L`enfant hyperactif ou atteint d`un trouble d`apprentissage en camp

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14 novembre 2012
L’enfant hyperactif ou atteint d’un trouble
d’apprentissage en camp de vacances :
de l’enfer à l’épanouissement !
Puis-je faire la différence en tant
qu’administrateur ?
CONGRÈS
Association des camps du Québec
4.1. Définition des troubles d’apprentissage
4.2. Différents TA
4.3. Manifestations secondaires
4.4. Les troubles concomitants
4.5. Quelques statistiques
4. Les troubles d’apprentissage
3.1. Qu’est-ce que le TDA/H ?
3.2. Les causes
3. Le TDA/H
2.2. Leitmotiv
2.3. Nos principes de base
2.4. Ressources financières
2.1. Historique
2. Le camp de jour adapté de l’AQETA, Section BromeMissisquoi
1. Témoignage
Plan
— Nos coordonnées
— Références
7. Questions – échanges
6.1. Rôles des administrateurs
6.2. Formation
6. Les administrateurs
5.1. Trucs et pistes de solutions pour faciliter l’intégration de cette clientèle
5.2. Notions de base de l’intervention
5.3. Faire une demande
5.4. Pour une intervention efficace
5.5. Traitement pharmacologique
5. Les interventions
Plan (suite)
Témoignage
Vie adulte
Cheminement scolaire
Historique familial
1.
2. Le camp de jour adapté
de l’AQETA,
Section Brome-Missisquoi
Historique
adolescents (12-15 ans)
— Depuis 2010: ajout d’un groupe pour
(Bedford, Farnham et Cowansville)
— Depuis 2004 : dans 3 municipalités
jour (6-12 ans)
— Depuis 2002 : sous la forme d’un camp de
2.1.
Leitmotiv
demandes de parents affirmant que leurs
enfants n’arrivaient pas à bien fonctionner en
grand groupe comme dans un camp de jour
régulier.
— D’ailleurs, plusieurs de ces enfants avaient déjà été
exclus des camps municipaux, soit par manque de
connaissances ou par manque de ressources
matérielles, financières ou humaines.
— Notre camp a vu le jour à la suite de plusieurs
2.2.
Notre camp de jour a deux volets :
PRÉVENTION & INTERVENTION.
Nos principes de base
l’adolescent aux spécificités du TDAH, des
troubles d’apprentissage et des autres troubles
associés, ainsi que de mieux l’encadrer et
l’outiller.
— Nos groupes ont donc un ratio de 5 ou 6 enfants/
adolescents par animatrice spécialisée. Une
intervenante psychosociale supporte les
animatrices ainsi que les familles au besoin.
— Il a pour but de sensibiliser l’enfant et
2.3.
différences et leurs difficultés.
— Qu’ils progressent, améliorent ou compensent
certaines de leurs difficultés.
— Offrir un milieu sécuritaire où l’encadrement et
les interventions sont adaptés en fonction des
besoins particuliers de la clientèle (ex: difficultés
motrices, faible estime de soi, manque
d’habiletés sociales, etc.).
— Évidemment, le plus important :
IL FAUT S’AMUSER !!!
— Que les enfants vivent des réussites, malgré leurs
Nos principes de base (suite)
Ressources financières
Pour 4 groupes (environ 20 jeunes) pour 8 semaines.
¡
Le montant varie entre 192$ et 544$.
Coût établi selon une grille tarifaire qui tient
compte du revenu familial et du nombre de
personnes vivant avec ce revenu.
— Contribution des parents :
¡
— La formule actuelle nous coûte 30 000$/été.
2.4.
3. Le Trouble du déficit de
l’attention avec ou sans
hyperactivité (TDA/H)
Qu’est-ce que le TDA/H ?
Le trouble du déficit de l’attention avec
ou sans hyperactivité est un problème
neurologique qui entraîne des difficultés
à moduler :
- les idées (inattention);
- les gestes (bougeotte physique);
- les comportements (impulsivité).
