Pie VII face à N apoléon

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Pie VII face à Napoléon
Exposition du 28 mars au 29 juin 2015
Dossier de presse
pie vii face à napoléon
la tiare dans les serres de l’aigle
exposition du 28 mars 2015 au 29 juin 2015
Commissaires de l’exposition :
Christophe Beyeler et Jean Vittet, conservateurs en chef au château de Fontainebleau
Le château de Fontainebleau a accueilli par deux fois le pape Pie VII, comme
hôte sur le chemin du sacre en 1804, puis comme prisonnier entre 1812 et 1814.
L’appartement des Reines-Mères, baptisé depuis lors “appartement du Pape”,
en conserve aujourd’hui le souvenir.
Fontainebleau est à cet égard l’un des lieux qui incarne le mieux les relations
tumultueuses entre Rome et Paris, dont l’une des expressions est la “guerre
d’image” que se livrent les deux puissances, de 1796 à 1814.
L’exposition évoque d’abord la mainmise des Français sur quelques-uns des
trésors de la collection pontificale, la célébration du concordat de 1801 par
l’imagerie officielle ou encore l’iconographie subtile des cadeaux diplomatiques
lors du sacre de 1804. La guerre de propagande, qui atteint son paroxysme
avec l’invasion des États pontificaux en 1808 et l’arrestation de Pie VII en
1809, est ensuite décryptée à travers l’image d’une Rome antique renaissant
grâce au “César moderne”. Le Pape, retenu à Savone depuis 1809, est conduit
à Fontainebleau en 1812, où les deux protagonistes s’affrontent. L’Empereur
parvient à arracher en janvier 1813 un éphémère concordat au Pape qui, libéré
en 1814, est accueilli à Rome par une imagerie triomphaliste.
Près de 130 œuvres, parmi lesquelles des acquisitions inédites, ainsi que des
prêts exceptionnels des musées du Vatican ou de la Sacristie pontificale,
illustrent un affrontement où se combinent enjeux religieux, politiques et
artistiques.
En écho, sur les lieux mêmes de sa détention, les éléments retrouvés et restaurés
du mobilier qu’a connu Pie VII sont rassemblés pour la première fois depuis le
Premier Empire.
Sous la direction de Christophe Beyeler
L
Éditions de la RMN - Grand Palais,
avec le concours de la Fondation Napoléon
10 essais
136 notices - 206 ill.
248 pages
39 €
e palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII
à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes :
il y fut d’abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis
prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814.
Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors
du commun, l’ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d’artillerie
proclamé empereur des Français, l’ambition de cet ouvrage est plus largement
d’explorer les relations tourmentées entre l’Église et l’État, des débuts italiens
de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en
1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux
pouvoirs eut d’emblée une traduction artistique : des œuvres d’art furent
confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d’Otricoli exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes,
telle la somptueuse tiare exécutée par l’orfèvre Auguste et le joaillier Nitot,
cadeau de l’Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais.
Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble,
rapproche et confronte des œuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812
ou conçues en Italie. À Rome, déclarée « seconde capitale de l’Empire »,
la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo,
multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu’à
Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l’Empereur, le Salon des
artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après
la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations
graphiques, cette guerre d’image entre les deux souverains rivaux, l’un
restauré, l’autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit
l’opinion par les arts.
Pie VII face à Napoléon
catalogue de l’exposition
Pie VII
face à
Napoléon
La tiare
dans les serres
de l’Aigle
RAJOUTER MATIERE GAUCHE ET
DROITE ET AJUSTER EN CHROMI LES
2 GRAVURES
39 €
ISBN : 978-2-7118-6247-4
EC 70 6247
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sur www.rmngp.fr
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l’exposition
du 28 mars au 29 juin 2015
pie vii face à napoléon
la tiare dans les serres de l’aigle
1796-1814
rome-paris-fontainebleau
face à face : pie vii et napoléon
1
L’alliance entre la France, “fille aînée de l’Église”, et la papauté remontait aux origines
mêmes de la monarchie française, au baptême de Clovis puis à l’aide armée de Pépin
le Bref et de Charlemagne. Plus récemment, François Ier avait conclu avec Léon X en
1516 le “concordat de Bologne”. Ce concordat, cet accord régissant les rapports entre
l’Église et l’État, eut cours jusqu’en 1790. La Révolution française bouleversa ce cadre
par la Constitution civile du clergé, condamnée par le pape Pie VI. Une lutte à mort
s’engagea, marquée par le schisme de l’Église constitutionnelle et la persécution des
catholiques restés fidèles au Saint-Siège.
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Un homme mit fin à cette lutte : le Premier Consul Bonaparte. Au sortir de la tourmente
révolutionnaire, il voulait réconcilier les partis, et refonder un ordre, en s’appuyant
notamment sur l’Église catholique. Par le concordat conclu en 1801, il fit alliance avec
Rome. Le clergé reconnaissant, les évêques en tête, appelés par Bonaparte “mes préfets
violets”, encensèrent le “restaurateur du culte”.
Pour donner une sanction religieuse à son élévation à l’Empire, Napoléon fit venir en
France le pape Pie VII. Le château de Fontainebleau, étape sur la route du sacre à Paris,
fut réaménagé et remeublé “en dix-neuf jours, comme par enchantement”, au dire de
l’architecte Fontaine, pour accueillir cet hôte insigne du 25 au 28 novembre 1804.
Hôte en 1804, Pie VII devait de nouveau connaître Fontainebleau – comme prisonnier,
de juin 1812 à janvier 1814. L’Empereur, par ses exigences croissantes, entra en conflit avec
le pape. Le nouveau César, maître depuis Paris de presque toute l’Europe, prétendait
subjuguer le successeur de Pierre, “princes des apôtres” et “vicaire du Christ”. Cet
affrontement des deux pouvoirs, cette reprise moderne de “la lutte du Sacerdoce et
de l’Empire”, se cristallisa notamment sur la question de Rome : le souverain pontife,
chef spirituel de l’Église catholique, était aussi le prince temporel des États pontificaux
ayant Rome pour capitale. Rome, la “Ville éternelle”, devint la “seconde capitale de
l’Empire français”, alors que Pie VII était relégué à Fontainebleau, geôle dorée.
1796-1800 rome à la merci de paris
de la lutte à mort à la négociation
Le pape Pie VI, élu sur le trône de Pierre en 1775, était un protecteur des arts, qui ouvrit
en 1786 au Vatican un Museo Pio comptant comme œuvre phare le Jupiter d’Otricoli, buste
monumental du roi des dieux récemment découvert en fouilles.
