La myélopathie dégénérative du chien

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La myélopathie dégénérative du chien
Chaque année nous avons quelques chiens du club qui tombent malade de la MD, parmi
eux quelques-uns que beaucoup de membres du CSH connaissent bien, parce qu'ils
participaient à beaucoup d'occasions officielles (Cooper vom Balmfluhköpfliblick,
Pandora vom Wildenstein et son frère Pearcy, Punya de Shaclirio).
Comme j'entends assez souvent des opinions contradictoires concernant cette maladie,
j'ai décidé d'étudier la littérature originale et d'autres sources d'information et je voudrais
vous faire participer à mes conclusions.
Je commencerai avec un aperçu de la maladie, puis je décrirai les résultats de la
recherche jusqu'à présent et je vous ferai part de ce que j'ai pu apprendre sur la MD chez
les Hovawart. Finalement je vous dirai mes conclusions personnelles sur la stratégie à
suivre pour l'élevage dans le CSH.
À la fin de ce document vous trouverez la bibliographie des textes que j'ai utilisés et un
glossaire qui tente d'expliquer les termes scientifiques (la flèche → signale une entrée du
glossaire).
Comme je n'ai pas les droits d'auteur, je n'ai pas inclus des illustrations, mais vous
pouvez les trouver dans la littérature originale, qui peut être télécharger de l'internet.
Presque tous les documents sont gratuits
Si les descriptions dans les passages sur la recherche scientifique sont trop lourds à
digérer, vous pouvez les sauter.
La maladie
La myélopathie dégénérative du chien mène à la désintégration progressive des fibres
nerveuses (→ axones) et de leur isolation (→ gaine de myéline) dans la moelle épinière.
Concernés sont et les fibres motrices, qui conduisent des commandes du cerveau aux
muscles, et les fibres sensitives, qui mènent des signaux des récepteurs dans les muscles
et les joints à la moelle épinière et au cerveau (réflexes et → proprioception). Les
conséquences de cette dégénération sont des paralysies progressives, qui commencent
par les membres postérieurs et qui, si on ne délivre pas le chien de ses souffrances,
progressent vers les membres antérieurs, continuant jusqu'à la paralysie des muscles
respiratoires. La plupart des chiens atteints tombent malades à partir de l'âge de huit ans.
La maladie est répandue chez les Bergers Allemands, les Welsh Corgi Pembroke, les
Boxer, les Rhodesian Ridgeback et les Chesapeake Bay Retriever, mais elle est existe
chez beaucoup de races.
La médecine humaine s'intéresse à la MD parce qu'elle ressemble à la sclérose latérale
amyotrophique (→ SLA).
Les symptômes et la progression de la maladie
Les premiers signes sont des anomalies de la coordination des pattes de derrière. Le
bassin du chien vacille et aux changements de direction les mouvements débordent.
Au début, les réflexes et le tonus des muscles restent préservés, les réflexes peuvent
même être accentués temporairement à cause du contrôle manquant du cerveau.
En suite les réflexes déclinent, le chien traîne les pattes de derrière et abîme les ongles. À
cause de la perte de la → proprioception le chien ne sent plus s'il appuie sa patte
postérieure sur le sol avec la surface supérieure ou inférieure et ne corrige plus sa
position. On peut facilement vérifier ce réflexe en pliant la patte et la posant sur le sol.
Il développe une paralysie molle des membres postérieurs, perd tout les réflexes de
l'arrière, les muscles s'amenuisent en conséquence de la perte des signaux des nerfs et il
développe une incontinence urinaire et fécale. Normalement les Hovawart malades sont
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délivré dans cette phase. Parfois les propriétaires leurs permettent une mobilité prolongée
avec un chariot.
Sur YouTube vous pouvez voir beaucoup d'exemples de comment la maladie évolue
chez les races différentes.
stades avancés
stades précoces
Dans la littérature la progression de la maladie est divisée en plusieurs stades selon les
symptômes (tableau 1). En général les Hovawart sont euthanasiés pendant le deuxième
stade, avant que les membres antérieurs soient atteints. Aux États-Unis et au Japon on
laisse vivre beaucoup plus longtemps surtout les petites races.
1. Paralyse incomplète et coordination générale des mouvements réduite par la perte
de la proprioception (ataxie proprioceptive)
• Ataxie proprioceptive progressive
• Paralysie asymétrique et spastique avec activité motrice restante
• Anomalies de la posture dans les pattes postérieures
• Réflexes intactes de la moelle épinière (le réflexe rotulien peut être diminué)
2. Faiblesse des membres postérieurs et problèmes de mobilité jusqu'à la paraplégie
• Fonte musculaire faible à modérée dans les membres postérieurs
• Réflexes de la moelle épinière diminués à perdus dans les membres postérieurs
• ± incontinence urinaire et fécale
3. Paraplégie postérieure à faiblesse des membres antérieurs
• Signes d'une faiblesse des membres antérieurs
• Paraplégie molle
• Réflexes des membres postérieurs perdus
• Fonte grave de la musculature des membres postérieurs
• Incontinence urinaire et fécale
4. paralyse des quatre membres (tétraplégie) et signes d'endommagement du tronc
cérébral
• Tétraplégie molle
• Difficulté à avaler et paralysie de la langue
• Réflexes de la moelle épinière perdus dans tout les quatre membres
• Réflexe cutané du tronc diminué ou manquant et fonte de la musculature grave et
étendue
• Incontinence urinaire et fécale
Tableau 1: Les stades de la myélopathie dégénérative (Shelton 2012, Morgan 2013, Morgan 2014)
Le diagnostic
Le diagnostic de la MD se fait d'un côté par les symptômes décrits et les antécédents, de
l'autre par un examen neurologique et avec des méthodes de visualisation, en premier
lieu par → l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la → myélographie
(radiographie avec un agent de contraste). En cas de MD ces deux méthodes ne
découvrent pas de changements pathologiques pertinents (Jones et al. 2005, Okada et
al. 2009, Grohmann 2012), ce qui permet d'exclure d'autres maladies de la moelle
épinière dus à une compression de celle-ci dans le canal vertébral (hernie discale,
infarctus de la moelle épinière, spondylose, compression de la queue de cheval, des
tumeurs etc.). Un critère de distinction et aussi que la MD ne cause pas des douleurs.
Mais si la MD se développe en plus d'une maladie douloureuse, il est possible qu'elle
échappe à un premier diagnostic. Il est alors important de suivre bien le développement
des symptômes.
Un vétérinaire spécialisé en neurologie peut déterminé la MD avec une grande fiabilité par
l'examen du chien vivant (communication personnelle par le Prof. Dr. med. vet. Frank
Steffen, médecin-chef et chef du Département de Neurologie à l'hôpital vétérinaire de
l'Université de Zurich), mais un diagnostic définitif n'est possible qu'après la mort par un
examen microscopique des tissus de la moelle épinière (le terme "biopsie" entendu
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souvent dans ce contexte prête à équivoque, puisque une → biopsie est un prélèvement
de tissu d'un individu vivant). Il y a des efforts pour développer des méthodes pour
diagnostiquer la MD basées sur des biopsies des muscles et des nerfs périphériques du
chien vivant (par exemple chez le Prof. Dr. Thomas Bilzer de l'Université de Düsseldorf).
La thérapie
Jusqu'à présent aucune médication ne promet une amélioration (Polizopoulou et al.
2008). La physiothérapie peut retarder la perte de muscles (Kathmann et al. 2006).
Diverses thérapies sont objets de recherche, p.ex. la transplantation de cellules souches,
l'immunisation avec la protéine défectueuse. Aucune méthode est prête pour l'application
pratique.
Dans l'internet on trouve quelques pages, qui offrent des suppléments de la nourriture qui
devraient retarder ou même arrêter la maladie. Les craintes et les inquiétudes des
propriétaires des chiens permettent de gagner de l'argent.
La cause de la maladie
La prédisposition à la MD est héréditaire et suit un modèle → récessif, non lié au sexe. Un
chien malade à hérité la disposition des deux parents. Très rarement des chiens
→ hétérozygotes peuvent aussi tomber malades. Même les chiens portant deux copies du
gène défectueux ne développent pas tous la MD. On appelle ce phénomène "pénétrance
incomplète". Nous ne savons pas, si les chiens qui n'ont pas de symptômes malgré une
disposition → homozygote développeraient une MD s'ils atteindraient un âge plus élevé.
Pour l'élevage il est important de savoir que ces chiens peuvent passer la disposition à
leurs descendants.
