Portrait des besoins en aliments frais des trois banques alimentaires

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PORTRAIT DES BESOINS EN ALIMENTS FRAIS
DES TROIS BANQUES ALIMENTAIRES DU CENTRE-DU-QUÉBEC
Informations recueillies :
Selon la directrice de l’organisme, la viande est l’aliment pour lequel il y a le plus de besoins.
Les besoins en produits laitiers sont comblés en bonne partie par du yogourt dont les arrivages sont plus réguliers.
Les besoins en légumes sont 50 % moindres en été et à l’automne en raison des surplus chez les épiciers et des dons. Les pommes de terre, carottes, céleris, laitues, choux fleurs et brocolis représentent de 75 à 80 % des
légumes distribués.
La directrice propose d’exercer des pressions auprès des grandes compagnies alimentaires pour modifier les politiques de destruction, de récupération et de dons.
La directrice mise beaucoup sur notre démarche. À l’échelle d’un groupe comme le nôtre, on peut faire plus facilement des ententes avec les syndicats et des producteurs.
L’action des organismes en sécurité alimentaire a un impact sur la société en la rendant plus juste, plus sécuritaire et plus prospère.
Après 7 dépannages en six mois, les utilisateurs doivent payer 2 $ par dépannage peu importe la composition du ménage, sauf pour les ménages en attente d’un revenu ou en situation d’urgence. Définition de famille en
situation d’urgence : famille avec un ou des enfants de 15 ans ou moins, vivant la maladie, une séparation ou qui sont en attente d’un revenu ou subissant une baisse de prestation ou d’allocation.
En tant que banque alimentaire, le Comptoir fournit des aliments à La Tablée populaire (5 à 10 fois par an) et à 5 maisons d’hébergement (5 fois par an).
Réponses au sondage :
Catégories
Importance
du besoin
La ou les
saisons
Quantité distribuée /
Quantité manquante
Mode
d’approvisionnement
% DE perte /
raison des pertes
LAIT
4
À l’année
1 litre par semaine par enfant d’une famille en situation d’urgence
/ 35 000 litres par an
100 % des achats
0 %
OEUFS
4
À l’année
Tous les utilisateurs reçoivent 1 demi-douzaine à chaque visite et
plus selon la grosseur du ménage
/ les besoins sont comblés à 75 %
/ 8 500 douzaines par an
100 % des achats
0 %
FRUITS FRAIS
4
À l’année
2 variétés de fruits (sac de 4 fruits par variété) par ménage par visite
/ les besoins sont comblés à 50 %
/ 20 000 livres par an
80 % des dons
20 % des achats
15 %
/ fraîcheur des fruits dans 75 %
des cas, choix des utilisateurs et
surabondance en saison
LÉGUMES
3
Hiver, printemps
3 variétés de légumes par ménage par visite
/ 35 000 livres par an
80 % des achats
20 % de la récupération
15 %
/ idem fruits
VIANDE
4
À l’année
1 repas par famille par semaine
/ 40 000 livres par an
100 % des achats
0 %
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Informations recueillies :
Selon la représentante de Moisson Mauricie / Centre-du-Québec, le lait représente l’aliment pour lequel il y a le plus de besoins.
Le respect de la ligne de froid constitue un critère d’accréditation auprès de Moisson Mauricie / Centre-du-Québec, ce qui explique en partie les faibles pertes.
Développer et explorer des approches auprès des producteurs par l’UPA.
Les producteurs de viande sont ouverts, cependant il y une contrainte de devoir assurer la traçabilité du produit.
Moisson Mauricie / Centre-du-Québec changera de locaux à l’automne, et à ce moment débutera la transformation des aliments. À cet égard, le CITAN pourrait aider, surtout qu’il semble sous-utilisé.
Les organismes accrédités auprès de Moisson Mauricie /Centre-du-Québec reçoivent une cote permettant d’établir la quantité et le coût des aliments à recevoir chaque semaine. Les cotes se déclinent de la façon suivante :
cote 1 = 1 à 20 personnes, cote 2 = 21 à 40 personnes etc… Le coût est établi en multipliant la cote par 6,00 $.