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1. Glaive de commandant en chef
remis par le Directoire au général Championnet
© Musée de Valence / photo Eric Caillet
2. Lit
© RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean
3. J acques-Louis David (1748 - 1825)
Napoléon se couronnant lui-même en présence du pape assis
© RMC - GP / musée du Louvre / Thierry Le Mage
Exposition présentée
dans la salle de la Belle-Cheminée
et dans l’appartement du Pape
Du 28 mars au 29 juin 2015
Lorsque la Révolution française, entrée en lutte contre l’Église, s’exporta par les armes
en Europe, Rome fut en danger. Lors de sa première campagne d’Italie, le jeune général
Bonaparte s’employa toutefois à ménager le clergé catholique – dont l’évêque d’Imola,
un certain Barnabé Chiaramonti, futur pape Pie VII -, mais la menace d’invasion des
États pontificaux ne fut conjurée que par le traité de Tolentino du 19 février 1797 livrant à
la discrétion des commissaires français deux cents œuvres romaines – parmi lesquelles
se distinguait le Jupiter d’Otricoli, transféré à Paris.
Tandis que Bonaparte était en Egypte, le Directoire prit un tour plus offensif. Les
généraux Berthier puis Championnet - dont le glaive offert par le Directoire offre un
explicite décor révolutionnaire- occupèrent Rome, où fut proclamée une République
romaine. De grandioses fêtes civiques furent célébrées, représentées par Felice Giani
dans son Autel de la patrie sur la place Saint-Pierre pour la fête de la Fédération du 20 mars 1798.
Quant au pape déchu, d’abord emprisonné à Sienne puis à Florence, il mourut déporté
à Valence, épuisé, le 29 août 1799.
Au printemps 1800, partant pour sa deuxième campagne d’Italie, le Premier Consul
Bonaparte fit part à son entourage de sa volonté de “s’aboucher avec le pape”. Il ne tarda pas
à entrer en négociation avec Pie VII, élu hors de Rome pape d’une Église romaine fragilisée.
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1801-1802
concordat entre paris et rome
en quête d’une image officielle
novembre 1804-mai 1805
rome à paris
pie vii auprès de la “fille aînée de l’église”
De difficiles et âpres négociations aboutirent, malgré de vives oppositions, à un
Concordat, un accord entre l’Église et l’État. Signé en juillet 1801, il fut promulgué
en France seulement en avril 1802, à Pâques, accompagné d’un Te Deum solennel à
Notre-Dame. Une floraison d’estampes présenta des points de vue divergents : aux yeux
des catholiques, c’était la fin de la persécution, tandis qu’aux yeux du gouvernement,
c’était la “liberté des cultes”, cette paix religieuse embrassant les autres cultes.
Passée la tourmente révolutionnaire, Pie VII, rétabli dans ses États, fut appelé par
Napoléon à officier dans le chœur de Notre-Dame à Paris à l’occasion du “sacre”. Église
et État semblaient marcher de concert. Sur le chemin de l’aller, la table impériale à
Fontainebleau se para le 25 novembre 1804 d’un service de Sèvres dont les assiettes
offraient des sujets révélateurs : L’Histoire, La Terre tenant une corne d’abondance et La
Concorde.
Le pouvoir civil, soucieux de s’enraciner, exploita cette réconciliation, vue - et vécue comme un acquis majeur du nouveau régime et devenue objet de concours. En quête
d’une image officielle, le ministre de l’Intérieur lança en l’an X (1802) un Appel à tous les
artistes, invités à célébrer la paix extérieure et intérieure. Les talents y répondirent et
furent exposés au Louvre. Si quelques-uns, tel Desrais dans son ambitieuse Allégorie,
combinèrent les deux sujets, la plupart choisirent de traiter de la seule paix religieuse,
les uns abordant la concorde de tous les cultes, les autres privilégiant la seule Église
catholique et insistant sur l’action de Bonaparte, tel le Belge François qui le représenta
explicitement, dans sa nudité héroïque, debout auprès de l’autel de la Religion rétablie.
La cérémonie du “sacre”, en fait un auto-couronnement, fut riche d’ambiguïtés et
de déceptions. Pie VII dut attendre deux heures à Notre-Dame, et refusa d’assister à
“l’intronisation” ou “serment constitutionnel” prêté par l’Empereur, contradictoire de
l’onction reçue du pape. Préparant sa monumentale composition du Couronnement,
David, Premier Peintre de Sa Majesté, regroupa les deux protagonistes en un saisissant
raccourci, Napoléon se couronnant en présence de Pie VII.
Si le concours n’eut pas de suites concrètes, deux artistes français donnèrent
par ailleurs une image officielle convaincante. François Gérard magnifia le rôle
de Bonaparte par son dessin Le Premier Consul signant le Concordat aux Tuileries le 15 juillet
1801, et Jean-Baptiste.
Wicar célébra celui du pontife par sa composition Le Pape Pie VII remettant au cardinal
Consalvi la ratification du Concordat le 15 août 1801, largement diffusée par la gravure.
1801-1814
paris et rome liées par un concordat
l’église dans l’état
Le Concordat fut, sans concertation avec Rome, complété et corseté par des Articles
organiques reprenant la conception gallicane de l’Église de France, en large part dans la
main du monarque. Aux yeux de Rome, les acquis l’emportaient toutefois pour l’heure.
Ils étaient considérables : résorption du schisme constitutionnel, pacification des esprits
et exercice public du culte, que le Genevois Topffer saisit dans son Rétablissement du culte
après la Révolution. Un ministère des Cultes, confié à Portalis puis à Bigot de Préameneu,
fut institué, pour restaurer édifices et infrastructures, salarier les desservants - et
contrôler le clergé.
L’oncle de Napoléon, Joseph Fesch, défroqué sous la Terreur, renfroqué au lendemain
du 18 Brumaire, fut nommé archevêque de Lyon, et bientôt cardinal. Nommé Grand
Aumônier le 2 février 1805, il fut peint en grand officier de la Couronne par Meynier,
en pied, avec parmi ses papiers cette prescription révélatrice : “introduire partout le
catéchisme basé sur celui du grand Bossuet” - soit l’affirmation du pur gallicanisme,
revendiquant l’indépendance disciplinaire de l’Église de France vis-à-vis du Saint-Siège.
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La cour de Rome était néanmoins complaisante, découvrant un archevêque d’Alexandrie
martyr sous Dioclétien, dont le nom de “Neopolis”, proche de “Napoléon”, fournissait
un opportun saint patron au maître de la France. Un décret impérial du 19 février 1806
transforma le 15 août, fête de l’Assomption de la Vierge Marie, en “saint Napoléon”, fête
officielle de la nouvelle IVe dynastie.