En 2008 des chercheurs ont trouvé une mutation dans un gène nommé SOD1, qui est lié
à la manifestation de la MD (Awano et al. 2009). Depuis 2009 il existe un test génétique
pour dépister les porteurs de la mutation. Ce teste est prescrit pour les chiens
reproducteurs par quelques clubs de race et recommandé par d'autres.
La société Laboklin est propriétaire de la licence européenne de ce test ADN. Chez la
forme héréditaire de la → sclérose latérale amyotrophique humaine on connaît beaucoup
de mutations différentes dans le gène SOD1.
En raison de la variabilité de la gravité des lésions nerveuses observées et de la
progression temporelle de la maladie dans les différentes races et parmi les individus de
la même race, les experts supposent qu'il existe d'autres facteurs héréditaires qui
influencent le cours de la MD, soit par une accélération ou par une protection.
Le pedigree d'une famille de corgis qui démontre l'héritabilité de la MD se trouve dans le
travail de Joan Coates et de ses collaborateurs (Coates et al. 2007). Plus loin vous
trouverez le pedigree impressionnant des Hovawart von Mönchzell.
Une brève histoire de la recherche
Découverte de la maladie et description des changements pathologiques
La myélopathie dégénérative du chien à été décrite depuis les années soixante-dix du
dernier siècle, d'abord chez le berger allemand âgé (dont la désignation obsolète
"myélopathie du berger allemand", par contre le terme allemand "Schäferlähme" désigne
le syndrome de la queue du cheval), plus tard chez d'autres races. Un autre nom obsolète
de la maladie est "radiculomyélopathie dégénérative chronique".
Les premiers auteurs ont décrit les dommages à la moelle épinière, surtout dans les voies
neuronales qui contiennent les fibres motrices (celles qui conduisent les commandes du
cerveau aux muscles) et moins prononcés dans les fibres sensorielles (celles qui mènent
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les signaux des récepteurs dans les muscles et les joints à la moelle épinière et au
cerveau). Les dégâts les plus sévères se trouvaient au niveau des vertèbres du milieu et
l'arrière du thorax et aux vertèbres lombaires antérieures.
Des anomalies du système immunitaire et du système digestif furent proposées comme
cause de la MD, même si les signes d'inflammation était absents, ainsi qu'un manque des
vitamines E ou B12. Une alimentation en ces vitamines n'améliorait pas les symptômes.
L'accumulation des cas de maladie dans certaines races et parmi les membres de
certaines familles pointait vers un défaut héréditaire (Johnston et al. 2000, Coates et al.
2007, March et al. 2009).
Dès 1994, un groupe de chercheurs de Glasgow a étudié 20 bergers allemands et 5
chiens de race berger/mixte diagnostiqués avec DM et comparé leur cerveau et la moelle
épinière avec les structures correspondantes de 6 chiens en bonne santé et 11 chiens
avec des blessures ou une compression de la moelle épinière (Johnston et al., 2000).
Les scientifiques ont trouvé des changements pathologiques dans les différents noyaux
du cerveau impliquées dans la fonction motrice des jambes, par exemple, le noyau rouge
du mésencéphale, qui reçoit des commandes à partir du cortex moteur, et émet à son
tour les fibres motrices qui traversent la moelle épinière jusqu'aux membres.
Dans le cervelet la → matière blanche (fibres nerveuses) était affectée ainsi que le noyau
dentelé, qui est relié dans les deux sens avec le noyau rouge et qui influence la motricité
fine par rétroaction. Ils ont également trouvé des dégâts dans le bulbe rachidien.
Les dégâts affectaient à la fois les corps cellulaires des neurones et leurs fibres
nerveuses, et leur isolant → la gaine de myéline. Les → astrocytes et la → microglie
étaient augmentés.
La coloration → immunohistochimique de → l'ubiquitine était positive seulement dans
quelques neurones dans le cerveau. Une concentration accrue de l'ubiquitine est une
indication de la dégradation accrue des protéines défectueuses ou inutiles.
Dans la moelle épinière, une désintégration des fibres nerveuses et leur gaine de myéline
se trouvait dans toutes les régions. ils étaient plus prononcés dans la région thoracique
postérieure et la région lombaire antérieure. Parmi les voies neuronales les faisceaux
moteurs étaient le plus gravement endommagé, surtout celui venant du noyau rouge
(faisceau rubro-spinal). Des dommages importants ont également été trouvés dans les
voies sensorielles, telles que le fasciculus gracilis qui mène au tronc cérébral.
Les micrographies électroniques ont montré la désintégration des fibres nerveuses et des
gaines de myéline. Là encore, on a observé une augmentation des → astrocytes.
Signes importants de l'inflammation n'étaient pas observés.
Les auteurs expriment le soupçon que le dommage pourrait être causé par un défaut
dans les cellules qui sont responsables de l'entretien des fibres nerveuses (→ astrocytes,
→ oligodendrocytes). Ils constatent également qu'on trouve une incidence accrue de MD
dans des familles de chiens, ce qui indique qu'il s'agit d'une maladie héréditaire. Ils
annoncent la recherche d'un gène défectueux responsable.
Aux Etats-Unis des chercheurs de plusieurs universités ont examiné des Pembroke Welsh
Corgis diagnostiqués avec MD (Coates et al., 2007, March et al., 2009). Ces petits chiens
sont souvent euthanasiés plus tard que les chiens de grandes races, ce qui permet de
suivre la progression avancée de la maladie.
21 Pembroke Welsh Corgis ont participé à la première étude. Ils étaient tous
diagnostiqués avec MD, ce qui a été confirmé après la mort par l'autopsie. L'âge moyen
était de 11 ans (9-14.5) à l'apparition des symptômes et de 13 ans (10.5-16) à
l'euthanasie.
Au début de l'étude, les chiens ont montré divers stades de faiblesse à la paralysie des
membres postérieurs. Les réflexes spinaux étaient normaux, augmentés ou diminués.
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Cinq chiens ont montré une hypersensibilité légère le long de la colonne vertébrale
(hyperesthésie paraspinale), neuf avaient une incontinence urinaire ou fécale.
Au moment de l'euthanasie, les chien ne pouvaient plus marcher sur les pattes de
derrière ou étaient même paraplégiques, 15 d'entre eux montraient déjà des faiblesses
des membres antérieurs, 5 ne pouvaient plus marcher avec les pattes avant ou étaient
paralysées des quatre jambes (tétraplégiques).
Les résultats de l'hémogramme, la biochimie sérique et l'analyse d'urine étaient normaux
et des écarts pouvaient être expliqués par une médication précédente ou d'autres
causes. L'examen du → liquide cérébro-spinal n'a révélé aucune anomalie évaluable.
Les scientifiques ont enregistré les → électromyogrammes de douze chiens malades.
Dans deux cas ils ont observé de faibles décharges spontanées dans l'arrière-train et la
région lombaire, un avait une activité spontanée dans la poitrine, et la tête.
Chez 11 chiens, la vitesse de conduite du nerf tibial a été mesurée, deux ont montré un
ralentissement, chez tous une réduction de l'amplitude des signaux était évidente.
Deux de cinq chiens examinés avaient un ralentissement dans le nerf ulnaire, quatre une
réduction d'amplitude.
Dix chiens ont été examinés par → myélographie, quatre d'entre eux avec
→ tomographie assistée par ordinateur. Chez six chiens, une imagerie par résonance
magnétique a été réalisée. Il n'y avait pas de compression de la moelle épinière
cliniquement pertinente.
Pour confirmer la nature héréditaire de la maladie, les données généalogiques ont été
recueillies auprès de 110 individus, dont 49 animaux avec MD ou symptômes de MD. Les
chercheurs présentent le pedigree d'une famille Corgi avec 27 membres malades.
La deuxième publication analyse 18 Corgis diagnostiqués de MD.
L'âge moyen à l'apparition des symptômes était de 11,4 ans (9 à 14,8), l'âge moyen au
moment de l'euthanasie 12,7 ans (10-16). Les chiens présentant des signes de
compression de la moelle épinière ont été exclus. Les chercheurs ont examiné des
coupes de tissus à travers le cervelet, le mésencéphale, le pont et la médulla, et quatre
régions de la moelle épinière (6ème vertèbre cervicale, 3ème et 12ème vertèbre thoracique et
la 4ème vertèbre lombaire).
Dans le cerveau, aucun changement significatif n'a été observé, à l'exception de la
matière grise dans l'extension postérieure de la moelle épinière, où se trouve une faible
augmentation → d'astroglie. Les changements pathologiques n'ont pas été trouvés ni
dans les racines de la moelle épinière ni dans les nerfs périphériques (nerf sciatique).
