BII.3.a. Déterminer en fonction de τ la date t1 à laquelle la secousse arrive à l'extrémité droite de la corde.
BII.3.b. Que se passe-t-il pour t>t1?
BII.3.c. On se place aux instants t<t1. Justifier le fait que l'on cherche une solution de la forme y(x,t)=f(t-x/c) Exprimer les
déplacements verticaux y(0,t), puis y(x,t) à l'aide de la fonction F.
BII.3.d. Représenter la corde aux instants t=0, τ/4, τ ; 2τ.
BII.4. On se place aux instants t>t1 et on cherche maintenant une solution de la forme y(x,t)= f(t-x/c)+g(t+x/c)
BII.4.a. Identifier dans y(x,t) l'onde incidente et l'onde réfléchie.
BII.4.b. Montrer que g(t+x/c)= - F(t+x/c - 2L/c), et en déduire qu'à
l'instant t2=t1+τ la corde a la forme ci-contre :
BII.4.c. Dessiner la corde aux instants t=t1+τ/4, t=t1+τ/2 et
t=t1+3τ/4.
BII.4.d. A quel instant l'ébranlement revient il à l'expérimentateur ?
BIII. Propagation d'ondes sinusoïdales ou quasi-sinusoïdales
On considère une corde très longue, de masse linéique µ=100 g.m-1, tendue sous une tension T=50 N, de sorte qu'on la considèrera
infinie à droite. L'expérimentateur est désormais remplacé par un vibreur mécanique que l'on met en route à l'instant t=0, de sorte
que :
Y(0,t)=0 pour t<0.
Y(0,t)=Y0 sin(ωt) pour t>0. Y0 et ω sont des constantes, respectivement l'amplitude et la pulsation du vibreur. La fréquence
du vibreur est égale à 300 Hz.
BIII.1. On adopte ici le modèle de la corde idéale, dont la liste de conditions est rappelé plus haut.
BIII.1.a. Pour x<ct, exprimer y(x,t) sous la forme y(x,t)=Asin(cosωt-kx), et identifier A et k en fonction de Y0, ω et c.
BIII.1.b. Déterminer le nombre d'oscillations effectuées par le vibreur à l'instant où l'ébranlement parvient à une distance d=1 m
de l'excitateur.
BIII.1.c. T' désignant la période, dessiner l'allure de la corde à t=- 3T', puis à t=3T'+T'/4.
BIII.1.d. Définir et calculer la longueur d'onde λ. Représenter λ, sur le graphe.
BIV. Propagation des ondes radio
Dans le cas d'ondes électromagnétiques émises par les corps célestes, les champs électrique
et magnétique
se propagent dans
le milieu interstellaire et interplanétaire que l'on assimile à du vide (dépourvu de charges et de courants) depuis la source, et
parviennent parfois jusqu'aux télescopes terrestres. En effet, pour parvenir jusqu'aux télescopes terrestres, elles doivent franchir
l'ionosphère : couche de particules ionisées, encore appelé plasma, située entre 100 et 500 km d'altitude.
Que ce soit dans le milieu interstellaire ou dans l'ionosphère, on admettra que les champs et
B qui se propagent peuvent s'écrire )(EE ℜ= avec y
kxtj ueEE
)(
0−
=
ω
et )B(Bℜ=
avec z
kxtj ueBB
5
)(
0−
=
ω
.E
et B
sont les représentations complexes de champs
et
.
0
E et 0
Bsont les amplitudes complexes des champs électrique et magnétique; ω est leur
pulsation, c'est une grandeur toujours réelle et positive ; k est leur « module d'onde », k peut
éventuellement être une grandeur complexe.
Dans l'espace interstellaire ω et k sont reliés par la relation de dispersion k=ω/c.
Dans l'ionosphère ω et k sont reliés par la relation de dispersion k2=(ω2-ωp2)/c2.
ωp est une constante caractéristique du milieu, appelée « pulsation plasma » dont l'expression est la suivante ωp2=(ne2)/(mε0).
(ω2-ωp2)/c2 (Op 2=(nez)/(mso ) .
BIV.1. On envisage le cas ω>ωp et on s'intéresse aux ondes radio à l'intérieur de l'ionosphère.
BIV.1.a. Calculer k en fonction de ω, ωp et c.
BIV.1.b. On envisage la superposition de deux champs électriques 1
E et 2
E d'amplitude E0/2, et de pulsations respectives ω et
ω+∆ω (avec ∆ω <<ω) dont les modules d'onde sont respectivement k et k+∆k (avec ∆k<<k), dirigés selon uy
, Donner les
expressions réelles des champs 1
E et 2
E.
BIV.1.c. Calculer le champ total résultant de la superposition de ces deux champs.
BIV.1.d. En utilisant la formule de trigonométrie convenable, faire apparaître un produit de fonctions sinusoïdales dans
l'expression du champ total, et en déduire l'interprétation que l'on peut faire des rapports suivants : vϕ=ω/k et vg=∆ω/∆k.
BIV.1.e. Exprimer vϕ et vg dans le plasma en fonction de ω. Calculer le produit de ces deux termes.
BIV.1.f. Pourquoi dit on du plasma que c'est un milieu dispersif ? Qu'en est-il de l'espace interstellaire ?