Afin de favoriser la responsabilisation des utilisateurs, Moisson Mauricie / Centre-du-Québec demande aux organismes accrédités de charger un coût à chaque dépannage. Les coûts varient de 2 $ à 7,50 $ selon l’organisme.
Voici les cotes des organismes accrédités auprès de Moisson pour le Centre-du-Québec :
COTE 3 :
Entre 41 et 60 personnes, Saint-François-du-Lac
COTE 4 :
Entre 61 et 80 personnes, Entraide Pierreville, Centre Plateau Laval,
Ludolettre
COTE 5 :
Entre 81 et 100 personnes, CAB Bécancour, Entraide Bécancour,
ORASSE
COTE 6 :
Entre 101 et 120 personnes, ORAPE
COTE 7 :
Entre 121 et 140 personnes, RAA Nicolet
Réponses au sondage :
Catégories
Importance
du besoin
La ou les saisons
Quantité distribuée /
quantité manquante
Mode
d’approvisionnement
% perte /
raisons des pertes
LAIT
4
À l’année
1 litre par famille de 4 personnes
/ 7 200 litres par an
Les Banques alimentaires du Québec
0 %
OEUFS
4
À l’année
1 œuf par personne par semaine
/ 240 douzaines par an
Les Banques alimentaires du Québec
0 %
FRUITS FRAIS
1
Automne hiver
2 à 5 fruits/légumes par personne
par distribution
/ combler 100 % des besoins
selon le Guide alimentaire canadien
Les Banques alimentaires du Québec
10 % par Moisson MCDQ
20 % par les organismes
/ fraîcheur des aliments,
manipulation inadéquate
LÉGUMES
1
Automne hiver
2 à 5 fruits/légumes par personne par
distribution
/ combler 100 % des besoins
selon le Guide alimentaire canadien
Les Banques alimentaires du Québec
Occasionnellement par Moissonneur Solidaire
ou donateurs locaux
10 % par Moisson MCDQ
20 % par les organismes
/ fraîcheur, manipulation
VIANDE
4
À l’année
1 livre par famille de 4 personnes
/ 46 800 livres par an
Les Banques alimentaires du Québec
Achat de vaches de réforme
0 % tout est transformé en steak haché
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Informations recueillies :
Les détaillants font de moins en moins de dons de fruits et de légumes en saison en raison d’une gestion plus serrée.
Les légumes arrivent souvent moins frais et la période de conservation étant très courte, ils doivent être distribués la journée même.
Nos achats de légumes sont patates, carottes, oignons. Parfois des concombres, laitues, betteraves, navets.
Nos achats de fruits sont pommes, oranges, bananes. Parfois des raisins pour Noël.
La récolte des surplus dans les champs (ex. : bleuets) est parfois complexe en raison de la difficulté à mobiliser rapidement des bénévoles et à les véhiculer. Il faut récolter quand c’est mûr, donc presque tout de suite, et c’est,
la plupart du temps en dehors de la ville, loin des utilisateurs qui n’ont pas d’auto.
L’organisme prévoit élaborer un calendrier d’acquisitions annuelles pour des aliments tels que la viande.
Dans la période des Fêtes, il y a plus de donateurs, par contre il y a plus de besoins à combler.
Nous pourrions faire du conditionnement, en saison, pour mettre en réserve des surplus de légumes tant les quantités sont grandes parfois.
L’organisme ne charge aucun frais aux utilisateurs pour du dépannage alimentaire.
Réponses au sondage :
Catégories
Importance
du besoin
La ou les saisons
Quantité distribuée /
Quantité manquante
Mode
d’approvisionnement
% perte /
raisons des pertes
LAIT
4
À l’année (sauf de la fin
juin à la fin août, durant
les vacances scolaires)
190 litres par semaine / un litre par ménage
Le lait récupéré est remis aux grosses familles, en plus du litre
que nous achetons. S’il en manque, nous remplaçons par un
autre produit laitier ou des œufs.
100 % achats (13 000 $ par année)
Un peu de récupération provenant de commerces,
dont du lait de chèvre.
