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Localisation
Aire d'étude
Commune
Adresse
Titre courant
Dénomination
:
82
: Caylus
: Caylus
: 1 ère maison rue du Long
: Maison
: maison
Cartographie: Lambert3 0554905 3215285
Cadastre : 1836
D1 276,283,284 ; 1955 AB 345 A 347
Statut juridique : propriété privée
Protection :
Dossier d'inventaire fondamental établi en 1982, 1989 par Loncan Bernard
© Inventaire général, 1982
HISTORIQUE
Datation: 2e moitié 15e siècle (?) ..
Auteur(s) :
maître d'oeuvre inconnu.
DESCRIPTION
SITUATION: en ville
PARTIES CONSTITUANTES: jardin potager
MATERIAUX
Gros oeuvre : calcaire ; moellon ; enduit
Couverture: tuile creuse
STRUCTURE
Référence: IAOOO65675
Vaisseaux et étages : étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés

82. CAYLUS. Rue du Long
MAISON (1)
I. HISTORIQUE
Néant

82. CAYLUS. Rue du Long
MAISON (1)
II. DESCRIPTION
1. Situation (voir les cadastres)
Maison d'angle, orientée au Nord sur la rue principale (rue du Long). Se
développe en profondeur dans l' "ilôt" occupé à l'arrière par un jardin
cl1>turé. La maison a été installée en réalité sur un terrain en pente comme
l'in d ique encore la ruelle latérale qui présente une forte déclivité.
L'unité architecturale de la maison correspond en réalité à plusieurs
parcelles. Ces subdivisions parcellaires ont elles-mêmes varié entre
le XVIIIe s. et l'époque actuelle. C'est le fond parcellaire de 1836
qui correspond sans doute le mieux à la réalité architecturale de cet
édifice composé en quelque sorte de deux unités identiques, jumelées.
2. Matériau
. gros oeuvre en maçonnerie de moellons équarris assisés, enduite. Pierre
de taille pour les chaines d'angle et le cadre des baies .
.
Tuiles creuses pour la couverture.
3. Structure [Pl. l à IV]
Bâtiment de plan rectangulaire irrégulier (trapézoïdal) à un étage de
soubassement et deux étages carrés au-dessus d'un rez-de-chaussée surélevé.
Le rez-de-chaussée est de plain-pied avec la rue principale et prolongé à
l'arrière par une petite terrasse porté par un arc segmentaire profond.
L'étage de soubassement est donc de plain-pied avec le jardin arrière.
L'édifice est divisé sur toute sa hauteur par un mur de refend
longitudinal, parrallèlle aux murs-gouttereaux latéraux. C'est ce mur de
refend qui divise l'espace en deux part i es égales et symétriques. Quasiment

82. CAYLUS. Rue du Long
MAISON (1)
indépendantes l'une de l'autre (les portes qui assurent aujourd'hui la
liaison entre les deux parties A et B ne semblent pas anciennes).
A noter que les deux étages de la partie B ont été remodelés au XIXe
s. et le toit transformé en appentis et rabaissé à l'avant sur cet
espace (voir la coupe transversale pl. IV).
4. Elévations extérieures (fi g. 1 à 5, pl. V)
a) Eléva tion antérieure, sur la rue (fig. 1 à 4)
Mur-gouttereau. Seule, la moitié gauche de l'élévation, correspondant à la
partie A de l'édifice (voir les plans, pl. I), a conservé son élévation
d'origine, soit:
. un 1er niveau (fig. 1), avec une porte richement moulurée, à plate bande
à soffite surélevé (fig. 2) et une grande baie couverte d'un arc brisé
aplati, à large chanfrein. [une potographie ancienne. -Doc. 1- montre cette
baie partiellement fermée par un étai qui traduit clairement l'ancienne
fonction de la pièce qu'elle ouvrait. A noter, le soupirail en abat-jour
ouvert dans l'étal pour éclairer la pièce obscure de l'étage de soubassement.
Aujourd'hui ce soupirail a été transformé en jour de terre] .
.
Au-dessus, sensiblement au milieu/est ouverte une travée de 3 fenêtres:
la 1ère éclairant le 1er étage est une ancienne croisée richement moulurée
(meneau et croisillons disparus) une première moulure pleine a été bûchée)
rrig. 4J. La 2e, de dimensions plus modestes, avait au moins une traverse
(disparue) et des piédroits moulurés de deux cavets son couvrement
d'origine a été remplacé par un linteau en bois (fig. 4). La 3e est un petit
jour sous l'avant-toit éclairant le comble.
La moitié droite correspondant à la partie B (voir le plan PL. I) devait
vraisemblablement se présenter de la même manière, mais le mur-goutterau a
été abaissé et les ouvertures des étages transfor~ées [au XIXe siècl~. Reste
cependant au 1er niveau, la porte qui était parfaitement identique à celle de
l'autre partie (fig. 3)-aujourd'hui, la 1ère moulure pleine a été buchée sur
;.J
tout le pourtour de la porte; à sa droite , la devanture actuelle cache en
réalité une arcade sans doute également identique à celle de l'autre partie.

82. CAYLUS. Rue du Long
MAISON (1)
b) Elévation postérieure (fig. 5 et 6, pl. V)
Mur-pignon. Porte et fenêtres se répartissent symétriquement de part et
d'autre d'un axe médian théorique passant par le faîte du pignon
Au 1er ni veau ~ sous la terrasse, deux portes en arc brisé, chanfreinées
J
commandent l'étage de soubassement (pl. V)
Au 2e niveau, niveau de la terrasse, deux portes richement moulurées
(tor e + cavet) et deux fenêtres également moulurées (deux cavets, anciennes
~
traverses disparues) [Pl. V]
Aux 3e et 4e niveaux (fig. 5), les fenêtres ont été refaites au XIXe, mais
certaines ont conservé un élément mouluré d'origine .
• vtre.
c) Elévation latérale,sur la ruelle
C'est un mur-gouttereau aveugle, sauf une porte ouverte au XIXe s. (?) pour
, . ,II " ,-
commander 1 accès de la plece avant de l'étage de soubassement. Il est
surhaussé dans sa partie droite : d'un petit pignon en pan-de-bois hourdé de
dalles de tuff [§tménag . '. ~ ~ ' - .J suite à des réfections dans la toiture].
~
5. Couverture
La couverture a été largement reprise au cours des siècles. Elle présente
aujourd 'hui un toit complexe à
deux versants à l'arrière (le faîtage
s'appuie directement sur le mur de refend longitudinal) ; et à l'avant, un
toit en appentis (sur la par~e B) et un toit à deux versants (sur la partie
A) le faîte de ce dernier étant perpendiculaire à celui du toit arrière.
Charpente sans ' ;nt'I"~t.
6. Distribution intérieure
La distribution intérieure a été entièrement bouleversée )notamment au XIXe
s. (et est en passe de l'être de nouveau par le propriétaire actuel). Nous
pouvons seulement noter la présence de quelques éléments anciens encore
identifiables et noter ici aussi la relative symétrie qui existe de part et
d'autre du mur de refend longitudinal.