Le ginseng et les graines de lin aideraient à combattre certains

SUITES DE LA UNE
Le syndicat aaussi fait entérinerson
cahier de demandespar sesmembres.Il
souhaite obtenirdes haussessalariales
d’environ 3% parannéeainsiquela cor -
rectiondes «injusticesimposéespar la
sentence Lavoie », selonun communiqué.
En octobre2004,l’arbitreGilles Lavoie
avaitimposé unenouvelle convention aux
cols bleus, ce qu’ils ont toujours dénoncé.
Parmiles clausescontroverséesdece
contratde travail: la semainede 36 heures
(plutôtque35)étaléessurun nombre de
joursdéterminé parchaquearrondisse-
ment.On avoté hier en faveur d’un retour
àla formulede 35 heures en quatre jours.
Négociations intenses
Lesnégociationss’annoncent donc
intenses entrelesyndicatetlaVillede
Montréal.La semainedernière,lors de la
courte grèvedes employésd’entretien de
la Sociétédestransports de Montréal,le
maireGéraldTremblayaclairementfait
savoir qu’ilmaintiendrait la lignedure
quantaurespect du cadrefinancier pré-
senté en décembre2006.
Ce cadreest applicable àtousles
employésde la Ville. Il prévoitle geldes
salaires en 2007 et desaugmentations de
2% pour 2008, 2009 et 2010.
Au termedel’assemblée,MichelParent
aexprimé sondésaccord avec cescondi-
tions. «Cecadre financiern’est acceptable
pour personne»,a-t-ildit,précisant que
sa position estpartagéepar lesautres
présidents de syndicatsd’employés
municipaux.
Pour ce quiestde la rigueur du maire
Tremblay lors de sonaffrontementavec
le syndicat desemployésd’entretiende la
STM, Michel Parent aironisé:«Jene m’at-
tendspas à ce quele mairede Montréal
dise: on va céderdemain matin.»
ÀlaVille, le négociateurJean-Yves
Hinses’est ditsurpris du gestedes cols
bleus. «C’est assezétrange que, avant
même d’entreprendre desnégociations,
on déclenche desmoyens de pression, a-
t-il dit. Lesnégociationsnesont même
pascommencées. On n’amêmepas reçu
d’avis de négociation, on ne s’estmême pas
assis à unetable, on n’amême pasreçu de
demandessyndicales.»
Les colsbleusdeMontréalvotentpourlagrèveavantlesnégos!
COLS BLEUS
suitedelapage A1
HUGO DE GRANDPRÉ
Avec l’échéance imminentedetoutesles
conventionscollectives desemployésdela
VilledeMontréal, lesprochains mois s’an-
noncentchaudspourl’administration du
maireTremblay.
Le mandat de grèvevotépar lescolsbleus
hier n’estque la dernière pièced’uncasse-
tête queles élus devront assemblerdurant
l’étéetl’automne.
Mais àpartles cols bleus, lessyndicats
ne semblent pasenvisager de moyens de
pressionmusclés commelagrève générale
illimitée, du moinspourl’instant.Mêmeles
employésd’entretien de la Sociétédetrans-
port de Montréal semblent avoirmis l’option
au rancartaprès l’avoirbrièvementexercée
il yadeuxsemaines. C’estdumoins ce que
l’on alaisséentendre, hier.
Pour sa part, la présidente du syndicat
descolsblancs, MoniqueCôté, ne l’envisage
pas. «Onest très loin d’un règlementetça
risque d’être difficilepourtoutlemonde.
Mais nousn’avons pasl’intention,pour
l’instant, de faireaucunemanifestation», a-
t-elle confié.
Ce syndicat estcelui quicompte le plus de
membres: environ10000.Àl’instardesept
autres groupes, commeles pompiers,les pro-
fessionnelsetles policiers, la convention qui
le lieàl’employeur estarrivée àéchéanceen
décembredernier.Celle descolsbleus et des
brigadierssetermine au mois d’août.
«Çavalentement,maisnousnesom-
mespas en mesure actuellement de dire si
on va être dans uneimpasse ou pas. Nous
n’en sommes vraiment paslà»,ajouteMme
Côté.
Le message estàpeu près le même chez les
policiers. Aprèsune dizainederencontres,
lesnégociationsvont plutôt bien,indique
RobertBoulay, vice-président àlapréven-
tion àlaFraternitédes policiersetpolicières
de Montréal.«Pour l’instant, on estsur
lesquestions nonpécuniaires.Onn’a pas
encore commencéàdiscuterdes questions
salariales», dit-il.
Lesnégociationsentourant lessalaires
pourraient s’avérer ardues.Endécembreder-
nier,GéraldTremblayetFrank Zampinoont
présenté leur cadrefinancier auxdirigeants
syndicaux. Leur position:gel pour l’année
2007,puisune augmentation de 2% pour
chacunedes troisannéessuivantes.
