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 'r?w&i^;p«.1?^?^?;!^^ 
»»•
 Année.—
 W 13O. 
numéro
 10
 centimes 
Mercredi
 25
 Mai
 188? 
JOURNAL
 DÉMOCRATIQUE
 DE LA
 SAVOIE  DE
 LA
 HAUTE-SAVOIE 
ABONNEMENTS
 / 
1
 an
 6
 mois
 3
 moii 
Savoie,
 Haute-Savoie,
 Isère, 
Ain,
 Hautes-Alpes
 «0
 • 14» G» 
Départemt»
 non
 limitrophes..
 24
 »
 43
 »
 1
 » 
Union
 postale
 36» «9»
 1O » 
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 divers
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 traite
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 annonce*
 à
 répéter 
Adresser
 les
 demandes
 à
 l'Administration. 
BULLETIN 
Une réelle
 incertitude continue à
 régner 
au sujet de l'issue de la crise
 ministérielle.
 Il 
est question
 de
 plusieurs combinaisons, 
mais
 jusqu'à présent
 on ne
 saurait dire 
qu'aucune d'elles ait des chances de
 succès 
appréciables. 
M.
 de Freycinet, dont l'acceptation est
 vi¬
vement
 désirée
 par les
 représentants
 de
 plu¬
sieurs groupes, persiste à refuser, en oppo¬
sant
 aux offres qui iui sont faites les
 diffi¬
cultés
 d'une
 situation que
 rendent
 très
 con¬
fuse et
 très pénible
 la
 compétition
 des grou¬
pes
 ou
 des chefs de la
 majorité
 en face
 d'une 
minorité
 toujours compacte et
 unie,
 dès qu'il 
s'agit
 de
 renverser
 un
 ministère répu¬
blicain. 
Le
 Président
 de
 la
 République multiplie 
cependant les plus
 persévérants
 et patrioti¬
ques
 efforts pour amener la solution
 d'une 
crise
 qui
 cause
 dans
 toute
 la France
 une 
préoccupation pénible
 ; chaque jour
 cette 
préoccupation
 va
 s'aggravant
 et fait
 regret¬
ter encore
 davantage
 qu'elle ait été
 inutile¬
ment et imprudemment
 provoquée. 
La
 Chambre n'a tenu qu'une
 très
 courte 
séance,
 et
 elle
 s'est
 ajournée
 à jeudi. 
Le
 Sénat
 s'est
 également séparé après
 une 
réunion
 qui a
 durée
 quelques minutes. 
L'élection
 de
 l'Isère,
 nous l'avons
 annoncé 
.
 hier, n'a pas
 donné
 de
 résultat définitif. 
Ici,
 •
 comme
 à
 Paris,
 les
 réactionnaires 
s'étaient
 abstenus
 et la lutte avait
 lieu
 entre 
républicains.
 Les candidats, au nombre de 
trois,
 étaient
 :
 MM.
 Valentin,
 qui
 a
 obtenu 
36,967
 voix,
 Edgard
 Monteil
 26,229
 et Paviot 
18,370.
 Aucun
 d'eux n'ayant obtenu la ma¬
jorité, il
 y
 a ballottage. 
Il
 faut
 espérer
 qu'au
 deuxième
 tour
 de 
scrutin
 le parti
 républicain,
 dans
 ce
 départe¬
ment, saura se conformer
 à
 la
 discipline dé¬
mocratique et portera
 tous
 ses suffrages sur 
le
 candidat qui a obtenu le plus grand nom¬
bre de
 voix.
 Ce serait commettre une faute 
grave que de persister
 dans
 des
 divisions 
qui
 ne sauraient profiter qu'aux adversaires 
de la
 République. 
Une
 convention qui
 n'est
 pas
 sans
 impor¬
tance
 pour les deux gouvernements contrac¬
tants,
 vient
 d'être
 conclue
 entre
 l'Autriche 
et la Roumanie. Jusqu'ici
 l'Autriche
 exer¬
çait
 son protectorat
 sur
 soixante-dix
 mille 
personnes environ habitant la Roumanie
 et 
ne jouissant de la
 nationalité
 ni autrichienne 
ni
 hongroise.
 C'étaient
 en
 presque
 totalité 
des juifs
 expulsés
 ou
 émigrés
 de
 la Russie, 
de la Pologne
 russe
 et de
 la Bessarabie
 ; 
non
 soumis
 aux
 lois
 de
 la
 Roumanie, ils 
formaient pour
 ainsi
 dire un peuple
 et un 
Etat
 dans
 un Etat. Un
 tel
 ordre de choses 
va
 cesser à la suite
 de
 la convention con¬
clue
 ;
 l'Autriche
 se
 désintéresse
 de
 cette
 po-
pulatioà
 flottante
 et
 insoumise
 qui
 aura
 à 
opter, avant le 1" janvier prochain, pour la 
nationalité
 roumaine
 ou
 pour la situation 
des parias.
