Nouvelles annales du Mus d`histoire naturelle

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"I.'.Til
*.
NOUVELLES
ANMLES DU MUSÉUM
D'HISTOIRE NATURELLE,
RECUEIL DE AlÉMOIRES
PUBLIÉS
PAR LES PROFESSEURS DE CET ÉTABLISSEMEXT
ET PAR imtfTRES N.^Â^RALISTES
SUR L'HISTOIRE NATURELLE, L'ANATOMIE, ET LA CHIMIE
OUVRAGE ORNÉ DE GRAVURES.
TOME QUATRIÈME.
PARIS,
A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET,
RUE HAUTEFEUILLE, AU COIN DE CELLE DV BATTOIR.
1855.
,in
i(
U_ /C-
/
DESCRIPTION
DE QUELQUES ESPÈCES
DE
REPTILES DE LA CALIFORNIE,
PRÉCÉDÉE
DE L'ANALYSE D'UN SYSTÈME GÉNÉRAL
D'ERPÉTOLOGIE ET D'AMPHIBIOLOGIE
PAR M.
M.
P. E. Botta
,
turelle de Paris,
qu'il
fit
dans
de commerce
les
Muséum
d'histoire na-
pendant un premier voyage de circumnavigation
années 1827, 1828 et 1829, à bord d'un bâtiment
eut l'occasion de faire
qu'il
DE BLAINVILLE.
actuellement voyageur du
nommé
naturelle sur des
H. D.
;
commandé par M. Duhautcilly,
un grand nombre d'observations d'histoire
le
Héros,
animaux de toutes
les classes,
en
même temps
eut soin de recueillir ceux que sa position lui permettait de
conserver. La Faculté des sciences
nombre
des objets rapportés
d'histoire naturelle
ou à M.
le
,
les
fit
l'acquisition
du plus grand
autres furent cédés au
prince Masséna, sous
la
Muséum
condition ex-
presse qu'ils ne pourraient être publiés que par M. Botta ou avec
Annal, du Muséum, tom. IV,
3' série.
3o
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 34
son agrément.
lui-même
J'étais
recherches; j'avais
a
effet
dans l'intention de l'engager à publier
résultat fort intéressant sous tous les rapports de ses
le
nombre de
en
même
dans cette intention
un dessinateur
figures par
fait faire
certain
M. de Bicvre qui
fort habile,
succombé depuis à une maladie de
un
,
poitrine. Mais, d'une part,
n'ayant pu continuer à supporter les frais des dessins et des gravures
par suite de
nouvelle secousse révolutionnaire de i83o
la
,
et
de
l'autre,
M. Botta, à son retour d'un nouveau voyage en Syrie, en
Egypte
et et} Abyssinie,
en ayant presque aussitôt entrepris un
sième dans l'Arabie heureuse, vers laquelle
je
me
suis décidé, à sa sollicitation et
publier
Je
moi-même
les
matériaux
commence aujourd'hui par
dans laquelle
les
dans
d'ailleurs, cela
les reptiles,
classification
de ces animaux,
ainsi
que je
exposé, en i834, à
la
tel
l'ai
se dirige en ce
la science, à
de
l'intérêt
moment,
plus iraportans de son voyage.
me semble y avoir plus
me permettra de faire
il
il
troi-
parce que c'est
la partie
de choses nouvelles, et que
connaître
que
mon
celui des
système de
amphibiens,
Faculté des sciences dans
cours de philosophie zoologique, et depuis
les
mon
travaux importans
sur ces deux classes d'animaux que nous devons surtout aux zoologistes étrangers.
Il
en
est
ment de
plus
effet
peu de
classes
et plus
importans que
animaux remplissant dans
oiseaux et
de
le
,
,
le
commence-
ce siècle jusqu'aujourd'hui, aient été le sujet de travaux
nombreux
gligés
d'animaux qui depuis
les
la série l'intervalle
poissons. Autant ces
autant
ils
renferment
celles qui
animaux ont
sont aujourd'hui étudiés,
compris entre
été
les
les
long-temps né-
comme il me
serait aisé
démontrer par l'analyse historique que je pourrais donner,
mais qui
,
réduite
même à ce
qu'elle doit être, serait
longue pour être reprise dans un mémoire de
la
beaucoup trop
nature de celui-ci.
2 55
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
me
Je
bornerai donc
énoncer
sujet, à
comme
animaux de
ces
travail
unique
leure
de
deux classes mais dans un ordre peu convenable.
,
la
peau mise avant
(1768.) Laurenti adopte la
nom,
même
et
un nom commun,
évi-
la classe
en forme de manière à faire entrevoir une bien meil-
distribution que celle de Linné
de
à ce
:
plus convenable, celui de reptilia, et définit
qu'il
l'état
j'ai fait
un nom commun {amphibia)
(1756.) Brisson les réunit également sous
demment
que
assertions historiques suivantes
les
(1740.) Linné réunit le premier sous
les
du
le résultat
d'après la considération
,
membres.
celle des
manière de voir de Brisson pour
jusqu'à un certain point pour les subdivisions in-
térieures qu'il porte à quatre, les tortues,
parler, puisqu'il ne traite,
comme
dont
il
ne devait pas
l'indique le titre de son ou-
vrage, que des reptiles supposés à tort ou à raison venimeux,
lézards
les
,
le
serpens et
Mais en outre
les grenouilles.
est
il
les
conduit
par une étude plus approfondie de ces animaux à établir un assez
grand nombre de subdivisions génériques fort bonnes
tées depuis, en indiquant
(1790.)
Merrem
squameux de
,
même
chez
les
pèces, et en assignant des
constituent , introduit
la considération
799.)
adop-
serpens
noms
,
pour
du système
la distinction
des es-
à chacun des scutelles qui
un élément de grande importance dans
classification des reptiles, parce qu'il est aussi constant
Cl
et
les parties différentielles.
en introduisant
la tête
,
M. Brongniart, en exécutant
la définition
que
le
la
facile.
de Brisson,
perfectionne évidemment le système erpétologique de Laurenti
en
lui
donnant une meilleure disposition,
et
en employant des dé-
nominations plus convenables.
Latreille (1801),
tionnement que
je
Oppel (iSii), commencent un nouveau perfecdéveloppe et régularise peut-être (i8i6) en
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 36
formant de ces animaux deux
phihiens, d'après
classes distinctes, reptiles et ara-
considération de l'ensemble de l'organisation
la
traduite par des caractères extérieuz^s, et en établissant des coupes
secondaires de
même
valeur dans chacune de ces classes.
Wagner
Enfin Wagler (i83o) et
du système squameux
tion
permettre
(i834) étendent la considéra-
du système dentaire de manière
et
groupement en
caractéristique des espèces et leur
la
sections d'une manière
beaucoup
j)lus
à
certaine et plus facile, ce
qu'imitent maintenant tous les erpétologistes.
Comme
résultat de
l'erpétologie,
ces améliorations successives apportées à
on voit qu'aujourd'hui
animaux dans
tion de ces
doivent remplir
la
les
évidemment
les
comme
le
poissons
bien que
Quant
que
,
les
à
la
posi-
oiseaux et
les pois-
également généralement adop-
est
convenu de commencer par
de finir par .les cœcilies, ou au moins par
étant
long-temps
plus contestée, et qu'ils
lacune comprise entre
tée, c'est-à-dire qu'on est
et
la série n'est
La disposition générale
sons.
et depuis
les
tortues
les sirènes, celles-là
plus rapprochées des oiseaux, et celles-ci des
montre l'ensemble de l'organisation
,
aussi
caractères extérieurs.
leur distribution intérieure, on peut également dire
les véritables
principes de
la
zooelassie nécessitent leur sépara-
tion en deux classes aussi distinctes paries caractères anatomiques
comme
que par ceux que l'on l'egarde
giques ou extérieurs,
chacune
d'elles
offrant
des degrés d'or-
ganisation ou ordres qui se correspondent assez
tion
marchant assez bien dans chacune avec
tronc aux dépens des
membres
emydosauriens ou crocodiles
la
première classe,
les
,
;
les
les
,
plus essentiellement zoolo-
le
,
et la dégrada-
développement du
tortues ou chéloniens
,
les
sauriens et les ophidiens dans
grenouilles ou, batraciensi, les salamandres
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
OU pseudosauriens
conde
ou pseudophidiens dans
cœcilies
les
deux
aussi ces
:
,
2O7
noms de
classes, sous les
la
se-
reptiles et d'am-
phibiens, sont-elles presque généralement adoptées par
les
zoo-
logistes actuels.
Dans
l'intérieur
de chacun des ordres,
core assez d'accord pour
pondent au
sont
logie
:
animaux placés à
se
qui sont à
l'ordre à établir entre elles.
toutes
la tête
de
passent à
la
à ce
que
les
quelle qu'elle soit, soient
,
rapprochent davantage de
la fin
sont
autres parties de la zoo-
les
la division
ils le
Nos principes
devant être déterminé de manière
cet ordre
ceux qui
aux genres de Linné; mais
mêmes que dans
ici les
sont en-
des familles qui corres-
la distinction
reste assez bien
beaucoup moins pour
les zoologistes
la
précédente et que ceux
suivante.