ÀlaVilledeMontréal, on se préparepour
lespourparlers –etles possiblesaffronte-
ments. Le gros de l’action devrait avoirlieu
àl’automne,prévoit-on, aprèsles vacances
et,surtout,après queles cols bleusauront
acquis le droitdefaire la grève. «Avecles
autres groupes, ça roule. On ne voit pas
vraiment de menaceàl’horizon», précise le
négociateurJean-Yves Hinse.
Dupain surlaplanche
pourl’administrationTremblay
Si le premieressaicliniqueétendu pour
tester le cartilagederequin,combinéàla
chimiothérapie ou àlaradiologie, n’amontré
aucuneffet pour prolonger la viedes patients
atteints d’un cancer du poumon,une nouvelle
étude arévéléque lesgraines de linarrête-
raient la progressionducancerdelaprostate.
En revanche,unrégimealimentaire pauvre
en graisseanimale n’apas ralentilecancerde
la prostate,selon cettemêmerecherche.
Uneétude pilote aaussi montré quele
ginseng àhaute dose aide àréduire la fatigue,
effetsecondairefréquent du cancer.
«Lerecours àdes supplémentsalimentaires
ou àdes médecinesparallèlespourtraiter
le cancer et seseffetsinduits esttrèsétendu
depuis longtempsmaispeu d’étudesavaient
étéjusqu’alors conduitespourenfaire une
évaluation scientifique», aexpliquéleD
r
BruceCheson, chef du serviced’hématolo-
gieducentresur le cancer de l’Université de
Georgetown,àWashington,lorsd’une confé-
rencedepresse.
La graine de linest richeenoméga 3,
desacidesgraspolyinsaturés également
abondantsdanscertainspoissons. Ce «bon
gras»agirait surlaproductiondes mem-
branes cellulairesetréduirait leur proliféra-
tion,expliqueWendy Demark-Wahnefried,
de l’Université Duke (CarolineduNord),
auteuredecette recherche.
En outre, cettegrainecontient aussidela
lignane, un type d’hormone quienneutra-
lise d’autres commelatestostéroneoul’oes-
trogène, ce quipourraitainsi bloquerleurs
effets dopantssur lescellulescancéreuses,
selonces chercheurs.
L’essaicliniquedephase 2, conduit sur
161sujetssouffrantd’uncancerdelapros-
tate,amontré queceuxqui avaientpris30g
de grainesdelin parjouront vu uneprogres-
sion de leur tumeur de 30 à40% plus lente
queceuxsoumisàunplacebo ou àunrégime
faible en gras saturé.
Lesfutursessais cliniques avec la graine
de linseconcentreront probablement surles
hommes déjà traitéspouruncancerdela
prostate quicourent un risque élevéderésur-
gencedelatumeur, selonles chercheurs.
Quantauginseng,cette plante cultivée
depuis desmillénairesenAsiepoursa
racine, appelée«fleurdevie», desexpé-
riences animales ont montré sesvertuséner-
gétiques,attribuéesàlaginsenosides, une
substancesimilaireàdes stéroïdes.
Mais le ginseng n’avaitjamaisété testé
scientifiquement chez leshumains.
Uneétude menéesur 282cancéreux pen-
dant deux mois amontré quelequart de ceux
quiavaient pris de 1000 à2000 mg d’extraits
de ginseng parjouront ditsesentir«mieux»
ou «beaucoupmieux», comparativementau
groupe traité avec un placebo.
«Bienque prometteurs, cesrésultats
doiventêtreconfirmés pard’autresessais
cliniques», asoulignéleD
rDebraBarton,
cancérologuedelaCliniqueMayo, quia
conduitl’étude.
Le D rCharle Lu,du centre surle cancer de
l’Université du Texas, responsabledel’étude
surlecartilage de requin,asoulignéque «les
résultatsdécevants démontrent sans équi-
voqueque ce complément n’estpas efficace
contre le cancer du poumon».
«Cette recherchemontre aussila néces-
sité de conduiredes étudesscientifiques
rigoureusesdes agents potentiellement
anticancéreuxetconsidéréscomme des
thérapiesde rechange », a-t-il ajouté.
Arsenic contre laleucémie
Parailleurs,l’arsenic, un poisoncélèbre,
allongelavie de maladesatteintsd’une
formeraredeleucémie en combinaison
avec un traitement standard,selonun essai
cliniqueétendu dont lesrésultats sont
dévoilésaujourd’hui à Chicago.
«Les différences dans lestauxdesurvie
et de rechutesont suffisamment importan-
tespour justifier d’inclurel’arsenicdans
le traitement standard de première ligne»
contre la leucémie promyélocytairechroni-
que, adit Bayard Powell,professeurd’hé-
matologieaucentremédical Wake Forest,
en Caroline du Nord,principalauteurde
cestravaux.
Le médicament àbase d’arsenic(anhy-
dridearsénieux) estproduitparle labora-
toireCelgene Corp.et commercialisé sous
la marque Trisenox.
L’arsenicest utilisé dans la médecine
traditionnelle chinoise depuis plus de
2000 ans, et cetteutilisation a conduit à
sonemploicomme traitement contre la
leucémie,explique M. Powell.
Leginsengetlesgraines delin aideraient
àcombattre certainscancers
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CANCER
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