Les auteurs (dans l`ordre alphabétique)

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Les auteurs
(dans l’ordre alphabétique)
Sophie ADAM MAGNISALI : La corruption dans l’histoire du droit. — Sophie Adam
a été une auditrice assidue du Séminaire de Papyrologie et Histoire des Droits de
l’Antiquité, où elle a préparé sous la direction de Joseph Mélèze un copieux mémoire
sur Les aspects juridiques de la maternité en droit grec. Quelques années plus tard, elle
a soutenu à Athènes une thèse de doctorat en droit sur le thème, suggéré par J. Mélèze,
de la réglementation juridique des classes d’âge dans le monde grec. Elle enseigne
aujourd’hui l’histoire des institutions grecques à l’Université Panteion d’Athènes.
Hans ANKUM : La constitutio divi Marci qui introduisit l’assignation des biens d’une
succession ayant pour but de protéger les affranchissements et le favor libertatis. –
Collègue et ami du dédicataire, professeur émérite de l’Université d’Amsterdam, Hans
Ankum est un romaniste de renommée mondiale. Ses travaux consacrés à l’histoire du
droit romain font autorité dans ce domaine. En reconnaissance de ses mérites, ses
collègues et élèves lui ont dédié en 1995, pour son 65e anniversaire, deux gros volumes
de Mélanges sous le titre Collatio Iuris Roman. Joseph Mélèze y a apporté une
contribution sur « Le droit juif et la pratique du droit hellénistique à la lumière des
papyrus grecs d’Egypte » (en anglais).
Barbara ANAGNOSTOU CANAS : L’actualité européenne de la papyrologie juridique.
— Barbara Anagnostou-Canas appartient au groupe des pionniers qui ont suivi à la fin
des années 60-70 les premiers cours de Joseph Mélèze à l’Université de Paris-II, exFaculté de Droit. En mars 1983, elle y a soutenu une thèse de doctorat d’État en droit
sur le thème Juge et sentence dans l’Egypte romaine qu’elle avait préparée sous sa
direction et publiée en 1991. Elle poursuit son travail de recherche sur l’histoire sociale
et juridique de l’Egypte grecque et romaine sous les auspices du CNRS.
Jean-Marie BERTRAND : Sur la naissance de l’Europe ? — Directeur du
Département (UFR) d’Histoire de l’Université de Paris-I, J.-M. Bertrand avait suivi,
dans les années 60-70, les cours d’histoire du droit grec de Joseph Mélèze à la Faculté
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de Droit de Paris. Il est son successeur à la Sorbonne comme professeur d’histoire du
monde hellénistique, après avoir soutenu, en novembre 1997, sous la présidence de
Joseph Mélèze, un dossier d’habilitation à diriger des recherches comportant un
important ouvrage sur les Lois de Platon, publié deux ans plus tard.
Edward E. COHEN : La définition de la prostitution à Athènes. — Professeur
d’histoire ancienne à l’Université de Pennsylvanie, Edward Cohen est spécialiste du
droit grec ancien. Il a publié dans ce domaine plusieurs livres qui portent sur des sujets
tels que les tribunaux maritimes à Athènes, les banques et leur rôle dans l’économie et
la société athéniennes, la formation de la nation athénienne. Il prépare actuellement une
étude d’ensemble sur l’histoire de la prostitution à Athènes.
Jean-Pierre CORIAT : Note sur un héritage romain pour l’Union Européenne : entre
communauté de droit et pluralisme juridique. — Ancien membre de l’École française
de Rome, J.-P. Coriat a préparé sous la direction de Joseph Mélèze et soutenu en janvier
1985 une thèse d’État en droit sur la Législation des Sévères et les méthodes de création
du droit impérial à la fin du principat ; elle a été publiée en 1997 dans la collection de
l’École de Rome sous le titre Le prince législateur. Après avoir été professeur de droit
romain et d’histoire du droit à l’Université d’Auvergne, il enseigne à présent ces
matières à l’Université de Paris-II Panthéon-Assas, dans laquelle J. Mélèze avait
pendant quinze ans exercé une activité d’enseignant dans le domaine du droit grec.
