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Les remèdes et leur dosages
Une des plus grandes difficultés du traitement des volatiles, en particulier des oiseaux de taille
minuscule, consiste dans le parfait dosage des remèdes qui doivent être employés avec
prudence et modération si l'on ne veut pas endommager leur organisme délicat. Nous
mentionnerons ci-de-suite quelques-uns des remèdes employés couramment en aviculture, en
fournissant, selon le cas, le dosage pour les petits oiseaux de la taille d'un canari ou d'une
perruche. Il suffira d'augmenter la dose proportionnellement pour les oiseaux plus grands.
Nous parlerons en premier lieu des sulfamides et des antibiotiques. Les sulfamides sont des
composés organiques synthétiques au pouvoir bactéricide élevé et dont l'action thérapeutique
est double: une action directe, bactériostatique sur les microbes et une action indirecte qui
tend à augmenter les processus défensifs de phagocytose de l'organisme. L'efficacité de la
thérapie à base de sulfamides peut être entravée par un processus de résistance aux doses
curatives normales qui se développe dans des souches microbiennes; cette résistance
microbienne peut être vaincue, soit en augmentant les doses, ou par 1'association de divers
sulfamides ou encore en associant la thérapie sulfamidique à une thérapie antibiotique.
L'importance thérapeutique des sulfamides, découverte en 1935 par l'allemand Domagk, a été
supplantée par l'utilisation à large échelle des antibiotiques; ces derniers sont des substances
produites par certains êtres vivants qui ont la propriété d'empêcher le développement d'autres
êtres vivants; c'est-à-dire qu'ils provoquent le phénomène "d'antibiose".
Les premières études à ce sujet furent effectuées en 1887 par Pasteur et Joubert, niais les
antibiotiques découverts n'eurent pas d'application pratique à cause de leur degré élevé de
toxicité pour l'organisme humain et celui des animaux supérieurs. C'est Fleming qui en 1929
découvrit la pénicilline, un antibiotique à la puissante action germicide pratiquement
inoffensif pour l'organisme humain et celui des animaux supérieurs. Les nombreux
antibiotiques existant actuellement peuvent être subdivisés, selon leur origine, en trois
catégories: les antibiotiques dérivant de la moisissure (pénicilline), des actinomycètes
(streptomycine, chloromycétine, actinomycétine, etc.), des bactéries.
Les sulfamides et les antibiotiques sont employés pour le traitement de nombreuses maladies,
aussi bien en médecine humaine qu'en médecine vétérinaire; néanmoins il faut les utiliser
avec circonspection: en effet, les sulfamides peuvent avoir des effets indésirables nocifs
(intolérances hépatiques, rénales et gastriques), tandis que tous les antibiotiques (à l'exception
de la pénicilline et de la streptomycine) ont un certain degré de toxicité pour l'homme et les
animaux supérieurs.
Les conséquences des effets négatifs d'un traitement sulfamidique ou antibiotique sur
l'organisme de petits volatiles peuvent être importantes; il faudra donc les administrer avec un
maximum de précautions et seulement en cas de nécessité absolue, en intégrant des vitamines
au traitement.
La pénicilline-procaïne est à exclure du traitement réservé aux oiseaux. Pour les volatiles
minuscules, la dose moyenne de sulfamides par voie buccale est de 10-20 mg par sujet, une
fois par jour. Sulfadimerazine - liquide - 10 mg par voie buccale une fois par jour; si la
solution commerciale est à 33%, ajouter 7 cc de cette solution à un litre d'eau. Sulfaguanidine
- en compresses à dissoudre dans un peu d'eau, 20-30 mg par voie buccale.
Sulfacétamide - en poudre - applications locales, 1-2 fois par jour. La posologie par voie
buccale des antibiotiques les plus courants est de 1-3 mg par sujet de taille minuscule, une,
deux ou trois fois par jour.
Pénicilline: 1-3 mg, une ou deux fois par jour, voie orale; liquide, 5.000/10.000 unités,
injectable après dilution en sérum glucosique; en poudre, pulvérisations in loco.