En contrepoint, un Projet d’un monument maçonnique dédié à Cambacérès, archichancelier de
l’Empire, rouage essentiel du régime, révèle le rôle de la franc-maçonnerie, armature du
système impérial parmi les élites militaires, administratives et civiles.
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Le venue à Paris fut l’occasion de cadeaux, telle la boîte en micro-mosaïque ornée, en
un discret rappel des spoliations artistiques, du buste de Jupiter d’Otricoli, à dessein
offerte par Pie VII à Joseph, un artisan de la négociation du Concordat devenu grand
électeur de l’Empire. Quant à Napoléon, il envoya à Rome de somptueux présents, dont
une tiare ornée de bas-reliefs sur le thème de l’entente des deux pouvoirs. Les traits et
les étapes du séjour du pape furent l’objet d’une large diffusion, enracinant sa figure
dans l’opinion. Ainsi, Marlé dessina et grava en 1805 la scène Pie VII bénissant les fidèles
assemblés dans son appartement au pavillon de Flore le vendredi 8 mars 1805, à l’aplomb d’un
grand tableau représentant des retrouvailles familiales – la “Grande Sainte Famille de
François Ier” par Raphaël – à l’image de la France, “fille aînée de l’Église” renouant avec
le Siège apostolique.
1808-1812
de rome à savone
le pape aux prises avec l’aigle : montée des tensions et rupture
L’entente ne devait pas durer. Napoléon prétendait notamment étendre le blocus
continental aux États pontificaux et enrôler le pape dans une ligue offensive
contre l’Angleterre. Pie VII, “père commun des fidèles”, refusa. Les événements
s’enchaînèrent : occupation de Rome par le général Miollis le 2 février 1808, décret
de Schoenbrunn du 17 mai 1809 annexant Rome à l’Empire français, bulle Quum
memoranda du 17 juin excommuniant les persécuteurs sans citer nommément
Napoléon, enfin assaut du palais du Quirinal par le général Radet dans la nuit du
5 au 6 juillet 1809. Pie VII, âgé de 67 ans, fut arrêté et jeté dans un voyage de quarantetrois jours mené à un train d’enfer des deux côtés des Alpes. De passage à Nice, il fut
accueilli avec honneurs par les autorités dépassées, et fêté par le peuple. Il arriva enfin
le 17 août à Savone, où il devait rester trente-quatre mois, isolé et surveillé de près.
Devant l’échec des tractations avec le prisonnier de Savone, Napoléon réunit un concile
national à Paris. Huit jours après le baptême du “roi de Rome” dans le chœur de NotreDame, ce concile commença le 17 juin 1811 par un serment de fidélité des évêques envers
le successeur de Pierre et l’Église romaine, “mère et maîtresse de toutes les églises”. Trois
évêques, hautement ultramontains et véhémentement attachés au pape, furent arrêtés,
et le concile dissous. La situation était bloquée.
Une résistance clandestine, pour l’heure impuissante, naissait. Un artiste français
présent à Rome, François-Marius Granet, dessinait une satirique Consulta romaine
vomissant des lois, usurpatrice assise sur le trône de Saint-Pierre, toujours sommée des
armes de Pie VII, mais hérissée de baïonnettes françaises.
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1809-1814
rome, seconde capitale de l’empire français décoration des palais impériaux et références antiques
au service du césar moderne
Prise en main par les nouvelles autorités, Rome, “seconde capitale de l’Empire français”,
était commandée par le gouverneur, le général Miollis, administrée par le préfet, le comte
de Tournon, et surveillée par le directeur général de la Police Norvins. Des grands travaux
furent entrepris, des fouilles lancées, des monuments restaurés – certains représentés
sur de grands draps de laine peints dont le Sénat conservateur orna un “salon du roi de
Rome” à Paris.
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Le discours officiel magnifia l’héritier né en 1811, titré “Roi de Rome”, dessiné sur les
genoux de Minerve par Pietro Benvenuti dans son Allégorie pour la naissance du roi de
Rome, et représenté par Giuseppe Bernardino Bison dans son Apothéose du roi de Rome
comme présidant une scène aux accents de jugement dernier et en même temps truffée
de figures antiques.
En vue de la venue de Napoléon, l’ex-résidence pontificale du Quirinal devint le palais
impérial de Monte-Cavallo. Pour le décorer, l’énergique Martial Daru, intendant des
biens de la Couronne, orchestra de grandes commandes à forte charge idéologique,
tel Napoléon remettant le Code de ses lois à la Ville de Rome par Filippo Agricola. Il s’agissait
de démontrer que la Rome antique, avilie par le pouvoir pontifical, renaissait grâce
au César moderne, à la fois nouvel Auguste et nouveau Charlemagne – à défaut de
nouveau Constantin. Ces projets pour Monte-Cavallo mobilisaient les références
antiques, historiques (Romulus vainqueur d’Acron par Ingres) comme mythologiques.
Le monumental Jupiter et Thétis offre ainsi un bas-relief programmatique : le roi des
dieux, auquel Ingres donne des traits proches du Jupiter d’Otricoli, anéantit les titans de
ses foudres - comprendre Napoléon, lieutenant d’artillerie devenu maître de l’Europe
continentale et renversant les princes qui lui résistent.
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juin 1812 - janvier 1814
fontainebleau, “geôle dorée”
pie vii dans les serres de l’aigle
Napoléon à l’apogée de son pouvoir voulut détenir en France le “vieillard opiniâtre” qui
refusait de céder à ses exigences. Pie VII fut transféré à Fontainebleau en juin 1812. Le
geôlier avait été soigneusement désigné. Lagorsse, un ancien religieux défroqué parvenu
au grade de colonel de la gendarmerie, fut paré du titre d’adjudant du Palais impérial,
relevant de la Maison de l’Empereur. Pour sauver les apparences, on traitait le pape en
hôte. Cette prison dorée – “une autre prison d’État” au dire du cardinal Pacca - laissa Pie
VII, à l’origine moine bénédictin, insensible. Il se refusa à paraître cautionner la fable de
l’hospitalité en acceptant un apparat hypocrite. Il se confina volontairement dans ses
appartements, et trouva longtemps la force de résister dans la prière et la lecture. Cette
réclusion volontaire porta un temps ses fruits.
