Constat ProPositions Nous proposons un dispositif qui vise à

Comment intégrer et valoriser
la place de laccompagnant
au sein de l’hôpital ?
CONSTAT
Laccompagnant représente une ressource, tant pour le pa-
tient que pour le corps médical, dont le potentiel reste peu
exploité. Malgré l’aide qu’ils apportent aux patients, l’hôpi-
tal ne lui donne pas de place ce qui génère un sentiment de
gêne chez l’accompagnant (« Quand je viens voir mon père,
je ne sais pas où me mettre pour ne pas gêner… », “dans les
couloirs je gêne les professionnels de soin, « Je me sens
inutile… »). Les accompagnants ne savent pas où se mettre
dans la chambre ou en dehors de celle-ci, il ne connaissent
pas les emplacements des services qui leur sont accessi-
bles ni ce qu’ils peuvent faire ou ne peuvent pas faire con-
cernant l’accompagnement du patient.
Pourtant la place des accompagnants est centrale : le bi-
en-être des patients passe beaucoup par la présence des
familles ou amis qui apportent une aide matérielle (des ob-
jets, des vêtements, des repas), une aide physique (ils aid-
ent à déplacer la personne, à la sortir se promener) comme
une aide psychologique (leur présence rassure et aide les
patients à mieux vivre le séjour à l’hôpital). La place des ac-
compagnants doit donc être valorisée.
PROPOSITIONS
Nous proposons un dispositif qui vise à accorder une place
physique et psychologique à l’accompagnant afin de le
rendre reconnaissable par le corps médical.
« Je ne sais pas où me mettre
pour ne pas gêner… »
« Je me sens inutile… »
De quoi le patient a-t-il besoin ? *
De l’eau pour s’hydrater
Avoir du sucre à proximité
Etre bien installé
Utiliser régulierement les toilettes
Ne pas avoir froid ni trop chaud
Fermer la tenture
pour ne pas déranger le voisin
* Le listing ci-dessus sera déterminé par le personnel hospitalier.
Defossez Elisa, de Salvatore Bérénice, Piroton Olivier,
Quaas Maud, Talluto Titiana
Le badge : il permet à des accompagnants novices ou au corps médical d’identifier l’accompagnant.
La map : elle permet à l’accompagnant de se rendre dans
les lieux de services mis à disposition par l’hôpital.
Le code couleur : il est appliqué sur le mobilier dans la
chambre et en dehors afin de signaler les espaces et les
équipements mis à disposition des accompagnants. Le guide de l’accompagnant : il permet d’informer l’ac-
compagnant des petits gestes qu’il peut faire pour se ren-
dre utile auprès du patient et du corps médical.
Comment rendre visibles
les propositions d’activités
de l’hôpital ?
CONSTAT
Le patient pense souvent qu’il ne peut pas quitter sa cham-
bre, qu’il doit rentrer dans le cadre strict et rigide du corps
médical (« je suis à disposition des médecins, j’attends la
visite du médecin, je me sens obligé de rester au lit donc je
mennuie »). Le temps ne passe pas, il pense n’avoir aucune
marge de liberté et finit par subir le temps passé l’hôpital.
Il apprend, souvent trop tard, qu’il peut sortir de sa cham-
bre, qu’il peut – malgré sa mobilité réduite – rester un indi-
vidu libre, indépendant et gérer sa journée au grès de son
humeur. Il peut sélectionner son repas parmi 6 menus, se
promener dans le couloir, aller dans des zones de rencon-
tres et de convivialités, etc.
PROPOSITIONS
Cet objet prend la forme d’une enveloppe et est distribué
à l’arrivée dans le service. L’infirmier peut écrire à la main
des informations personnalisées pour améliorer le séjour
du patient. Lorsque le patient reçoit l’enveloppe, il y trouve
des informations sur les activités proposées par l’hôpital
et d’autres concernant l’emplacement de services auquel
il serait susceptible de se rendre. Lenveloppe doit prendre
la forme d’un geste de bienvenue et de réconfort, c’est une
attention portée au patient pour lui donner envie et la pos-
sibilité de sortir de l’ennui. Cette enveloppe pourrait sac-
compagner du dossier médical personnel du patient.
Nous proposons un objet personnalisé qui serait remis au
patient lors de sa première entré dans la chambre, et qui
contient toutes les informations nécessaires pour le bon
déroulement de son séjour à l’hôpital.
