EN UN COUP D’ŒIL...
HÉPATITES A et E HÉPATITES B et D*HÉPATITE C
Épidémiologie
en France
Hépatite A : 10 000 à 30 000 nouveaux cas par an.
Hépatite E : Ne représente que 0,1 à 1% des hépatites aigües.
Hépatite B : Plus de 8% de la population a été au contact du VHB. 300 000 personnes sont
des porteurs chroniques. Environ 1 000 décès par an.
Hépatite D : De rares cas sont observés. Chez les personnes infectées par l’hépatite B, 5%
seraient co-infectées par le virus de l’hépatite D.
Environ 450 000 porteurs chroniques.
5 000 nouveaux cas par an.
Épidémiologie
dans le Monde
Hépatite A : Le nombre de nouveaux cas est important et permanent dans certains pays
d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Centrale et du Sud.
Hépatite E : Le nombre de nouveaux cas est important et permanent dans certains pays
d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Centrale et du Sud.
Hépatite B : 2 milliards de personnes ont été infectées. On dénombre 350 millions de
porteurs chroniques. Très forte prévalence en Chine, Asie du Sud-Est et Afrique Sub-
Saharienne.
Hépatite D : Présente de façon continue dans les régions tropicales et sub-tropicales.
Épidémique ou sporadique, elle est, dans les pays à bas niveau d’hygiène, la plus fréquente
des hépatites aigües.
Modes de
transmission
Alimentaire : Par les mains sales, l’eau et les aliments souillés (notamment dans certaines
régions du monde).
Par voie sexuelle : En cas de contact bouche-anus.
Par voie sanguine : Échange de seringue, actes médicaux invasifs avec du matériel non
stérile, tatouage, piercing, échange de paille pour le «sniff», transfusion sanguine (rare
aujourd’hui).
Par voie sexuelle : Rapport de pénétration anale ou vaginale, rapports bouche-sexe.
De la mère contaminée à l’enfant : Le risque de transmission lors de l’accouchement
varie de 20 à 80 % en fonction de la charge virale.
Par voie sanguine (60 à 70% des cas) :
- Échange de seringue, actes médicaux invasifs avec du matériel non stérile, tatouage,
piercing, échange de paille pour le «sniff».
- Transfusion sanguine (rare aujourd’hui).
Il est fortement conseillé aux personnes ayant été transfusées avant 1992 de se faire dépister.
Par voie sexuelle : Exceptionnelle hors présence de sang (règles ou rapport sexuel
traumatique) et en cas de co-infection avec le VIH.
De la mère à l’enfant : Possible mais faible.
Vaccination** Oui pour l’hépatite A (non remboursée, entre 26 et 44 euros)*.
Conseillée aux :
- Adultes non immunisés et enfants au-dessus de l’âge de 1 an voyageant en zone
d’endémie.
- Jeunes des internats et des établissements pour l’enfance handicapée.
- Homosexuels masculins.
- Personnels de crèche, d’internats des établissements pour l’enfance handicapée, de
traitement des eaux usées, personnels impliqués dans la préparation alimentaire en
restauration collective.
- Patients ou porteurs d’une maladie chronique du foie (notamment hépatite B chronique,
quel que soit le stade évolutif de la maladie).
Oui* (remboursée).
- Vaccination obligatoire pour le personnel de santé - gratuit dans les cas où il est obligatoire.
- Remboursé à 65% par la sécurité sociale.
Conseillée aux :
- Nouveau-nés.
- Enfants et adolescents qui ne l’ont pas encore effectuée.
- Personnes exposées lors d’un comportement ou d’une situation associée à un risque
élevé de contamination par le virus de l’hépatite B (usagers de drogue, tatoueurs/
pierceurs, patients porteurs d’une Infection Sexuellement Transmissible, personnes ayant
des partenaires multiples, dialysés, candidats à la transplantation).
Non.
Aucun vaccin existant pour le moment.
Évolution Guérison spontanée mais peut être mortelle en cas d’hépatite fulminante. Guérison spontanée d’une hépatite aiguë dans 90% des cas mais peut être mortelle en cas
d’hépatite fulminante.
Dans 10% des cas, évolution vers une hépatite chronique.
Guérison spontanée dans environ 20% des cas.
Évolution vers une forme chronique dans prés de 80% des cas.
Traitements Non.
Simple surveillance et du repos avec le conseil d’éviter la prise de médicaments et d’alcool
pendant la phase aiguë de l’infection.
Oui.
L’hépatite B chronique guérit rarement mais les traitements permettent de stopper
l’évolution de la maladie dans plus de 50 % des cas.
Oui.
Grâce au traitement actuel, il est possible de guérir :
- Dans environ 4 cas sur 5, en cas d’infection par le virus C de génotype 2, 3 ou 5.
- Et dans presque 1 cas sur 2, en cas d’infection par les génotypes 1 ou 4.
Prévention Mesures simples d’hygiènes :
Lavage des mains et des aliments, utilisation d’eau en bouteille dans certains pays de forte
prévalence (Afrique, Asie..).
Préservatifs.
Utilisation de matériel à usage unique ou stérile pour les professionnels de santé, les
tatoueurs-pierceurs et les usagers de drogues (seringues, pailles…).
Éviter d’échanger ses affaires de toilette (rasoir, brosse à dents) et ses couverts.
Préservatifs notamment en cas de présence de sang (règles)…
Utilisation de matériel à usage unique ou stérile pour les professionnels de santé, les
tatoueurs-pierceurs et les usagers de drogues (seringues, pailles…).
Éviter d’échanger ses affaires de toilette (rasoir, brosse à dents).
Sources : InVS et INSERM.
* Le virus de l’hépatite D n’infecte que les personnes déjà infectées par le Virus de l’hépatite B.
** Il existe un vaccin combiné anti-hépatites A et B (non remboursé ).
«J’ai une hépatite C depuis 16 ans suite à une transfusion. Mon docteur veut me donner un traitement, qu’en pensez-vous ?»
«Je suis atteint de l’hépatite B et mon premier traitement a échoué. Quel est le risque évolutif de cette hépatite ?»
«J’ai été contaminé par le virus de l’hépatite C en 89. Mon médecin dit que je n’ai pas besoin de traitement. Mais il ignore complètement la grande fatigue dont je souffre.»