Ainsi parmi les tortues ou chéloniens l'ordre à suivre n'est pas
comme je
l'ai
cru long-temps, celui qui des espèces
tiques passerait à celles qui sont
mais de
celles qui se
le
rapprochent
les
plus aqua-
plus terrestres, ou wce
le
l'ersâ;
plus des oiseaux à celles qui
sont plus voisines des crocodiles.
Il
est
en
est
de
même
des saurophiens, chez lesquelles la dégradation
généralement indiquée des espèces qui se meuvent
leurs
membres
locomotion
,
le
moins avec
tellement et
est
membres après quelques
tièrement.
si
,
plus avec
à celles chez lesquelles la
complètement troncale
oscillations finissent
,
que
admis pour
la
,
les
mêmes
les
par disparaître en-
Quant aux genres ou sous-genres qui entrent dans
composition de ces familles
la
principes doivent être
disposition des espèces que l'on pourra ensuite
grouper en plus
On ne
tronc
le
le
ou moins grand nombre de
doit cependant les élever à
la
petites divisions.
dignité de genres
,
que
lors-
que avec des différences dans l'organisation traduites par des ca,
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 38
ractères extérieurs
notables dans les
mœurs
animaux.
et les habitudes des
que nous sommes parvenu au
C'est en suivant ces principes
système général de
différences constantes et
s'ensuit (juelques
il
,
classification des reptiles et des
amphibiens
dont nous allons exposer une analyse raisonnée avant que de
passer à la description des espèces de la Californie.
Type
VERTÉBRÉS
A.
I.
Sovs-TYPE
Classe lU.
II.
—
O. Vivipara.
PTERODACTYLES {PfERODÀCTiLU).
Corps court, pourvu en avant d'une
tête à
mâchoires longues
de dents coniques, espacées, en arriére d'une queue
et garnies
conique assez courte, et sur
les
{Osteozoa).
thoraciques ayant
autres et sans ongle
,
les côtés,
de deux
paii'es
de membres,
doigt externe beaucoup plus long que
le
les
les
pelviens fort élevés et à cinq doigts égaux
onguiculés.
Observ. Cette classe ne contient encore que le genre ptérodactyle
seulement à
la
l'état fossile
,
et
que nous pensons
famille des chauves-souris,
reptile
proprement
dit,
n'être ni
comme Sœmmering
comme G. Cuvier
passage des oiseaux aux reptiles
,
et
dont
l'a
,
connu
un mammifère de
pensé, ni
même
mais un être faisant
un
le
l'a
dit,
le
système épidermique n'était
peut-être pas squameux.
Classe IV.
Animaux
REPTILES {REPTILIA).
ovipares (sans mamelles), couverts d'une peau for-
tement épidermée (sans poils ni plumes), rampant plus ou moins
sur
le sol
,
seulement.
soit avec le
troac ou
les
membres,
soit à l'aide
du tronc
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Observ. Ces animaux
distinct
que
par leur organisation
,
239
forment évidemment un type
,
ne peut rapporter ni aux oiseaux ni aux amphibiens,
l'on
et
dont les diilérences principales jiortent sur la considération de la tête, de la
colonne vertébrale et des membres.
Les reptiles, sous
rapport des mœurs, offrent aussi de très-grandes
le
animaux
différences, soit avec les autres
Les grandes différences que
de l'organisation et des mœurs
élémens pour leur classification
dans
qui
de
la disposition
la
et des
;
l'écailkire
même
soit
,
entre eux.
présentent sous
les reptiles
babitudes
,
le
double rapport
fournissent de
nombreux
aussi peut-on en trouver d'excellens
ou pbolidose
et
dans
même
forme des parties
la
constituent.
Ordre L
CHELONIENS [CHELONIA).
Corps court, plus ou moins orbiculaire plus ou moins inflexible
,
ou immobile par
la
réunion des os du tronc et
derme, pourvu, en avant, d'un cou long
une
courte
tête
d'une queue conique
Observ. L'organisation des tortues est
portant
dépourvues de
plus ou moins alongée,
particulière qu'elle
si
se
assez difficilement rapporter à celle des autres ostéozoaires
dant, en l'étudiant convenablement,
d'une part
et avec les
,
évidemment avec
c'est
crocodiles de l'autre
,
qu'il
y
a plus
les
;
laisse
cepen-
oiseaux,
de rapproche-
à faire.
Le point
le
tation dans la
plus important à considérer
mer, dans
terre, parce qu'il
l'eau
douce, dans
,
c'est leur séjour
les
marais
,
ou leur habi-
ou à la surface de
en est résulté des modifications importantes dans
dité de leur carapace
La
,
,
du
de deux paires de membres trés-diversiformes.
et sur les côtés
mens
et extensible,
à mâchoires également courtes
,
dents, en arriére
même
la solidification
distribution
,
et surtout
dans
la
forme de leurs extrémités.
méthodique des tortues nous paraît devoir porter sur
distinction et la séparation des doigts qui sont d'autant plus mobiles
tant plus séparés
,
que
les espèces se
il
nous semble que
la
ou d'au-
rapprochent davantage des crocodiles
caractère qui est concomitant avec le séjour, mais
absolue. Ainsi,
la
la soli-
les tortues
non pas d'une manière
de mer, par
la
forme de leurs
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2^0
membres
et
surtout des antérieurs, dont les'doigts sont indistincts et im-
mobiles entre eux sous
que
et
les Irionyx
membrane,
et
évidemment des
de
la
,
rapprochent davantage des manchots,
se
la
grande liberté des doigts réunis cependant par une
trois
seulement sont pourvus d'ongle, se ra|>prochent
par
dont
la ])eau,
crocodiles. C'est d'après cela
manière suivante
Fam.
Corps très-aplati
que nous partageons
,
I.
MER {CHELONEA).
LES T. DE
ou déprime, pourvu de membres disposés
en larges nageoires par l'aplatissement et
entièrement cachés sous
G. dermochelys
la
Fam.
réunion des doigts
,
caretta.
LES T. DE TERRE (TESTUDINEA).
II.
Corps très-bombé
la
peau.
chelonœa
,
les tortues
:
très-solide
,
h
,
pieds
courts cylindriques,
tronqués pourvus de doigts courts et distincts au moins par des
,
ongles gros et courts.
Obsebv. Cet tedi vision comprend chez les erpétologis tes récens un assez grand
nombre de genres
bilité
peu importans
fort
de quelques parties de
liinnyxis
ou cinyxis
,
pyxis
Fam.
III.
,
la
étal)lis
,
sur la considération de la
carapace ou du plastron et
chersus
,
nommés
mo-
tesludo
,
etc.
TES T. D'EAU
DOUCE (EMVDA).
Corps ovale, médiocrement bombé, solide,
résistant, porté
sur des pieds terminés par des doigts distincts, plus ou moins
palmés par une membrane
gles longs et aigus,
intermédiaire,
pourvus
et
d'on-
en aussi grand nombre que de doigts.
Observ. L'organisation des tortues de cette famille ne présente réellement
aucune différence bien imjiorlante avec
celle des tortues
de terre, vers
quelles on passe d'une manière presque insensible; aussi
génériques que
les erjiclologistes
jours plus nombreuses
,
y ont
sont-elles assez
établies, et qui
,
les
deviennent tous
peu importantes.
les-
subdivisions
les
Elles portent es-
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
senliellement sur
2/[l
mobilité des pièces du sternum et sur
la
caillure des bords de la carapace, sur le
nombre des
le
système d'é-
doigts, etc.
Cette famille peut être subdivisée en trois genres, comprenant chacun
plusieurs sous-genres.
F.jnys
comprenant
les
sous-genres einjs
^
teirapena^ cistiido, cmostenion.
Cheleniys comprenant les sous- genres sternothera
pentonjx platemjs
,
^
cheloâina.
Cheljs subdivise en chelys proprement dit, saurotypus
Corps suborbiculaire, très-déprimé,
sa circonférence
et
,
cheljdra.
MOLLES (AMYDA).
Fam. IV. LES T.
toute
et
flexible
pourvu de pieds
,
au moins
dont
les
di\ns
doigts
sont très-distincts, largement palmés, avec des ongles longs et
nombre
aigus eu moins gi-and
qu'eux.
Observ. Cette famille s'éloigne déjà des autres tortues, parce que les
du
pièces
la
squelette sont moins élargies, moins soudées entre elles, et
peau qui revêt
dans
le
milieu
la
que
carapace n'est solidifiée par des pièces osseuses que
du dos,
et
nullement sur ses bords, ce qui leur donne une
sorte de mollesse d'où est provenu
le
nom
sous lequel on les désigne.
Quelques espèces ont encore des rudimens de pièces solides cutanées en
avant et en arrière du bord de
cune
II.
carapace^ tandis que d'autres n'en ont au-
que sont
trace; c'est là-dessus
Ordre
la
établis les genres
emjda
PLESIOSAURIENS [PLESIOSAUMA).
Corps ovale, assez alongé, mou, au moins dans
périeures,
petite
tête
eitrionjx.
ses parties su-
pourvu en avant d'un très-long cou, portant une
à mâchoires
,
et
sur les côtés de deux paires de
membres entièrement pinniformes
tincts sans ongles et
armées de dents, en arrière
courtes,
d'une petite queue conique
très-
,
et
formés de doigts non dis-
entièrement cachés sous
la
peau.
Observ. Cet ordre ne contient encore qu'un seul genre qui n'est connu
qu'à
l'état
fossile.
