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Après de multiples tentatives, on a observé que 
les conditions optimum de mise en oeuvre du procédé étaient 
les suivantes : 
- le trempage doit durer quelques minutes 
5 (de 1 à 3 minutes) et plus particulièrement 2 minutes et 
doit être effectué dans une suspension de virus titrant 
au minimum 10-
8 
 DI 50 par ml, et si possible 10
9 
ou 10
10 
 DI 50 par ml ; 
- il faut ajouter dans la suspension virale 
10 
des substances favorables à la fixation du virus vaccin 
sur les pièces buccales des puces ; à cette fin, de nombreux 
esters hydroxoéthoxylés d'acides gras ont été utilisés et, 
parmi ceuxrci, le sorbitan mono-9-octadécénoate-poly(oxy- 
1,2)éthane-diyl), à des concentrations comprises entre 
15 
10 -3 
et 10
-6 
M/1, mais plus particulièrement 10
-5 
M/1, a 
donné de bons résultats. 
Il faut éviter la mort de nombreux insectes par 
asphyxie lors de ce traitement et, pour cela, on utilise 
des agents oxygénants comme support de la suspension virale, 
20 par exemple un système miscellaire constitué de perfluoro-
alcanes connus pour être transporteur de grandes quantités 
d'oxygène dissous tout en étant atoxique pour les systèmes 
vivants. 
Toutes les puces traitées dans les conditions 
25 
précédentes ne se révèlent pas capables de vacciner le lapin. 
Les expériences ont, en effet, montré que le 
pourcentage de puces "vaccinantes" croissait en particulier 
avec le titre du virus utilisé. 
Par exemple, en utilisant un virus SG 33 de 
30 
titre 10
8,3
, deux puces par lapin ne protègent que le 1/4 
des lapins porteurs. Dans ces mêmes conditions, cinq puces 
par lapin protègent 3/4 des lapins porteurs.