CONFERENCE DE DIDIER WILLERY DU 18 MARS 2017
DINGUE DE PLANTES
Ce titre : « Dingue de plantes » qualifient complètement Didier Willery. Il
dit : « Je suis comme un gamin dans une pâtisserie, quand je vais dans une
jardinerie, je remplis à fond ma voiture ».
Il entasse les plantes et il les teste. Il a besoin de nombreuses plantes pour
faire de belles photos.
Au départ, il avait 500m2 de jardin, puis petit à petit, il a agrandi, d’abord
en doublant la surface 5ans après pour arriver aujourd’hui à 2500m2.
Il a crée 14 petits jardins dans lesquels il accumule de nombreuses plantes.
Il insère les plantes les unes dans les autres et il observe les phénomènes :
- « Plus je mets de plantes, moins j’ai de problèmes : plus de parasites,
les plantes se protègent les unes les autres et s’enrichissent
mutuellement. Plus besoin de mettre de l’engrais ».
- « J’ai beaucoup moins de travail. Mon travail se résume à 8 à 10 jours
par an pendant les vacances d’hiver ». Avec des cisailles, il coupe, il
fauche. Tout reste en place et s’entasse.
- Le seul travail qui lui reste est un travail de création, il ajoute des
plantes, il les change de place. Sa devise est « Le plus de création, le
moins de corvées ».
Pour arriver à ce résultat, il reconnaît qu’il y a un cap à passer. L’histoire et
les traditions veulent qu’on plante les végétaux les uns à côté des autres.
Mais là, c’est la catastrophe. En effet, les mauvaises herbes vont envahir
chaque espace libre entre les plantes. Et plus en en arrache, plus elles
repoussent. Le sol ne doit jamais être nu. Il faut donc planter très serré et