Napoléon espérait briser à la longue ou circonvenir cet homme âgé, entouré à dessein
de prélats insignifiants ou acquis à la cause de l’Empereur, et privé de ses hommes de
confiance exilés à Fenestrelles ou à Vincennes. Fatigué, sans conseil fiable, Pie VII vit surgir
en janvier 1813 un Napoléon cajoleur, qui manœuvra son prisonnier affaibli. Le maître des
lieux - et encore d’une grande partie de l’Europe - arracha par surprise au souverain pontife
sa signature au bas de préliminaires. Cet accord provisoire fut fallacieusement présenté à
l’opinion comme un “concordat de Fontainebleau” et publié par le Moniteur officiel comme
une “loi de l’Empire”. Ce “concordat” fut bien éphémère car Pie VII, conscient de s’être laissé
abuser et se ressaisissant à l’arrivée de ses vrais conseillers, rétracta sa signature en mars
1813. Loin des bouches du Tibre, la nef de Saint-Pierre semblait encalminée près de l’étang
aux Carpes.
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1809-1814
paris, scène artistique pour une guerre d’image
salon des artistes vivants et projets à la gloire de l’empereur
1814
rome de nouveau dans rome
retour triomphal du pape dans la capitale de la chrétienté
Alors que la politique de l’Empereur avait mené à la rupture violente avec le pape en 1809,
il convenait plus que jamais de camper Napoléon en protecteur de l’Église aux yeux de
l’opinion française. À Paris, lieu de production artistique et scène du conflit par l’image, les artistes chantaient la gloire de Napoléon. Au Salon de 1810, le peintre Lebel exposa Le
Premier Consul visitant l’hospice du Mont Saint-Bernard, 20 mai 1800, félicitant les religieux de
leur dévouement. Goubaud présenta La Députation du Sénat Romain offrant ses hommages à
S. M. l’Empereur et Roi le 16 novembre 1809. Cette œuvre, campant la salle du Trône des Tuileries,
exprimait le ralliement, tout formel, des élites romaines dont la députation était menée
par le duc Braschi, neveu de Pie VI et collaborateur du pouvoir français, nommé maire de
Rome par l’Empereur. À la Manufacture impériale de Sèvres, on peignait des assiettes de
monuments romains et on projetait de fixer sur porcelaine les Hauts faits de Sa Majesté,
dont Le Rétablissement des cultes. L’imagerie officielle, soucieuse de sauver les apparences,
diffusait par l’estampe une version flatteuse de l’œuvre religieuse de l’Empereur.
Les désastres militaires, la trahison de Murat convoitant Rome et les nouveaux rapports de
force en l’Italie désormais perdue amenèrent Napoléon à relâcher son prisonnier. Le discret
départ de Pie VII de Fontainebleau, sans bien sûr passer par Paris, et le détour en catimini
par le massif Central, voulu par Napoléon aux abois en ce début 1814, contrastèrent avec
l’éclatante visite des villes de l’État pontifical et le retour du pape à Rome le 25 mai 1814.
Pour marquer cette entrée dans la Ville éternelle, l’architecte Paolo Provinciali érigea un
arc triomphal sur un pont de barques sur le Tibre à Ripetta. Une imagerie triomphaliste
détailla les étapes : entrée place du Peuple, arrivée devant Saint-Pierre, et action de grâces
devant la confession de l’apôtre Pierre à l’intérieur de la basilique. Des estampes de facture
populaire furent diffusées dans toute l’Europe catholique. Les artistes rivalisèrent dans
l’invention de savantes compositions. Claudio Monti conçut une Déesse Rome conduisant
le peuple auprès du pape, et Tommaso Minardi élabora une monumental Entrée aux accents
de triomphe antique. Rome était de nouveau dans Rome, et le vocabulaire et la figure
de la Rome antique, naguère mobilisés par l’Empereur, repassaient au service du pape.
Cette démonstration picturale du pouvoir impérial ne parvenait toutefois pas à lui
assurer l’adhésion du peuple. Ce sourd mécontentement transparaît jusque dans
un tableau singulier, ambigu, présenté par Hortense Lescot au Salon à Paris en 1812 :
Le Baisement des pieds de la statue de saint-Pierre dans la basilique Saint-Pierre de Rome,
interprétable comme un hommage du peuple de Rome à la statue de bronze de saintPierre en l’absence du vicaire du Christ et en l’évidente présence des occupants français.
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Innocent-Louis Goubaud (1783-1847) :
La Députation du Sénat romain offrant ses hommages
à S. M. l’Empereur et Roi, 16 novembre 1809, 1810,
© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
1814-1815
exécration envers l’empereur déchu
elbe, sainte-hélène et les enfers
La chute de Napoléon et le départ pour l’île d’Elbe en 1814, la seconde abdication à l’issue
des Cent Jours en 1815 et l’exil dans l’île de Sainte-Hélène provoquèrent des flambées
d’exécration envers l’Empereur naguère adulé par les flagorneurs. Le souverain déchu
devint “l’ogre corse”, le “destructeur du genre humain”, une créature diabolique dotée
d’une queue fourchue, un suppôt de Satan, voué aux Enfers et débarqué par Charon sur
la rive infernale du Styx selon une estampe astucieusement démarquée du Jugement
dernier peint par Michel-Ange à la chapelle Sixtine – cette même chapelle Sixtine où
Pie VII restauré sur la chaire de saint-Pierre tenait de nouveau chapelle.
1814-1840
rome, sainte-hélène, paris
face à face au-delà du tombeau
Si assimiler la fin de la captivité de Pie VII à Fontainebleau à la libération de saint-Pierre
de la prison de Jérusalem était un parallèle aisé, la création d’images liées à Napoléon
explora des voies plus surprenantes. Le temps passant et l’exil aidant, l’Empereur déchu
devint une victime. De son vivant, il fut campé en nouveau Prométhée enchaîné par la
Sainte-Alliance au rocher de Sainte-Hélène.
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Les deux protagonistes quittèrent la scène à deux ans de distance. Napoléon fut en 1821
enterré sur l’île de l’exil loin de Paris, tandis que Pie VII fut en 1823 inhumé dans la crypte de
la basilique Saint-Pierre à Rome. En 1840, Louis-Philippe, “roi des Français”, mit son fils à
la tête d’une expédition envoyée par le gouvernement pour recueillir à Sainte-Hélène les
cendres de l’exilé qui dans son testament désirait “reposer sur les bords de la Seine”. Les
participants rapportèrent aussi de nombreux fragments de roche ou de bois prélevés sur
place, bientôt composés en “reliquaires” - en une évidente contamination avec la pratique
religieuse du culte des reliques. Horace Vernet alla plus loin dans la captation et le remploi
de référence chrétienne. Son Napoléon sortant de son tombeau s’inspire de la résurrection du
Christ : voici Napoléon, l’ancien persécuteur et geôlier du pape, divinisé et triomphant.