 ••,•'• 
On
 dit que
 l'Allemagne,
 qui
 a
 aussi
 un 
certain nombre de
 protégés
 de la
 même
 ca¬
tégorie
 en Roumanie, va suivre l'exemple de 
l'Autriche. 
L'EMPEREUR
 ALEXANDRE
 II 
ET 
LA
 FRANCE
 EN
 1875 
Le
 général Le Flô,
 ancien
 ambassadeur 
de
 France
 en
 Russie,
 vient
 de
 publier
 un 
récit
 des
 Jévénements
 diplomatiques
 de 
1875.
 C'est
 une
 belle
 page
 patriotique
 qui 
honore
 la carrière du
 vieux
 soldat
 ;
 mais 
c'est
 aussijun
 hommage
 rendu
 à la mémoi¬
re de
 l'empereur
 Alexandre
 II, ce
 noble 
ami de
 notre
 patrie,
 mort
 victime d'un
 in¬
fâme
 attentat; 
II
 est
 des
 points
 de
 contact
 frappants 
entre
 la
 situation
 qui
 nous
 est
 faite
 aujour¬
d'hui
 et
 celle
 de 1875. Les prétextes
 seuls 
de
 l'agitation
 sont
 changés. Alors,
 l'Alle¬
magne
 se
 plaignait
 de la
 publication
 de 
certains
 mandements
 épiscopaux
 ;
 mais.en 
'réalité,
 elle
 trouvait
 notre
 réorganisation 
trop
 prompte,
 notre
 relèvement
 trop
 vi-
vace.
 A
 Paris,
 on était acharné
 ;
 à
 Péters-
bourg,
 on
 traitait
 de
 «
 Comédie »
 l'atti¬
tude
 de
 M.
 de Bismarck,
 on
 s'attachait
 à 
nous
 rassurer
 eton
 noustémoignaitlaplus 
vive
 sympathie. 
L'empereur
 n'avait
 sur
 les lèvres
 que 
de
 bonnes
 paroles,
 des
 encouragements, 
quand
 il
 parlait
 de la
 France.
 Il
 disait
 au 
général Le Flô
 : 
«
 Je
 comprends
 votre
 anxiété
 et
 j'en 
« déplore les
 causes.
 J'ai
 la
 conviction, 
«
 cependant,
 que
 l'Allemagne
 est
 très 
« loin de vouloir la
 guerre,
 et
 que
 tous 
«
 ces
 agissements
 très
 regrettables
 de 
« Bismarck
 ne
 sont
 que
 des
 ruses
 em-
« ployées par lui,
 pour
 mieux
 assurer
 son 
«
 pouvoir,
 en se
 faisant
 croire
 plusnéces-
«
 saire
 par l'étalage de
 dangers
 imaginai-
«
 res
 En
 tous
 cas,
 soyez
 assuré que
 je 
«
 veux
 la
 paix
 comme
 vous
 et que je
 ne 
« négligerai rien
 pour
 qu'elle
 ne
 soit
 pas 
« troublée,
 » 
Et
 Alexandre
 II
 ne
 cachait
 pas
 à
 notre 
ambassadeur
 ce qu'il
 pensait
 de
 celui qui 
serait
 l'agresseur. 
—
 Si l'Allemagne
 entendait
 entrer
 en 
campagne
 sans
 motifs
 ou
 sous
 des
 prétex¬
tes
 futiles,
 elle
 se
 placerait
 vis-à-vis de 
l'Europe
 dans
 la même
 situation
 que Bo¬
naparte
 en 1870
 Et
 ce
 serait
 à ses 
risques
 et
 périls. 
Dans
 l'entourage
 impérial,
 on
 était 
animé
 envers
 la
 France
 des mêmes
 sen¬
timents
 que
 le
 maître,
 Le
 prince
 Gort-
chakoff,
 chancelier
 de
 l'Empire,
 ne
 ces¬
sait
 de
 témoigner
 au
 générai Le Flô
 sa 
sympathie
 pour
 notre
 pays,
 et,
 comme 
pour
 accentuer
 davantage
 cette
 attitude, 
il
 le
 traitait
 en ami,
 le
 conseillait,
 lui ré¬
pétait les
 paroles
 encourageantes
 que le 
tzar
 prononçait au
 sujet
 de la
 France. 
A
 Paris,
 le
 prince
 Orloff,
 l'esprit
 le 
plus
 français qui fût au
 monde,
 paraissait 
s'occuper
 autant
 de
 nous
 que
 des
 affaires 
de son
 pays.