Dans la moelle épinière on a trouvé des axones ballonnés et fragmentés dans les
faisceaux moteurs et sensoriels et des gaines de myéline désintégrantes. Les dégâts
étaient le plus prononcés dans les vertèbres thoraciques postérieures, jusqu'à la perte
complète des structures neuronales identifiables. Parallèlement à la perte axonale une
→ astrogliose s'était développée. La gravité des dégâts correspondait à la gravité des
symptômes.
Des signes importants de l'inflammation (nombre de lymphocytes et → complément
augmenté) n'étaient pas évidents. Parfois des → macrophages (phagocytes grands) ont
pu être découverts lors de leur travail de nettoyage des structures en décomposition.
Les auteurs notent que il y a évidemment des différences entre les races mais aussi entre
les individus de la même race en ce qui concerne l'intensité et l'étendue spatiale des
dégâts.
Neuf des animaux examinés avaient d'autres membres de la famille atteints par la MD, ce
qui renforce la preuve de l'héritabilité de la maladie.
Au Japon, plusieurs laboratoires ont collaboré pour étudier les processus métaboliques
cellulaires modifiés par la MD en utilisant les méthodes de → l'immunohistochimie.
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L'examen → histologique de deux Corgis souffrant de DM (12 et 14 ans, les deux
homozygotes positifs dans le test du gène défectueux SOD1) a montré la
dégénérescence MD habituelle des fibres nerveuses (gonflement, fragmentation, perte
totale) dans la distribution déjà décrite précédemment. La perte de matière nerveuse était
proportionnelle au développement d'une astrogliose modérée ou forte. Dans le
diaphragme et les muscles de la cuisse une fonte musculaire diffuse s'était développée
(Ogawa et al., 2011).
Dans les cornes ventrales de la moelle épinière, les chercheurs ont observé des
changements (chromatolyse) dans les corps cellulaires des → motoneurones et une
diminution du nombre des grands motoneurones, surtout dans la moelle épinière
thoracique.
Dans le cytoplasme des neurones se trouvaient de grandes quantités de lipofuscine. La
lipofuscine ce compose de constituants oxydés de protéines et de lipides (matière
grasse) et est considéré comme un déchet produit par le → stress oxydatif et l'usure à
l'âge avancé.
Des granules contenant de → l'ubiquitine ont été trouvées chez les chiens malades à
l'extérieur des cellules dans la → matière grise et blanche de la moelle épinière et
occasionnellement dans le cytoplasme des cellules gliales. → L'ubiquitine est impliquée
dans plusieurs processus dans les cellules, entre autres, la décomposition des protéines.
Dans des → astrocytes de la substance grise de la moelle épinière, l'enzyme iNOS (oxyde
nitrique synthase) a été détectée. Ceci est une enzyme qui libère de l'oxyde nitrique (NO,
monoxyde d'azote). Le NO effectue de nombreuses tâches dans le corps, entre autres, il
est formé par les → phagocytes pour attaquer les bactéries. Une surproduction de NO
mène au → stress oxydatif dans les tissus et pourrait être (partiellement) responsable
pour les dommages de la MD.
Dans un chien la → microglie positive pour la protéine Iba1 était fortement augmentée,
dans l'autre que faiblement. La concentration accrue de cette protéine indique une
activation de ces cellules, qui décomposent du débris par → phagocytose.
Des dépôts granulaires diffus de SOD1 ont pu être détectés dans les astrocytes et les
neurones. La SOD1 (superoxyde dismutase 1) est une enzyme qui transforme la
superoxyde toxique, qui est produite dans le métabolisme normal, en peroxyde
d'hydrogène, qui est ensuite décomposée par d'autres enzymes. Elle est donc impliquée
dans le contrôle du stress oxydatif.
Chez les patients humains atteints de → SLA on trouve également des dépôts de SOD1.
Une mutation dans le gène SOD1 est la cause principale pour le développement de MD
(voir ci-dessous).
Dans un second ouvrage (Ogawa et al., 2013) les chercheurs ont trouvé que dans 5
Corgis malades de MD une protéine appelée GLT-1 (transporteur de glutamate 1) était
considérablement réduite dans la → matière grise de la moelle épinière. Ce transporteur a
la tâche d'éliminer de la région de la → synapse (le point de contact entre les cellules
nerveuses) le → neurotransmetteur → glutamate, le transmetteur excitateur principal du
système nerveux central, par voie des astrocytes et des neurones. Si le glutamate n'est
pas suffisamment éliminé, le résultat est la surstimulation fatale de cellules nerveuses
(→ excitotoxicité). Un manque de GLT-1 est également typique dans la SLA.
La synaptophysine est une protéine dans les cellules nerveuses. La forte réduction qui a
été trouvée dans la → matière grise de chiens atteints par la MD, suggère que des
→ synapses sont perdus au cours des processus dégénératifs de la MD (et de la SLA).
Les auteurs suggèrent qu'il existe une relation établie entre la production de NO par iNOS
décrite dans le travail précédent (Ogawa et al., 2011) et → l'excitotoxicité induite par le
glutamate.
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En outre, des modifications ont été trouvées dans la production de protéines qui sont
impliquées dans la autophagie (Ogawa et al., 2015). L'autophagie est responsable de
l'élimination ordonnée et le recyclage des composants cellulaires défectueux ou
excédentaires. Des anomalies sont connues dans les maladies nerveuses dégénératives
de l'homme.
Dix chiens Boxer (âges de 10-13 ans) et 9 Corgis (10-14 ans) ont participé à l'étude
suivante américaine, tous diagnostiqués avec MD selon le diagnostic d'exclusion (IRM ou
myélographie) et le test génétique positif. Le diagnostic a été confirmé chez tous les
chiens après la mort par l'examen de la moelle épinière.
Deux chiens Boxer ont été examinés deux fois par un électrodiagnostic pendant leur
maladie. Une première fois dans le premier stade, une deuxième fois dans le deuxième
stade (Shelton et al., 2012). Initialement l'électromyogramme ne montrait aucune activité
spontanée anormale et la conduction nerveuse dans le nerf sciatique était normale. Dans
le deuxième stade (marche impossible, faiblesse arrière-train jusqu'à la paraplégie) une
auto-activité spontanée des fibres musculaires (ondes positives abruptes et potentiels de
fibrillation) a été constatée dans le muscle interosseux (fléchisseur métatarsien des orteils)
et le muscle gastrocnémien (le mollet). Ces décharges spontanées indiquent une absence
d'innervation (fourniture de fibres nerveuses). Les potentiels d'action composés
musculaires étaient diminués dans les deux chiens.
Des → biopsies de chiens vivants ainsi que des échantillons obtenus après l'euthanasie
ont été utilisés pour étudier les tissus des muscles et des nerfs périphériques des
membres postérieurs.
Des biopsies musculaires de chiens Boxer au stade 1 n'ont montré que des dommages
minimes sous la forme de petits groupes de fibres musculaires détériorantes et une
distribution normale des types de fibres musculaires.
Les branches des nerfs dans les muscles étaient normaux et dans le tissu du nerf du
péroné (n. tibialis communis = nerf sciatique poplité externe) aucune perte de fibres
nerveuses a pu être détectée. Une dégénération a été observée seulement dans quelques
rares fibres nerveuses.
En revanche, on a trouvé un écart significatif de la taille des fibres musculaires dans des
biopsies musculaires de Boxer dans le troisième et le quatrième stade de la maladie avec
de grands groupes de fibres dépérissantes et la formation de groupes de fibres par types.
Cela correspond à une dénervation chronique et une réinnervation (perte de contact du
nerf et formation de nouvelles connexions). Une perte généralisée de fibres nerveuses et
une augmentation du tissu conjonctif (fibrose) a été constatée dans le tissu du nerf du
péroné.
En général les Pembroke Welsh Corgis n'ont été euthanasiés qu'aux stades avancés de
la maladie (dans le quatrième stade, paraplégie de toutes les extrémités, dysphagie,
réflexes du tronc faibles ou manquants, incontinence urinaire et fécale).
La fonte musculaire était répandue, mais un groupement des types de fibres musculaires
n'était pas évident. Dans le nerf saphène commun (nerf sciatique poplité externe) des
Corgis les axones (fonte, perte et probablement régénération des faisceaux) ainsi que
leur gaine de myéline (clivage, gonflage, couche de myéline anormalement fine,
dégradation par des → phagocytes) étaient atteints. Les résultats des axones et des
gaines de myéline obtenus au microscope optique ont été confirmés par le microscope
électronique.
