Une lésion, comme pour Anton Räderscheidt lors de son AVC, au niveau du cortex visuel droit entraine une perte
totale de la vision dans le champ visuel gauche.
Ce peintre a retrouvé progressivement la vision au niveau de son champ visuel gauche car le cerveau à la possibilité
de compenser certaines lésions du cerveau. Cette propriété est nommée plasticité cérébrale.
Exercice n°2 :
Question n°1 : Le champ visuel du chat est supérieur à celui de l’Homme (287° contre 180° pour l’Homme)
Question n°2 : Le cristallin semble être lié à cette différence de champ visuel. Chez l’Homme, il est petit et de forme
ovale tandis que chez le chat celui-ci est de taille importante et de forme sphérique.
Question n°3 : A partir du document, on constate que le chat possède deux types de pigments : l’un dont
l’absorption maximal est de 440nm et l’autre dont l’absorption maximale est de 550nm. On a donc deux types de
cônes chez le chat : des cônes verts et des cônes bleus. Le chat est un animal dichromate.
Question n°4 : A partir du document n°4, on constate que le chat possède un nombre équivalent de cônes comparé
à l’Homme entre -50° et -10° d’excentricité. Puis plus, on se rapproche de la fovéa (0°) plus on constate que le
nombre de cônes chez l’Homme est plus important (environ 5x plus au niveau de l’axe optique) que chez le chat. De
plus à partir du document n°5, on constate chez le chat un grand nombre de bâtonnets (et donc une proportion de
cônes moins importante) comparé à la rétine d’un Homme.
La rétine d’un chat est donc pauvre en cônes mais riche en bâtonnets, sachant que les cônes permettent la vision
dans des conditions d’éclairement normal et que les bâtonnets sont actifs dans des conditions de faible éclairement,
c’est-à-dire en condition nocturne, on en déduit que la rétine d’un chat est adaptée à la vision de nuit.
Question n°5 : Son large champ visuel lui permet de repérer plus facilement ses proies de même que sa rétine est
adaptée à la vision de nuit, ce qui implique que la vision du chat est adaptée à son mode de vie de prédateur
nocturne.
Exercice n°3 :
Dès 100 milllisecondes après la formation de l’image d’un mot ou d’un visage sur la rétine, les lobes occipitaux sont
activés, puis 50 ms plus tard, les zones occipito-temporales s’activent à leur tour dans l’hémisphère droit pour les
visages et dans l’hémisphère gauche pour les mots.
Pour reconnaître un mot ou un visage, ce sont donc des aires spécialisées du cerveau qui sont utilisées :
– celles situées dans les lobes occipitaux sont communes aux deux tâches ; elles correspondent au cortex visuel
primaire, sorte de voie d’entrée des messages visuels
– celles qui sont situées dans les zones occipitotemporales sont spécifiques de la reconnaissance des mots
(essentiellement dans l’hémisphère gauche) et de la reconnaissance des visages (essentiellement dans l’hémisphère
droit).