l`éveil du printemps - LA MANDARINE BLANCHE

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AIAT FAYEZ
L’ÉVEIL DU PRINTEMPS
PROJET DE CRÉATION
DÉCEMBRE 2017
ALAIN BATIS
COMPAGNIE LA MANDARINE BLANCHE
CONTACT PRODUCTION ET DIFFUSION
Emmanuelle Dandrel
06 62 16 98 27 | [email protected]
L’ÉVEIL DU PRINTEMPS
DE AIAT FAYEZ
MISE EN SCENE ALAIN BATIS
Une production de la compagnie La Mandarine Blanche
En coproduction avec Le Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan, le
grand R – Scène nationale de La Roche-sur-Yon, Les Théâtres Charenton – Saint Maurice
Autres coproductions en cours
Partenaires à ce jour : La Ville de Talange et l’Espace Molière, Le Théâtre Jacques Prévert
d’Aulnay-sous-Bois
Partenaires en cours : Ville de Boulogne-sur-Mer, La Méridienne- Scène conventionnée de
Lunéville …
AVEC 5 COMÉDIENS | 3 HOMMES - 2 FEMMES
5 personnages principaux | 11 au total
- DISTRIBUTION EN COURS –
- EQUIPE DE CRÉATION | sous réserve
- Scénographie | SANDRINE LAMBLIN
- Musique | CYRIAQUE BELLOT
- Costumes | JEAN-BERNARD SCOTTO
- Lumière | JEAN-LOUIS MARTINEAU
- Régie lumière et générale | NICOLAS GROS
- Régie son | ÉMILIE TRAMIER
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L’ÉVEIL DU PRINTEMPS
DE AIAT FAYEZ
- Tragédie enfantine –
A, jeune ressortissant de la planète Platoniun, rêve de vivre sur Terre. Plus précisément en
France, pays pour lequel il a une affection particulière. L'inimitié qu'il ressent pour sa
planète redouble lorsqu'au gré du beau temps, il devient possible d'apercevoir la Terre au
loin, dans le ciel.
Il obtient un jour son visa et arrive en France, où il entame des études universitaires. Très
vite, il constate que les terriens se haïssent entre eux, selon leur pays d'appartenance et
leurs différences culturelles. Mais singulièrement, il se sent préservé de cette mésestime,
sans doute parce qu'il vient d'une autre planète et qu'il est, d'une certaine façon, trop
différent des autres...
PERSONNAGES PRINCIPAUX
A : Jeune homme, 18 ans. Il a la peau bleutée. Il parle français avec un accent
prononcé, puisqu’il est citoyen de la planète Platoniun.
B : Jeune homme, 17 ans, ami de A.
M : Jeune fille, 17 ans. Elle a la peau bleutée. Elle parle français avec accent,
puisqu’elle est citoyenne de la planète Platoniun. On entend la plupart du temps
de la timidité dans sa voix.
Maurice : 18 ans, étudiant.
Anna : 18 ans, étudiante.
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- Extraits –
«
Il y a d’abord un ciel noir avec la lune, au loin. Puis la Terre monte lentement,
énorme, illuminée, très très proche, prenant toute la scène.
Dans un parc dont le parterre est uniquement composé de fleurs : Assis sur un banc
sans dossier, dos aux spectateurs, A et B observent la Terre. Il commence à pluviner.
A . Il est quelle heure ?
B. Faut y aller.
A. Elle monte lentement.
B. C'est impressionnant.
A . Elle est toute proche, là. Plus proche, ce serait pas possible. Y aurait une
collision. Tu imagines ? Une collision entre la Terre et notre planète !
B. Oui, mais faut y aller.
A. Si je tends ma main, on dirait que je la touche.
B. C'est vrai.
A . En faisant attention, tu peux même voir des fleuves.
B. On y va ?
A . Je peux pas m'empêcher de la regarder.
B. Le cours va commencer.
A. Elle est très bleue.
B. Il y a plein d'océans sur la Terre.
A. Je sais !
B. Il y a un bout de l'Europe, là-bas. Tu vois ?
A. C'est la France.
»
[…]
«
Le ciel est boursoufflé de nuages rouges ; parfois, le soleil apparaît, avant de
disparaître. On voit la Terre au loin. A et B se promènent dans un parc aride.
A. J'adore la regarder comme ça. Des heures et des heures. Sans rien faire.
B. Tu parles d'elle comme si c'était une fille.
A. J'aime la Terre. Pas toi ?
B (Rire dans la voix) Je suis pas amoureux d'elle, non !