Les chercheurs supposent que les différences entre les races sont dues au "bagage
génétique" différent, donc à des gènes inconnus qui ont un impact sur le développement
de la maladie.
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Deux études américaines ont examiné les dommages qui conduisent à la paralysie
respiratoire. Des tissues des muscles intercostaux de cinq Boxer (9-12 ans) et 14
Pembroke Welsh Corgis (12-15 ans) atteints de MD et tous avec un test génétique positif,
et des animaux de contrôle correspondants ont été étudiés (Morgan et al. 2013).
Les fibres musculaires des chiens en bonne santé étaient généralement uniformes en
taille et en forme, avec des petites anomalies, typiques pour l'âge avancé (Braund et al.,
1982), ainsi que ceux des chiens malades au 2ème stade de la MD. Une dégénération
sévère (rétrécissement, atrophie) se trouvait régulièrement dans les muscles de Corgis
dans le quatrième et parfois déjà dans le troisième stade, mais pas chez les Boxer du
troisième stade (des Boxer dans le 4ème stade n'étaient pas disponibles). Dans la phase
finale les Corgis ont montré une grande diversité dans la forme et la taille des fibres
musculaires des muscles intercostaux.
Par rapport aux animaux témoins sains, aucune différence dans la densité moyenne des
neurones moteurs a pu être détecté dans le septième segment thoracique de la moelle
épinière chez neuf Boxer (9-12 ans) et quinze Corgis (12-15 ans), tous avec MD et test
génétique positif (Morgan et al., 2014). Cependant, les Corgis malades avaient une
diversité plus grande de la taille des neurones.
Les axones des racines ventrales de la moelle épinière n'ont montré aucune anomalie
spécifique de la maladie. Certains défauts ont été observés chez des sujets malades ainsi
que chez les animaux témoins et sont probablement dus à l'âge avancé.
Dans les racines dorsales (sensorielles) de la même région il y avait une perte importante
de fibres nerveuses et les ganglions dorsaux contenaient un grand nombre de cellules
nerveuses avec un cytoplasme densifié foncé et des noyaux rétrécies.
Un résumé approfondi de la littérature et de son importance pour l'étude de la SLA se
trouve chez Nardone et ses collaborateurs (Nardone et al., 2016).
La découverte des mutations dans le gène SOD-1
Dans une → étude d'association pangénomique des scientifiques de plusieurs pays ont
collaboré pour trouver des différences génétiques entre les chiens malades et sains.
(Awano et al., 2009).
38 Pembroke Welsh Corgis malades ont participé à cette étude et, en tant que témoins,
17 Corgis en bonne santé, tous âgés de plus de 6 ans, avec une moyenne de 9.4 ans.
Sur le chromosome 31, une différence particulièrement importante a été trouvée et sur
quatre autres chromosomes des différences moins significatifs.
Dans la région concernée sur le chromosome 31 se trouvent trois gènes, dont un appelé
SOD1, qui est impliqué chez l'homme dans le développement de la SLA. Ce fut donc un
bon gène candidat pour la MD chez les chiens.
Dans une deuxième étape, l'ADN du gène SOD1 des chiens malades et sains a été
séquencée (la séquence des "lettres" de l'ADN à été déterminée) et il a été constaté que,
chez les animaux malades, un G (guanine) a été remplacé par un A (adénine). Cela se
traduit en fin de compte dans le produit du gène (la protéine SOD1) ou un acide aminé
est remplacé par un autre (le glutamate par la lysine), ce qui modifie la structure de la
protéine.
En suite, on a vérifié chez tous les 55 Corgis de l'étude s'ils étaient porteurs de cette
mutation dans leur ADN.
Tous les 38 Corgis malades étaient homozygotes pour la mutation, mais aussi dix en
bonne santé. Six autres en bonne santé étaient hétérozygotes et un était homozygote
pour l'allèle normal.
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Après les Corgis d'autres chiens des races Berger allemand, Boxer, Rhodesian
Ridgeback et Chesapeake Bay Retriever ont été étudiés.
Y compris les Corgis on a obtenu le résultat suivant:
Sur un total de 100 chiens malades 96 étaient homozygotes MD/MD. Les quatre autres
(2xMD/N et 2 × N/N) ont été diagnostiqués uniquement sur la base des symptômes de
paralysie et non par un diagnostic d'exclusion à l'IRM ou à la myélographie. Il est donc
tout à fait possible que ces chiens n'étaient pas affectés par la MD, mais que leur
paralysie avait une autre cause.
Cependant, l'examen des tissus d'animaux hétérozygotes révèle également des dépôts
de grumeaux typiques SOD1, quoique plus faibles, ce qui saurait expliquer pourquoi dans
de rares cas des chiens hétérozygotes montrent des symptômes de la maladie.
De 437 animaux témoins sains 148 étaient homozygotes MD/MD (34%), 141 étaient
hétérozygotes MD/N (32%) et 148 étaient homozygotes sains N/N (34%).
Les critères de diagnostic de MD ont été les suivants (en commençant par le plus fiable):
• l'examen histologique de la moelle épinière après la mort
• les symptômes + IRM
• les symptômes + myélographie (radiographie de la moelle épinière avec un agent de
contraste)
• seuls les symptômes (paralysie indolore et perturbation de la proprioception)
Conclusion:
Dans les races étudiées il y a une très forte corrélation entre l'apparition d'une
mutation homozygote SOD1 et la manifestation de la MD.
Combien de chiens en bonne santé, mais qui portent la disposition homozygote, seraient
tombés malades plus tard ne peut pas être conclu de ce travail.
Le risque se hérite d'une façon récessive avec une pénétrance incomplète, ce qui veut
dire que la disposition ne se manifeste pas chez tous les chiens homozygotes pour la
mutation.
Une deuxième mutation a été découverte dans une chienne Bouvier Bernois atteinte de
MD, également dans le gène SOD1 (SOD1:c.52T) (Wininger et al 2011).
La chienne était homozygote pour cette mutation et le diagnostic a été confirmé après la
mort par la microscopie de coupes de la moelle épinière et par la coloration
immunohistochimique avec des anticorps anti-SOD1.
À l'Université de Hanovre (Prof. Distl) un Bouvier Bernois avec des symptômes de MD a
été identifié qui avait une copie de chacune des deux mutations et montrait des
symptômes de MD. La microscopie de la moelle épinière a confirmé le diagnostic de la
MD (Pfahler et al. 2014).
L'étude biochimique des protéines SOD1 mutées montre que celles-ci, aussi bien que
celles de la version normale, forment des dimères (à savoir deux molécules se combinent
pour former une unité) et retiennent encore l'activité enzymatique (Crisp et al., 2013).
Cependant, ces dimères modifiés sont moins stables et tendent à s'agglutiner et à former
des dépôts insolubles, à la fois in vitro et en culture cellulaire.
Dans une recherche à grande échelle la distribution des → allèles des deux mutations
trouvés dans les ouvrages mentionnés ci-dessus a été étudiée dans un total de 222 races
et chez des chiens de race mixte (Zeng et al. 2014).
L'ADN de 33'747 chiens a été étudiée. Chez 124 races et les chiens de race mixte on a
trouvé l'allèle SOD1:c.118A, celui qui est recherché par le test génétique courant pour la
MD. L'allèle SOD1:c.52T n'a été trouvé que chez les Bouvier Bernois et semble être
spécifique pour cette race. La combinaison hétérozygote des deux mutations
10 / 24
(SOD1:c.118A/SOD1:c.52T) semble déterminer le risque de développer une MD de la
même façon que les deux variantes homozygotes.
Le diagnostic a été confirmé après la mort pour 249 de ces chiens, par l'examen
microscopique des tissus (histopathologie) sur des sections à travers la moelle épinière.
168 des chiens étudiés de cette façon avaient un diagnostic de la MD:
Deux avaient le génotype → N/N, dont l'un était un bouvier bernois, homozygote pour la
mutation SOD1:c.52T, de sorte que seul un se retrouve avec un test génétique négatif, un
berger allemand, qu'il faudra étudier davantage.
Neuf chiens étaient du génotype MD/N, entre eux un Bouvier Bernois (qui était
hétérozygote pour les deux mutations SOD:c.118A et SOD1:c.52T, donc lui aussi deux
fois défectueux). Cela laisse 8 chiens malades qui portaient seulement un défaut
hétérozygote.