Dariusz DLUGOSZ : Pourquoi Grecs, Juifs et Polonais. – Après des études en
Pologne, à l’Université Jagellon de Cracovie (1980-1985), et en France, à l’École du
Louvre (1996-1997), Dariusz Długosz, ancien maître de conférences en histoire du
Proche-Orient antique à l’Université de Szczecin (1985-1990), prépare une thèse de
doctorat à l’École pratique des Hautes Études. Il participe régulièrement aux séminaires
de Joseph Mélèze-Modrzejewski (Papyrologie et Histoire des Droits de l’Antiquité) et
d’André Lemaire (Philologie et épigraphie hébraïques et araméennes). Collaborateur de
revues spécialisées dans l’étude des textes de Qumrân, il a dirigé la publication des
Actes du colloque Józef Tadeusz Milik et le cinquantenaire de la découverte des
manuscrits de la mer Morte de Qumrân (Académie Polonaise des Sciences, Varsovie
2000).
Stéphane ENCEL : L’Histoire et la philologie, facteurs d’intégration du judaïsme à
l’Europe « éclairée » du XIXe siècle. — Historien et juriste, Stéphane Encel, chargé de
travaux en histoire du droit à la Faculté Jean Monnet de Sceaux (Université de ParisSud), participe régulièrement aux travaux du Séminaire de Papyrologie et Histoire des
Droits de l’Antiquité à l’École pratique des Hautes Études. Doctorant en histoire des
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religions à l’Université Paris IV, il est engagé dans une recherche sur les fondements
légaux de la revendication territoriale dans le judaïsme biblique et talmudique. Il vient
de publier un ouvrage intitulé Histoire et religions : l’impossible dialogue ?, consacré à
l’analyse comparative des grilles de lecture historique et monothéiste du passé (Paris,
L’Harmattan, 2006).
Gérald FINKIELSZTEJN : P. Vedius Pollio, producteur de vin à Chios et Cos et
fournisseur d’Hérode le Grand. — Alors qu’il n’était encore qu’un étudiant en
archéologie, G. Finkielsztejn a joué, dès 1983/1984, un rôle actif, aux côtés de Joseph
Mélèze, dans la mise en place du Diplôme Universitaire d’Études sur le Judaïsme
(DUEJ), où il a été chargé de l’enseignement de l’archéologie et l’histoire de la période
du Second Temple. Après une étude sur les cultes païens en Palestine à l’époque
hellénistique, préparée durant un séjour en Israël, qui lui a valu une maîtrise en
archéologie, il a soutenu en février 1994 à la Sorbonne, devant un jury présidé par
Joseph Mélèze, une thèse de doctorat sur les Amphores et timbres d’amphores importés
en Palestine à l’époque hellénistique, suivie, dix ans plus tard, d’une habilitation à
diriger des recherches. Titulaire d’un poste à la Direction des Antiquités d’Israël, il
participe à des missions de fouilles et dirige des chantiers, tout en enseignant au
Département pluridisciplinaire des civilisations maritimes de l’Université de Haïfa et à
l’Université Hébraïque de Jérusalem.
Hans HAUBEN : Le monde hellénistique, l’ancienne Pologne et nous. Analogies
et divergences. — Professeur d’histoire ancienne au à l’Université catholique de
Louvain (Katholieke Universiteit Leuven), Hans Hauben s’est fait connaître du monde
savant par des travaux consacrés à l’histoire politique, militaire, et en particulier
maritime, institutionnelle et religieuse du monde hellénistique. Papyrologue chevronné,
il exploite les sources papyrologiques dans des recherches qui couvrent un vaste espace,
allant de l’organisation du transport fluvial dans l’Egypte ptolémaïque à l’histoire
ancienne du judaïsme et du christianisme égyptien. Au début des années 1980, il a pris
une part active aux travaux du Séminaire de Papyrologie dirigé par Joseph Mélèze.
