Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 13
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10.2 – Nom donné à la partie centrale de la Terre,
sphère composée principalement de fer (80%) et de nic-
kel, qui se divise en deux parties. Le centre, appelé
graine est solide sous l'effet de la pression, malgré une
température d'environ 5000°C. Cette zone s'étend sur
environ 1270 km, jusqu'à la discontinuité de Lehmann.
Ensuite, sur 2200 km jusqu'à la discontinuité de Guten-
berg, le métal est liquide avec une température d'environ
4000°C. Ce sont les mouvements relatifs de ces deux en-
tités, qui sont à l'origine de la plus grande part du
champ magnétique terrestre.
11.1 – Arrivé après des mois de mère.
11.2 – Dernier mot d'une Miss. 11.3 – Fine à l'anglaise.
12.1 – Phénomène naturel intimement lié aux mouve-
ments des plaques tectoniques. En effet, c'est en général
à la frontière entre deux plaques que les conditions sont
réunies pour son apparition. Si deux plaques tectoniques
s'écartent, la lithosphère s'amincit. Il y a une remontée
de roches du manteau par les failles normales. Dans le
cas inverse, lorsque deux plaques tectoniques se chevau-
chent, l'une d'entre elle plonge dans le manteau provo-
quant sa fusion partielle. Le magma remonte en traver-
sant la lithosphère chevauchante. Il y a alors éruption
avec, comme sous-produit, la formation de montagnes
de forme caractéristique. Si le phénomène se produit en
mer, on a souvent création de chaînes d'îles.
13.1 – Vraiment pas gâté. 13.2 – Clos par Jean-Paul.
13.3 – Il en faut deux pour parler.
14.1 – Un peu, mais quand même de quoi en faire un
plat. 14.2 – Fine pour le gratin.
Verticalement
1.1 – Frontières de l'Angola.
1.2 – Nom donné à la fosse océanique la plus profonde
actuellement connue. Elle est située dans la partie nord-
ouest de l'océan Pacifique, à l'est de l'archipel du même
nom. Le 23 janvier 1960 à 13h06, Jacques Piccard et
Don Walsh, à bord du bathyscaphe Trieste en touchent
le fond après une descente de 4 heures 30 minutes. Les
instruments de bord indiquent une profondeur de 10 916
mètres. Les deux hommes sont surpris de voir, à la lu-
mière des projecteurs, un véritable poisson abyssal res-
semblant à une sole d'environ 30 centimètres, ainsi que
des crevettes.
2.1 - 54° 48' de latitude sud, 68° 18' de longitude ouest.
2.2 – Laisse froid.
2.3 – La première, mais aussi la dernière.
3.1 – A cours en Géorgie.
3.2 – Roche en fusion contenant des gaz dissous. Se
forme à haute température et sous haute pression par fu-
sion partielle de la croûte terrestre ou du manteau. Si
cette matière atteint la surface, elle jaillit par les cratères
des volcans sous forme de lave dont la composition dic-
tera le caractère plus ou moins fluide ou visqueux. La
température de ces laves varie de 500°C, pour la carbo-
natite, à 1200°C, pour les volcans d'Hawaii par exem-
ple.
3.3 – Sexuellement transmissible.
4.1 – On en a croqué une partie !
4.2 – Déclarons nul.
5.1 – Le peuple voyage mais la mémoire est morte.
5.2 – Fond à 1660 °C. 5.3 – 112,5° sur la rose.
6.1 – Géographe britannique (1790-1866), un des prin-
cipaux artisans de la triangulation des Indes, une tâche
qui dura plusieurs décennies. On donna son nom au
sommet le plus haut de l'Himalaya et de la planète
Terre, identifié en 1852 sous son successeur Andrew
Waugh. Celui-ci écrivit alors : "Mon respecté chef et
prédécesseur m’a enseigné à désigner tout objet géogra-
phique par son véritable nom local ou indigène. Mais
voici une montagne, probablement la plus haute au
monde, dont nous n’avons pu trouver aucun nom local.
L'appellation indigène, si elle en a une, ne sera très pro-
bablement pas découverte avant que nous soyons autori-
sés à pénétrer au Népal. En attendant il m’incombe le
privilège comme le devoir d’assigner un nom, par lequel
cette montagne puisse être connue des citoyens et des
géographes et devenir un mot d'usage courant dans les
nations civilisées".
6.2 – Mire à belle. 7.1 – Parfois plein de malices.
7.2 – Embarras prononcé.
7.3 – Molécule comportant deux atomes d'hydrogène
pour un atome d'oxygène. Omniprésente sur Terre dont
elle recouvre plus du 70% de la surface, elle est essen-
tielle pour tous les organismes vivants connus. Peut
exister sur notre planète sous forme solide, liquide ou
gazeuse, la forme solide ayant la particularité d'être
moins dense que la forme liquide et donc de flotter.
8.1 – Deux pour 100.
8.2 – Troisième planète du système solaire par sa posi-
tion et cinquième par sa masse, c'est la plus grande des
planètes telluriques. Elle orbite en 365,26 jours à 150
millions de km de son étoile. Son axe de rotation est in-
cliné de 23, 44° par rapport à son plan de révolution et
elle effectue une rotation sur elle-même en 24 heures.
Son diamètre est de 12 742 km. Sa rotation crée un lé-
ger bourrelet. Le diamètre à l’équateur mesure ainsi 43
km de plus que le diamètre polaire. Les plus grandes dé-
nivellations par rapport au niveau de la mer sont mesu-
rées au Mont Everest (8 848 m) et la fosse des Marian-
nes (-10 911 m). Par contre, à cause de l’aplatissement,
l’objet le plus éloigné de son centre est en fait le volcan
Chimborazo en Équateur.
8.3 – Pour éviter les coulures.
9.1 – Suit le pi au pays d'Io.
9.2 – Fondé par Ansermet. 9.3 – Centre de décision.
10.1 – Vastes étendues de terres émergées.
"Officiellement", la Terre en compte cinq, d'où les cinq
anneaux du drapeau olympique. Cette séparation est
néanmoins arbitraire. Certains en identifient de 4 jus-
qu'à 7.
11.1 – Coup jaune et tranchant.
11.2 – S'étale contre un mur. 11.3 – Sans lui on n'a rien.
12.1 – Première moitié de Jacob.
12.2 – Mesure de capacité.
12.3 – Elément chimique de la famille des chalcogènes,
de symbole O, de numéro atomique 8 et de masse atomi-