Conclusion:
Sur 168 chiens diagnostiqués avec la MD 157 (94,6%) étaient homozygotes MD/MDDM,
8 (4,8%) étaient MD/N et un seul (0,6%) était N/N. Ce dernier ayant une progression
atypique de la maladie.
Les chercheurs ont réalisé une coloration immunohistochimique des protéines
défectueuses avec des anticorps anti-SOD1 sur 173 coupes de tissus de la moelle
épinière, y compris 115 avec une MD confirmée et 58 témoins..
On ajoute des anticorps dirigés contre la protéine SOD1 aux sections et on rince cellesci. Si les anticorps trouvent de la protéine SOD1 agglutinée dans la section, ils s'y
attachent et restent collés malgré le rinçage. On peut les visualiser avec une réaction
colorée.
Les scientifiques ont trouvé des agglutinations de la protéine SOD1 dans tous les 105
chiens homozygotes pour le défaut (MD/M) confirmés malades de MD.
Le chien Bouvier Bernois avec des dépôts SOD1 était homozygote pour la variante
spécifique de la race, le Berger Allemand mentionné ci-dessus, avec un diagnostic MD,
mais au génotype N/N, a montré aucun dépôt.
Pour déterminer comment les chiens évolueraient qui étaient en bonne santé et moins de
8 ans au moment de la première étude, un sondage en ligne a été mené parmi les
propriétaires. Les chercheurs ont reçu 137 réponses provenant de 17 races différentes.
18 des 30 chiens de génotype MD/MD ont développé des symptômes de MD (60%), ainsi
que 2 avec le génotype MD/N (4%) et 3 avec le génotype N/N (6%). Ces derniers, n'ont
pas subis une autopsie.
Mes conclusions:
Dans cette étude aussi, environ 95% des chiens avec une MD confirmée étaient du
génotype MD/MD.
Que parfois des chiens hétérozygotes développent une MD est du au fait que ces chiens
possèdent aussi une copie défectueuse du gène et que les deux allèles sont lus
(transcrites) par la cellule. Il produisent aussi des dépôts de la protéine SOD1, bien que
moins prononcés.
Comme aucun dépôt SOD1 n'a été détecté dans le chien homozygote N/N, il reste à
déterminer ce qui a causé les symptômes similaires à la MD dans ce cas. Peut-être il
existent d'autres maladies neurodégénératives rares avec des symptômes semblables.
Au total 64 Hovawart ont participé à ces études, dont 31 au génotype N/N, 17 MD/N et
16 MD/MD, dont un avec une MD confirmée et le génotype MD/MD.
11 / 24
D'autres mutations?
Lors de la "8th International Conference on Advances in Canine and Feline Genomics and
Inherited Disease" à Cambridge (UK) des chercheurs de l'université de Bologna et de la
société Genefast, qui collaborent avec le club italien du Hovawart, ont présenté leur
résultats (Gentilini et al. 2015).
Ils ont trouvé deux mutations dans la population des Hovawart italiens, qui sont situées
très proches du gène SOD1. L'une de ces mutations, une insertion d'environ 50pb ("50
paires de lettres supplémentaires insérées"), peut influer sur le résultat des tests de
SOD1. En particulier, un chien hétérozygote a été identifié à tort comme homozygote
MD/MD. La publication définitive n'a pas encore été libérée et le lien vers le résumé de la
Conférence ne fonctionne plus, mais les auteurs présentent les résultats sur le site Web
du clubs italien du Hovawart.
Pour le moment, on ne peut pas encore évaluer l'importance de cette découverte pour la
validité du test génétique.
Dans des travaux antérieurs ont a pu montré que la fréquence de la mutation
SOD1:c.118A est très différente entre les races différentes. En outre, le nombre de chiens
qui souffrent de la MD diffère entre les races, et aussi l'âge auquel les symptômes se
produisent, n'est pas uniforme. Par exemple seuls quelques Boxers avec diagnostic
confirmé de MD et un test positif MD/MD avait plus de 11 ans à l'apparition de la
maladie, tandis que chez les Pembroke Welsh Corgis une plus grande variabilité a été
observée (Ivansson et al. 2016). Il est donc probable que d'autres gènes ont une influence
sur la progression de la maladie.
Une autre étude d'association pangénomique devrait identifier ces modificateurs, cette
fois parmi des Corgis avec le génotype MD/MD. Une comparaison entre des chiens avec
des symptômes apparus à un âge relativement jeune (environ 9J.) et des chiens
asymptomatiques d'un âge avancé (>13J.) à conduit à la découverte que, dans le groupe
ou les premiers symptômes se sont produits tôt, certains allèles d'un gène sur le
chromosome 25 étaient détectés beaucoup plus fréquemment. Ce gène, qui est appelé
SP110, joue probablement un rôle dans la lecture de l'ADN dans les noyaux cellulaires.
En outre, les 25 Boxer examinés atteints de la MD portaient au moins une copie de l'allèle
nouvellement identifié. Son effet est donc un héritage du type dominant.
Qu'est ce qu'on sait du Hovawart?
Les dégâts
Chez le Hovawart la maladie progresse comme je l'ai décrit dans l'introduction.
Le Hovawart n'est pas une race très répandue, il n'est donc pas surprenant que l'on ne
trouve pas une littérature spécifique sur sa pathologie. Cependant j'ai à ma disposition un
rapport d'autopsie du laboratoire diagnostique de la faculté Vetsuisse de Berne sur un
Hovawart suisse. Il peut se résumer comme suit:
Dégénérescence et décomposition des fibres nerveuses, gaines de myéline gonflées
contenant des → phagocytes. Les faisceaux moteurs et les faisceaux sensoriels sont
touchés des deux côtés du corps. La perte de fibres nerveuses est remplacée par une
augmentation visible de la glie.
De graves dommages à la moelle épinière thoracique, moins prononcés dans la moelle
épinière cervicale et lombaire. Légère dégénérescence des fibres nerveuses dans le tronc
cérébral et les pédoncules cérébelleux. Augmentation de la glie dans les racines dorsales
et ventrales de la moelle épinière. De légers changements dans les nerfs périphériques,
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formation de groupes isolés de petites fibres musculaires dans la musculature
squelettique, atrophie musculaire débutante.
Ces changements correspondent aux dommages décrits dans la littérature de différentes
races.
La transmission héréditaire
L'hérédité de la MD est confirmée pour le Hovawart. Lorsque, dans la base de données
du CSH (www.hovawart.ch), vous cliquez sur le nom d'un chien dans la rubrique
"Krankheiten -> degenerative Myelopathie", et puis dans la page de ce chien vous
choisissez "Stammbaum -> Analyse", vous verrez que pour les chiens suisses (les
données des chiens étrangers nous manquent souvent) vous trouverez des ancêtres qui
étaient atteints de MD, ou qui avaient des descendants et/ou des frères et sœurs avec
MD.
Je trouve particulièrement impressionnant le pedigree illustré ci-dessous, dont les
données m'ont été aimablement fournies par Mme Antje Möbius. Il montre la relation
entre la maladie et les résultats du test génétique dans l'élevage des Hovawarte von
Mönchzell.
Belinda elle-même, certains d'entre vous l'ont probablement connue à Celerina, et toute
sa descendance ont été testés pour la mutation dans le gène SOD1.
Figure 1: Pedigree des Hovawarte von Mönchzell
HHL: diagnostic paralyse des membres postérieures
bleu: déduit du pedigree
rouge: test SOD1
Quelque chiffres concernant le Hovawart
chiens Hovawart du CSH testés pour SOD1, valable 04.12.2016
total
N/N (GG)
N/MD (GA)
total dans la base de données
39
18
46.2%
10
25.6%
nés en CH
21
7
33.3%
6
28.6%
Tableau 2: Résultats des tests génétiques de la base de données du CSH.
MD/MD (AA)
11
27.6%
8
38%
13 / 24
Les chiffres du tableau 2, cependant, ne disent rien sur la fréquence du gène défectueux
dans notre population des Hovawart, puisque souvent les chiens n'ont été examinés que
lors de l'apparition de symptômes de la maladie.