A. J'ai l'impression de mieux la connaître que Platoniun.
B. C'est marrant. J'ai de supers souvenirs de ce parc.
A. Je n'ai aucun bon souvenir de Platoniun.
»
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[…]
«
A (Comme pour lui-même) C’est vrai qu’une nana comme ça, grande comme les
Terriennes, aussi sexy, je n’en avais jamais vues jusqu’ici.
B. Il n’y en a pas deux sur cette planète –
A . De merde.
B. Quoi ?
A. Cette planète de merde.
B (Un temps) Oui, cette planète de merde.
A fixe le ciel à l’horizon, boursouflé de nuages rouges.
A. Dès que mon visa arrivera, je m’en irai d’ici. Je m’en irai pour toujours. J’irai
vivre sur Terre.
»
- L’Éveil du printemps de Aiat Fayez -
L’Éveil du Printemps de Aiat Fayez a obtenu le Prix Scenic Youth 2016 | Prix
des lycéens pour les nouvelles écritures de théâtre, organisé par la Comédie
de Béthune.
Le faux miroir
Décalcomanie
- L’univers de René Magritte -
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NOTE D’INTENTION
Coup de cœur. J’ai lu L’Éveil du printemps d’un trait. En me laissant littéralement « laper »
par cet univers onirique, poétique, étrangement beau et cruel.
Une simplicité, une élégance, une rugosité et en même temps une sensualité composent
cette langue où la violence verbale ou simplement palpable et l'amour jouent des coudes.
Un conte fantastique. Tellement proche d’une vérité « adolescente ».
Les mots, l'atmosphère dans les pages happent, font sourire, retiennent suspendu
deviennent dangereux. Un parfum trouble se diffuse en permanence entre légèreté et
gravité.
Une fable contemporaine qui raconte la jeunesse et qui nous tend à nous « adultes du
monde » un miroir et secrètement une main.
Cette pièce agit effectivement, selon moi, en miroir à la fois entre sa première partie qui se
passe sur Platoniun et sa seconde qui se passe sur Terre. A la fois au regard du monde
d’aujourd’hui. A la fois socialement, politiquement et humainement.
A, le jeune homme à la peau bleutée vit sur Platoniun. Il suit les cours à l’école française.
Comme beaucoup de jeunes, il désire vivre une rencontre amoureuse avec M.
Avec son ami B, il se confie, se confronte, se questionne. Mais il n'en peut plus de vivre sur
Platoniun, il lui faut quitter cet endroit. Il rêve de vivre sur Terre. Et finalement obtient son
visa…
Sur Terre, A, le petit platoniunien, ira à l’université, rencontrera Maurice. Il réussira à
séduire Anna, la Terrienne, vivra une histoire d’amour mais restera « un bleu parmi les
blancs ». Extraterrestre en plus d’être étranger, il ne réussira pas à trouver sa place, ni avec
d’hypothétiques amis ni avec la famille d’Anna.
Après plusieurs tentatives de reconnaissance, il s’échappe, livré à lui-même. A nous de
tendre les bras.
L'Éveil du printemps de Aiat Fayez évoque certains thèmes abordés dans la pièce de
Franck Wedekind, pièce d’ailleurs sous-titrée elle aussi « une tragédie enfantine ». Chez
Wedekind, les personnages sont des adolescents plus jeunes.
Des sujets comme la métamorphose du corps, l’éveil de désirs sexuels, les émois, les
amitiés, la question de sa place dans le monde, le regard de la famille, les peurs à affronter
pour se frayer un chemin dans la vie pour être reconnu et accepté quelle que soit son
appartenance sociale ou culturelle...
Et qui plus est, ici, toutes ces difficultés sont multipliées à l’infini puisque A est plus
qu’étranger. Il est extraterrestre.
Au travers du personnage de A, on comprend bien dans cette fiction et de manière aigue
la question du rejet de l’autre. A est « un extraterrestre », dommage que, dans « la fable »,
les terriens ne retiennent pas sa nature d’être « extra » qui aurait pu le rendre
« extraordinaire ».
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La pièce avec beaucoup de sensibilité décrit les dédales qu’emprunte la jeunesse du monde
qui veut tout simplement vivre ses rêves.