Grand ami de la Pologne, il accueille à Louvain des collègues polonais ; en
reconnaissance de ses mérites, il a reçu en 2001 la médaille de l’Université de Varsovie.
Andréas HELMIS : Le projet du préambule de la Constitution européenne dans la
perspective historique. — Andréas Helmis est un fidèle adepte du droit grec et de la
papyrologie juridique. C’est dans le cadre du Séminaire de Papyrologie qu’il a élaboré
sa thèse sur Crime et châtiment dans l’Égypte ptolémaïque, soutenu en février 1986,
sous la direction conjointe de Joseph Mélèze et de Jacques Phytilis, professeur à
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l’Université Paris-de X Nanterre. Après un début d’activité dans cette même université
de Nanterre, il poursuit son travail d’enseignant à la Faculté de Droit d’Athènes.
Patricia HIDIROGLOU : Le monde yiddish polonais et ses bibliothèques dans l’entredeux-guerres à Paris. — Historienne et anthropologue, auteur de nombreux livres
concernant l’anthropologie du judaïsme, Patricia Hidiroglou est professeur d’études
juives à l’Université de Paris-I et vice-président de cette même université. Après avoir
soutenu, en 1988, devant un jury présidé par Joseph Mélèze, une thèse sur Les rituels
juifs liés à la naissance des garçons, elle a partagé avec lui la responsabilité du Diplôme
Universitaire d’Études sur le Judaïsme (DUEJ), créé en 1984. Après la retraite de J.
Mélèze, elle assume en entier cette responsabilité. C’est également Joseph Mélèze qui a
présidé en janvier 1999 la soutenance de son dossier d’habilitation à diriger des
recherches sur les Rites et rituels dans le judaïsme.
Sylvie HONIGMAN : Qui est raciste ? A propos de quelques documents ptolémaïques
et de leur interprétation moderne. — Normalienne et agrégée d’histoire, c’est sous la
direction de Joseph Mélèze que Sylvie Honigman a gravi, comme Bernard Legras, tous
les échelons de son ascension universitaire : maîtrise, DEA et une thèse d’histoire sur
Les Orientaux en Égypte – onomastique, identité culturelle et statut personnel, soutenue
à la Sorbonne en janvier 1995. Forte d’une double formation d’antiquisante et
d’orientaliste, elle a décidé de poursuivre en Israël, à l’Université de Tel-Aviv, une
carrière d’enseignante commencée en France.
Bernard LEGRAS : Aspects alexandrins de l’Europe grecque. — Bernard Legras a
gravi tous les échelons de sa carrière universitaire sous la direction de Joseph Mélèze :
maîtrise, DEA et une thèse de doctorat sur Les jeunes Grecs dans l’Egypte ptolémaïque
et romaine, soutenue en janvier 1981 et publiée en 1999 dans les Hautes études du
monde gréco-romain, collection de l’École pratique des Hautes Études. Son livre sur
Education et culture dans le monde grec a connu deux éditions dans l’intervalle de
quatre ans, suivi bientôt d’un autre livre : Lire en Égypte d’Alexandre à l’Islam et d’un
manuel : L’Egypte grecque et romaine. Après avoir soutenu en 2004 un dossier
d’habilitation à diriger des recherches sous la présidence de Joseph Mélèze, il enseigne
actuellement l’histoire ancienne et la papyrologie grecque à l’Université de Reims.
Adam ŁUKASZEWICZ : Encore Isidoros : du nouveau sur un sur le turbulent
gymnasiarque d’Alexandrie. — Professeur à l’Université de Varsovie, dans laquelle
Joseph Mélèze avait fait ses études et commencé une activité universitaire avant son
départ pour la France en 1958, A. Łukaszewicz a rejoint le cercle de ses disciples et
collaborateurs. Papyrologue, égyptologue, archéologue, il a contribué aux travaux du
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Séminaire de Papyrologie en qualité de directeur d’études invité. Parmi ses nombreux
travaux figurent notamment une thèse d’habilitation sur la visite de l’empereur
Caracalla en Égypte en 215-216 de n.è., à laquelle Joseph Mélèze avait apporté son
soutien sous forme d’un rapport d’expertise, et, tout récemment, une introduction à
l’étude des papyrus grecs d’Egypte accompagnée d’un recueil de textes papyrologiques
traduits en polonais et commentés (Świat papirusów, Książka i Wiedza, 2001).