 C'est
 à
 lui
 que
 M.
 de
 Bis¬
marck
 disait
 en
 1874
 :
 «
 Nous
 ne son-
«
 geons
 nullement
 à
 faire
 la
 guerre
 : 
« Mais la
 France
 se réorganise
 trop
 vite, 
«
 personnel
 et
 matériel
 de
 son
 armée
 ; 
«
 et
 nous nous
 donnerons
 une
 garantie, 
«
 une
 place
 de sûreté
 ;
 nous
 occuperons 
« Nancy.
 » 
Notre
 organisationn'était pas complète, 
nous
 courions
 peut-être
 à
 notre
 défaite, 
bien
 que
 cette
 injuste
 agression
 eût
 cer¬
tainement
 fait
 lever
 la
 France
 comme
 un 
seul
 homme. 
Alexandre
 II
 comprit
 la
 grandeur
 du 
rôle que
 lui
 imposait
 en
 Europe
 la
 haute 
position
 conquise
 par
 son caractère,
 plus 
encore
 que par la
 puissance
 de son
 empire, 
et
 il
 ne
 voulut
 pasqu'on
 touchât àlaFrance. 
Il
 ne déclara pas qu'il
 tirerait
 l'épée
 pour 
nous,
 mais
 il
 fit
 entendre
 à
 l'Allemagne 
qu'il
 serait
 contre
 l'agresseur. 
On
 trouverait
 difficilement
 une
 plus 
belle
 page
 dans
 l'histoire
 d'un
 souverain. 
C'est
 une
 gloire
 incontestable
 que d'être 
pacificateur
 dans
 de
 semblables
 condi¬
tions.
 Mais la
 France
 n'oublie
 pas ;
 elle
 a 
le
 sentiment
 des
 bienfaits,
 aussi
 bien 
qu'elle
 sait
 apprécier la gloire. Elle avoué 
à
 Alexandre
 111
 la
 sympathie
 qu'elle
 pro¬
fessait
 pour
 son père,
 elle
 a mis
 à
 profit 
les
 conseils
 de
 calme
 du
 prince
 Gortcha-
koff,
 qui,
 inspiré
 par le
 czar,
 disait
 en 
1875
 au
 brave
 général Le Flô
 : «
 Vous 
n'avez
 qu'une
 chose
 à
 faire,
 vous
 rendre 
forts,
 très
 forts
 !
 » 
Elections
 an
 conseil
 général 
CANTON DE VIEILLE-AURE
 (Hautes-Pyrénées.) 
MM.
 Duffo, républicain.
 .
 407
 voix
 Elu. 
Fourcase
 ,
 rêpublic.
 397 — 
CANTON
 DE
 MAULEON-BAROUSSE 
MM.
 Gon,
 républicain.
 .
 873
 voix
 Elu. 
Hantichau,
 républic.
 765 — 
Incompatibilité 
M.
 Michelin, député
 de la Seine, va
 dépo¬
ser sur le bureau de la Chambre,
 au
 début 
de la
 séance,une
 proposition
 de
 loi
 ainsi 
conçue
 : 
Article
 premier.
 —
 Le mandat
 de
 séna¬
teur
 ou de
 député
 est incompatible avec les 
fonctions de ministre. 
Article
 2.
 —
 Tout
 sénateur
 ou
 député
 qui 
accepte
 les
 fonctions de ministre cessera de 
plein
 droit de faire partie du. Parlement.
 Il 
ne sera
 rééligible
 que
 lorsqu'il
 aura
 cessé 
d'être
 ministre. 
L'Allemagne
 se
 prépare 
La
 France publie
 les
 dépêches sui¬
vantes
 : 
Mayence,
 23 mai. 
Les préparatifs
 de
 l'Allemagne
 continuent 
sans
 interruption. 
Deux
 régiments
 d'infanterie viennent de 
passer
 ici
 et
 de
 repartir pour
 Trêves
 et 
Metz. 
Seize
 escadrons de cavalerie sont
 arrivés 
de Magdebourg, de Hanovre
 et de
 Franc¬
fort.
 Ces
 escadrons
 ne
 font
 que
 passer 
ici. 
Cinp
 nouvelles
 batteries
 d'artillerie sont 
arrivées
 à Mayence depuis
 six
 jours. Quatre 
restent
 dans
 la forteresse
 et
 la
 cinquièSie 
est
 dirigée
 sur Strasbourg. 
Coblentz,
 23 mai. 
Un
 régiment
 de
 cavalerie arrive ici
 de 
Magdebourg. 
Deux
 batteries
 d'artillerie
 de
 campa¬
gne viennent
 de
 passer,
 en
 route pour 
Trêves. 