Teintée de cette « riche naïveté » qui appartient à ce moment de la vie, cette fable
contemporaine, pourrait sembler surréaliste…
Sur Platoniun, on s’appelle A, B, M. Sur Terre, c’est Maurice, Anna ou encore Théa, Ilse,
Ernest, prénoms qui rappellent pour beaucoup ceux de la tragédie enfantine de Wedekind.
Tout peut sembler pareil ou presque sur Platoniun et sur Terre. A, le platoniunien ne
comprend pas tout de suite les codes, les règles et les comportements sur Terre et pourtant,
il souhaite tellement vivre…
Cette pièce raconte une jeunesse qui rêve d’être au bon endroit et qui colle son regard à la
fenêtre la nuit quand les planètes « jouent des yeux ».
L’auteur nous livre une délicate et poétique métaphore sur la place accordée à l’autre,
l’exilé, l’étranger.
On est là et là-bas, sur Platoniun et sur Terre, l’acteur est au centre avec sa poésie.
Les mots se gonflent de mystère laissant entrevoir les non-dits.
Entre réel et rêve, Aiat Fayez, nous interpelle.
Le rêve ou songe éveillé de A me fait penser à Rêves de Kurosawa.
Les émotions assoupies dans nos cœurs, les espoirs secrets que nous tenons bien cachés en
nous, les sombres désirs et les craintes que nous recelons dans un recoin de notre âme, se
manifestent avec honnêteté dans nos rêves. Les rêves traduisent ces sentiments, et les
expriment, de façon fantastique, dans une forme très libre. Akira Kurosawa
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De gauche à droite - de haut en bas :
Photo Robert Antanasovski (Migrants entre la frontière Grecque et la Macédoine) | visuel 4 | Photo Valérie
Noël (Migrants)
- Un théâtre d’images –
Tout un imaginaire visuel est à construire….
Entre lumières, scénographie et vidéo, nous jouerons sur les focales…
Un espace épuré comme un grand miroir qui racontera ces espaces du réel et du
fantastique.
Un espace scénographique en mouvement.
On songe à l’univers visuel de Melancholia de Lars von Trier.
Pour raconter des indications textuelles…
De Platoniun on voit la lune, on voit aussi la terre s’approcher énorme puis s’éloigner et
disparaître.
De la terre on voit Platoniun.
Le ciel noir avec la lune. La terre bleutée. Le ciel boursouflé de nuages rouges. Le soleil qui
apparait, disparait…
Les ciels, un parterre de fleurs, un parc désertique, un jardin…
Ou encore, il pleuvine. Dans la fiction faire entrer des éléments du réel, l’eau
Des couleurs comme la peau bleutée des personnages sur « Platoniun »
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Une géographie inversée de certains lieux sur Platoniun et sur Terre, l’Université, la
chambre de A et la fenêtre, le parc. D’autres espaces en résonance, le salon de thé / la
cafétéria / le restaurant… Tous ces espaces intérieurs avec fenêtre, rideau ou vitre. Une
porte. Un appartement désuet ou un studio... Raconter de manière dépouillée.
« On regarde ou on est regardé ».
- La dimension musicale La création musicale est très importante dans ce projet. Elle conjuguera vitalité, onirisme,
rêve, étrangeté, fantastique et mélancolie. Un univers poétique sonore et musical entrera
en dialogue avec la fable.
Plusieurs pôles musicaux se côtoieront :
- Un univers propre à Platoniun soumis à des modes musicaux spécifiques, une complexité
rythmique à certains moments. Une étrangeté et une beauté mélancolique. Instruments de
verre. Guitare aux gammes étranges.
- Une musique hypnotique, émotionnelle, dimension contemplative de la pièce |
mouvements des planètes. Cordes, verre, guitare, piano...
- Musique réelle, actuelle, électronique | les lieux du quotidien | appartements, galeries
marchandes, café, restaurant, fêtes... | renforcer le décalage avec la dimension métaphorique
- Bruitages | réel | pluie, vent, circulation, sonneries... | renforcer un même décalage avec la
dimension métaphorique.
- L’univers de Ali Eslami, artiste numérique iranien Visuel 1 | Planetarium (Moon)
Visuel 2 et 3 | Tracing Mouse Movements
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- Les premiers visuels en résonance -
Pierre Nouvel | Opéra Idomeneo de W.A. Mozart – Séoul - Corée du Sud 2010
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- Recherches matières, ambiances, volumes –
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Images tirées du film Equals
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AIAT FAYEZ - auteur
Né en 1979, Aiat Fayez suit des études de philosophie à Paris.