Streptomycine: liquide, 2-3 g par voie orale, deux ou trois fois par jour, une goutte du
mélange de 0,50 g d'antibiotique et de 10 ml d'eau.
Auromycine: en pommade, enduire une ou deux fois par jour.
Terramycine: en poudre, 1-2mg (1g de poudre commerciale contient normalement 10 mg de
produit actif); administrer par voie orale une ou deux fois par jour.
Tétracycline: liquide, 2 mg par voie orale deux ou trois fois par jour.
Chloromycétine: liquide, 1-2 mg par voie orale; une goutte de solution à 5% deux fois par
jour; par injection, 1/10 de cc d'un mélange composé d'1 cc de solution commerciale à 5% + 4
cc d'eau distillée.
Cortisoniques: le Prednisolone, en compresses de 1 à 5mg, par voie orale; dissoudre une
compresse de 6 mg dans le godet ou bien dissoudre une compresse de 1 mg dans un peu d'eau
et administrer quelques gouttes deux ou trois fois par jour.
Laxatifs: Si On utilise le sulfate de magnésium (appelé aussi sel anglais), diluer ce dernier à
raison de 1 g par litre d'eau et verser cette solution dans le godet; pour les cas légers, il suffit
de dissoudre 1g dans 21 d'eau.
Citrate de sodium: en cristaux, solution au 2%, trois ou quatre fois par jour en doses de 0,5 cc.
Si on utilise l'huile de ricin, n'administrer pas plus de quelques gouttes par jour; l'huile de
paraffine à la dose de 1 à 2 gouttes, une fois par jour et l'huile d'olive à la dose de 1 ou 2
gouttes, deux fois par jour.
Bismuth: substance astringente; administrer l'équivalent d'une pointe de couteau par jour.
Huile de foie de morue: reconstituant vitaminé, doit être usé avec modération (pas plus d'une
ou deux gouttes par jour par sujet et pour peu de temps) car il peut être nocif pour les oiseaux,
en particulier ceux de petite taille.
Il faut éviter les traitements à base d'hormones; tandis que les hormones secrétées par
l'organisme ne produisent pas d'antihormones. les hormones à la structure protéique
introduites dans un but curatif peuvent se comporter comme des antigènes, c'est-à-dire
qu'elles peuvent déterminer la formation d'anticorps spécifiques appelés 'antihormones"; ces
anticorps bloquent la fonction de l'hormone correspondante, aggravant de la sorte la
disfonction que l'on désire combattre. On peut faire une exception pour le méthyltestostérone
qui incite au chant les mâles des espèces chanteuses et qui doit être administré à la dose de
0,65 mg par sujet et par jour, uniquement aux mâles. On répétera le traitement pendant
quelques jours. Le sulfate de fer, sous forme de reconstituant, doit être dilué dans une solution
aqueuse à 2%
La levure de bière que l'on mélangera à la pâtée ou aux graines doit être administrée une fois
par jour à la dose de 0,50 g par sujet, pendant une période qui ne doit pas dépasser 10 jours.
L'urotropine est un composé organique de la série étérocyclique obtenu par synthèse de
l'aldéhyde formique et de l'ammoniaque. Une fois émise dans l'organisme, l'urotropine se
répand rapidement dans tous les tissus, libérant d'une part l'aldéhyde formique qui possède
une action désinfectante, et d'autre part l'ammoniaque qui solubilise et neutralise les éventuels
urates acides; elle facilite l'élimination de l'acide urique et son emploi est donc utile dans le
traitement des maladies (arthrite, goutte) déterminées par un excès d'acide urique dans
l'organisme. L'urotropine est éliminée à travers les voies urinaires et pulmonaires et à travers
le foie et est donc indiquée dans le traitement des infections de ces organes.
Grâce à son action générale désintoxicante elle a des effets bénéfiques dans le traitement de
nombreuses maladies infectieuses. Sa toxicité étant presque nulle, elle peut être administrée
même aux volatiles de petite taille. L'urotropine s'additionne à l'eau à la dose de 1g par litre.
On peut également utiliser à sa place son plus important dérivé, le méthylencitrate anhydre, en
pulvérisant deux compresses de 0,50g dans 1 litre d'eau. L'administration d'eau enrichie
d'urotropine peut être prolongée pendant environ une semaine et être reprise par la suite selon
les besoins.