D'après l'étude que
Annal, du Muséum
,
tom. IV,
j'ai
faite
i' série.
de son squelette
3i
,
il
me
REPTILES DE LA CALIFORNIE'.
242
comme
semble que cet animal doit être considéré
cheloiiieus
faisant le passage des
ou tortues aux emydo-sauriens ou crocodiles.
Ordke
III.
EMYDOSAURIENS [EMYDOSAURIA).
Corps plus ou moins alongé, un
y)eu
déprimé, cataphracté
en dessus, pourvu, en avant, d'une tète aplatie, armée de mâchoires longues, très-fortes et dentées, se continuant en arrière
en une queue très-longue, très-puissante, plus ou moins com-
primée,
et
porté sur des
membres
courts, étalés à (4-5) doigts
plus ou moins palmés, et garnis d'ongles en moins grand
nombre
qu'eux.
Observ. Cet ordre, que la plupart des erpétologistes séparent des véritables
sauriens dont l'organisation est toute différente, s'en distingue en effet ])ar
l'immobilité de toutes les parties de la mâchoire supérieure, entre autres de
comme chez les tortues par l'existence d'un véritable pénis unique, comme dans celles-ci, et par presque tous les autres points de l'orga-
l'os
carré
,
,
nisation.
Les espèces qui entrent dans ce degré d'organisation ont été réparties
dans différens genres ou sous-genres, d'après
tante de la forme et de la longueur
ou crocodiles proprement dits,
avec plus de
i-aison
,
du museau
les
caïmans
peu impor-
la considération
,
ce qui produit les alligators
et les gavials;
mais on a pu,
en séparer des animaux fossiles, qui offrent en
des caractères bien plus tranchés, et que
M. Geoffroy
a
nommés
effet
teleosaurus
et stenosaurus.
SAUROPHIENS [SAUROPHIDIA).
Obdre IV.
Corps très-diversiforme, déplus en plus cylindrique
et aloilgé,
couvert de squames plus ou moins dissemblables, pourvu, en
avant, d'une tête petite à mâchoires dentifères
queue très-variable dans
variables en
nombre
L'anus transversal.
,
et
sa longueur;
même
,
en arrière d'une
membres également
tout-à-fait nuls.
ti'ès-
243
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
L'organe mâle de
génération double ou séparé en deux parties
la
distinctes.
Observ. Lorsqu'on étudie la série des espèces de reptiles qui entrent dans
on
cet ordre,
de reconnaître qu'elles se nuancent, pour ainsi
est obligé
dire, de la première à la dernière, de telle sorte qu'il est presque impossible
qui ont des
d'établir
une séparation un peu tranchée entre
membres
et celles qui
en sont dépourvues, c'est-à-dire entre les sauriens et
opbidiens. Aussi,
avons-nous cru devoir prendre pour dénomination
les
les espèces
commune un mot composé de ces deux noms, au lieu de celle de bispeniens
que nous avions d'abord employée, et qui quoique juste était peut-être
,
,
trop significative.
Les seuls caractères communs
à tout cet ordre, soat d'avoir
:
i°la
peau cou-
verte de productions épidermiques en forme de tubercules, d'écaillés
plaques plus ou moins étendues
ou de
bordé en avant par
1° l'anus transverse et
;
une disposition operculiforme du système squameux 3° l'organe excitateur
mâle nettement séparé en deux parties indépendantes , l'une à droite et
;
l'autre à gauche.
Dès-lors, on couçoit combien
il
est facile
de répartir
les
espèces dans de
grands genres linnéens, ou petites familles assez distinctes.
Sous- ordre.
— Sauriens
(Sauria),
Corps partagé d'une manière assez distincte en
ties
la
,
queue
,
tête
et
,
le
cou
,
la
poitrine
,
le
ventre
ses cinq
ou abdomen
par,
la
pouvu constamment de membres complets ou rudi-
mentaires.
Le cœur très-antérieur,
le
poumon
à
deux lobes égaux ou sub-
égaux.
L'anus couvert d'un opercule formé
ainsi
que l'opercule
Observ.
Ce
de plusieurs scutelles
surcilier.
sous-ordre, facile à distinguer pour
espères, qui sont en
eflét
la
plus grande partie des
pourvues de deux paires de membres complets
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
244
le
devient de moins en moins à mesure qu'on s'approche des derniers gen-
res
,
organes semblent osciller non seulement dans leurs
cliez lesquels ces
divisions terminales, mais
complètement
paraître
même
dans leur nombre, avant de
l'extérieur
à
du moins, car
presque toujours une ceinture osseuse antérieure
Chez
milles
modernes,
les zoologistes
que
l'on
les
On
à l'intérieur
par disil
existe
et postérieure.
grands genres de Linné sont des fa-
peut parfaitement adopter, afin de mettre de l'ordre dans
disposition des espèces, ordre qui, en
reconnaître
finir
jilus
même temps
qu'il
permet de
aisément, dessine aussi d'une manière convenable
peut aussi trouver dans
le
la
les
la série.
système d'écaillurc des caractères assez
tranchés; ainsi, au-dessus des orbites, l'espèce d'o|)ercule qui recouvre les
yeux
et celui
de l'anus sont toujours composés de plusieurs scutelles chez les
sauriens et jamais chez les ophidiens.
Fam.
I.
GECKOS {GECKONES)
(G. Gecko L.).
•Corps assez court, subdcprimé, nettement sépare par un
trécissement colliforme
court
parabolique
et
,
,
de
et
la tète
ré-
également déprimée, à museau
prolongé en une queue médiocre
et
conique.
Membres courts, très-étalés terminés par cinq doigts également courts et plus ou moins dilatés en dessous par une dis,
,
position particulière de la peau.
Narines petites
rondes et plus ou moins terminales.
,
Yeux à paupières peu fendues
Tympan
à pupille verticale.
assez enfoncé.
Peau couverte partout
dessus,
,
d'écaillés
un peu plus grandes
Ongles très-aigus
,
et plus
et
fort
petites
,
tuberculées en
imbriquées en dessous.
ou moins
rétractiles.
Dents maxillaires, petites, égales, entières, implantées.
Dents palatines
Langue
nulles.
large, épaisse, entière,
non
exsertile.
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 45
'
Observ. Les sauriens qui constituent ce genre ont véritablement quelque
chose de particulier dans
les
mœurs
et les
habitudes, et
même
jusqu'à un
certain iioint dans l'organisation qui les dislingue des autres espèces.
La considération de
aux plans verticaux
la
disposition des doigts jiropre à les faire adhérer
même
et
horizontaux, a conduit M. Cuvier à une très-
bonne distribution des espèces,
soit
qu'il est
absolument nécessaire d'en
divisions que ce zoologiste
faire
convenable d'adopter, sans qu'il
autant à l'égard des genres ou sub-
ou d'autres depuis
ont établies.
lui
Je subdiviserai les espèces de geckos ainsi qu'il suit
A. Espèces dont
les
doigts sont dUatés dans toute leur étendue.
Les Geckos proprement
dits,
formant le genre platjdactjlus (Cuv.),
subdivisés ensuite suivant l'intégrité de
sa division
par un
sillon
et autres caractères
dactjlus
,
tarentola
,
:
médian
,
le
plaque sous-digitale, ou
la
nombre
des ongles des doigts
encore plus insignifians en phelsuma platj,
gecko
,
ptychozoon
pteropleura
,
,
thecadac-
tjlus.
B.
Espèces dont
les
doigts sont dilatés seulement dans la moitié
basilaire de leur longueur.
Les Demi-Gecros {Hem.idactjlus Cuv.).
G.
Espèces dont
les doigts
sont dilatés seulement à l'extrémité.
Les Tiers-Geckos {Ptjodactjlus Cuv.).
Subdivisés en ptjodactjlus
tjlus,
d'après des
,
uroplatus
en travers
les
crossurus
,
sphœrodac-
considérations d'une moindre importance
entre autres, de la forme conique ou
D. Espèces dont
,
comprimée de
doigts ne sont pas élargis
,
la
,
et
queue.
mais seulement
striés
et denticulés.
Les Quart-Geckos (Stenodactjlus Cuv.) subdivisés suivant que
les écailles
de
la
queue ne sont pas ou sont
nodact/lus, eublepharis et pachjdactjlus.
verticillées
,
en
ste-
^46
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Espèce dont
E.
les doigts
ne sont ni élargis ni
même
striés.
Les Subgeckos (Gymnodactjlus Cuv.) subdivisés suivant que
queue
ronde ou
est
trés-aplatie, en
gjmnodactylus proprement
la
dit,
en goniodactjlus et en phjllurus.
Fam.
II.
LES
CAMÉLÉONS
(G.
CH^MMLEO
L.)
comme
Corps très-comprimé, caréné en dessus,
en dessous.
Tête grande, comprimée, tétraèdre, à angles très-saillans, plus
ou moins prolongés
Queue
fort longue
Membres
à la nuque.
,
arrondie et prenante.
très-longs, très-grêles
,
élevés, à cinq doigts
subégaux
,
réunis jusqu'aux ongles en deux paquets opposés, 3- 2 en avant,
2 -3
en arriére.
Yeux
à voile unique, très-peu fendu.
Tympan non
visible.
Narines fort petites
,
rondes
,
Peau entièrement couverte de
subterrainales.
très-petites écailles graniformes,
plus grandes et plus saillantes dans la ligne médiane.