Il quitte la France en 2010 et s'installe à Vienne, en Autriche, où
il se consacre à l'écriture de romans et de pièces de théâtre.
Il est l'auteur de trois romans publiés chez P.O.L : Cycles des
manières de mourir (2009), Terre vaine (2012) et Un autre
(2014).
Sa première pièce de théâtre Les Corps étrangers sort chez
L'Arche Éditeur en 2011 et est traduite en allemand chez Theater Der Zeit. Elle a été mise
en espace à Marseille et à la Comédie de Reims, mise en lecture à la Comédie-Française.
Sa pièce Naissance d'un pays a fait l'objet d'une lecture publique au Rond-Point en février
2013 et à la Comédie-Française en novembre 2014. Sa pièce Perceptions a été mise en
ondes par France Culture en octobre 2014 et mise en scène au théâtre Nesle à Paris. La
Baraque est sortie en janvier 2015 chez L'Arche Editeur. Elle a été mise en scène par
Ludovic Lagarde à la Comédie de Reims. Sa pièce La Valise a été mise en lecture à la
maison Jean Vilar à Avignon en juillet 2015. L’Eveil du printemps a fait l’objet d’un
enregistrement radiophonique par France culture en 2016. A l’automne 2016 l’Arche
Editeur publie ses deux nouvelles pièces, De plus belles terres et Angleterre, Angleterre
créée au Théâtre de Poche à Bruxelles en octobre 2016 dans une mise en scène de Hamadi
El Boubsi.
- Textes dramatiques de Aiat Fayez Angleterre, Angleterre, L’Arche Editeur, 2016
De plus belles terres, L’Arche Editeur, 2016
La Baraque, L’Arche Editeur, 2015
L’Eveil du printemps, 2015
Naissance d’un pays, L’Arche Editeur, 2015
Perceptions, L’Arche Editeur, 2015
Un autre, éditions P.O.L, 2014
Terre vaine, éditions P.O.L, 2012
Les Corps étrangers, L’Arche Editeur, 2011
Cycle des manières de mourir, éditions P.O.L, 2009
- Prix, récompenses, aides De plus belles terres, Aide à la Création de textes dramatiques,, Artcena, printemps 2016
La Baraque,, grand prix littéraire CnT, 2016
L’Eveil du printemps, Prix Scenic Youth, Comédie de Béthune CDN, 2016
Perceptions, Aide à la création de textes dramatiques, CnT, 2013
Naissance d’un pays, Aide à la création de textes dramatiques, CnT, 2012
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«
A partir d’un certain stade, l’étranger en vient à implorer silencieusement un mot de
réconfort. Il l’espère. Il l’attend. Uniquement pour se prouver qu’il ne fait pas l’objet d’une
constante et patiente indifférence. Uniquement pour se prouver qu’il a tort. Il est prêt à
accepter n’importe quel raisonnement qui va dans ce sens, fut-il faux et incohérent. Et plus
il perd son assurance, plus ses exigences diminuent. Il en vient à quémander un sourire
pour garder ce qui lui reste de la confiance que l’être humain accorde au monde à sa
naissance. Il en vient à formuler des tautologies uniquement pour avoir une réponse
affirmative. Il en vient à poser des questions absurdes parce qu’évidentes uniquement pour
entendre un oui. Pour qu’une bouche lui réponde oui. Parce qu’il a vécu sa vie d’étranger
avec des non, des non de toutes sortes : silencieux, clairs, abrupts, hésitants, violents,
nerveux. De sorte qu’il a de lui-même l’image d’une négation. Ainsi se laisse-t-il peu à peu
aller. Ainsi devient-il réellement étranger à l’humanité.
»
- Extrait de Terre vaine, Aiat Fayez | Editions P.O.L. -
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ALAIN BATIS – metteur en scène
Sa formation théâtrale débute en Lorraine avec Jacqueline
Martin, suivie de plusieurs stages à Valréas (direction R.
Jauneau), au TPL (direction C. Tordjman), à Lectoure avec
N. Zvereva. Membre fondateur du Théâtre du Frêne en 1988,
direction G. Freixe, il joue comme comédien (pièces de
Wedekind, Shakespeare, Molière, Lorca…). Il met en scène
Neige de M. Fermine (2001) et L’eau de la vie de O. Py
(2002).