3.1.
—
—
—
—
attention;
a de la peine à suivre les consignes à l’école, dans les
jeux et à la maison;
oublie facilement, perd ses choses, etc.;
est facilement distrait par les bruits (conversation
des autres, sonneries, musique, etc.);
se fâche souvent à la période des devoirs, tente
d’éviter les activités qui nécessitent une application
soutenue ou un effort intellectuel prolongé.
— a de la difficulté à soutenir son intérêt et son
Inattention
bouge beaucoup, agite les mains, crayonne, pianote,
gigote sur sa chaise, balance les pieds;
— est souvent gaffeur, va trop vite, renverse et casse des
objets, se cogne;
— se lève souvent au milieu d’une émission de
télévision, pendant les repas ou les devoirs;
— perd de l’intérêt facilement, répond mieux à des
stimulations variées et qui bougent, comme les jeux
vidéos.
— se sent comme s’il était poussé par un moteur :
La bougeotte motrice
l’impact social de ses dires et de ses gestes;
— se projette difficilement dans l’avenir;
— prend rarement du recul pour réfléchir, peu
d’introspection.
— a du mal à tenir compte de la dangerosité ou de
— apparaît impatient; il « veut tout, tout de suite»;
— bouscule et coupe la parole;
— a du mal à s’arrêter, à freiner;
Impulsivité
a du mal à démarrer, attend à la dernière minute, est souvent en
retard;
est à l’envers dans ses effets personnels et à l’école, mais aussi dans
sa chambre;
fonctionne mieux en supervision 1 à 1.
¡
¡
¡
¡
se sent envahi par des vagues d’émotions, éclate souvent en colère ou
en pleurs;
est facilement excitable, puis a du mal à se contenir ensuite;
peut être perçu par autrui comme malfaisant, « tête en l’air » ou
opposant;
souffre d’une faible estime de lui-même.
— Hyper - réactivité des émotions
¡
¡
¡
— Difficulté avec l’organisation
D’autres caractéristiques
Les symptômes sont tirés du livre : Mon cerveau a besoin de lunettes,
Éditions Académie Impact,
Annick Vincent, M.D.
— Problèmes interpersonnels
¡ peut être perçu comme un « petit boss », contrôlant ou
opposant, ce qui nuit aux relations sociales;
¡ multiplie les oublis et les erreurs;
¡ s’intègre plus facilement en faisant le pitre ou le clown;
¡ apparaît plus souvent replié sur lui-même s’il est très
lunatique.
D’autres caractéristiques (suite)
Les causes
lié à un traumatisme crânien, un manque d’oxygène,
une maladie neurologique, la prématurité ou une
souffrance néonatale due à l’exposition au tabac ou à
la consommation d’alcool pendant la grossesse.
— Dans une proportion plus faible, le TDAH peut être
TDAH, la science nous apprend qu’il y a une
composante héréditaire dans la majorité des cas.
— Même si nous ne connaissons pas la cause exacte du
3.2.
que certains mécanismes de transmission de
l’information impliquant des neurotransmetteurs
comme la dopamine et la noradrénaline seraient
dysfonctionnels. Ceux-ci aident à transporter et à
moduler les signaux à travers les synapses dans le
cerveau.
— Des recherches scientifiques avancent l’hypothèse
parentale ou par des stresseurs psychologiques.
— Il n’est PAS provoqué par une mauvaise éducation
— Le TDAH est un trouble neurologique.
Les causes (suite)
personnes atteintes de TDAH ont mis en évidence un
mauvais fonctionnement de zones responsables du
contrôle ou de l’inhibition de certains comportements
tels qu’entreprendre des tâches; être en mesure d'arrêter
les comportements indésirables: comprendre les
conséquences, tenir l'information en mémoire durant la
tâche.