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carte des itinéraires
de pie vii dans l’europe napoléonienne
restitution de l’appartement du pape
dans son état de 1812
un appartement impérial pour un souverain pontife (1812-1814)
Composé d’une enfilade de onze pièces magnifiquement situées, l’appartement que
Pie VII occupa à Fontainebleau entre juin 1812 et janvier 1814 se déploie au premier
étage de deux bâtiments contigus, l’un remontant au XVIII e siècle et ayant vue sur
l’étang aux Carpes, l’autre au XVI e siècle et donnant sur la cour de la Fontaine. La
partie la plus récente, construite sous Louis XV par l’architecte Gabriel, avait reçu le
nom de Gros Pavillon, en raison de sa forme massive. La partie la plus ancienne avait
été aménagée pour Henri II, puis utilisée par Catherine et Marie de Médicis, avant
d’être somptueusement décorée pour Anne d’Autriche ; la présence successive de ces
souveraines l’avait fait nommer “appartement des Reines Mères”.
Sous l’Empire, l’appartement fut dévolu à Louis, roi de Hollande, et à son épouse,
Hortense de Beauharnais. Il reçut alors le nom d’ “appartement du Grand Connétable”, en
raison de la dignité accordée à Louis en 1804. Il avait été partagé entre Louis et Hortense,
la princesse occupant la partie ancienne des Reines Mères, le prince se réservant le Gros
Pavillon. Pie VII y logea une première fois en 1804, lorsqu’il se rendit en France pour le
sacre de Napoléon. Un ensemble d’objets mobiliers significatifs, qui figurèrent dans
l’appartement lors de son second séjour à Fontainebleau, ont été regroupés dans trois
pièces. Suivant les mémorialistes du temps, le pape ne quittait jamais son appartement,
où il déjeunait seul. Il y disait la messe le matin, dès sept heures et demie en été. Après la
signature du concordat (25 janvier 1813), les habitants de Fontainebleau et les étrangers
furent autorisés à y assister ; après la cérémonie, certains venaient lui baiser les pieds.
Plusieurs cardinaux, qui accompagnaient le pape, étaient également logés dans le
palais, dans des appartements voisins du sien.
Itinéraires de Pie VII
dans l’Europe napoléonienne
juin-juillet 1800, de l’élection à Venise
à l’entrée dans Rome
novembre 1804, de Rome à Paris
pour le sacre de Napoléon
avril-mai 1805, retour de Paris à Rome
juillet-août 1809, de l’arrestation à Rome
à l’arrivée à Savone
PARIS
FONTAINEBLEAU
juin 1812, transfert de Savone
à Fontainebleau
Orléans
janvier-mai 1814, retour de Fontainebleau
à Rome
État de l’Église en 1796, restauré en 1814
Chalonsur-Saône
le salon d’angle
Limoges
Lyon
Venise
Chambéry
Grenoble
Turin
Valence
Briançon
Alexandrie
Cuneo
Parme
Modène
Bologne
Imola
Césène
Savone
Pesaro
Avignon
Florence
Nice
Toulouse
Ravenne
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ROME
Lors du second séjour du pape, le salon d’angle était tendu de deux tapisseries des
Gobelins de la série de La Galerie de Saint-Cloud d’après Pierre Mignard (l’une exposée).
Utilisée comme salon d’assemblée, la pièce avait reçu un somptueux ensemble de
sièges en bois doré, de composition hétérogène, dont les garnitures provenaient des
broderies de la chambre de Marie-Antoinette à Versailles. L’élément le plus important
de ce mobilier était un canapé de Nicolas-Quinibert Foliot, livré en 1771 pour la chambre
de la comtesse de Provence à Versailles (aujourd’hui au château de Versailles). Il avait
été associé à six célèbres chaises de François Foliot provenant du cabinet de la pendule
du roi à Versailles (1774) (restées à Fontainebleau jusqu’en 1953, actuellement déposées
au château de Versailles). On y avait encore joint quatre fauteuils à figures ailées, six
autres à pilastres et six chaises de Jacob Frères, provenant du salon des Princes du
château de Saint-Cloud (un canapé et deux fauteuils appartenant à cet ensemble sont
exposés). Deux consoles en acajou et chimères de bois bronzé de Jacob-Desmalter
les accompagnaient (exposées). La pièce était éclairée notamment par deux grands
candélabres de Galle à figures dansantes (exposés sur la cheminée) ; un feu à lionnes
garnissait le foyer de la cheminée (exposé). Deux vases de Sèvres à fond lapis (1804)
ornaient les consoles (exposés). Une spectaculaire table à thé, en tôle vernie, provenant
de la manufacture Deharme (1801-1802), un somptueux vase de Sèvres d’après Lagrenée
(1802) et une pendule de la fin du XVIIIe siècle, ayant tous figuré dans l’appartement au
temps du pape, viennent compléter cette présentation.
Carte démarquée de l’Atlante storico dell’Italia rivoluzionaria e napoleonica
© École française de Rome, 2013
23
13
Hortense Lescot (1784-1845) :
Le Baisement des pieds de la statue de saint Pierre
dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
© RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) /
Adrien Didierjean
la chambre à coucher
La chambre à coucher du pape, qui avait déjà été la sienne en 1804 et où une partie du
mobilier était restée en place, était la pièce dont l’ameublement avait l’apparence la
plus moderne, exception faite des tapisseries des Gobelins des Sujets de la Fable d’après
Jules Romain tissées pour Louis XIV (une pièce équivalente exposée ; prêt du Mobilier
national). Le somptueux lit utilisé par le pape avait été livré dès 1805 par Marcion pour un
appartement de prince à Fontainebleau (exposé). Les sièges qui existaient au temps du
pape, aujourd’hui disparus, sont évoqués par quatre fauteuils de Rode (prêt du Mobilier
national) livrés en 1806 pour la chambre d’Hortense. Lors du second séjour du pape, le tapis
d’Aubusson était toujours celui livré en 1804 (exposé), comme la commode et le secrétaire
en acajou, à têtes égyptiennes en bronze doré, livrés la même année (exposés). Le somno
en acajou de Marcion était rangé dans la garde-robe en journée (exposé). Plusieurs objets
mobiliers qui figuraient dans l’appartement lors du second séjour papal sont également
présentés : un beau bureau de Jacob-Desmalter livré en 1805, ainsi qu’une élégante chaise,
d’une série de douze, de Jacob Frères, en acajou incrusté d’ébène et d’étain, livrées en
1804 pour la première chambre de Napoléon à Fontainebleau. Les deux vases de Sèvres
(1802) proviennent du cabinet de toilette du pape. Le grand crucifix posé sur la cheminée
avait figuré dans l’appartement du pape dès 1804. Il vient d’être restauré par l’École Boulle
(restauratrice : Morgann Fosse-Danglot).
l’oratoire du pape
Lors de son second séjour, le souverain pontife avait transformé en chapelle la chambre de
l’ancien appartement d’Hortense. Les objets liturgiques regroupés dans l’ancien cabinet
de toilette de l’appartement permettent d’évoquer cet “oratoire du pape”.
