Formation universitaire, titres et diplômes
1984-1987 – Classes préparatoires, Lycée Henri IV, Paris.
1987 – Admission à l’École Normale Supérieure (AL, spécialité Lettres classiques. Rang : 11e)
1989 – Mémoire de maîtrise de Philosophie : Traduction, introduction et annotation du Commentaire
de Simplicius au Traité sur le temps d’Aristote (Physique, livre IV, chapitres 10 à 14) sous la direction
de Jacques BRUNSCHWIG (université Paris I, Panthéon-Sorbonne). Mention très bien.
1990 – Agrégation de philosophie (Rang : 2e)
1991 – Mémoire de DEA de philosophie : Don et gratitude chez Épictète, sous la direction de
Jacques BRUNSCHWIG (université Paris I, Panthéon-Sorbonne). Mention très bien.
1998-1999 – Boursier de la Fondation Thiers
2000 – Docteur de l’Université Paris I en philosophie. Sujet : « Capacité, force et puissance. Sur la
genèse et les sens de la notion aristotélicienne de puissance. » (593p.) Mention : Très honorable avec
les félicitations du jury à l’unanimité. Thèse effectuée sous la direction de monsieur Rémi BRAGUE
(professeur, Paris I) et soutenue le samedi 29 janvier 2000, devant un jury composé en outre de
madame Monique DIXSAUT (professeur, Paris I Panthéon-Sorbonne) et messieurs Michel CRUBELLIER
(professeur, Lille 3), Philippe HOFFMANN (directeur de recherches, EPHE, Ve section) et Gilbert
ROMEYER DHERBEY (professeur, Paris-Sorbonne).
Résumé de la thèse. La différence de la puissance et de l’acte constitue l’une des marques
propres de la philosophie d’Aristote. Si les termes energeia et entelecheia sont des
néologismes formés par le Philosophe à des fins conceptuelles précises, dunamis, terme très
ancien appartenant au vocabulaire grec courant, comporte, au contraire, une variété de sens
non techniques qui rend la compréhension de son usage philosophique chez Aristote plus
difficile. Est-il possible d’articuler ces sens, dont certains sont considérés comme
métaphoriques par Aristote ? La différence traditionnelle entre la puissance comme principe
du changement et comme sens de l’être ne recouvre-t-elle pas d’autres différences moins
explicites mais peut-être plus déterminantes ? Une étude des principaux textes, poétiques,
médicaux, historiques et philosophiques où dunamis est employé a été entreprise, en suivant
un fil conducteur dicté par l’usage le plus ancien de ce terme dans la clause restrictive kata
dunamin. Il a été également nécessaire de mesurer l’héritage platonicien, pour mieux
comprendre la critique aristotélicienne de la puissance, qui met en valeur l’indétermination de
la puissance, sans pour autant renoncer aux sens de capacité et de force.
2012 – Habilitation à diriger des recherches soutenue le 8 décembre 2012 à l’Université de Lille 3
devant un jury composé de messieurs Michel CRUBELLIER (professeur, Université Lille 3, garant),
Philippe HOFFMANN (directeur de recherches, EPHE, Ve section), Stephen MENN (professeur,
Humboldt-Universität, Berlin), Pierre-Marie MOREL (professeur, ENS LSH), Pierre PELLEGRIN
(directeur de recherches émérite, CNRS) et de madame Annick JAULIN (professeur, université Paris I
Panthéon-Sorbonne). Titre de l’Habilitation : « Puissance, mouvement et forme. Recherches sur la
conception aristotélicienne de la cause motrice en métaphysique et en biologie ».
Le dossier était composé : (1) d’un mémoire portant le même titre que l’habilitation (153p.) ; (2) d’un
recueil comprenant 19 articles ou études et 2 traductions commentées et annotées (673p.) ; (3) comme
travail inédit, d’une nouvelle traduction, avec présentation, annotation et bibliographie du traité de la
Génération des animaux d’Aristote (357p.). – On trouvera le plan du mémoire d’habilitation à la fin
du curriculum vitae.
N° de qualification en 2013 par la section 17 du CNU : 13117105124.