Point de pores fémoraux.
Ongles très-courts et très-aigus.
Dents maxillaires
,
entièrement implantées ou soudées dans
les
mâchoires.
Point de dents palatines.
Langue
épaisse,
charnue, en forme de disque, portée
à l'extrémité
d'un long pédoncule vermiforme et extensible.
Observ, Quoique cette famille ne soit composée que d'un seul genre
ne mérite pas moins d'être distinguée de toutes
nombre de points de son organisation extérieure
Le frontal antérieur
les
,
ei)#
autres, par un grand
et intérieure
et le postérieur se réunissent
au rebord supérieur de
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
de manière
l'orbite,
taire,
comme
à ce
le véritable frontal est
que
cela a lieu
dans
les
chelonées
seulement interorbi-
pariétal réunit ses
le
;
2^y
deux
branches postérieures en une seule, pour aller sur l'occiput se joindre à la
pointe du squameux ce qui constitue une sorte de pyramide sur la nuque
,
;
les fosses nasales sont latérales et fort petites
mement
dans
le
le
;
prœmaxillaire est extrê-
petit, terminé par une dent unique, tranchante,
un peu comme
fouette-queue.
Les dents sont extrêmement petites, triangulaires, comprimées, espacées, croissant
mergées dans
La
un peu de
les
la
première à
dernière, et
la
mâchoires qu'elles semblent denticuler
le
si
solidement im-
bord de
celles-ci.
place de ce genre a considérablement varié dans les systèmes d'er-
pétoloiiie
;
mais, dans notre manière de voir,
geckos, par
la
il
doit suivre celui des
ressemblance du système d'écaillure, ainsi que par celle des
ongles.
Fam.
III.
LES
AGAMES (AGAUA
Dadd.).
Corps de forme assez variable, déprimé
,
comprimé,
et
même
fusiforme.
Tête bien distincte par un étranglement colliforme très-profond.
Queue en général longue
Membres
de cinq
et plus
assez rapprochés
longs,
doigts
ou moins comprimée.
médiocres
,
grêles,
fort
,
et assez étalés
,
pourvus
inégaux, surtout
en ar-
rière.
Narines subterminales.
Yeux grands
à
,
voile
unique
,
plus
ou moins fendu
,
sans
trace de paupière intérieure.
Tympan
large
,
Peau couverte
à
superficiel
d'écaillés
,
,
le
très-rarement nul.
plus souvent carénées et épineuses,
peu près semblables partout.
Ongles comprimés, arqués et aigus.
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
^48
Dents maxillaires entières, un peu comprimées, tellement endans
châssées
mâchoires, qu'elles semhlent en
les
faire partie,
et dont quelques-unes des antérieures plus longues que
les
au-
semblent des espèces de canines.
tres
Palatines nulles.
Langue charnue,
Le crâne
Observ.
épaisse, à peine échancrée
non
exiensible.
anames sont toujours
face des
la
et
,
assez comprimés; la mâchoire inférieure
plus longue que
que
l'espace interorbitaire est assez large, ainsi
les os
•
fort courts
et
supérieure;
la
du nez;
l'orbite est
incomplet.
distribution des espèces de ce grand genre
La
Linné
Gmelin comprenaient dans
et
lacei-ta,
n'est
pas facile; aussi,
la ilivision
la pîa-part
,
ou de
celle famille
,
que
des iguanes de leur genre
génériques
subdivisions
des
que les erpétologistes modernes y ont introiluites dans ces derniers temps,
sont-elles assez peu importantes, et sans influence un peu marquée sur les
mœurs. Elles reposent sur
1°
2"
3°
4°
De
De
De
De
de
disposition
:
du système squameux
forme
la
présence et de l'absence d'une crête médio-dorsale
la
présence et de l'absence des pores fémoraux
la
présence ou de l'absence des dents palatines.
et
la
difEculté,
la
en regardant
pour
lui
Je
,
que
,
comme
comme
iguanes toutes
langue exten-
la
qui en sont pourvues étant
d'une bien plus grande valeur
à cause de cela
me
celles
;
des iguanes. Je crois qu'il est préférable d'avoir plus d'égard à
l'écaillure
raît-il
de dents palatines,
;
;
espèces de sauriens n'ayant pas la tête scutellée, ni
sible, qui n'ont pas
ce
considération
la
G. Cuvier a tranché
les
la
même,
devoir suivre
;
aussi
la famille
,
ce genre nous pa-
des geckos.
suis efforcé de disposer les espèces de cette famille
les
premières soient
aux iguanes;
elle
les plus
,
semblables aux geckos, et
de manière
à
les dernières
est partagée en trois ou quatre genres seulement.
A. Espèces dépourvues de crêtes dorsale et caudale.
Les Agames {Agama)
portance, tirés de
\
la
,
qui par des caractères de troisième im-
forme
et
des proportions des différentes
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
du corps,
parties
ainsi
que de
249
peau écailleuse, plus ou moins
la
ou carénée, sont réparties dans les sous-genres p/i/-;platjnotus tapelus
nocephalus , stellio phrynosoma
agama,
épineuse,
ecphjmutis
B.
,
,
,
,
tropidulepis et amphibolurus.
Espèces pourvues d'une crête dorsale formée
,
Les
,
LoPHYREs
Lophjrus Dum.
(
considération de
la
)
décailles.
réparties
,
queue ronde ou comprimée, des
ou moins unies dans
sous-genres hjpsibatus
les
d'après
ainsi
,
la
écailles plus
cahotes
lo-
,
phjrus ophryessa, gooniocephalus Ijrocephalus.
,
,
C. Espèces sans crête
neaux
dorsale
et
,
à queue
verticillée
par des
an-
d'écaillés fort épineuses.
Les Fouette-queue
D. Espèces pourvues
appliquées
(
Uromastyx).
dune
crête dorsale
plus ou moins denticulées
,
,
,
et
de dents maxillaires
sans dents palatines.
Les Agamiguanes (Jgamiguana) qui, beaucoup plus rapprochées
des iguanes par
d'une
manière assez
physignathus
y
des denfs
la foiinc
dans
fixe
brachjlophus
,
les
maxillaires
,
sont réparties
quatre sous-genres
istiurus
,
nommés
ambl/rh/n chus par
et
les
erpétologistes les plus récens.
Fam. IV. LES
Corps ovale ou
renflé
DRAGONS
(G.
DBACO
dans son milieu
,
L.).
un peu déprimé.
Tête courte, assez grosse, quadrangulaire, à crête surcilliaire
fort saillante.
Queue longue
,
Membres longs
conique
et aiguë.
et grêles,
terminés par cinq doigts inégaux.
Narines sulatérales.
Yeux
à paupières bien fendues.
Oreilles sans
tympan
visible.
Annales du Muséum, tom. IV,
'
3° série.
32
'
a5o
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Peau plus OU moins
cou
la
,
couverte de très-petites écailles imbriquées
et
queue
sur
la
dilatée, soit sur les flancs, soit autour
sur
et
membres
les
carénées sur
,
un peu plus grandes
et quelquefois
,
du
tête.
Ongles assez aigus et peu courbés.
Dents maxillaires, immergées dans
ques-unes plus longues que
La forme de
Observ.
les
lèle des
la
autres, et quelquefois trilobées.
dragons, proprement dils
celle des
agames, mais plus courte,
museau
l'orbite est
;
grand
mâchoires, dont quel-
les
rappelle assez
plus de brièveté dans
à cause de
entièrement f'trmé
et
,
;
le
l'écbancrure nasale est
petite, oblique et terminale.
Les espèces, qui composent cette petite famille
grouper en sections génériques
bles.
En
effet,
les
que
les
se laissent très-aisément
au moyen de particularités
fort
remarqua-
espèces de véritables dragons ont sur les flancs une large
membrane soutenue par une
tandis
,
,
disposition particulière des côtes asternaies;
chlaniydosaurus
,
nouveau genre
établi par
M. Gray,
ont
cette expansion bornée aux parties latérales de la tête, c^ue \es ral/ysatirus
genre que nous établissons d'après un
joli
baurieD-de
la Californie, n'ont
plus qu'un simple pli sur les flancs, et que \es.sitana de G. Cuvier ont
une large expansion médiane sous
Fam. V.
la poitrine.
LES IGUANES {IGUANA
Corps un peu diversiforme
,
Dadd.).
mais seulement comprimé ou fu-
siforme.
Tête bien distincte
que chez
Queue
les
agames
,
,
sans étranglement colliforme, aussi marquée
et
plus généralement quadrangulaire.
fort longue, et plus
Membres
assez
ou moins comprimée.
rapprochés etétalés, terminés par cinq doigts
grêles, alongés et très-inégaux, surtout en arrière.
Yeux
à paupières bien fendues.
Tympan
large et superficiel.
25
REPTILES DE LA CALITORNTE.
dilatée en goitre sous la gorge, et couverte
Peau assez souvent
petites
d'écaillés fort
dessous
,
et fort
presque semblables en dessus
,
cOmme
en
rarement carénées.
Des pores fémoraux ou non.
Dents maxillaires nombreuses, très-comprimées, dentelées ou
non implantées.
trilobées, appliquées contre les mâchoires, et
Dents palatines sur un seul rang.
Langue charnue, épaisse, non extensible,
et
à peine échan-
crée.