Se trouvent notamment exposés l’autel, décoré de faux marbres et de grisailles d’or, œuvre
du peintre Moench, commandé dès 1810 par l’impératrice Marie-Louise, devant lequel Pie
VII disait la messe, ainsi que l’orfèvrerie de la chapelle du château de Fontainebleau et un
petit crucifix utilisé par le pape. Le vase de Sèvres exposé (1801) avait figuré dans le premier
salon de l’appartement d’Hortense.
24
15
SECTION 12
Appartement du pape -Aile des Reines-Mère
182
Anonyme
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l'imperatore
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a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
d ' a b o r d hôte sur l e chemin du s a c r e en n o v e m b r e
1804
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
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a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
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puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
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d ' a b o r d hôte sur l e chemin du s a c r e en n o v e m b r e
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1 8 1 2 à janvier 1814.
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1804
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
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puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
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Carte des routes
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
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puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
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1 8 1 2 à janvier 1814.
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
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a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
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a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
d ' a b o r d hôte sur l e chemin du s a c r e en n o v e m b r e
1804
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
SECTION 6
Rome, deuxième
capitale de l'Empire
français. Décoration des
palais impériaux et
références antiques au
service du César
moderne.
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Le pape Pie VII dans la barque
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
d ' a b o r d hôte sur l e chemin du s a c r e en n o v e m b r e
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
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SECTION 5
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d e s circonstances radicalement différentes :
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Le Pape aux prises avec
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Montée des tensions et
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Rome, deuxième
capitale de l'Empire
français. Décoration des
palais impériaux et
références antiques au
service du César
moderne.
SECTION 5
6
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
Goubaud
La Députation du Sénat Romain offrant ses
hommages à l'Empereur
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a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
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1804
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
Pendule Uranie
130
Le Beau
Gra nd
trône
SECTION 4
Rome à Paris.
SECTION 7
Pie VII auprès de la "fille
Paris,
artistique
pour une
aînéescène
de l'Eglise",
novembre
guerre
d'image.
1804-mai
1805
Salon des artistes vivants et projets
74
à la gloire de l'Empereur.
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TEXTE SECTION 04
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1804
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
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1804
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Manuterge du
pape Pie VII
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TEXTE SECTION 01
SECTION 1
Rome à la merci de Paris.
De la lutte à mort à la
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Révolution
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puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
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SECTION 9
311
Rome de nouveau dans Rome.
Retour triomphal du Pape dans la capitale de la
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50
chrétienté.
SECTION 3
Paris et Rome liées par un Concordat,
CLIM
SECTION 10
SECTION 8
1801-1814.
Fontainebleau, geôle dorée.
L'Eglise dans l'Etat.
Elbe, Sainte-Hélène et les Enfers.
Le Pape dans les serres de l'Aigle.
Exécration envers l'Empereur déchu, 1814-1815
Face à face au-delà du tombeau.
Rome-Sainte-Hélène-Fontainebleau, 1814-1840.
21 4
20 9
302
183
TEXTE SECTION 09
P i o VII de retour
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301
Le printemps
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Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
Leclerc et Moench
Autel portatif
Monti et Pinelli
Allégorie du
retour à Rome
303
14 5
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triomphal
il viaggio
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sur le pont des Fontainebleau
barques
25
193
194
SECTION 1
Rome à la merci 19
de Paris.
CLIM
De la lutte à mort
à la
réconciliation, 1796-1801
TEXTE SECTION 07
ION 8
122
153
GianBattista Romero
Ingresso memorabile
SECT
14 3
ION 10
Planche
d'installation
Casselli
Chasuble peinte
sur soie
5
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307
150
TEXTE
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Senus
Portrait de Pie
VII libéré
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P-J- C
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Concord
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SECTION 7
Paris, scène artistique pour une
guerre d'image.
Salon des artistes vivants et projets
à la gloire de l'Empereur.
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
Bourse pour le
corporale
Voile couvre-calice
4
Jupiter d'Orticoli
Stola
Manipolo
CLIM
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pape
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TEXTE
44
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309
Le reve
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Consalv
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SECTION 2
Concordat entre Paris
et Rome, 1801-1802.
En quête d'une image
officielle
CLIM
211
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310
ière
Nico las
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Bona eure de Le diable
parte
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210
Calotte du pape
Canova
Buste de Pie VII
SECTION 8
Fontainebleau, geôle dorée.
Le Pape dans les serres de l'Aigle.
d ' a b o r d hôte sur l e chemin du s a c r e en n o v e m b r e
1804
CTION
22
VERS LA DEUXIÈME PARTIE DE L'EXPOSITION
Goubaud
La Députation du Sénat Romain offrant ses
hommages à l'Empereur
50
La Con
rom aine sulta
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Sain de
t-Pie
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213
Le juge
dern ier ment
305
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Fran
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La sign Géra
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at
SECTION 12
Appartement du pape -Aile des Reines-Mère
130
SECTION 9
Rome de nouveau dans Rome.
Retour triomphal du Pape dans la capitale de la
chrétienté.
Elbe, Sainte-Hélène et les Enfers.
Exécration envers l'Empereur déchu, 1814-1815
Clé de
l'est amp lecture de
e
TEXT
142
Lebel
Le premier consul
visite Mont S-Bernard
Fragonard
Le rétablissement
d e s cultes
puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin
1 8 1 2 à janvier 1814.
11
14
Gian
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L'au tel
la place de la patri
Saint-Piee sur
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167
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
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17
Riba
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J e ne
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Pierantoni
Visite de Pie VI
Nocchi
Allegorie du
M us eum Pium
E FIN
Fragonard
Le sacre et le
couronnement
121bis
Die endliche
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SECTION 10
TEXT
11
Poir ier
Le géne
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Petrini
Concordato fra
Napoleone e Pio
VII
Te x t e du
Concordat
86
168
David
Napoleon prête
serment
181
180
Adieux de Pie
VII au cardinal
Pacca
TEXTE SECTION 05
111
Pinelli
I I S.P. e
spogliato del suo
governo
115
Arrestation
nocturne de Pie
VII
11 2
4 fauteuils
Anonyme
P i e VII retractant
s a signature du
concordat
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
Ver net
Nap oléo
de son
n sorta
nt
tomb
eau
302
183
TEXTE SECTION 09
Cecchi
P i o VII parte da
Fontainebleau
Face à face au-delà du tombeau.