Nous recevons un don de 650 litres du Syndicat des
producteurs laitiers pour nos paniers de Noël.
0 %
OEUFS
4
À l’année
Selon les disponibilités, la redistribution se fait en
alternance : petites familles : 1 douzaine; personnes seules :
½ douzaine, grosses familles : 1 douzaine
Parfois des surplus, parfois non
100 % dons des commerces et des producteurs ou
d’achats faits par des particuliers.
0 %
FRUITS FRAIS
3
Hiver/printemps
Il y en a rarement assez. Les utilisateurs choisissent eux-
mêmes leurs fruits parmi ceux offerts dans les boîtes, mais il
nous faut veiller à ce qu’il y en ait suffisamment pour tout le
monde… ça peut signifier très peu. Lorsque nous en
achetons, on remet l’équivalent de ce qui est nécessaire à la
confection de 1 à 3 repas par personne.
Achat de 800 à 1 000 $ par mois de fruits et
légumes, de novembre à avril.
Tout au long de l’année, nous recevons la
récupération des épiceries, mais la tendance est que
nous en recevons de moins en moins.
On peut estimer une perte 15 % à 30 %
des fruits et légumes récupérés
(provenant des épiceries).
LÉGUMES
3
Hiver/printemps
Il y en a rarement assez, sauf en saison. Les utilisateurs
choisissent eux-mêmes leurs légumes dans les boîtes, mais il
nous faut veiller à ce qu’il y en ait suffisamment pour tout le
monde… ça peut signifier très peu. Lorsque nous en
achetons, on remet l’équivalent de ce qui est nécessaire à la
Achat de 800 à 1 000 $ par mois de fruits et
légumes, de novembre à avril.
Tout au long de l’année, nous recevons la
récupération des épiceries, mais la tendance est que
nous en recevons de moins en moins.
Tout au long de l’année, nous recevons
la récupération des épiceries, mais la
tendance est que nous en recevons de
moins en moins.
On peut estimer une perte 15 % à 30 %
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Catégories
Importance
du besoin
La ou les saisons
Quantité distribuée /
Quantité manquante
Mode
d’approvisionnement
% perte /
raisons des pertes
confection de 1 à 3 repas par personne.
En saison, il y a des légumes qu’ils peuvent prendre à
volonté (maïs, concombres, laitues, courges).
En saison, nous recevons beaucoup de légumes frais
des producteurs et jardiniers privés.
des fruits et légumes récupérés.
VIANDE
4
À l’année
1 lb / Personne seule
2 lb / petite famille
3 lb / grosse famille
Ça prend 750 kg de viande hachée pour tous nos utilisateurs
(moyenne de 200 ménages aux deux semaines).
Ce qui signifie 2 200 $ pour un seul achat de porc haché.
Dons de viandes fraiches des producteurs :
exceptionnel.
Dons pour le reste de l’année :
particuliers, commerçants, producteurs.
On parle alors de viande transformée (saucisses à
hot dog, bacon, rillettes) et de petites quantités. Ces
aliments sont alors congelés et accumulés le temps
que nous en ayons une quantité suffisante à
remettre.
Achats pour paniers de Noël
0 %
DONNÉES SUR LES MÉNAGES DESSERVIS PAR LES TROIS BANQUES ALIMENTAIRES
Nom des banques alimentaires
Célibataires
Couples
Familles
Ménages
% des ménages avec enfants
Sécurité alimentaire (réf. : Mars 2012)
668
120
321
1109
29
Comptoir de Drummondville (réf. : Rapport annuel 2012-
2013)
912
174
757
1843
41
Moisson Mauricie /Centre-du-Québec (réf. : Mars 2012)
297
56
218
571
38
TOTAUX
1877
350
1296
3523
36,7 en moyenne
Nombre total d’enfants desservis par les 3 banques alimentaires : 1214 enfants
MISE EN GARDE : Ce document fournit des données approximatives considérant le caractère non-scientifique de la méthode de sondage utilisée.
Document révisé 2013-07-02, 2013-12-09.
A N N E X E 1
Cueillette de données auprès
des banques alimentaires du Centre-du-Québec
sur leurs besoins en approvisionnement
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