Le tableau 3 montre les résultats d'autres sources accessibles au public:
chiens Hovawart du testés pour SOD1, diverses sources
total
N/N (GG)
N/MD (GA)
Vetsuisse BE 1
102
40
39.2%
46
45.1%
Zeng et al. 2014
64
31
48.4%
17
26.6%
2
Club Français
121
62
51.2%
50
41.3%
OFA 3
88
37
42%
33
37.5%
4
Dr.I.Pfeiffer/RZV
100
45
45%
46
46%
total 475
215
45.3%
192 40.4%
MD/MD (AA)
16
15.7%
16
25%
9
7.4%
18
20.5%
9
9%
68
14.3%
Tableau 3: Diverses statistiques concernant le test génétique
1 communication personnelle de Mme Dr. E.Dietschi, Institut Génétique de la faculté Vetsuisse Berne, 10.11.16
2 le Club Français du Hovawart tient une base de données des dépistages sanitaires
(http://www.hovawart.fr/spip.php?article108)
3 Orthopedic Foundation for Animals (www.ofa.org), 06.12.16
4 Mme Dr. Ina Pfeiffer, Kassel (voir Veit 2014)
Depuis 2010 le CSH a reçu 358 rapports de décès concernant des Hovawart nés en
Suisse.
Parmi ceux-ci 17 chiens (4,74%) sont morts de la MD (diagnostic d'exclusion) d'entre eux
tous les six testés pour SOD1 avaient le génotype MD/MD. Trois chiens ont été
autopsiés.
Chez 14 autres (3,91%) est la cause mentionnée de la mort est une "paralysie de l'arrièretrain», de ceux-là sept ont des frères, sœurs ou descendants avec un diagnostic de MD.
Implications pour le programme d'élevage
Pour notre élevage il est significatif que les chiens en bonne santé homozygotes
représentent moins de la moitié de la population. Lorsque nous accouplons une chienne
avec un mâle sans test génétique, il est plus probable que celui-ci soit transporteur du
défaut (homozygote ou hétérozygote) que qu'il soit indemne!
Le premier réflexe pourrait alors être d'exclure tous les porteurs du gène défectueux
(homozygotes et hétérozygotes) de l'élevage. Mais ceci mènerait à une réduction
excessive de la diversité génétique. De surcroît, une telle mesure peut favoriser d'autres
maladies.
Si l'on fait une sélection pour ou contre des allèles d'un gène, on sélectionne, en réalité,
pour ou contre la totalité du chromosome sur lequel le gène est localisé. Le chien a 39
(paires de) chromosomes différents et on estime qu'il a environ 25.000 gènes. Il en résulte
un nombre moyen de 640 gènes par chromosome, dont nous ne savons pas quels allèles
sont utiles ou indésirables. Prenant également en compte le fait que chaque individu
porte un certain nombre inconnu de défauts hétérozygotes, le risque est grand d'enrichir
ceux-ci par inadvertance.
L'histoire du chien d'eau portugais montre ce qui peut arriver lors d'une sélection trop
zélée. Dans les années 1980, un test sanguin a été développé pour la gangliosidose, une
maladie métabolique qui était commune dans cette race. Les animaux testés positifs ont
été retirés de l'élevage et l'incidence de la maladie a diminué de façon spectaculaire.
Mais la fréquence de l'atrophie rétinienne progressive (ARP) a augmenté en même temps.
Ils avaient donc chassé les démons par Belzébuth (Oberbauer 2012).
14 / 24
Un exemple de l'utilisation réussie d'un test génétique est décrit dans le magazine du
club RZV (Epplen et al, 2015):
Depuis 2004, un test indirect est disponible pour les chiens Schapendoes néerlandais. Ce
Test cherche des segments d'ADN (des marqueurs) sur le chromosome 20, dont on sait
qu'ils se trouvent à proximité du gène dont le défaut est responsable pour la ARP. Ces
marqueurs sont (presque toujours) hérités ensemble avec le gène concerné. Depuis 2008,
il existe aussi un test direct qui détecte le défaut génétique lui-même.
Le test a été déclaré obligatoire pour les chiens reproducteurs et les porteurs
(homozygotes ou hétérozygotes) n'ont été accouplés qu'avec des partenaires exempts.
Le développement de l'élevage a été suivi scientifiquement et la séquence d'ADN du
chromosome a été analysée. Il a été constaté que, contrairement aux craintes initiales, la
diversité génétique dans la population n'a pas diminué mais qu'elle a même augmenté.
Les auteurs attribuent ce phénomène à deux mécanismes:
a) Le long d'un chromosome il y a toujours la formation de nouvelles combinaisons lors
de la production des gamètes (recombinaison, crossing over) et
b) on a de nouveau utilisé des chiens issus de lignes atteints de ARP, et qui pour cette
raison n'avaient plus été choisis comme reproducteurs avant l'introduction du test.
Aujourd'hui nous excluons les descendants d'animaux transmettant la MD de notre
élevage. Comme la MD se manifeste si tard dans la vie, ces chiens ont souvent déjà des
descendants qui peuvent développer une MD et/ou la passer à leurs propres chiots.
Avec un programme d'élevage qui vérifie, avec le test génétique mentionné ci-dessus, si
la mutation pour DM est présente, il est possible de n'accoupler les chiens porteurs
qu'avec des chiens exempts. Nous pourrions même laisser tout les animaux dans
l'élevage, tout en évitent la naissance de chiots homozygotes disposés à la MD.
Cela signifie que nous pouvons faire en sorte que, selon toute probabilité, aucun
Hovawart ne tombera plus malade de la MD.
La stratégie d'élevage pour éviter le génotype homozygote MD/MD.
Il n'a pas besoin d'un tableau compliqué, pour déterminer à partir de quels
accouplements les peuvent émerger sans DM / DM progéniture.
La règle est qu'au moins un partenaire d'accouplement doit être exempt de MD
(N/N):
- Si on accouple deux chiens du génotype N/N, tous les descendants seront aussi N/N,
- si l'un est du génotype MD/N et l'autre N/N, en moyenne 50% des descendants seront
porteurs MD/N et 50% seront exempts N/N,
- si l'un est du génotype MD/MD et l'autre N/N, tout les descendants seront porteurs
(MD/N).
=> Les chiens du génotype N/N ont la liberté de choix, à tout les autres il faut un
partenaire N/N.
Quels chiens devraient faire le test génétique?
Certains clubs de race exigent le test SOD1 déjà pour tous les animaux reproducteurs.
Chez les Hovawart ce ne sont qu'un club néerlandais et un des clubs américains,
d'autres le recommandent seulement, comme le Club Français du Hovawart. Le club
italien du Hovawart club collabore à une étude avec l'Université de Bologna et la société
Genefast.
15 / 24
Jusqu'à présent le CSH s'est montré réticent. Les grands clubs allemands (RZV et HZD)
se sont opposés au test, en faisant valoir qu'il n'a pas été validé pour le Hovawart.
Mais un test ne se valide pas lui-même, mais par la collection de données! Selon les
expériences faites il y a une bonne corrélation entre les résultats du test et le diagnostic
de la MD. Ceci est également confirmé par le Prof. Dr. Frank Steffen du Département de
Neurologie à l'hôpital vétérinaire de Zurich.
Après ses travaux de pionnier sur le test du tempérament et sur la base de données
publique, le SHC pourrait s'affirmer une fois de plus en introduisant le test SOD1 dans sa
stratégie de l'élevage.
Pour les propriétaires de chiens qui ne seront pas utilisés dans l'élevage, le test est une
épée à deux tranchants. Beaucoup de gens ne veulent pas savoir que leur chien est
susceptible de souffrir de cette maladie terrible, ce qui est compréhensible. Si le chien
montre, cependant, la paralysie, il est conseillé de l'examiner pour savoir s'il a peut-être
une autre maladie qui pourrait être traitable.
S'il a un diagnostic neurologique de MD, vous devez considérer si vous voulez passer par
le programme complet, y compris l'IRM, parce que l'anesthésie requise peut affecter
négativement le cours de la maladie.
Pour les animaux reproducteurs la situation initiale est différente. Aujourd'hui, nous vivons
avec l'incertitude de savoir si nos chiens développeront une MD ou s'ils la passeront à
leurs chiots. Une application du test apporterait la sécurité de la prochaine génération,
d'autant plus que dans un accouplement aléatoire i y aura une probabilité supérieure à
50% que le partenaire est porteur d'au moins une copie du gène défectueux!
Parallèlement à une introduction du test génétique pour les animaux reproducteurs, il
faudra veiller à ce que non seulement les mâles homozygotes exempts seront utilisés. Là
en particulier nos éleveurs seront responsables. Nous devons aussi convaincre les
acheteurs de chiots qu'ils peuvent choisir en toute bonne conscience un chien
hétérozygote. Malheureusement, des cas ont déjà eu lieu, auxquels les personnes
intéressées ont exigé un chiot exempt N/N. Pour sauvegarder la diversité génétique la
plus grande possible de nos Hovawart, nous ne devrons pas laisser le champ aux
éleveurs dissidents qui font la publicité pour leurs chiots testés N/N.