Strasbourg,
 23 mai. 
Je puis vous assurer
 qu'il
 ne se
 passe
 pas 
un
 jour
 sans
 que l'on n'ait à signaler quel¬
ques
 convois de troupes
 et de
 matériel
 de 
guerre. 
En
 ce moment, les nouvelles troupes
 vien¬
nent
 surtout par la
 voie'ferrée
 du pont
 de 
K.eb.1. Le 14e
 .corps
 d'armée
 occupe le grand-
duché
 de
 Bade.
 D'ici
 quelques jours, plus 
de la
 moitié
 de
 ce
 corps sera en
 Alsace-Lor¬
raine. 
Depuis
 quelques jours de nombreux con¬
vois
 amènent
 du
 matériel
 de guerre, surtout 
une partie du nouveau
 matériel destiné
 à la 
citadelle
 et aux
 cinq
 forts
 de
 l'ouest
 de la 
grande ceinture. 
Ce matériel
 vient d'Essen,
 par la
 voie 
Mayence-Sfnre-Lauterbourg. 
Les
 révélations
 du
 général
 Le F16 
La
 France
 publie la
 dépêche
 suivante da¬
tée
 de
 Berlin
 : 
«
 La
 publication
 des
 lettres
 du
 général
 Le 
Flô,
 relatives aux relations de la Russie
 et 
de la France en 1875,a
 causé
 une
 désagréable 
surprise
 dans
 les cercles diplomatiques
 de 
Berlin. 
«
 On
 assure
 que
 M.
 de
 Bismarck répondra 
par la publication de documents dont le
 gou¬
vernement
 français
 regrettera
 la
 divulga¬
tion.
 » 
Une
 seconde
 édition
 de
 l'affaire
 Schnsebelé 
La
 gendarmerie allemande
 a
 arrête
 à 
Montreux-Vieux
 deux
 employés français 
au chemin de fer de
 l'Est.
 Ils
 seraient ac¬
cusés
 d'avoir
 arraché
 le
 poteau allemand 
qui
 sert
 à
 délimiter
 la
 frontière. 
On
 ne sait pas encore
 où ces
 deux em¬
ployés, nommés
 Schmidt
 et
 Reimbold,
 ont 
été
 conduits. 
Les
 grèves
 en
 Belgique 
La
 grève a éclaté
 à Seraing
 et
 dans
 les 
environs.
 La gendarmerie
 a
 dispersé
 les 
rassemblements
 formés
 à
 Seraing. 
SÉNAT 
*
 Séance
 du 23 mai 1887.
 ' '. 
La
 séacce
 est
 ouverte à
 2
 heures, sous 
la
 présidence
 de
 M.
 Le Royer. 
Le
 procès-verbal
 de la
 séance précédente, 
lu
 par
 M.
 Guyot-Lavaline,
 l'un
 des
 secré¬
taires, est
 adopté. 
L'ordre
 du
 jour
 appelle
 la
 suite de la pre¬
mière délibération
 sur'la proposition de
 loi 
ayant pour objet de
 régler
 les rapports des 
compagnies
 de
 chemins de fer avec leurs
 em¬
ployés commissionnés. 
M.
 Poriquet demande le renvoi
 de
 la dis¬
cussion
 à une prochaine
 séance
 (bruit.) 
M.
 Lalanne.
 —
 La discussion est impossi¬
ble
 en l'absence
 de
 tout
 représentant
 du 
gouvernement. 
Le
 renvoi est
 prononcé. 
M.
 Lalanne propose de ne pas
 déterminer 
le
 jour de
 la
 prochaine
 séance
 et de laisser au 
président
 le
 soin
 de convoquer
 le Sénat
 quand 
il
 le
 jugera
 nécessaire. 
Cette
 proposition
 est
 adoptée. 
La
 séance
 est
 levée
 à
 deux
 heures
 vingt 
minutes. 
CHAMBRE
 DES DÉPUTÉS 
La
 séance
 est ouverte à
 2
 heures, sous
 la 
présidence
 de
 M.
 Floquet. 
Le
 procès-verbal
 de la
 dernière séance
 est 
adopté, après
 une
 vérification
 de
 M.
 le baron 
Dufour
 qui déclare
 n'avoir pas
 voulu
 s'asso¬
cier
 à une
 coalition
 qui lui semblait
 dirigée 
contre un homme
 plutôt
 que contre le
 mi¬
nistère
 et avoir eu l'intention de voter l'or¬
dre du jour de
 M.
 A. de la Forge. 
La
 Chambre
 adopte
 le projet de
 loi relatif 
à
 un emprunt du
 département
 de
 Meurthe-
et-Moselle. 
\