Le
Observ.
crâne et la face sont en général courts et tétraèdres
;
l'espace
interorbi taire étroit; l'ouverture nasale ovalaire et médiocre; l'orbite et l'ar-
cade zygomatique complets.
La
distribution des espèces de cette famille n'est réellement pas facile,
moins que de
à
faire
comme G.
Cuvier, et de n'avoir qu'à
l'existence
des dents palatines.
comme
Toutefois,
ce caractère se
prononce de plus en plus, à mesure qu'on
s'éloigne des premières familles de sauriens, et qu'il est
ophydiens
les
Du
agames.
,
il
nous semble que
la
tête
,
mêmes
parties
,
les
peu près d'après
l'absence ou la présence des pores fé-
d'une crête médio-dorsaie, et sur
la
disposition de i'écaillure de
qui se régularise de plus en plus, et enfln sur quelques autres
particularités assez
peu importantes.
La distribution que
-+-
presque constant chez
doivent être placés après
reste, la distribution des espèces s'est faite à
la considération des
moraux
les igii.ines
j'ai
adoptée
est la
suivante
:
Sans pores fémoraux.
A. Espèces dont
apophyses
le
corps est pourvu d'une crête soutenue
épineuses
prolongées
,
la
tête
triangulaire
par
les
squa-
meuse.
Les Basilics
B.
(
Basiliscus
Espèces dont
les
).
doigts sont dilatés et garnis de
rangées d'é-
2 52
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
sous ravatit-dernière plialange
cailles
y
avec des ongles très-arqués
et très-aigus.
Les Anolis
(
Anolis Daud.
qui
)
à l'absence d'une crête dorsale
doigts
anolis
,
,
se
rangent dans
,
en ayant égard à
ainsi qu'au
,
la
degré de dilatation des
sous genres xiphosurus
les
présence et
dactjloa
,
norops et draconura.
C. Espèces dont la tête est singulièrement dilatée
culé , ainsi que
le
bord des
le
,
dos denti-
doigts.
Les Subiguanes {OEdicor/phus'),.
D. Espèces dont
le
dos est garni d'une crête paléacée.
Les Iguanes (Iguana)
comprimée de
la
nuque constituent
la
metapoceros
,
par
la
considération de
queue ou du front cornu, ou de
la
épineuse et verticillée de
de
et qui
,
la
forme
l'écaillure
queue, ou d'un prolongement singulier
genres cor/thophanes
les
,
hjpsilophus
cyclura et cfiamaleopsis.
E. Espèces sans crête
,
et
sont couverts décailles
dont
le
corps et la queue fort grêles
lisses.
Les Marbrés {Poljchrus Cuv.), et qui ayant des pores fémoraux à
moitié cuisse ou dans toute son étendue, ou en étant totalement
dépourvues
,
constituent' les sous-genres poljchrus
,
lae-
est couverte
dé-
,
leiolepis
manctus.
F.
Espèces sans
cailles
crête dorsale,
fortement épineuses
,
et
dont
la
queue
disposées en verticilles.
Les Échinés ou (Urocentron)
,
réparties d'après la présence
l'absence des dents palatines dans les sous-genres
durus strobilurus
,
,
et
doryphorus.
opiums
,
ou
tropi-
2 53
REPTILKS DE L\ CALIFORNIE.
LES SAUVES -GARDES {MONITOJi).
Fam. VI.
Corps en général alongé
Tète étroite
Queue
à face
et fusiforme.
alongée.
fort longue, et plus
Membres robustes,
fort longs surtout
étalés,
ou moins comprimée.
pourvus de cinq doigts, inégaux,
en arrière.
Narines grandes, longitudinales, latérales,
Yeux grands,
Tympan
et
et très-remontées.
à trois paupières mobiles.
large et superficiel.
Peau couverte
d'écaillés
tuberculiformes en dessus, et d'espèces
de plaques ou scutelles carrées en dessous.
Pores fémoraux nuls.
Ongles aigus, arqués et puissans.
Dents maxillaires, coniques, plus ou moins arquées appliquées
,
ou lâchement implantées.
Dents palatines nulles.
Langue grande,
et
extensible,
pourvue d'un fourreau à
profondément fourchue à
sa pointe,
sa base.
Observ. La tête osseuse des sauriens de cette famille présente une forme
assez particulière, en ce qu'elle est fort étroite, fort alongée; l'échancrure
des narines
très-grande et très-remontée
;
l'espace interorbitaire est fort
étroit, et l'orbite incomplet.
Les dents ont aussi une forme particulière, en ce
coniques
,
Toutes
et plus
qu'elles sont toutes
ou moins en crochet.
les espèces sont
de l'ancien continent
;
car
il
ne nous paraît pas
probable que l'béloderme soit réellement de cette famille. Elles atteignent
toutes une assez grande
taille.
Quoiqu'assez peu nombreuses,
petite famille distincte,
elles
nous semblent devoir former une
qui doit être placée
immédiatement avant
lézards, avec lesquels la forme de la langue, celle des paupières, et
les
même
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 54
une certaine dissemblance plus prononcée, entre
ven-
l'écaillure dorsale et
établissent des rapports évidens.
trale,
Les sauves-gardes ne doivent réellement former qu'un seul genre, pour
lesquels nous préférerons le
nom
de monitor qui leur appartient, à celui
de tupinambis qui doit indiquer des animaux américains. Cependant on
pourra distribuer les espèces d'après la considération de la queue presque
ronde, comprimée avec une double crête, ou très-comprimée dans les sous-
noms de psamosaurits polydaedalus
genres établis pas Wagler, sous les
,
hjdrosaurus
et
Fam. VII. LES L.'VCERTIENS
{LACERTA
Corps généralement déplus en plus alongé
L.).
et
anguiforme
,
cy-
lindrique.
Tête peu ou point distincte, scutellée.
Queue presque toujours
fort
longue, et confondue avec
le
tronc.
Narines petites, rondes et terminales.
Yeux
à
deux ou
Tympan
trois paupières mobiles.
superficiel et
rarement nul.
Peau couverte de plaques ou de
scutelles, disposées
sur tout ou partie de la tête, et sur
le
reste
régulièrement
du coips
,
d'écaillés
molles, ou osseuses, plus larges en dessous qu'en dessus.
Des pores fémoraux ou non.
Dents maxillaires appliquées,
même
de
et
souvent denticulées, presque
grandeur.
Dents palatines sur plusieurs rangs ou nulles.
Langue plus ou moins extensible
et bifide.
Observ. Cette famille, beaucoup plus nombreuse en espèces que toutes
les
autres, présente, dans presque tous les points de son organisation,
des indices de dégradation évidente, et surtout dans l'appareil locomoteur;
en ce que
les
membres diminuent peu
à
peu de force
et
de déve-
2 55
KEPTILES DE LA CALIFORNIE.
loppement, s'éloignent de plus en plus, de manière à ce que
prédominante
tion troncale devienne
et finisse par exister seule, quoiqu'il
,
existe jiresque toujours des rudimens sous-cutanés delà racine des
mais
cœur
le
constamment placé
reste
tronc, le cou étant fort court
deux poumons
jours
mais
,
comme
,
tout-à-f'iiit à la
dans tous
d'eux
l'un
locomo-
la
partie antérieure
sauriens.
les
membres
diminue avec
y a
11
;
du
tou-
du
l'alongement
corps.
D'après ce que nous venons de dire sur les nuances de
qu'offrent les
animaux
de cette famille,
beaucoup
ractères doivent offrir
dégradation
que
est aisé d'en conclure
d'oscillations
les ca-
ce cjui a conduit à multi-
,
nombre des genres. On les a surtout établis
considérablement
le nombre et la forme des membres, sur le nombre des doigts; et
plier
sur
il
le
quoique,
au
premier
abord,
semblent avoir une grande valeur
;
d organes
caractères
les
au fond
,
ils
aussi importans
signifient fort
peu de chose,
parce qu'ils reposent sur des organes oscillans, avant de disparaître toutà-fait
les
,
dont
et
Tout
en
oscille
les doigts j les
le
modifications n'ont aucune influence sur les
les
habitudes des animaux
effet
Quoi
,
qu'il
pores fémoraux,
sommes-nous
en soit
,
il
les
,
les
bien loin de
paupières, le
dents palatines, les
les
les
vent
la
,
les pieds
poumons même
et
en résulte au moins que cette famille ne peut être
les
dragones
comme
voi-
Elle doit, au contraire, être placée immédiatement
sa distribution intérieure, elle est aussi assez facile
du moins
espèces qui doivent être mises à la tête. Quant à celles qui doi-
y a un peu plus de
par deux lignes.
terminer,
diens se faisant
Voici, au reste,
il
la classification
Tribu
I.
—
difficultés
;
le
passage aux ophi-
que nous avons cru devoir adopter.
LES TDPINAMBIS
Corps lacertiforme, couvert
rét)ées.
tympan
et
adopter.
ophidiens.
Quant à
pour
mœurs
les
sa position.
quoique plusieurs zoologistes aient regardé
sines des crocodiles.
avant
aussi
chez ces animaux
cœur, du moins dans
qu'ici
:
(.Neosaiinis).
d'ëcailles molles, ii'ès-rarement ca-
2 56
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Langue
étroite,
terminée par deux filamens cornés, sans gaîne
à la base.
Point de dents palatines.