Il ne faut pas restreindre la → ressource génétique. Celle-ci est déjà actuellement assez
réduite, puisque nous avons seulement quelques portées par année.
Si nous porrons constater une diminution de la fréquence de l'allèle défectueux dans les
générations suivantes, nous pourrons toujours resserrer les critères de sélection.
Mon bilan
Après avoir étudié toutes les informations que je pouvais trouver et après des discussions
avec des experts, je suis arrivé à la conclusion que je soutiens l'introduction du test
SOD1 de tous les animaux reproducteurs, combiné avec la stratégie d'accouplement
décrite ci-dessus.
J'espère que mon commentaire vous aide à former votre propre opinion.
15.12.2016
Marco Tottoli
Mes remerciements sincères pour leurs informations à
Mme Dr. Elisabeth Dietschi, Département de Génétique de la faculté Vetsuisse à Berne
M. Prof.Dr.med.vet. Frank Steffen, Chef de la Neurologie à l'hôpital vétérinaire de Zürich
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E&hl=de&sa=X&ved=0ahUKEwjB_9eght3QAhUHLcAKHeUqD88Q6AEIYTAI v=onepage&q=portuguese
05.12.16
Ogawa Mizue, Uchida Kazuyuki, Park Eun-Sil, Kamishina Hiroaki, Sasaki Jun, Chang
Hye-Sook, Yamato Osamu, Nakayama Hiroyuki (2011)
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URL: https://www.jstage.jst.go.jp/article/jvms/73/10/73_11-0097/_pdf
03.12.16
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Veterinary Pathology 2014, Vol. 51(3) 591-602
URL: http://vet.sagepub.com/content/51/3/591.full.pdf
03.12.16
Ogawa M., Uchida K., Yamato O., Mizukami K., Chambers J.K., Nakayama H. (2015)
Expression of Autophagy-Related Proteins in the Spinal Cord of Pembroke Welsh
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Veterinary Pathology 2015, Vol. 52(6) 1099-1107
URL: http://vet.sagepub.com/content/52/6/1099.full.pdf
03.12.16
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URL: http://www.gensoldx.com/wp-content/uploads/2016/04/Bernese-Mountain-DogCompound-Heterozygousity.pdf
03.12.16
Polizopoulou Zoe S., Koutinas Alexander F., Patsikas Michael N., Oubasis Nektarios S.
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URL: http://www.akademiai.com/doi/pdf/10.1556/AVet.56.2008.3.3
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Degenerative myelopathy associated with a missense mutation in the superoxide
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URL: http://www.jns-journal.com/article/S0022-510X(12)00171-2/abstract
(résumé, le texte complet n'est pas gratuit)
03.12.16
Turba M., Bartolone E., Rombolà E., Gandini G., Gentilini F.
Canine degenerative myelopathy and allelic dropout: evidence of a new mutation that
can affect diagnostic testing
8th International Conference on Advances in Canine and Feline Genomics and
Inherited Disease, at Churchill College, Cambridge, UK, 22nd - 26th June, 2015.
URL: Le lien ne foctionne plus, le contenu est présenté dans Gentilini F., et al. (2016)
03.12.16
Veit Claudia
Ausschnitt aus Bericht „RZV-Züchterseminar“
„Der Hovawart“ März 2014: 6-7
URL: http://hovawart.org/sites/default/files/magazine/der_hovawart_2014-03.pdf
04.12.16
Wininger F.A., Zeng R., Johnson G.S., Katz M.L., Johnson G.C., Bush W.W., Jarboe J.M.,
Coates J.R.
Degenerative myelopathy in a Bernese Mountain Dog with a novel SOD1 missense
mutation.
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URL: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3773294/pdf/nihms-492254.pdf
05.09.16
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Zeng R., Coates J.R., Johnson G.C., Hansen L., Awano T., Kolicheski A., Ivansson E.,
Perloski M., Lindblad-Toh K., O'Brien D.P., Guo J., Katz M.L. and Johnson G.S.
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J Vet Intern Med, (2014) 28: 515–521. doi:10.1111/jvim.12317
URL: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jvim.12317/epdf
03.12.16
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Glossaire
abréviations des résultats des tests de MD:
Selon la langue ou selon le type de texte de différentes abréviations sont utilisées,
ce qui peut mener à la confusion
GG = G/G = N/N
= homozygote pour l'allèle normal, "sain"
GA = G/A = Ga = G/a = MD/N = hétérozygote défectueux/normal
AA = A/A = aa = a/a = MD/MD = homozygote pour l'allèle défectueux,
risque élevé de développer une MD
Le lettres A et G sont dus au fait que dans la mutation (SOD1:c.118A) la lettre "A" (la
molécule adénine) remplace la lettre "G" (la molécule guanine) à la position 118 du
gène SOD1, provoquant la mise en place d'un acide aminé incorrecte dans la
protéine SOD1. On peut retenir "a" comme atteint ou à risque.
La barre oblique, qu'on voit souvent, indique qu'il s'agit une paire d'allèles.
L'"a" minuscule veut indiquer que cet allèle et → récessif, tandis que le "G"
majuscule est un allèle → dominant.
ADN: Substance à partir de laquelle sont construits les gènes, contient l'information
génétique.
allèle: Variante d'un → gène. Dans une population il peut y avoir un grand nombre
d'allèles différents, mais un individu n'en peut avoir que deux, un reçu de chaque
parent. Si ces deux sont identiques, il est → homozygote, s'ils sont différents, il est
→ hétérozygote.
anticorps: Notre système immunitaire produit des molécules de protéine (des
immunoglobulines), p.ex. lors d'une infection, qui en raison de leur structure peuvent
s'attacher à des molécules étrangères, par exemple à la surface des bactéries ou
des virus. Comme ça ils agglutinent ces intrus ou de la marquent, de sorte qu'ils
peuvent être détruits par les → phagocytes. Comme les anticorps sont capables de
se lier à des molécules spécifiques, ils peuvent être utilisés dans le laboratoire
comme sondes pour ces molécules, par exemple, pour les détectes dans une coupe
à travers un tissu.
→ immunohistochimie
ARP: → atrophie rétinienne progressive
atrophie rétinienne progressive: Maladie héréditaire qui à la dégénération lente et
progressive de la rétine de l'œil et à la cécité. Des différentes mutations dans les
différentes races nécessitent l'utilisation de tests génétiques spécifiques.
astrocytes, astroglie: Cellules en forme d'étoile, dont les ramifications sont en contact
avec les cellules nerveuses et les vaisseaux sanguins. Elles forment la barrière
hémato-encéphalique, règlent l'approvisionnement en eau et en potasse et
participent au recyclage des neurotransmetteurs.
astrogliose: Augmentation et changement pathologique des → astrocytes lors de la
destruction de cellules voisines. Les astrocytes activées doivent protéger les tissus
du système nerveux central contre le → stress oxydatif et absorber le → glutamate
excédentaire pour éviter des dommages → excitotoxiques.
atrophie: Diminution de taille d'un tissu ou d'un organe, p.ex. la fonte musculaire.
autopsie: Examen post-mortem ou nécropsie, l'examen médical des cadavres.
axone: Fibre nerveuse, prolongation de la cellule nerveuse, qui transporte les signaux du
corps cellulaire vers les → synapses, ou le contact avec une autre cellule nerveuse
ou une fibre musculaire aura lieu.
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biopsie: Echantillon de tissu obtenu d'un individu vivant. Le terme et souvent utilisé
(même par des experts) pour les échantillons de tissu obtenus lors d'une
→ autopsie d'un corps mort, ce qui prête à équivoque.
complément: Système de petites protéines qui font parti du système immunitaire et qui
participent à la défense contre les agents pathogènes et à l'élimination des cellules
endommagées.
dominant: voir → récessif/dominant
électromyogramme: Enregistrement lors d'une → électromyographie.
électromyographie, EMG: Etude de l'activité électrique des muscles. En général les
muscles détendus en bonne santé ne montrent pas d'activité spontanée. En cas de
perte de l'innervation des fibres musculaires développent leur propre activité
électrique.
enzyme: Protéine participant à des réactions chimiques dans le corps comme catalyseur.
