4
Incidence du cancer du sein
Territoires de santé (2008) Guadeloupe,
Saint-Martin,
(2005)
Centre Sud
148 38 194 49 814
Taux standardisé *
(pour 100 000 femmes)
Source : InVS, Registre des cancers de Guadeloupe Exploitation : Registre des cancers
*Taux standardisé sur la population mondiale
** Les données concernant Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont provisoires
Incidence du cancer du sein chez les femmes
En 2008, le registre des cancers de
Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-
Barthélemy a enregistré 194
nouveaux cas de cancers du sein
chez les femmes.
Le taux standardisé d’incidence du
cancer du sein chez les femmes est
moins élevé en Guadeloupe, Saint-
Martin, Saint-Barthélemy qu’en
France hexagonale (49,5 contre
101,5 pour 100 000 femmes).
Dépistage organisé du cancer du sein
Source : InVS
Taux de participation au dépistage du cancer du sein en 2010-2011
En France, sur la période 2010-2011, 4,8
millions de femmes ont bénéficié du
dépistage organisé du cancer du sein, soit
52,3 % de la population cible (ensemble
des femmes âgées de 50 à 74 ans).
La participation au dépistage varie
fortement d’une région à l’autre. Elle est
maximale dans les Pays de la Loire, le
Limousin, la Bretagne et le Centre alors
qu’elle est minimale en Guyane, en Corse
et en Ile-de-France.
En Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-
Barthélemy, sur la même période, plus de
27 500 femmes ont participé au dépistage
organisé du cancer du sein. Ainsi, 48,5 %
de la population cible a bénéficié du
dépistage organisé, soit moins qu’au niveau
national (52,3 %).
La participation au dépistage progresse en
Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-
Barthélemy : en 2006-2007, 43,0 % de la
population cible a bénéficié de l’action.
Sur la période 2010-2011, grâce aux
27 500 dépistages réalisés en Guadeloupe,
Saint-Martin et Saint-Barthélemy, 75
cancers du sein ont été diagnostiqués.
Le registre des cancers de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy
Le registre des cancers de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy assure l’enregistrement des nouveaux cas de cancers sur ces
territoires. C’est un outil de recueil de données épidémiologiques de base destinées à la surveillance de la pathologie cancéreuse. Il doit
permettre de produire des hypothèses étiologiques, d’évaluer les actions de prévention, d’évaluer les risques sanitaires et les pratiques de
soins et d’apporter aux tutelles une aide à la décision.
La Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy disposent d’un registre des cancers depuis 2008. Il a été acté dans le plan d’action
chlordécone 2008-2010 car la problématique environnementale posée par ce pesticide organochloré nécessitait une connaissance plus fine
de la distribution des cancers. En Guyane, il existe depuis 2005 et en Martinique depuis 1983. Le registre des cancers est alimenté grâce à
différentes sources d’informations : les laboratoires d’anatomie et cytologie pathologiques, les laboratoires d’hématologie, les départements
d’informatique médicale (DIM) publics et privés, l’Assurance Maladie et les services cliniques.