Ce
Odserv.
soQt les plus grandes espèces de lézards,
qui jusqu'alors
trouvés que dans le nouveau continent.
n'ont été
Des premières espèces on passe d'une manière graduelle aux dernières qui
se distinguent à peine des lézards
proprement
dits.
A. Espèces sans collier proprement dit, et sans pores fémoraux.
Les Dragones {Dracœna Cuv.) qui, d'après
nutieuse de
la
forme des dents incisives
queue conique, ou comprimée
la
dans
et à
considération mi-
de celle de
et maxillaires, et
deux
sous-genres dracœna ou thoriclis
les
la
,
crêtes, sont réparties
podinema
,
ctenodon
et
crocodilurus établis par Spix ou par Wagler.
B. Espèces
pourvues
Les Améivas
(
Amciva
sous-genres tejus
les
dun
,
)
véritable collier et de pores fémoraux.
que
les erpétologistes
ou cnemidophorus
ont repartis dans
acrantus
,
et
,
trachj-
gaster, suivant que les écailles sont lisses et granuleuses, avec
cinq ou quatre doigts aux pieds
,
ou
qu'elles sont carénées et épi-
neuses en dessous.
Tribu
II.
Langue profondément
une gaîne
— LES
LÉZARDS (G. Lacerla).
bifide à
la
pointe
,
exsertile
,
et
ayant
à sa base.
Ecailles molles
,
lisses
ou carénées.
Observ. Les sauriens qui constituent cette tribu, se distinguent de ceux
de
la
précédente par
mais, du
pourra
la
forme de
la
langue qui est beaucoup plus exsertile
reste, ce sont presque tous les
les
mêmes
réunir sans aucun inconvénient.
;
caractères, au point qu'on
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Qu.int à
par
la tribu
des scinques
,
la distinction
de
méthodique
la
en est beaucoup plus facile
nature des écailles.
la
Les espèces de lézards sont assez
fois
25
A. Espèces dont
un ordre à
à disposer dans
Nous pensons cependant
et naturel.
manière suivante
difficiles
qu'elles
peuvent
la
l'être
:
du corps sont
les écailles
disposées en séries obli-
ques, et non verticillées,
+
non
caréjiécs
(
lacerta
)
réparties suivant que les terapes sont écailleuses
y
qu'il
a ou
non des paupières, un
ou
scutellées,
collier, des dents palatines,
des pores fémoraux, dans les genres zootoca, gjmnophthalmus
podacis , eremias
-f-
+
,
scaptera et lacerta.
carénées et sabverticillées (tachydromus
constituant, d'après les
sous-genres aspistis ,
mêmes
)
considérations à peu près,
psamodromus
,
algyr^
,
tachydromus
,
les
cerco-
saura, etc.
B. Espèces dont les écailles
de
la
du
corps sont verticillées
,
comme
celles
queue,
-\-
carénées et imbriquées
formant, d'après
doigts au
la
considération de l'absence des paupières, des
nombre de
5 -5, de 4-5,
ou même
tout-à-fait nuls, les
genres ou sous-genres lepidosoma, cricochaleis
,
monodactjlus ou
chamœsaura.
-I- -4-
non carénées non imbriquées
,
et seulement approchées (saurochalcis), partagées d'après les doigts,
au nombre de 4-4 onguiculés, de 3-3 sans ongles
également sans ongle dans
les
et
même
sous-genres brachypus
,
3' série.
i-i
cophias et
colobus.
Annal, du Muséum., tom. IV,
de
33
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 58
Tvibu
—
III.
Lès L. Bipèdes {Diposaurus).
Corps assez longuement conique, anguiforme, couvert
d'ëcailles
molles et pourvu d'une seule paire de pieds monodactyles.
Observ.
Ce groupe de
convenablement quand on
cile à ])lacer
plutôt qu'au
nombre des
pelle assez bien
t-il
parmi
Il
de
sauriens anguiforines est véritablement assez
pieds.
la disposition
efl'et,
;
de l'écailiure rap-
Waglerle
aussi
place-
ses alignes.
me semble cependant
la
En
de certaines espèces de serpens
celle
diffi-
a égard à l'ensemble de l'organisation,
erandeur des
qu'il doit être
écailles, la
mis
manière dont
ici
elles
avant
scinques à cause
les
sont largement imbriquées,
sans indices de carène.
Les espèces
fort
peu nombreuses qui constituent
peut-être ce genre, sont placées dans
daciylus et delma
,
;::::>:;;.
".
.
,
le
...
tympan étant
ou mieux
lialis
,
pygo-
Corps très-diversiforme couvert
,
visible
ou non.
.r,.iî
À'JïîTnb. IV. -— Les Scinques
î
cette tribu,
sous-genres jaygfopfw,
suivant qu'il y a au devant de l'anus cinq ou quatre
paires de pores, ou qu'il n'y en a pas
'
les
JiScincus).
d'écaillés solides
,
osseuses, po-
lymérées.
Langue
large, épaisse, papilleuse, plus
exsertile ni
pourvue de gaine
ou moins échancrée, non
à sa base.
Obszrv. Cette tribu pourra être aisément considérée cpmnie une petite
-
famille par la considération de son système d'écaillure qui est tout-à-fait
particulier, et qui
les écailles étant
osseuses.
ne peut être comparé qu'à ce qui existe dans
Quant au
reste de l'organisation
cliez les lézards, n'est
.
Jjfi
,
la
diflerence
,
avec ce qui a lieu
réellement pas considérable.
distribution des espèces
me
^^,^\\
caréné des écailles, avant que de recourir à
la
qui finissent par disparaître entièrement dans
que nous établissons dans
-
.
paraît assez facile en ayant égard à l'ab-
sence ou à l'existence d'un sillon de chaque côté du corps
sections
les poissons,
comprises dans le derme lui-même, polymérées et tout-à-fait
,
à l'état lisse ou
considération des
les
membres
deux grands genres ou
cette tribu, de la manière suivante
:
REPTILES DE
A. Espèces dont
dont
les écailles
+
corps
le
269
CALIFORNIE.
pas pourvu d'un
ti est
sont toujours
LA.
sillon
latéral, et
lisses,
quadrupèdes (G. Scincus),
subdivisées
,
du nombre des doigts
d'après la considération
des
,
pores fémoraux, fort rares dans cette tribu, des paupières, quelquefois nulles, des dents palatines,
du tympan, de
la
forme des
dents maxillaires, et enfin de l'écaillure de la tête, en un assez
comme
grand nombre de sections considérées
les
noms de spondjlurus
chjsaurus
,
licloderma
,
tradactjlus, tridactjlus
lerista, établis
,
ahlepharus
euprepis
,
,
tiliqua
,
scincus
,
des genres sous
ou cy dodus
gongjlus sphœnops
,
Ijgosoma, podophis
,
tra-
,
,
te-
peromeles, saiphos et
surtout par Wagler.
—h bipèdes
H
(G. Bipes Lacepd.),
distinguées en scelotes ou zjgnis et en ophioides
,
suivant que
les
pieds sont bifides ou indivis.
+ + 4-
nullipèdes (G. Anguis L.
)
réparties par les erpétologistes récens dans les trois genres anguis,
acontias, typhlosaurus, suivant que les
sibles,
que
ne sont
B.
les
yeux
yeux
seuls sont visibles,
et le
tympan sont
ou que ni l'un
vi-
ni l'autre
visibles.
Espèces pourvues d'un
sillon latéral et d'écaillés carénées
ou non
+• quadrupèdes (G. Cordylus),
rangées, d'après
la
considération des écailles carénées, épineuses
et verticillées, carénées
ticillées et
sur
le
dos seulement, non carénées, ver-
homogènes ou dissemblables, dans
,
les
gerrhonotus, gerrhosaurus , saurophis et chalcis,
—h
H
bipèdes (G. Pseudopus).
genres cordjius
26o
REPTILES DE LA CALIFORNIE,
+++
milUpèdes (G. Ophysaurus),
subdivisées malgré leur petit
suivant que
la tète
nombre en ophisaurus
et
en otophis
tout entière est scutellée, ou qu'il n'y a que
,.
le
rostre ou museau.
Sous-ordre.
Corps
de
tète,
— Les
Ophidiens ou Serpens {OpMdia).
fort alongé, cylindrique
,
sans presque aucune distinction
de col, de tronc et de queue, presque toujours entière-
ment dépourvu de membres même rudimentaires
couvert d'é-
plus ou moins dissemblables, sur différentes parties du
cailles
corps
;
yeux constamment sans paupières.
;
Tympan constamment
Langue
caché.
large, entière, fixée, ou au contraire longue, étroite,
profondément
bifide et extensible.
Dents coniques, aiguës, plus ou moins dirigées en arrière,
dans
le
plus grand
nombre
et
des cas aussi bien palatines que maxil-
laires.