Depuis 2000, il participe aux Rencontres Internationales Artistiques de Haute-Corse
(ARIA) présidées par R. Renucci aux côtés de S. Lipszyc, P. Vial, R. Loyon, J-C. Penchenat,
Y. Hamon, N. Darmon, A. Boone… et met en scène notamment Yvonne, princesse de
Bourgogne de W. Gombrowicz (2002), Roberto Zucco de B-M. Koltès (2003), Helga la folle
de L. Darvasi (2004), Kroum l’ectoplasme et Sur les valises de H. Levin (2005 et 2007),
Salina de L. Gaudé (2006), Incendies de W. Mouawad (2008), Les nombres de Chedid
(2009), Liliom de F. Molnar (2012), La princesse Maleine de M. Maeterlinck (2013).
Depuis 2014, il est également engagé comme metteur en scène-formateur aux Tréteaux de
France – Centre Dramatique National dans le cadre du stage de réalisation à
Phalsbourg(57).
Il a joué avec la compagnie du Matamore, direction artistique S. Lipszyc entre 2001 et 2006.
En décembre 2002, il crée la compagnie La Mandarine Blanche et met en scène une
quinzaine de créations.
Il co-dirige sous le parrainage artistique de J-C. Penchenat le Festival Un automne à tisser
qui s’est déroulé de 2007 à 2010 au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie – Paris). En
2011, il crée et pilote le projet Une semaine à tisser réunissant des compagnies lorraines
dans le cadre de la résidence de la compagnie à La Méridienne – Scène conventionnée de
Lunéville (54) avec le soutien de la Région Lorraine.
Co-adaptation de Neige de M. Fermine. Prix d’honneur pour la nouvelle La robe de
couleur à Talange (57). Coup de cœur pour La petite robe de pluie à Villiers-sur-Marne.
Lauréat du Printemps théâtral pour l’écriture de Sara (C.N.T. 2000) publié aux Éditions
Lansman.
En 2013, il écrit La femme oiseau d’après la légende japonaise de « La femme-grue ».
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LA MANDARINE BLANCHE
Créée en décembre 2002, la compagnie La Mandarine Blanche allie Création et Sensibilisation des
publics.
De 2002 à 2012, elle est allée à la découverte d’œuvres contemporaines, certaines créées pour la
première fois en France comme Nema problema de Laura Forti, La foule, elle rit de Jean-Pierre
Cannet et Hinterland de Virginie Barreteau. Elle se propose d’interroger des écritures d’une
apparente simplicité dont la dimension poétique élève l’individu et recèle des bribes de nos visages
communs. Sa préoccupation est de créer un théâtre polysensoriel à la source du poétique.
De 2013 à 2015, elle s’engage avec La femme oiseau, librement inspiré d’une légende japonaise et
Pelléas et Mélisande dans un nouveau cycle « une urgence à convoquer de la beauté » autour d’un
théâtre polysensoriel.
De 2009 à juin 2012, la compagnie est en résidence au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois
(93). De septembre 2010 à juin 2014, elle est également en résidence à La Méridienne – Scène
conventionnée de Lunéville (54) et bénéficie du soutien du dispositif d’aide à la résidence de la
Région Lorraine de 2010 à 2013. Un compagnonnage se poursuit encore aujourd'hui avec ces deux
structures.
Depuis octobre 2015, la compagnie est associée au Carreau - Scène Nationale de Forbach et de l’Est
mosellan (57) et en résidence triennale à Talange (57) avec la Ville et l’Espace Molière.
La compagnie La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est – Ministère de la
Culture et de la Communication. Elle est conventionnée par la Région Grand Est pour la période
de 2015 à 2017.
- Principales créations mises en scène par Alain Batis Pelléas et Mélisande - Maurice Maeterlinck | 2015
La femme oiseau - Alain Batis | 2013
Hinterland - Virginie Barreteau | 2012
La foule, elle rit - Jean-Pierre Cannet | 2011
Nema Problema - Laura Forti | 2010
Face de cuillère - Lee Hall | 2008
Yaacobi et Leidental - Hanokh Levin | 2008
L’assassin sans scrupules… - Henning Mankell | 2006
Les quatre morts de Marie - Carole Fréchette |2005
Le Montreur - Andrée Chedid | 2004
L’eau de la vie - Olivier Py | 2002
Neige - Maxence Fermine | 2001
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LA MANDARINE BLANCHE
[email protected] | 09 52 28 88 67
www.lamandarineblanche.fr | facebook/Lamandarineblanche
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