— Il semble que, dans le TDAH, le réseau de transmission
de l’information soit défectueux, comme s’il manquait de
feux de circulation et de panneaux de signalisation dans
le réseau routier.
— Des études du fonctionnement du cerveau chez les
Les causes (suite)
4. Les troubles
d’apprentissage (T.A.)
à un certain nombre de dysfonctionnements pouvant
affecter l’acquisition, l’organisation, la rétention, la
compréhension ou le traitement de l’information
verbale ou non verbale.
— Ces dysfonctionnements affectent l’apprentissage
chez des personnes qui, par ailleurs, font preuve
d’habiletés intellectuelles essentielles à la pensée ou
au raisonnement.
— Ainsi, les troubles d’apprentissage sont
distincts de la déficience intellectuelle.
— L’expression « troubles d’apprentissage » fait référence
4.1. Définition des troubles d’apprentissage
¡
Ces processus incluent, entre autres, le traitement
phonologique, visuo-spatial, le langage, la vitesse de
traitement de l’information, la mémoire, l’attention et les
fonctions d’exécution telles que la planification et la prise de
décision.
d’un ou de plusieurs processus touchant la
perception, la pensée, la mémorisation ou
l’apprentissage.
— Les troubles d’apprentissage découlent d’atteintes
Définition des troubles d’apprentissage (suite)
Différents T.A.
mais
difficulté à écouter en présence de bruit, à décoder les informations
linguistiques reçues, mémoire auditive, organisation séquentielle,
discrimination de certains mots, etc.
coordination des mouvements (dyspraxie orale et motrice)
• Trouble auditif central : entend bien (pas de surdité),
• Dyspraxie : trouble de l’organisation et de la
expressif et réceptif)
• Dysphasie : trouble primaire du langage (expressif ou
• Dyscalculie : trouble du calcul (mathématiques)
• Dysorthographie : trouble de l’écriture et de l’orthographe
• Dyslexie : trouble de lecture (vitesse et exactitude de lecture)
4.2.
Manifestations secondaires
— Retrait social
— Conflit avec les pairs / difficulté avec les habiletés sociales
— Alternance entre l’inhibition et la désinhibition
— Difficulté à percevoir et à évaluer le danger
— Tendance à la négation de la responsabilité
- palier aux oublis
- source de gratification
- refuge
- palier à la faible estime de soi
comme étant réels) pour :
— Tendance à la fabulation (présenter des faits inventés
— Problèmes affectifs divers
— Faible estime de soi
4.3.
Les troubles concomitants
accompagné d’au moins une affectation serait de
33% à 65 %.
— La proportion d’enfants chez lesquels le TDA/H est
— Qu’est-ce qu’un trouble concomitant ?
¡ C’est quand deux troubles distincts coexistent chez la même
personne. Les troubles présents sont alors qualifiés de
concomitants.
4.4.
— Exemples (TC) :
¡ Brutalise;
¡ Menace ou intimide;
¡ Manifeste un comportement destructeur.
— Exemples (TOP) :
¡ Conteste souvent l’adulte;
¡ Est souvent fâché et plein de ressentiment;
¡ Est facilement agacé par les autres;
¡ Fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs.
répondent aussi aux critères du trouble oppositionnel avec
provocation (TOP) ou à ceux du trouble des conduites (TC).
— Parmi les enfants atteints du TDA/H, de 35% à 50%
Trouble d’opposition avec provocation
Trouble des conduites
— En voici quelques symptômes :
¡ sentiment de crainte;
¡ sentiment d’inquiétude;
¡ panique extrême;
¡ fatigabilité;
¡ irritabilité;
¡ agitation ou sensation d'être survolté.
d’un trouble anxieux.
— Dans environ 34% des cas, le TDAH est accompagné
Troubles anxieux
— L’enfant atteint d’un trouble de l’humeur sera :
¡ déprimé;
¡ dira qu’il se sent coupable;
¡ aura de la difficulté à dormir;
¡ etc.