Tina Bridez, Adèle Diez Rabago, Rui Pereira Alves, Gauth-
ier Beckers, Margo Clavier
Lenveloppe : elle est distribuée de manière chaleureuse
au patient.
Son contenu : elle contient des informations sur diérente
thématiques.
Comment s’extraire
de l’isolement physique
et moral ?
CONSTAT
Les rencontres que nous avons pu faire avec les patients
de diérents services nous ont permis de constater qu’ils
se sentaient isolés. Un isolement physique et moral qui se
concrétise par un éloignement physique des lieux sociaux
de l’hôpital et le sentiment d’un manque de contact humain
convivial en parallèle du contact avec les professionnels,
qui leur permettrait ainsi de s’extraire de l’environnement
de l’hôpital.
Ce constat nous a poussés à regarder de plus près l’aménage-
ment des espaces sociaux de l’hôpital et notamment celui
du hall d’entrée. Ces observations nous ont éclairés sur les
usages réels du hall. On y trouve des personnes qui patiente,
seules ou en groupe, des familles de 3 personnes ou de bien
plus qui attendent de rencontrer un patient, des patients
seuls qui prennent une pause lecture, balade, sandwichs,
on y trouve également des personnes qui narrivent pas à
se repérer. Le hall sest alors imposé comme un lieu social
dont le potentiel nétait pas entièrement exploité. Le hall
peut orir des espaces de convivialité et de vie collective de
qualité ainsi que d’améliorer l’orientation et l’attente.
Un séjour à l’hôpital doit permettre au patient de s’extraire
de l’isolement qu’il peut éprouver dans sa chambre. Notre
projet consiste donc à inviter le patient à se rendre dans
des espaces collectifs qui facilitent ses relations sociales
et lui ore un espace de pause au cœur de l’hôpital.
Deherve Emmanuelle, Baafour Nana, Pesa Jonathan, Pa-
ternostre Hugo, Foncoux Vincent
PROPOSITIONS
Pour s’extraire de l’isolement nous proposons un système
de mobilier répondant à tous les besoins que nous avons
pu observer.
Partant des diérentes postures et activités des patients,
accompagnants, et personnes qui attendent nous avons
développé des mobiliers permettant des postures divers-
es. Ces diérents mobiliers mis en contact avec les diverses
situations sociales observées nous on permit de créer des
zones avec des fonctions sociales précises, zone d’attente
et zone de rencontre.
Ces zones permettent d’identifier et de diérencier l’espace
d’attente de l’espace de convivialité et alors permettent aux
personnes de se repérer.
x
INDIVIDUEL
Convivialité
COLLECTIF
SE DETENDRE
ETRE DEBOUT
ETRE ASSIS
POSTURES ADOPTEES
Le systeme de mobilier : il ore diérente postures, sasseoir, s’allonger, se tenir debout ou être assis debout.
La zone d’attente : contenante et aménagée comme une
terrasse.
Aménagement du hall en zone diérenciées pour permettre
de favorisé les usages sociaux s’y déroulant et de créer des
repères.
La zone de rencontre : intimiste elle ore des alcôves.
Comment améliorer
les transmissions d’informations
entre les personnes qui entourent
le patient ?
CONSTAT
Lobservation des interactions entre l’accompagnant, le pa-
tient et le personnel hospitalier ainsi que nos échanges avec
ces trois acteurs ont soulevé des questionnements autour
de la transmission d’informations. En eet, cette phase
d’observation nous a permis de mettre en avant le besoin
qu’ont ces trois acteurs de communiquer en permanence
sur ce qui concerne le quotidien du patient, c’est à dire en
parallèle de son dossier médical et du Web Rapport.
Aujourd’hui le patient, l’accompagnant ou les profession-
nels ne disposent pas d’outils de transmission adaptés à ces
situations, ce qui génère la répétition d’un ensemble d’in-
teractions qui peuvent être perçues comme parasitantes
par exemple : lors de la prise des repas, un accompagnant
peu apporter une salade au patient, mais il ne prévient pas
le corps médical, qui lui apporte un plateau-repas, alors
non nécéssaire ; pour communiquer son ressentis un pa-
tient qui s’ennuie disait que les heures de repas et de vis-
ites médicales deviennent de réels objectifs et régulent sa
journée ; pour cohabiter, une patiente qui était au lit bloc
sanitaire nosait pas demander pour manger à la table qui
est à la fenêtre, alors qu’elle est commune.
Nous proposons diérents dispositifs de transmission d’in-
formations basés sur des éléments visuels simples afin de
communiquer de l’intérieur de la chambre vers l’extérieur.