L'acide borique doit être dissous dans de l'eau bouillie à la dose de 30g par litre; on obtient
ainsi l'eau borique qui est particulièrement indiquée pour les lavages oculaires. Elle a un
pouvoir décongestionnant et désinfectant.
Parmi les remèdes vendus en commerce on donnera si possible la préférence aux remèdes
spécifiques pour l'aviculture et on les emploiera en se tenant strictement à la posologie.
Lorsqu'on devra recourir aux remèdes destinés aux êtres humains, il faudra faire attention à
leur dosage en établissant les rapports nécessaires entre le poids moyen d'un homme et celui
du volatile à traiter et, selon le cas, on demandera conseil à une personne experte.
Pour faciliter le dosage et l'administration des remèdes nous reportons ci-de suite un tableau
des rapports quantitatifs entre les divers systèmes de mesure:
1 g (gramme) = 1 ml (millilitre) = 1 cm3 (centimètre cube)
1 cm3 = 20 gouttes
1 cuillère à café = 5 g = 5 ml
1 cuillère à soupe = 10-15 g = 10-15 ml.
les antiseptique
ce sont des substances qui s'opposent aux infections.
La teinture d'iode est une infusion au pouvoir désinfectant et anti-inflammatoire qui est
employée en aviculture pour le badigeonnage des articulations gonflées; comme désinfectant,
elle est utilisée dans le traitement des blessures et sert aussi à combattre les abcès et les
éruptions cutanées de certaines mycoses et de certaines maladies infectieuses (stomatite,
diphtérie-variole, etc...). Les applications externes doivent être faites avec précaution, surtout
celles à proximité du bec, afin d'éviter qu'une partie de la solution - qui est toxique - puisse
couler dans la gorge de l'animal. Ces consignes sont valables également en cas de
badigeonnage des membres inférieurs. Les oiseaux soignés seront replacés dans leur cage
seulement lorsque la teinture d'iode sera sèche pour éviter qu'ils en avalent une partie en se
piquant les membres avec le bec. La teinture d'iode possède un certain pouvoir cautérisant et
il ne faut donc pas l'appliquer trop souvent sur la même surface cutanée à cause des risques de
lésions (brûlures, gerçures). Pour réduire le pouvoir corrosif de cet antiseptique, il vaut mieux
l'utiliser en association avec la glycérine: on trouve le mélange en parties égales d'iode et de
glycérine en pharmacie sous le nom de glycérine iodée. Bien qu'il s'agisse d'une solution
toxique, la teinture d'iode peut être utilisée, à des doses minimes en solution, pour le
badigeonnage des muqueuses orales ou bien en adjonction à l'eau de boisson.
Pour la désinfection des locaux, cages et accessoires, on peut utiliser la formaline ou le sulfate
de cuivre en solution aqueuse à 5%. Il faut éviter l'emploi de l'acide phénique comme
désinfectant, car cette substance est toxique pour les oiseaux.
La créoline en solution à 10% peut servir également à la désinfection des locaux et des cages.
Le créosote est un désinfectant à usage aussi bien interne qu'externe et est conseillé surtout
dans le traitement des maladies des voies aériennes car il facilite l'expectoration; on l'utilise en
doses homéopathiques en suivant les indications du vétérinaire ou du pharmacien.
Le lysoforme, en solution à 5% peut être employé pour les bains des volatiles, et en solutions
plus concentrées, pour la désinfection des cages et des locaux. On peut utiliser du savon au
lysoforme pour la stérilisation des mains, ou mieux encore, de l'eau dans laquelle on aura
ajouté du lysoforme.
Un autre désinfectant des locaux et des accessoires est le chlorure de calcium en solution à
6%.