Troubles de l’humeur/ dépression
— Présence de tics moteurs et sonores
Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT)
Environ 15% de la population ont un TDA/H ou T.A.
Environ 3% sont dépistés.
50 % des adolescents qui se suicident ont un diagnostic.
35% des étudiants atteints décrochent au secondaire, soit le double du taux
de leurs collègues non handicapés.
Environ 50% des délinquants juvéniles qui ont été testés ont un T.A. ou un
TDA/H.
Plus important pour la vie adulte, seuls 2% obtiennent un poste exigeant un
diplôme collégial.
Ainsi, de par leurs caractéristiques, ces personnes présentent des risques
accrus d’intimidation (comme victime et comme agresseur), de
consommation excessive de drogue (incluant tabac et alcool), de vitesse au
volant, etc.
Quelques statistiques
Source : Association canadienne des troubles d’apprentissage, « Faits et statistiques sur la santé mentale et le TDAH »,
National, Vol 46, no 1 (automne 2009), p.5
}
}
}
}
}
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}
4.5.
5. Les interventions
¡
La formation des animateurs/animatrices et des intervenants/
intervenantes est essentielle, entre autres, pour :
÷ Bien comprendre la problématique et connaître les interventions
appropriées à l’enfant;
÷ Pour adapter son milieu et sa façon de faire pour mieux répondre
aux besoins particuliers de l’enfant;
÷ Pour diminuer la propagation des mythes et fausses croyances;
÷ Pour éliminer l’intimidation et la discrimination dont ses enfants
sont souvent la cible.
÷ Etc.
— La formation : augmenter les connaissances /sensibiliser
l’intégration de cette clientèle
5.1. Trucs et pistes de solutions pour faciliter
¡
¡
L’importance d’offrir support et encadrement aux
employés(es), par exemple par le biais d’une personne
ressource qui possède l’expérience et les connaissances
nécessaires sur les diverses problématiques.
Dans un groupe où se trouvent des jeunes ayant des besoins
particuliers, l’encadrement de ces jeunes est essentiel, mais
l’encadrement des animateurs/animatrices l’est tout autant.
— L’encadrement :
Trucs et pistes de solutions pour faciliter
l’intégration de cette clientèle (suite)
optez pour des groupes moins
nombreux (réduire le ratio) pour les jeunes
ayant des besoins particuliers.
¡ Fournir accompagnateur/accompagnatrice
supplémentaire dans ces groupes.
¡ Idéalement,
— L’aménagement des groupes :
Trucs et pistes de solutions pour faciliter
l’intégration de cette clientèle (suite)
¡
¡
Limiter le bruit, les lumières (néon), ainsi que les autres
stimulus et ce, principalement au moment de donner les
consignes.
Respect de la « bulle » de l’enfant : prévoir l’espace nécessaire
(ex : à la table, en rang, dans l’autobus, etc.)
— L’aménagement des lieux :
Trucs et pistes de solutions pour faciliter
l’intégration de cette clientèle (suite)
de matériel adapté :
÷« time timer » (sablier, minuterie, etc.)
÷ tangles
÷ balles/objets tactiles
÷ coussins d’équilibre
÷ animaux lourds
÷ etc.
¡ Utilisation
— Permettre aux jeunes de bouger !
Trucs et pistes de solutions pour faciliter
l’intégration de cette clientèle (suite)
Notions de base de l’intervention
qu’ils soient tous différents
÷Se préparer à l’éventualité de…
÷Ne pas le prendre personnel
÷Prendre du recul sur la situation
÷Être positif dans son approche
÷Passer à l’action (ici et maintenant)
÷Pardonner
÷Accepter
1. Attitude des éducatrices
5.2.