Rome-Sainte-Hélène-Fontainebleau, 1814-1840.
21 4
20 9
201
190
P i o VII de retour
à Rome
202
SECTION 11
Réli qua
ire de
Sain
te-H élèn
e
Antonini
Arc triomphal
sur le pont des
barques
Explication de Médaille de
l'origine..
Manfredini
Tiare de Pie VII
197
191
P i o VII terminato
il viaggio
xxx
19
CLIM
Sortie
Le printemps
Mochetti
Solenne
ingresse di Pio
VII nella basilica
Gra net
301
Monti et Pinelli
Allégorie du
retour à Rome
La Con
rom aine sulta
sur le
trôn e
Sain de
t-Pie
rre
153
GianBattista Romero
Ingresso memorabile
Leclerc et Moench
Autel portatif
193
194
307
150
a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans
d e s circonstances radicalement différentes :
Senus
Portrait de Pie
VII libéré
Calotte du pape
Le p a l a i s impérial de Fontainebleau
210
VERS LA DEUXIÈME PARTIE DE L'EXPOSITION
11 0
15
scénographie de l’exposition
pie vii face à napoléon
114
Pinelli
Scalata al
Quirinale
117
Depart de Pie
VII
113
Verico e
Gazzarini
Excommunicatio
n de Napoléon
p a r Pie VII
101
Nitot
Tiare offerte par
Nap. à Pie VII
100
Nitot
Dessin de la
tiare
ÉCHELLE
DATE
PAGE
Sylvain ROCA - Nicolas GROULT
MAÎTRE D'OUVRAGE
PROJET
LIEU
PHASE
CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN
Exposition
PARIS, ROME, FONTAINEBLEAU
PIE VII FACE À NAPOLEON
Château de Fontainebleau/
salle de la Belle Cheminée
DCE
TITRE PAGE
ÉCHELLE
SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN
13 janvier 2015
7 Place Halpern, 75005 Paris / 06.82.58.66.13 / 06.86.16.49.32
[email protected] / [email protected]
PAGE
Sylvain ROCA - Nicolas GROULT
MAÎTRE D'OUVRAGE
PROJET
LIEU
PHASE
CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN
Exposition
PARIS, ROME, FONTAINEBLEAU
PIE VII FACE À NAPOLEON
Château de Fontainebleau/
salle de la Belle Cheminée
DCE
1/125
PLAN OEUVRES
TITRE PAGE
ÉCHELLE
DATE
1/125
13 janvier 2015
SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN
7 Place Halpern, 75005 Paris / 06.82.58.66.13 / 06.86.16.49.32
[email protected] / [email protected]
PAGE
Sylv
SCÉNO
PLAN OEUVRES
7 Place
contac
17
annexes
publications napoléoniennes
l’album napoléon à fontainebleau
le pape et l’empereur :
la réception de pie vii
par napoléon à fontainebleau,
25-28 novembre 1804
Éditions de la RMN - GP
Textes d’Amaury Lefébure, conservateur
général du patrimoine,
d’Yves Carlier, Vincent Droguet et
Danièle Véron-Denise, conservateurs
en chef du patrimoine
22 x 28 cm - 130 pages - 10 €
Par Christophe Beyeler
conservateur en chef du patrimoine
chargé du musée Napoléon Ier
Somogy 2005
96 pages, 19 €
L
Pie VII
Pie VII face à Napoléon
e palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII
à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes :
il y fut d’abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis
prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814.
Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors
du commun, l’ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d’artillerie
proclamé empereur des Français, l’ambition de cet ouvrage est plus largement
d’explorer les relations tourmentées entre l’Église et l’État, des débuts italiens
de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en
1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux
pouvoirs eut d’emblée une traduction artistique : des œuvres d’art furent
confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d’Otricoli exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes,
telle la somptueuse tiare exécutée par l’orfèvre Auguste et le joaillier Nitot,
cadeau de l’Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais.
Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble,
rapproche et confronte des œuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812
ou conçues en Italie. À Rome, déclarée « seconde capitale de l’Empire »,
la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo,
multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu’à
Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l’Empereur, le Salon des
artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après
la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations
graphiques, cette guerre d’image entre les deux souverains rivaux, l’un
restauré, l’autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit
l’opinion par les arts.
face à
Napoléon
La tiare
dans les serres
de l’Aigle
39 €
ISBN : 978-2-7118-6247-4
EC 70 6247
Retrouvez nos publications
sur www.rmngp.fr
de bronze et de pierre dure
un cadeau espagnol à napoléon
Sous la direction de Christophe Beyeler
conservateur en chef du patrimoine
chargé du musée Napoléon Ier
Faton 2013
176 pages, 19 €
catalogue de l’exposition
Sous la direction de Christophe Beyeler
Éditions de la RMN - Grand Palais,
avec le concours de la Fondation
Napoléon
10 essais, 136 notices - 206 ill.
248 pages, 39 €
19
annexes
plan du château
annexes
informations pratiques
salle de la
belle cheminée
appartement
du pape
rdc
renseignements
pratiques
autour
de l’exposition
Horaires
Visites
Cycles de conférences
Du 28 mars au 29 juin 2015,
l’exposition est ouverte tous les jours,
sauf les mardis, de 9h30 à 18h
Dernier accès château 17h15
Visite libre
L’accès à l’exposition est compris dans
le ticket d’entrée du château.
Plein tarif : 11 €
Tarif réduit : 9 €
Pour approfondir l’approche donnée par
l’exposition temporaire, venez assister au
cycle de conférence “Napoléon Ier face au
Pape Pie VII”.
Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50 €
Tarif réduit : 5 €
2 thèmes achetés = le 3e offert
Tarifs
Droit d’entrée pour le circuit principal
(musée Napoléon Ier, appartement du Pape,
Grands Appartements et appartement
intérieur de Napoléon Ier) et exposition : 11 €
Tarif réduit : 9 €
Plus de renseignements
Tél. 01 60 71 50 60 / 70
www.chateaudefontainebleau.fr
Accès
Par la route : porte d’Orléans, porte d’Italie,
A6 sortie Fontainebleau
SNCF : Gare de Lyon (grandes lignes),
station Fontainebleau-Avon puis Bus ligne 1
direction Les Lilas, arrêt
La Poste / Château
Le week-end et pendant les vacances,
le dézonage du pass navigo permet
aux détenteurs d’un abonnement
de se rendre en train à Fontainebleau
et d’y prendre le bus sans supplément
Visite exceptionnelle
Par Christophe Beyeler, conservateur au
château de Fontainebleau, commissaire de
l’exposition.