Observ. Quoique ces animaux ne
réellement de ceux du sous-
rliflèrent
ordre précédent que par des nuances que nous avons indiquées en parlant
de
celui-ci
,
on doit cependant remarquer que
qu'ils offrent sont assez
nombreuses
l'appareil locomoteur;
il
,
est en effet réduit à sa partie essentieHc, c'est-à-
un beaucoup plus grand nombre de vertèbres
au tronc
([ue
dans toute autre classe d'ostéozoaires,
ce qui entraîne
costifères depuis l'atlas jusqu'à l'anus
Ce grand alongement du
trine,
l'abdomen
et la
longue,
el
bord , très-petit
que
et
plus opbydiennes.
les
,
et
que toutes ces vertèbres sont
sans qu'il y ait trace de sternum.
tronc porte aussi bien sur le cou que sur la poi-
queue, en sorte que
cavité splancbnique; d'où
fort
modifications d'organisation
et qu'elles portent essentiellement sur
dire
,
les
il
est
poumons
résulté
le
que
cœur
la
se sont réduits à
est très-reculé
dans
tracbée-artère est
un
la
aussi
seul lobe; l'autre, d'a-
rudimenlaire, disparaissant tout-à-fait cbez
les
espèces les
26 1
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Un
que
autre caractère anatomique de ce sous-ordre de reptiles consiste en ce
les
appendices céphaliques ou mâchoires sont
symphise
à leur
seulement
l'os
,
et
que
Tous
ces caractères, qui
effet
ni
^
commencer par
évident que l'on doit
ne laissent aucun doute
j
même
celles
des derniers sauriens, et finir par celles qui ont
])ortées
l'os
crâne.
sur la disposition qu'on
donner aux espèces nombreuses qui entrent dans
doit
parce que non
ne sont au fond qu'une exagération qui existe
position des ophidiens dans la série
la
,
deux extrémités, mais encore
déjà plus ou moins dans le sous-ordre précédent
sur
plus souvent dilatables
au plus haut point
l'inférieure l'est
carré est mobile à ses
squameux entièrement détaché du
le
cette division.
qui s'éloignent
les caractères
au maximum, ce qui nous semble avoir lieu pour
11
le
esten
moins
du sous-ordre
les
serpens à
sonnettes.
Quant
intérieure des espèces et à leur répartition en
à la distribution
genres et
en sous-genres, nous devons chercher à suivre
qui conduiront à traduire
la
série
parvenir en prenant en considération
1°
lité
Le
plus ou moins de liberté de
des mâchoires
2"
laire
3°
La
principes
r
l'os
carré et par conséquent de dilatabi-
;
disposition générale de l'écaillure [pholjdo&is) plus
ou dissimilaire
La
les
organique, et nous croyons pouvoir y
ou mois simi-
;
disposition générale
du système dentaire,
et surtout
dans
le cas
d'action vénéneuse;
4»
La forme
et le
degré d'extensibilité de
coup moins de variations
5"
La proportion de
la
la
langue
,
quoique
offrant beau-
;
queue.
Voici l'ordre que nous avons adopté d'après ces principes.
Tribu
Une
paire de
Genre
membres
cldrotes,
I.
—
LES
s.
BIMANES.
antérieurs.
dont l'organisation a tant de rapports avec
des amphisbènes que l'on pourrait les regarder
de ce genre pourvues de
membres
antérieur*.
comme
celle
des espèces
262
REPTILES DE, LA CALIFORNIE.
Tribu H.
sons alaranoa aoK
—
Les Sebpkss.
corps sans aucune trace de membres ou tout au plus pourvu
"^ "Le
vers l'anus d espèces de crochets rudimens des postérieurs.
Section
Faîî., I.
ii;i
•j.'ij'ji)
Dents maxillaires non vénéneuses.
I.
LES AMPHISBÈNES {AMPUISB^NA
L,).
Corps cylindrique, presque également obtus aux deux extrémités
,
ou moins
et couvert d'une peau plus
Çpde^s,^s..eoqiniç;
A. Espèces
rugi/ormes
écailleuse, et
en dessous.
semblable
t-siisj»!"
dont Vépiderme forme des espèces d'écaillés carrées
,
semblables partout
ce nest sur la tête.
si
,
Lés amphisbènes proprement dites
'(iG.\/^/77pAw6fp/m), qui se
sub-
divisent suivant qu'elles ont des pores au devant de l'anus avec
un
ou moins marqué, ou
sillon latéral plus
pores' au
devant de l'anus, avec
qu'elles n'ont pas
de
couverte de petites ou
la tête
d'une seule grande plaque, des yeux plus ou moins évidens dans
les
sous-genres blarius, amphisbœna, trogonophis
cephalopeltis et anops
insensible
,
lepidosternon
qui se nuancent d'uqe manière presque
,
pour passer aux thyphlops.
B. Espèces dont le,corps vermiforme est couvert d' écailles imbriquées
semblables en dessus
privées
comme
que
,
et qui
sont entièrement
djeux.
Les Typhlops(G. Tjphlops).
dans
en dessous
Que
les erpétologistes
sous-genres stcnosoma
les trois
la tête est
scutellée
seule grande plaque,
Fam.
II.
,
tjphline et rinophis, suivant
seulement en partie
ou couverte d'une
,
ou pourvue d'une sorte de
— LES
ROULEAUX
(G.
ont répartis
TORTRIX
rostre.
Oppel.).
Corps en général alongé cylindrique .presque également obtus
,
sG'S
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
aux deux extrémités
telles
,
mais couvert d
sur yn seul rang en dessous.
écailles
,-j.^jj,g
en dessus et de scu.^^
^^^^^-^
Observ. C'est un degré de plus vers les serpens les plus évideDS; aussi,
les
mâchoires sont-elles un peu dilatables,
les
pièces qui les constLtuent
étant réunies par des liganiens assez courts.
L'écaillure
est
de
d'ailleurs
plus en plus semblable à celle des cou-
leuvres.
Pour
la
distribution des espèces
,
faut avoir égard à l'écaillure de la
il
tête,,
ainsi qu'à la forme et proportion des scutelles sous-ventrales et sous-caudales.
C'est par ces considérations de fort
modernes
peu d'importance
que
,
les erpétologisles
ont établi les genres uropeltis\,,ejlin,drophis^ torp-ix
cercaspis et ^cjtalc
="J^
,
aspidunis
ou psçudo-boa.
;
m. LES BOAS
Fam.
CG.
BD^
museau obtus;
la
co
^*'*^'^
t-)-
Corps alougé, plus ou moins colubriforme,
stincte, à
,
à tête renflée et di-
queue atténuée, conique
et
de médiocre
longueur.
Peau couverte
sous
le
Une
.
corps et sous
que lorsqu'on
ou par
mais alors
cas
,
et
d'un
seul"
rang de scutelles
queue.
et quelquefois nuls.
Qbservi. Cette famille
l'anus,
la
en dessus,
paire d'appendices en forme de croche,ts de chaque côté de
queue
la
d'écaillés
lès
iilq Jo 8;:!ij oh nusiip iâ s.l4î .za'fo^l
ou ce grand genre linnéen n'est réellement distincte
la caractérise
rigoureusement par
la
présence des crochets à
l'existence d'une seule rangée de scutelles sous la
premiers genres ûe
lui a^Spartiénnent
puisqu'ils n'ont pas de crocbèts à l'Sdiis
;
et
,
paé daiis
queue,
le' préirlier
dans' le second',
il
faut en
retrancher les pithons qui en sont pourvus, mais qui ont une ééàillui^e toute
semblable à celle des couleuvres^ et par conséquent deui rangs de scutelles
n-.i»!
"''[ o'iJâ Juaq ' 'V'-' "' 'd.;rjri)
sbûs'lh queue. ''• ^'"^.
''^'Housnous en tiendrons
à:
porterons les pithoiis dans
la définition
la famille
rigoureuse de
'Linlié', et
du division suivante,
rons les boas en deux genres seulement, comme.il suit.
et
nous re-
nous divise-
2^4
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
A. Espèces qui nont pas de crochets à l'anus.
Les Eryx (G.
subdivisées
-E'/yj:),
,
quoique
fort
peu nombreuses
en erjx proprement dits, en gongjlolophis et en erpeton, suivant
que
les écailles
sont
lisses,
ou partout semblables
ou
qu'elles sont carénées, dissemblables
avec une paire de longs barbillons pour
,
cette dernière espèce.
B. Espèces qui ont des crochets à F an us
,
et
queue courte
la
et
préhensile.
Les Boas (G. Boa B.
)
réparties par les erpétologistes
,
en plusieurs genres fort peu distincts qu'ils
boa, epicrates
,
xiphosoma
et eunectes
minutieuse de l'écaillure de
la tête, se
de
la
celle
des couleuvres, et
telles labiales,
pèces, par
la
dans
les
,
considération
rapprochant de plus en plus
qui s'effacent aussi peu à peu dans
les
dernières es-
forme du corps plus ou moins comprimée,
Fam. IV.
tête et
enjgris
profondeur des excavations des scu-
par l'absence des ergots de l'anus,
Corps
nomment
d'après la
,
modernes
— LES
queue de plus
comme
dans
les
et
même
xiphosomes.
BOA-COULEUVRES.
et plus
semblables à ce qui a lieu
couleuvres, couverts d'écaillés et de scutelles, celles-ci en
double rang sous
la
queue.
Observ. Celle pelite famille est réellement assez peu naturelle, et ne
porte rigoureusement que sur
la
sous la queue. Elle renferme .en
l'anus,
comme
dans, les boas
,
considération
eflet
du double rang de
scutelles
des .espèces qui ont des crochets à
et d'autres
qui en sont. dépourvues, et dpnt
forme générale du corps a peut-être plus de rapports avec
les
|a
rouleaux
qu'avec les couleuvres ordinaires; cependant nous n'avons pas cru devoir
les
réunir, d'autant plus que les premières couleuvres auront aussi une
forme assez raccourcie,,
et
par conséquent un peu amphisbénique.