l’alliance : Intérêt, tâches,
responsabilité
÷Insister sur les réussites
÷Adapter notre structure pour répondre aux
besoins de l’enfant
÷Demander la collaboration des parents
÷Créer
2. Enfant à défi
Notions de base de l’intervention (suite)
d’équipe
÷Clarté des règles
÷Constance
÷Conséquence
÷Chaleur humaine
÷Consensus
3. Approche avec les « 5 C »
Notions de base de l’intervention (suite)
visuel et/ou physique
÷Consigne courte , claire et affirmative
÷S’assurer de sa compréhension
÷Exécution
÷Retour
÷Utilisation de l’affection (merci-s.v.p.-douceur)
÷Contact
÷Proximité
4. Faire une demande
Notions de base de l’intervention (suite)
Pour une intervention efficace
— Selon Dubé :
¡ Intervenir auprès de l’enfant hyperactif plutôt que traiter
uniquement l’hyperactivité
¡ Intervenir dans une perspective globale et
développementale
¡ Favoriser l’autonomie et la responsabilité chez tous les
acteurs
¡ Savoir reconnaître les limites de l’intervention
5.3.
¡
¡
¡
¡
¡
¡
¡
¡
¡
¡
Effectuer rapidement des rétroactions et imposer des
conséquences immédiatement
Les rétroactions doivent être fréquentes
Imposer des conséquences plus significatives et plus
puissantes
Utiliser le renforcement positif avant la punition
Être conséquent et constant
Passer à l’action plutôt que se plaindre
Planifier les situations problématiques
Garder à l’esprit les difficultés de maturation
Éviter de personnaliser les problèmes ou le trouble de
l’enfant
Pardonner
— Selon Barkley :
Pour une intervention efficace (suite)
Traitement pharmacologique
ont besoin d’une telle intervention et les en priver
diminue grandement les chances de succès des
interventions choisies pour leur venir en aide et
répondre à leurs besoins.
— Les jeunes pour qui la médication est nécessaire
nécessairement tous prendre une médication.
Le traitement pharmacologique s’ajoute, dans bien
des cas, aux autres moyens d’intervention.
— Les jeunes qui présentent un TDAH ne doivent pas
5.4.
EXERCICE
de sensibilisation
6. Les administrateurs
Rôles des administrateurs
— Budget spécifique (intervenante pivot)
— Supervision
— Encadrement
— Formation*
— Adaptation
— Ouverture
6.1.
OUI ! Vous pouvez faire la différence…
¡
¡
¡
Choisir l’endroit où l’enfant dînera (respect de la bulle, calme…)
Lui fournir par écrit les étapes à suivre (ex: avant le coucher)
S’assurer qu’il sait que l’on s’adresse aussi a lui (consignes
générales au groupe), etc.
coûtent rien ou presque, exemple :
— Sans oublier que plusieurs accommodements ne
— Un budget d’encadrement et de soutien du personnel
— Un budget pour l’achat de matériel adapté
— Un budget de formation*
En prévoyant….
* Formation
intervenantes, animateurs/animatrices
de camps estivaux : « Dans les camps de
jour : Gestion et intervention des jeunes
ayant des troubles d’apprentissage,
TDA/H et troubles associés. »
— Formation donnée par des intervenants de
la Section Brome-Missisquoi de l’AQETA.
— Formation pour les intervenants/
6.2.
7.
?
Questions - échanges
Sources :
Annick Vincent md., Angelo Fallu md.
T.A.A.C. (Trouble d’Apprentissage Association Canadienne)
AQETA (Association Québécoise des Troubles d’apprentissage)
Gouvernement du Québec (TDA/H Agir ensemble pour mieux
soutenir les jeunes)
Mélanie Pelletier Crichton, Mélisandre Beauvais et
Laurent Beauvais, section Brome-Missisquoi de l’AQETA
Lyne Guillemette, AQETA Capitale nationale
Références
Courriel : [email protected]
Téléphone (sans frais) : 1-877-248-3737
52, rue Du Pont, C.P. 1734
Bedford, Québec, J0J 1A0
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