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Comme l'étude de la langue
allemande - (langue
administrative de l'Empire
autrichien) - ne
l'enthousiasme guère, sa
famille le confie à son
oncle, Kantor à Zlonice.
un petit village baigné par la
Vltava au nord de Prague, dans
une famille modeste. Son père
tient l'auberge-boucherie du village
et joue occasionnellement du
violon.
La maison natale de Dvořák se trouve
derrière l'église, à droite de limage.
Antonín
Dvořák
naît le 8 septembre 1841
à Nelahozeves (Bohème),
il retrouve la boucherie
paternelle et débite de la
viande ! Mais les parents
finissent par se laisser fléchir
et, à 16 ans, il s'inscrit à l'école
d'orgue de Prague. À 18 ans, il
est engagé dans un orchestre
il tient la partie d’alto.
Anton trouve
un autre Kantor
et progresse...
en musique.
Muni, malgré
tout de son
certificat
d'études,
NELAHOZEVES
Village du district de Mělník,
dans la région de Bohême-
Centrale, aujourdhui, république
tchèque.
L’EMPIRE d’AUTRICHE
C’est le nom officiel de l'ensemble
des territoires sous domination
autrichienne de 1804 à 1867.
KANTOR
Un "Kantor" est une sorte
d'instituteur, de musicien et de
chef de chœur. C’est un
personnage clef de la vie musicale
et sociale des villages de Bohême et
de Moravie à partir du 17ème
siècle.
Dessin original de Claude de Lenoncourt
La Clef de voûte
La Gazette
du sacré
N° 1
Mais, avec lui, il étudie
l'orgue, le piano et la
théorie musicale,
mais toujours pas
l’allemand. Son père,
furieux le change
d’école. Peine perdue.
Musicien ou apprenti boucher ?
Maison natale d’A.Dvořàk
Prague
Pendant dix ans le jeune musicien découvre un vaste
répertoire européen et de nombreux compositeurs.
Submergé par le travail, il finit par démissionner du
poste d’alto solo de l’orchestre de Prague et se
consacre à la composition. Il travaille beaucoup,
donne des leçons de piano. C’est ainsi qu’il
rencontre Anna Cermakova qu’il épouse en1873.
Malgré les deuils successifs, (3 enfants entre
1875 et 1877) cette union sera longue et
heureuse.
Page titre du la partition signé par Dvořàk el les
membres de l’orchestre
En 1973, nanti d’une
bourse, Il voyage,
rencontre Brahms à
Vienne. C’est le début
d’une longue amitié et
de la notoriété.
Royal Albert Hall (Londres)
A partir de 1884, il dirige
régulièrement à Londres, il
y crée sa Septième Symphonie.
Œuvres et succès s’enchaînent,
sa renommée atteint New York
où il se voit confier la direction du
nouveau conservatoire.
La découverte du "Nouveau Monde"
est un choc. C’est à New York qu’il
écrit les œuvres sans doute les plus
connues. Il s’enthousiasme aussi pour
des musiques indiennes ou afro-
américaines qu’il fait connaître à ses
élèves, pressentant l’arrivée du jazz.
Le SS Saale sur lequel Dvořàk traversa
l’atlantique
Broadway
Le Romantisme
Comme la peinture, la
littérature..,. la musique se
passionne pour ce courant qui
exalte les passions, la puissance du
moi, les revendications libertaires
Les formes musicales
Le romantisme n’abandonne pas
les formes classiques : sonate,
quatuor, concerto, symphonie,
mais les transforme, les adapte. Il
invente aussi de nouvelles formes :
Le Lied, chant allemand
accompagné généralement par le
piano
Le poème symphonique,
musique à programme, inspirée
par des éléments extérieurs à la
musique tels que poèmes, légendes,
textes philosophiques ou
descriptifs, généralement articulée
autour d’un leitmotiv représentant
souvent un personnage.
De nouveaux instruments
Apparaissent, le piccolo, le cor
anglais, la clarinette basse, le
saxhorn, le cornet à piston,la harpe
l’ophicléide, l’orgue, les cymbales,
la grosse caisse et les cloches.
D’autres évoluent comme les
instruments à vent, la flûte et la
clarinette mais aussi la trompette,
le cor et le tuba grâce à l’invention
du piston.
De nombreuses améliorations font
du piano l’instrument privilégié
des romantiques. Steinway crée le
premier grand piano de concert.
De retour à Prague en 1895, Dvořàk compose essentiellement
des poèmes symphoniques et des opéras. Il ne cesse de
promouvoir son œuvre dans les grandes capitales musicales
(Vienne, Berlin). Il meurt en 1904 adulé de ses compatriotes.
Longtemps étiqueté comme « romantique
folklorique », il est surtout l’auteur d’une
œuvre immense qui a su donner ses lettres
de noblesse à la musique populaire slave.
Compositeur libre et audacieux il s’intéresse
à toutes les expressions musicales, à tous les
rythmes donnant à ses compositions une
couleur universelle.
Une leçon de solfège au conservatoire
La Clef de voûte
La Gazette du sacré n° 2
Une leçon de solfège au
conservatoire de New York
Musicien sans frontières
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