Samedi 4 avril à 15h
Visites guidées
Découvrez cette exposition qui évoque
les rapports entre Napoléon Ier et le pape
Pie VII, de l’accueil lors du sacre en 1804 à
l’emprisonnement de 1812/1814, avec l’un de
nos conférenciers.
Dimanche 12 avril ; samedi 2, jeudi 21 mai ;
dimanche 14, samedi 27 juin : le matin à 11h15.
Vendredi 17, dimanche 26 avril ; vendredi 15,
jeudi 28 mai, dimanche 31 mai ; jeudi 4,
jeudi 18 et dimanche 28 juin : l’après-midi à 15h.
Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50€
Tarif réduit : 5 €
Visites thématiques - Nouveauté
Pour en savoir plus sur la mise en scène
fastueuse voulue par Napoléon Ier dans
ses palais, au service de l’image impériale,
participez au cycle
“Napoléon Ier et les arts décoratifs”.
Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50 €
Tarif réduit : 5 €
2 thèmes achetés = le 3ème offert
Antiquité et kaolin
Les porcelaines de l’Empire
Samedi 11 et jeudi 16 avril à 14h
Brocard et gourgouran
Les textiles du Premier Empire
Samedi 9 et jeudi 21 mai à 14h
Pouvoir et séduction
Un mobilier pour l’Empire
Samedi 13 et jeudi 25 juin à 14h
De Rome à Rome, en passant
par Paris et Fontainebleau :
Pie VII, un pape en voyage
sur les chemins de l’Europe, 1799-1814
Par Chistophe Beyeler, conservateur
en chef au château de Fontainebleau,
commissaire de l’exposition.
Jeudi 16 avril à 19h
Recevoir Sa Sainteté dans une geôle
dorée ? L’Appartement du Pape
à Fontainebleau sous Pie VII, 1812-1814
Par Jean Vittet, conservateur en chef au
château de Fontainebleau, commissaire
de l’exposition.
Jeudi 21 mai à 19h
Une guerre d’image. Église et État,
deux souverainetés aux prises,
propagande et caricatures, 1799-1814
Par Chistophe Beyeler, conservateur
en chef au château de Fontainebleau,
commissaire de l’exposition.
Jeudi 18 juin à 19h
Présentation de l’habit
du maréchal Ney
Avril - Juin 2015
Acquis conjointement par le musée
de l’Armée et le château de Fontainebleau
en 2013, l’habit et le manteau de cérémonie
du maréchal Ney (1769-1815) seront
présentés, en marge de l’exposition
“Pie VII face à Napoléon”, dans
l’appartement intérieur de l’Empereur, après
avoir fait l’objet d’une exposition au musée
de l’Armée à l’automne 2014.
L’accès à l’appartement intérieur est
compris dans le ticket d’entrée du château.
Plein tarif : 11 €
Tarif réduit : 9 €
21
Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851) :
Allégorie du Concordat
© RMN-Grand Palais (musée des châteaux de
Malmaison et de Bois-Préau) / Droits réservés
4.Luigi Antonini :
Arc de triomphe sur un pont de barques enjambant
le Tibre à Ripetta, 1814
© Museo Praz / photo Antonio Idini
5.Anonyme :
Le Traité de paix avec Rome
Baisez ça Papa et faite pate de velours, 1797
© Bibliothèque nationale de France
6.Jacques-Louis David (1748-1825) et son atelier :
Portrait du pape Pie VII, 1805
© RMN - GP / Images RMN - GP
7. Jupiter d’Otricoli
Première moitié du Ier siècle av. J-C et fin d XVIIe siècle
© Musei Vaticani
8. François Gérard (1770-1837) :
La Signature du Concordat aux Tuileries 15 juillet 1801,
1803 ou 1804
© RMN - GP / château de Versailles / Gérard Blot
9. Manufacture de Sèvres
L’Histoire, Trois assiettes du service
“fond nankin à figures”, 1802-1803
© RMN - GP / château de Fontainebleau / Gérard Blot
10. Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851)
Allégorie du Concordat
© RMN - GP / musée des châteaux de Malmaison
et de Bois-Préau / droits réservés
11. Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850) :
Le Rétablissement des Cultes ou la Religion
© RMN - GP / Sèvres, Cité de la céramique / Manzara
12. Jacques-Louis David (1748-1825) :
Napoléon se couronnant lui-même en présence
du pape assis
© RMC - GP / musée du Louvre / Thierry Le Mage
13. Pierre-Michel Alix (1762-1817),
d’après Jean-Baptiste Wicar (1762-1834) :
Pie VII. Souverain Pontife, 1804
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
14. Louis-Pierre Deseine (1749-1822) :
Buste de Pie VII
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
15. Denis-Antoine Chaudet (1763-1810) :
Buste de Napoléon, après mai 1804
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
16. Pendule ayant pour sujet Uranie, 1813
Mouvement de Bailly
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
droits réservés
17. Manufacture impériale puis royale de Sèvres :
Vue du palais pontifical sur le mont Quirinal à Rome
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
18. Hortense Lescot (1784-1845) :
Le Baisement des pieds de la statue de saint Pierre
dans la basilique Saint-Pierre de Rome, 1812
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
19. Muthenthaller, éditeur à Vienne :
Arrestation de Pie VII dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809,
après mai 1814
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
20. Muthenthaller, éditeur à Vienne :
Départ de Pie VII, après mai 1814
© RMN - GP / château de Fontainebleau /
Adrien Didierjean
21. Reliquaire de Sainte-Hélène, 1840-1847
© RMN - GP / château de Fontainebleau / Gérard Blot
22. C. J. Werner, d’après Horace Vernet (1789-1863) :
Napoléon sortant de son tombeau
© RMN - GP / musée des châteaux de Malmaison
et de Bois-Préau / Mathéus
23. Appartement du Pape
© Château de Fontainebleau / Finocchi
24. Appartement du Pape
© Château de Fontainebleau / Finocchi
23
RENSEIGNEMENTS
tél. 01 60 71 50 60
www.chateaudefontainebleau.fr
Le château de Fontainebleau
et son domaine sont inscrits sur
la liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO. L’inscription sur cette
liste consacre la valeur universelle
et exceptionnelle d’un bien culturel
ou naturel afin qu’il soit protégé
au bénéfice de l’humanité.
d’après DES SIGNES studio Muchir Desclouds
COMMUNICATION ET RELATIONS PRESSE
Alexis de Kermel
Tél. 01 60 71 50 73
Port. 06 89 46 94 12
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