étude d'association pangénomique: Une recherche à travers le → génome entier pour
trouver des variantes de gènes (des → allèles) qui sont associées avec un certain
→ phénotype, p.ex. une maladie.
excitotoxicité: Toxicité par surexcitation dans le système nerveux.
exon/intron: Le texte d'un gène sur l'ADN n'est généralement pas continu, mais plutôt
interrompu par des inserts qui ne sont pas lus lors de la synthèse des protéines. Ces
inserts sont des introns, tout les exons ensemble contiennent l'information devant
être utilisé.
fréquence allélique: Fréquence d'un → allèle dans une population (chez les individus
homozygotes et hétérozygotes).
gaine de myéline: Gaine autour des fibres nerveuses composée de → myéline, évite les
courts-circuits entre les fibres nerveuses et permet une conduction plus rapide. La
gaine de myéline est formée dans le système nerveux central par les
→ oligodendrocytes et par les cellules de Schwann dans les nerfs périphériques.
gène: Section de l'ADN qui contient l'information pur la synthèse d'un produit génique.
La plupart des gènes contiennent l'information pour la synthèse d'une protéine. Le
plus souvent une → enzyme, dans d'autres cas des matériaux de construction.
Les gènes sont responsables pour les caractéristiques, parce qu'ils affectent les
opérations et les structures impliquées.
génome: La totalité des gènes.
génotype: La composition des deux allèles d'un gène donné ou de plusieurs gènes d'un
individu. Indique si un individu est homozygote ou hétérozygote pour ces allèles. Le
génotype détermine le caractéristique observé, le → phénotype.
Exemple: Le génotype MD/MD est responsable pour le risque de développer la MD,
les génotypes E/E ou E/e permettent les couleurs noir et feu ou noir du Hovawart.
glie: Cellules de plusieurs types qui accompagnent le cellules nerveuses dans le système
nerveux. Elles aident à tenir stables divers paramètres chimiques ou physiques, à
nourrir les neurones et à l'isolation électrique entre les fibres nerveuses.
glutamate: Le → neurotransmetteur excitateur le plus courant dans le système nerveux
central. Chimiquement une acide aminées.
Le glutamate est probablement connu comme exhausteur de goût dans les aliments
transformés industriellement.
hétérozygote: Un individu est hétérozygote pour un gène particulier s'il a deux allèles
différents de ce gène.
histologie: Etude des tissus biologiques.
homozygote: Un individu est homozygote pour un gène particulier s'il a deux allèles
identiques de ce gène.
23 / 24
immunohistochimie: Examen de tissu biologique à l'aide d' → anticorps. On peut
attacher des colorants, des enzymes ou des substances radioactives et les utiliser
comme sondes pour dépister certaines molécules et rendre celles-ci visibles dans
des coupes de tissus sous le microscope.
intron /exon (voir → exon)
imagerie par résonance magnétique: Imagerie utilisant des champs magnétiques très
puissants pour visualiser des tissus ou des organes. L'IRM permet un meilleur
contraste que la radiographie dans la représentation des tissus mous et ne
nécessite pas de rayons X dangereux.
IRM: → imagerie par résonance magnétique
liquide cérébro-spinal: Liquide incolore dans lequel baignent le cerveau et la moelle
épinière. L'analyse de sa composition peut aider à diagnostiquer certaines maladies
du système nerveux central, p.ex. une inflammation.
macrophages: → Phagocytes grands, cellules du système immunitaire qui "mangent et
digèrent" des intrus comme des bactéries et des virus et qui éliminent le débris de
cellules mortes.
mikroglie: → Phagocytes dans le système nerveux central, qui attaquent les agents
pathogènes envahisseurs et éliminent les débris de cellules mortes. Ils se multiplient
en cas de besoin.
motoneurones: Les neurones moteurs qui contrôlent les mouvements musculaires. Les
neurones moteurs supérieurs sont dans le cerveau et envoient des impulsions aux
neurones moteurs inférieurs, qui se situent dans la moelle épinière. Celles-ci sont
directement reliées aux fibres musculaires.
mutation: Changement dans le matériel génétique (ADN). La plupart des mutations
surviennent par erreur lors de la division cellulaire ("faute d'orthographe" pendant le
doublement de l'ADN), d'autres par des influences extérieures, par exemple, des
rayonnements radioactifs, des produits chimiques.
Les mutations ne sont héritées que si elles se produisent dans les gamètes.
myéline: Matériau composant la → gaine de myéline, constitué de plusieurs couches de
membrane biologique qui entourent les fibres nerveuses.
myélographie: Examen radiographique de la moelle épinière dans lequel un agent de
contraste est injecté dans le canal médullaire. Ceci facilite la détection des
sténoses. La myélographie peut être combiné avec la → tomodensitométrie.
nécropsie: → autopsie
neurone: cellule nerveuse
neurotransmetteur: Au → synapses le bout des fibres nerveuses libère des
neurotransmetteurs. Cela provoque une excitation de la cellule nerveuse ou
musculaire en aval qui, si elle est assez forte, déclenche un signal. Des exemples
sont le glutamate dans le système nerveux central ou l'acétylcholine à la fibre
musculaire.
oligodendrocytes, oligodendroglie: Des cellules du → système central nerveux qui sont
responsables pour la formation de la gaine de → myéline.
phagocytes: Cellules comme les → macrophages et la → microglie, qui éliminent des
envahisseurs pathogènes et le débris de cellules mortes par phagocytose (en les
engouffrant et les digérant).
phénotype: Les caractéristiques visibles ou mesurables dépendants du → génotype et
éventuellement aussi de l'environnement et des processus épigénétiques.
proprioception: perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du
corps.
ressource génétique: Totalité de tous les → allèles disponibles dans une population.
24 / 24
récessif/dominant: Si un individu est hétérozygote pour un gène, c'est à dire s'il dispose
de deux allèles différents de ce gène, donc il y a plusieurs possibilités pour le
phénotype, en fonction de la mutation particulière:
- Un allèle prévaut (dominant), l'autre est supprimé (récessif).
Par exemple le génotype: yeux bruns / yeux bleus -> phénotype: yeux bruns.
- Il montre une forme mixte des deux allèles, héritage intermédiaire ou dominance
incomplète, parfois aussi appelé codominance.
Par exemple fleurs rouges / fleurs blanches -> fleurs roses.
- Les deux allèles se manifestent indépendamment, dominance.
Par exemple groupe sanguin A/B -> groupe sanguin AB
SLA: La sclérose latérale amyotrophique, maladie de Charcot (après son découvreur),
maladie de Lou Gehrig (après un célèbre joueur de baseball), également connue par
le célèbre physicien Stephen Hawking. Maladie humaine avec une progression
comparable à la MD du chien. Certaines formes de cette maladie ont des mutations
dans le gène SOD1.
stress oxydatif: Accumulation excessive d'espèces réactives de l'oxygène (la
superoxyde, le peroxyde d'hydrogène, des radicaux hydroxyle), qui en excès
provoquent des dommages, par exemple à → l'ADN, bien qu'elles résultent dans le
métabolisme normal et malgré qu'elles sont nécessaires en petites quantités. Le
stress oxydatif est associé à des maladies dégénératives telles que la SLA et la
maladie d'Alzheimer.
Substance blanche: La partie du cerveau et de la moelle épinière ou se trouvent
seulement des → axones (fibres nerveuses) des cellules nerveuses.
Substance grise: La partie du cerveau et de la moelle épinière ou se trouvent le corps
cellulaires des cellules nerveuses.
synapse: Point de contact entre les fibres nerveuses et la cellules nerveuse postsynaptiques ou une cellule musculaire. Ici la cellule en aval est excitée au moyen
d'une substance de transmission chimique (→ neurotransmetteur).
systéme central nerveux: Cerveau et moelle épinière
tomodensitométrie: → tomographie assistée par ordinateur
tomographie assistée par ordinateur, tomodensitométrie:
A la différence de la
radiographie simple, ou on regarde un image plat projeté par les rayons X,
l'ordinateur peut calculer une image en trois dimensions à partir d'une série
d'images en coupe. Avec le logiciel approprié, on peut "se promener" à travers
l'image et la regarder de tous les côtés.
ubiquitine: Une protéine qui se trouve dans presque tous les tissus. Elle est impliquée
dans divers processus, entre autres dans la dégradation des protéines mal repliées
ou autrement défectueuses. Elle se lie à ces molécules et les identifie comme
"déchets", de sorte qu'ils sont dégradés par la cellule. Des niveaux anormalement
élevés de l'ubiquitine sont un signe pathologique dans plusieurs maladies
dégénératives.
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