Le nitrate d'argent se présente sous forme de cristaux blancs qui noircissent à la lumière. A
cause de sa causticité élevée, le nitrate d'argent est vendu dans le commerce sous forme de
bâtonnets fondus. Il est utilisé pour la destruction des tissus anormaux (verrues, etc.) ainsi que
pour la cautérisation de foyers d'infection cutanés. C'est un puissant antiseptique, et comme
tel, il peut être appliqué sur la peau en solution à 5%. La solution à 2% est utilisée comme
collyre. Pour l'hygiène de l'œil on pourra utiliser une solution formée de 2% de nitrate
d'argent, de 5% d'alcool et de 5% de glycérine. Pour le traitement des plaies diphtériques, il
est conseillé d'appliquer une solution à 5% avec adjonction d'alcool dans la mesure de 5 à
10%; l'efficacité antiseptique de la solution n'en sera que remarquablement augmentée
L'eau oxygénée est un désinfectant légèrement hémostatique; ce produit, dérivé de
l'oxygénation de l'eau, est vendu normalement pour l'emploi antiseptique, en solutions à 10 ou
20 volumes.
Produis desinfectants
n aviculture, on aura soin d'utiliser pour la désinfestation des produits absolument inoffensifs
pour les oiseaux; pour ne pas courir de risques inutiles, on aura recours aux produits
spécifiques vendus dans les oiselleries. Il est bon de rappeler que tous les insecticides à base
de pyrhèthre sont inoffensifs pour les oiseaux, tandis que ceux à base de DDT sont dangereux.
Il vaut donc mieux utiliser des produits spécifiques pour l'aviculture, surtout si l'irroration
n'est pas limitée aux pièces mais doit être effectuée sur le plumage des volatiles pour
combattre les parasites externes.
En tout cas, ne pulvérisez jamais l'insecticide dans les yeux, les narines ou le bec de l'animal,
surtout si vous employez des bombes spray; en effet, les vaporisations peuvent pénétrer
profondément dans les voies respiratoires et, s'il ne s'agit pas de produits spécifiques, causer
des dommages irréparables.
D'autres produits du commerce destinés à d'autres usages, ont des propriétés insecticides;
parmi ces derniers, nous citerons la trémentine et le pétrole qui sont particulièrement efficaces
pour la désinfestatjon des locaux, des cages et des accessoires. Le pétrole doit être utilisé de
façon à ce que l'air ne s'en imprègne pas si les oiseaux sont dans le voisinage.
Administration par voix orale
L'administration des médicaments par voie orale est préférable pour le traitement des oiseaux
étant donné qu'elle ne demande pas des capacités particulières de la part de l'éleveur; parmi
les inconvénients qu'elle peut néanmoins présenter, il y a celui du dosage des remèdes. Sauf
en cas de force majeure, il ne faut jamais administrer les médicaments par voie orale, de force,
directement dans le bec, mais les additionner à la boisson de l'oiseau ou à une nourriture
particulièrement appréciée, de façon à ce qu'ils soient avalés spontanément. Le système le
plus simple est de les ajouter à l'eau de boisson; dans ce cas, on réduira au minimum la
quantité de liquide dans le godet de l'animal, afin que celui-ci boive tout ou presque tout en
ingérant la dose complète du remède, avant qu'il ne soit sali. Ce système n'est évidemment
valable que lorsque le goût du remède ne conduit pas l'oiseau à refuser la boisson.
Ceci est valable également lorsque le médicament est ajouté à la nourriture du volatile. Il
faudra choisir des aliments dont il est particulièrement friand et qui ne se détériorent pas trop
rapidement. Le meilleur moyen consiste à mélanger le remède à la pâtée, ce qui permet
d'atténuer l'éventuelle saveur désagréable du médicament. Si l'on préfère répandre le remède
en poudre sur le mélange de graines, il ne faut pas oublier qu'en décortiquant les graines les
oiseaux avalent une quantité très variable et plutôt réduite de médicament, d'où la nécessité
d'augmenter la dose prescrite. Si l'oiseau aime un fruit en particulier, on pourra répandre le
remède en poudre sur la pulpe interne juteuse.