Christian MARQUANT : Jésus circoncis dans la liturgie catholique. — Fidèle et actif
participant du Séminaire de Papyrologie, Christian Marquant prépare sous la direction
de Joseph Mélèze un diplôme de l’École pratique des Hautes Études et une thèse de
doctorat en histoire sur les Juifs dans la législation conciliaire. Fin connaisseur du
christianisme antique, il a fondé et doté d’une excellente bibliothèque un Centre
international d’études religieuses (Montrouge). Il est aussi le principal artisan des
Conférences de Clio dont le programme inclut l’histoire du monde hellénistique, du
judaïsme et du christianisme naissant.
Stanisław SALMONOWICZ : Les Juifs polonais et la règle « neminem captivabimus
nisi iure victum ». — Professeur émérite de l’Université Nicolas Copernic de Toruń et
ancien doyen de la Faculté de Droit de cette Université, Stanisław Salmonowicz se
place aux premiers rangs des historiens du droit en Pologne. Sa bibliographie dans le
volume qui lui fut consacré à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire (Historia
integra, Toruń 2001, éd. Danuta Janicka et Ryszard Laszewski) frise un millier de titres,
dont une trentaine de livres dont il est l’auteur ou co-auteur. Elle témoigne de l’ampleur
de ses intérêts et goûts scientifiques : l’histoire de la ville de Toruń et de la Poméranie ;
histoire du droit, des institutions et des idées politiques de la Renaissance, des XVIIIe et
XIXe siècles et de l’époque contemporaine ; histoire de la Prusse et du droit allemand ;
histoire de la pensée juridique ; institutions de la Pologne clandestine sous l’occupation
allemande ; à quoi s’ajoutent d’innombrables comptes rendus (dont beaucoup dans la
Revue historique de droit français et étranger qui le compte parmi les membres de son
Comité scientifique), articles de vulgarisation et publications de caractère politique.
Connu dans le monde entier, Stanisław Salmonowicz a souvent enseigné en France
comme professeur associé.
Yaakov STERN : De Cicéron aux papyrus d’Egypte. Droit et éthique dans les
testaments romains. — Israélien, Jacob Stern a été pendant dix ans un membre fidèle du
Séminaire de Papyrologie à l’EPHE, en préparant une thèse de doctorat en histoire sur
La pratique sociale des testaments romains à l’époque républicaine et augustéenne
qu’il a soutenue en 1992 à la Sorbonne devant un jury présidé par J. Mélèze. Il enseigne
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actuellement le droit romain, l’histoire grecque et l’histoire romaine au College of
Management, à Rishon le-Zion, en Israel.
Witold WOŁODKIEWICZ : Joseph Mélèze Modrzejewski, historien des droits
antiques. — Condisciple du dédicataire à la Faculté de Droit de Varsovie dans les
années 1948-1952, Witold Wołodkiewicz enseigne le droit romain dans cette même
Faculté depuis un demi-siècle. Président de l’École européenne supérieure de droit et
d’administration à Varsovie, vice-président du Comité d’études de la culture antique à
l’Académie polonaise des Sciences, il a l’auteur de nombreux travaux consacré au droit
romain dans l’Antiquité et à la tradition classique dans l’œuvre de encyclopédistes
français. Son ouvrage sur le classement des sources des obligations en droit romain
(Obligationes ex variis causarum figuris 1968) passe pour un classique. Il a enseigné en
Italie et en France comme professeur associé à l’Université de Paris I PanthéonSorbonne et à l’École pratique des Hautes Études. Il a également dirigé pendant un an
(1994) le Centre de la Culture polonaise à la Sorbonne.
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