Pour favoriser la compliance, on peut administrer la totalité de la dose d'entretien quotidienne en une
seule prise le matin. Ceci permet de respecter le rythme circadien et l'inhibition de l'axe hypothalamo-
hypophyso-surrénalien est moins importante.
TRAITEMENT DE COURTE DUREE
2 à 3 mg par jour pendant les premiers jours, puis la dose journalière sera réduite de 0,25 à 0,5 mg tous
les 2 à 5 jours en fonction de la réponse.
ARTHRITE RHUMATISMALE
0,5 à 2 mg par jour. La dose minimale active est utilisée comme dose d'entretien.
LA PLUPART DES AUTRES AFFECTIONS
1,5 à 5 mg par jour pendant 1 à 3 semaines. Réduire ensuite a la dose active minimale. Une posologie
plus élevée sera parfois nécessaire pour traiter des affections, telles la colite ulcéreux et les maladies du
collagène.
Population pédiatrique
Chez l'enfant, la dose initiale varie entre 17,5 et 250 µg par kg de poids corporel et par jour, ou entre 0,5
et 7,5 mg par m2 de surface corporelle par jour.
On déterminera la dose d'entretien en se basant sur les mêmes considérations que chez l'adulte plutôt
qu'en fonction de l’âge ou du poids.
4.3 Contre-indications
Les contre-indications absolues sont : la tuberculose, 1'herpès simplex oculaire, le glaucome, les
psychoses aiguës et l'immunisation par vaccins à base de virus vivants.
Les contre-indications relatives sont : l'ulcère gastrique actif ou latent, le syndrome de Cushing,
l'insuffisance rénale, hypertension, l'ostéoporose, le diabète, les tendances psychotiques, les infections
virales, bactériennes et fongiques, l'insuffisance cardiaque, l'épilepsie difficile à traiter, le retard de
croissance, la diverticulite, l'anastomose intestinale récente, la tendance thrombo-embolique ou
trombophlébite, la myasténie grave et l'hypersensiblité à l’un des composants.
L'accent est mis sur le diabète, ou un traitement ne peut être envisagé qu'exceptionnellement, sous
surveillance médicale étroite et pendant la période la plus courte possible.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
La posologie doit rester la plus faible possible et le traitement, le plus court possible.
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer des corticoïdes pendant des périodes prolongées, la dose doit être la
dose la plus faible possible présentant encore un effet clinique.
Les adaptations de doses dépendent de l'évolution de l'affection, de la réponse individuelle au traitement
et de l'exposition du patient au stress émotionnel et physique.
Le fait de supprimer ou de diminuer brusquement l'administration en utilisation chronique (en cas de dose
très élevée, déjà après une courte période) ou une augmentation des besoins en corticoïdes (par suite d'un
stress) peut précipiter une insuffisance cortico-surrénalienne. Il est donc nécessaire de diminuer
progressivement la dose.
Dans les situations de stress, il est parfois nécessaire d'administrer à nouveau des corticoïdes ou
d'augmenter la dose. La diminution de la dose soit donc s'effectuer sous surveillance médicale étroite et il
est parfois nécessaire de surveiller le patient pendant une période pouvant aller jusqu'à 1 an après l'arrêt
d'un traitement prolongé ou à dose élevée.
Les symptômes d'insuffisance cortico-surrénalienne sont les suivants : malaise, faiblesse musculaire,
troubles mentaux, léthargie, douleurs musculaires et osseuses, desquamation de la peau, dyspnée,
anorexie, nausées, vomissements, fièvre, hypoglycémie, hypotension. déshydratation, voire décès
consécutif à 1`interruption brusque du traitement.