Dans le cas de malades graves qui refusent la nourriture ou dans le cas de remèdes dont le
dosage doit être exact, il faudra administrer les remèdes directement dans la cavité orale. Dans
ce but, on peut utiliser un compte-gouttes en plastique de préférence, et il faudra faire très
attention en versant le liquide dans le bec des volatiles qui peuvent facilement s'étouffer,
surtout s'il s'agit de volatiles de toute petite taille; en effet, les oiseaux, à l'exception des
colombes, n'ont pas la faculté de déglutir les liquides et quelques gouttes seulement suffisent à
les faire suffoquer. Durant l'administration du remède, il faudra tenir le bec du volatile tendu
vers le haut. Ce système n'est pas toujours sûr, puisqu'en se débattant, l'oiseau peut perdre ou
rejeter une partie du remède et rendre impossible le parfait dosage de ce dernier.
Il est possible de faire absorber un remède liquide aux volatiles sans leur ouvrir le bec, en
posant simplement un doigt ou un pinceau que l'on aura immergé au préalable dans la solution
à administrer sur les bords du bec; l'absorption se fait par capillarité, mais dans ce cas
également, le dosage n'est pas précis.
Injection
L'administration aux volatiles de remèdes par injection est une opération délicate et même très
délicate s'il s'agit de sujets minuscules cette opération est réservée aux personnes
expérimentées et, en tous cas, elle peut procurer à l'oiseau un choc qui n'arrangera en rien sa
santé. En règle générale, cette thérapie est à éviter.
Pour l'injection aux petits volatiles, on doit utiliser une seringue à insuline d'un centimètre
cube, subdivisée en quarante unités, aux aiguilles fines et taillées en biseau de 5-10 mm à 7-
10 mm de diamètre. Comme en thérapie humaine, il faudra désinfecter l'animal au préalable,
tandis que l'aiguille et la seringue devront être stérilisées par ébullition. Avant d'effectuer
l'injection, on éliminera toute trace d'air dans la seringue.
L'injection la moins dangereuse et la plus facile est l'injection sous-cutanée il ne faut pas
oublier que la peau des oiseaux est plus fragile et plus adhérente aux tissus sous-cutanés que
celle des mammifères. Les zones les plus indiquées pour pratiquer ces injections en limitant
les risques et les difficultés sont les suivantes: les flancs, la base du cou, la partie postérieure
de la tête à la hauteur de la membrane alaire; dans tous ces endroits, la peau est plus relâchée.
L'aiguille doit être introduite parallèlement à la surface du corps.
Les injections intra-musculaires sont beaucoup plus délicates, surtout sur les volatiles de
petite taille, car il se peut que l'aiguille pénètre dans une veine provoquant une hémorragie
parfois mortelle; sans compter le choc grave que l'on inflige au malade. Les injections intra-
musculaires doivent être pratiquées à la hauteur du muscle pectoral, en enfonçant l'aiguille de
bas en haut, parallèlement au corps. Si en extrayant l'aiguille il se produit une hémorragie, il
suffira de comprimer pendant quelques secondes le point d'injection.
Les injections par voie intraveineuse et intrapéritonéale ne peuvent être pratiquées aux
oiseaux vivant en cages et sont à déconseiller formellement.
Traitement fumigène et aerosole
Les remèdes à administrer par traitements fumigènes et par aérosols sont employés en
particulier pour soigner les parasitoses des voies respiratoires. Les oiseaux malades devront
être placés dans une cage infirmerie ou dans une cage ordinaire complètement enveloppée
dans un sac en plastique transparent. La durée du traitement peut varier de dix minutes à une
demi-heure selon le produit utilise, mais en tous cas, il faudra tenir le sujet constamment sous
observation et interrompre aussitôt le traitement aux premiers signes d'intolérance.
Fumigation
Les fumigations consistent à exposer le malade à des vapeurs médicamenteuses (ou à la
fumée dérivant de la combustion de substances médicamenteuses) pour effectuer des
inhalations ou pour désinfecter; ces traitements sont utiles pour soigner la grippe, les
affections des voies respiratoires en général et les troubles de l'appareil vocal.
Les oiseaux subissant ce traitement doivent être tenus au dessus d'une casserole pleine d'eau
bouillante à une distance qui consente une bonne inhalation de la vapeur qui se libère du
liquide et de manière à ce qu'ils ne soient pas dérangés par la chaleur. Les fumigations
peuvent être effectuées avec des substances variées: celles obtenues à partir d'une infusion de
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