Sarah Ballabiad, Ludivine Nys, Marilys Tran The Tri, Yann
Vajda, Julie Weber
PROPOSITIONS
Les enjeux de nos propositions touchent les trois acteurs :
• Concernant le patient c’est le décharger de son rôle de re-
lais et de lui permettre de prendre la main sur ses distrac-
tions.
• Pour l’accompagnant, c’est lui suggérer d’anticiper cer-
tains besoins du patient et de connaître sa situation.
• Pour le personnel médical, c’est l’opportunité de clarifier
certaines tâches et d’identifier les besoins des patients.
Nous avons développé 5 petits systèmes ludiques orant
une interaction distrayante afin de favoriser cette commu-
nication.
La présence dans la chambre : la bague installée sur la poignée de porte informe de la précense ou non du corp médical, ou
d’un accompagnant si la bague est abscente le patient est sorti de sa chambre.
« Je laisse un post-it pour prévenir
que je sors de ma chambre »
Mon père devait se laver,
mais la chambre double
était pleine de visiteurs.
Le ressenti : avec une corde le patient communique sont re-
sentis qui ne relève pas de l’urgence mais mérite l’attention
du corps médical.
La cohabitation : élaborer un système de partage et ainsi
favirider le dialogue entre les cohabitant.
La prise des repas : permet d’informer les accompagnant et
le corps médical de la prise ou non du repas.
Les objectifs : visualiser les jalons de la journée pour pou-
voir anticiper les temps d’attente.
Comment s’évader
à proximité de sa chambre ?
CONSTAT
Nous avons observé diérentes journées de patients. Ces
observations ainsi que les entretiens que nous avons pu
avoir avec eux, nous ont permis de nous rendre compte
que les patients sortent relativement peu de leur chambre.
Diérentes raisons semble en être à l’origine, par peur de
louper la visite des médecins ou par simple méconnais-
sance de l’hôpital de son fonctionnement et de ce qu’il est
possible d’y faire en tant que patient.
Lorsque les patients sortent, ils sont confrontés à un autre
frein, ils nont pas forcément d’endroits qui leur sont at-
tribués ou ils ne sont pas au courant que ces lieux existent.
Ainsi nous avons pu observer un jeune en train de lire, assis
sur une table entourée de matériel médical dans un cou-
loir. Sur ce constat, nous avons continué notre observation
dans diérents services de l’hôpital et nous avons consta
un certain nombre d’espaces inoccupés au sein de ces ser-
vices.
Notre intervention consiste à créer une assise en bois qui
permet d’avoir diérentes postures favorisant le contact,
la discussion ou encore l’isolement. Lassise invite à faire
une pause à s’installer et à contempler la vue sans obstru-
er le rôle de lieu de passage du lieu.
Westhof Arnaud, Wilden Natacha, Adam Floriane,
Wiellmart Sarah, Wright Jane
PROPOSITIONS
Nous avons souhaité répondre à cette question en créant
un lieu où le patient peut sortir de sa chambre pour se re-
trouver dans sa bulle, rencontrer des personnes, discuter,
faire diverses activités et surtout retrouver un certain con-
tact avec l’extérieur. Ce lieu permettrait au patient de pou-
voir y recevoir ses visites afin qu’il puisse en quelque sorte
sortir de sa position de patient (couchés dans un lit) et du
contexte « hôpital ».
Nous avons trouvé un lieu qui selon nous est adéquat, car
c’est un lieu inoccupé et relativement calme, il est utilisé
principalement pour les déplacements du personnel, il sagit
des couloirs de liaison entre les tours. Mais surtout c’est un
espace qui ore une très grande luminosité et une vue vers
l’extérieur. En saisissant l’opportunité de ces grandes baies
vitrées, nous faisons ainsi entrer l’extérieur à l’intérieur, ce
qui permet aux patients de s’évader en dehors de l’hôpital.
La présence dans la chambre : la bague installée sur la poignée de porte informe de la précense ou non du corp médical, ou
d’un accompagnant si la bague est abscente le patient est sorti de sa chambre.
Les diérente postures permises par l’assise.
Installation dans le couloir de l’assise.
ESPACE CHAMBRE
SOCIABILITÉ
ACTIVITÉ
BAIE VITREE
BANC
ELEVATION
VUE DE HAUT
ELEVATION
Les espaces de liaison entre les tours forment des couloirs
relativement calme et qui orent une vue vers l’extérieur.
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