2 65
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
A. Espèces pourvues de crochets à [anus.
Les PmiONS (H. Python), qui
de
la
queue,
peut être
et
,
;,
,
.^^
^-1
.,
^.
sauf la'dispbsition-des scutelles
forme
ia
.
et la
longueur de
celle-ci
,
sont
de véritables boas que l'on a encore trouvé à séparer en deux
s^çnves,
pjthon
squameuse ou
B.
et constrictor, suivant
ia
Espèces dépoun'ues de crochets à l'anus
les
véritablement assez des couleuvres
particularités de l'écaillure de
dont
et
les
et
forme de
la tête,
queue,
et
corps est
le
vont suivre
par
et
la
quelques
pai-
grande brièveté de
scutelles de la tête
,
celle
et enfin l'état lisse
coi^s ont conduit Wagles à établir
stoma ,elapoides
dont
et
derniers en diffèrent de moins en moins.
dans leurs proportions
la
,
premières espèces s'éloignent
(jui
La considération rigoureuse des
nombre
simplement
et assez court.
Les Couleuvres-Rolleaux, dont
queue
tête est
scutellée.
plus ou moins cylindrique
la
que
caUimaria
,
de
la
longueur
ou caréné des
les
dans leur
un loréum
,
la
du
écailles
genres xenopeltis
qui ont tous
de
et
cato^
oculaire et
quel(|ues autres petits caractères distinctifs.
FiM. V. LES
Corps
et
COULEUVRES [COLUBER
L.).
queue généralement fortalongés, renflé au milieu,
ténué aux deux extrémités
lés variables
et
surtout en arrière, couvert d'écaildessus, mais toujours
de forme et de grandeur en
de grandes plaques en dessous
at-
,
sur un seul rang avant l'anus, et
sur deux en anière.
Écaillure de
front. 3-5
la
tète
constamment composée
ou 4 en deux paires;
interorbit.
i
;
ainsi; scutelles
occipit. 2 en
1
paire.
Observ. Les espèces de ce iienie actuellement assez bien circonscrit
malgré tous
les
retranchemens
qu'il a subis,
Annales du Muséum., lom. IV,
3''
sont eucore
série.
si
,
nombreuses qu
3^
et
il
266
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
'
a fallu, ])Our les ranger dans
uu ordre au moins systématique,
si
non naturel,
avoir égard à des considérations extrêmement minutieuses sur l'écaillure de
considérations qui
la tête,
,
depuis Merrcra avaient été m;illieureusement né,
gligées par les zoologistes qui se sont plus spécialement occupés de ces ani-
maux,
ainsi
que sur
des dents miixiilaires
nous avons disposé
comme
,
par
fait
l'a
les espèces
commencer par
paraît
et finir
)
et la
proportion
Wagles. En suivant ces indications,
do couleuvres dans l'ordre suivant qui nous
espèces les plus rapprochées des Loas-couleuvres
les
qui ressemblent davantage aux vipères.
celles
A. Espèces qui ont 4 scutelles frontales et
I
forme
la position des narines et sur la
Scutelles oculaires o
-
i
formant
,
loréale.
i
les
genres ophites et bra-
chjurhos.
2) Scutelles oculaires
oligodon
ophis
,
rhinosoma
todrjs
,
de
la
constituant
et
genres homalosonia
les
erjthrolamprus
,
,
rhinobotlirium, liophis
,
coluber
chlorosoma
,
,
dipsas, pareas
,
macrops
pliilodrjas
filiforme
,
de
la
écailles,
lisses
la
grandem- ou do
ou
sulcifèrcs en avant
yeux
petitesse des
la
3) Scutelles oculaires i-3
-.
tele-
herpe-
,
forme
ou carénées, des dents
égales et fort petites, inégales et plus longues en avant
arrière, cultriformes
,
peu ou
tète
du museau plus ou moins prolongé, de
proportion des
,
,
,
caractérisés par quelques parti-
,
du corps cylindrique ou
très-distincte,
et
,
gonyosoma
,
psamophis;
cularités
-2
zacholus
,
oxyropus, lycodon
,
scopus , dendropliis
\
i
ou en
ou en
arrière, de la
etc.
formant
genres tropidonolus
les
leionotus et xciiodon.
4) Scutelles oculaires 2-2
\
réparties d'après des considérations
:
analogues et fort peu importantes dans
rnetiis
,
coelopcltis
,
c/irjsopelea
,
les
rhinechis
,
genres curotie/la, za-
thamnodjnastes
et
drfopliilax.
5) Scutelles oculaires 2-3
:
ne comprennent que deux espèces
SÔj
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
que nous regardons comme nouvelles,
Scutellcs oculaires 3 "4
le
nous ont
été
rappor-
du mont Liban par M.
tées, l'une de la Californie, l'autre
6)
et qui
Botta.
C. varicgatus seulement.
B. Espèces qui ont 4 scuteUes frontales
comme
les
précédentes
,
et
point de loréale.
1
Avec
)
scutelles oculaires i-
G. planiceps
{\oyez plus
Pourvues
2)
ont
qu'elles
de
i
- 2
loin sa description).
les écailles lisses
3
)
drjophis
,
ou carénées,
les
spilotes, leptophis
Pourvues de
1
oculaires
scutelles
en général peu importans daus
belis ,
i.
réparties
:
suivant
d'autres caractères
et
^enves pseudechis, clœlia
,
oxy-
dasypeltis.
,
-3 scutelles oculaires.
C. pondecerianus.
4
)
5)
Pourvues de
3
- 2
Pourvues de 3-2
scutelles oculaires (G. tragops
scutelles oculaires (G.
ou drynus).
huigaha ou rinhurus).
6) Pourvues de 3-3 scutelles oculaires {G. periops).
C.
Espèces qui n'ont que 3 scutelles frontales, une en avant,
deux en
•+•
arrière,
avec un lorcum
constituant
H
—
formant
h
et
les
genres homalopsis
sajis loreiim
les
,
,
hjpsir/iina
,
,
genres helicops et h)-drops.
D. Espèces qui ont cinq scutellesfrontales
,
réunies dans les genres heterodou.
Section
II.
Dents maxillaires vénéneuses
Fam. VI. LES
et
non vénéneuses.
SERPENS AQUATIQUES (HYDROPHIS).
Corps en général assez alongé, mais du
reste
assez
diversi-
368
REPTILES DE LA CALI^OR^ME.
forme
couvert
,
mières espèces
petites et semblables
d'écailles
devenant larges
,
très
et
dans
,
pre-
les
-dissemblables dans
les
dernières.
Tète petite; queue courte, souvent comprimée.
Dents maxillaires vénéneuses
et
non vénéneuses.
Observ. Cctle famille, quoiquen partie fort naturelle,
ferme tous
les-
serpens aquatiques, ne
l'est
envisageant soit l'écaillure ou le système squameux
venimeux ou non venimeux. Aussi, concevrait on
l'autre des System: s d'ophioloyie
les
,
|)uis([u'elle
ren-
cependant pas entièrement en
,
système dentaire
soit le
quedansl'un ou
très-liien
d'après le système squameux, ou d'après
dents, cette division fût considérablement disloquée, puiscpi'en efTet, les
premières espèces ont une écaillure jiarlout uniforme, tandis que chez
même
dernières, elle est en tout semblable à celle des couleuvres. C'est
les
sur
que va porter notre distribution des espèces.
cette considération
A. Espèces dont
système squameux
le
bien sur la tête que sur
et
sous
le
est
partout semblable
,
aussi
corps et la queue.
Les AcROCHORDEs (G. Jcrochordus) subdivisées en acrochordes
proprement
conique
,
ou
dits,
en chershjdrus
qu'elle est
Espèces dont
13.
et
le
subcomprimée
,
suivant que
,
et
est
et plus longue.
système squameux du corps
graduellement plus dissemblable
queue
la
dont
la
et
de
la
queue
est
est toujours
queue
plus ou moins comprimée.
Les Sekpens d'eau (G. Hydrophis) partagées en hydrus pela/njs,
,
hydrophis
que
leste
,
disteira
les écailles
du corps
,
,
leioselasmus, enliydris et aipjsurus
du milieu du ventre sont semblables à
ou bien
à
peine plus grandes, ou
le
plus en plus, mais eu étant toujours sur un seid
queue en y joignant quelques autres caractères
,
l'écaillure
de
la
(été
principalement.
:
,
&u\\'ani
celles
du
deviennent de
rang sous
tirés
la
du reste de
269
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Espèces pourvues de grandes plaques sous
C.
en double rang sous toute ou partie de
Les Fausses vipères
chis
,
(
queue.
Pseudechis) reparties en platurns, pseu/e,
coraprimce, et que dans ce dernier cas
queue sont d'abord indivises à
base,
la
sale d'écaillés plus
Section
la
Fiji. VIT.
de
la
avant d'ctie divisées,
les autres.
maxillaires toutes vénéneuses.
I.ES
VIPÈRES I^VIPERINA).
Corps en général assez peu alongé
,
surtout dans sa partie cau-
toujours conique, couvert d'écaillés en dessus
simples ou doubles sous
ou
est
les scutelles
grandes ou pas plus grandes que
m. Dents
queue
avec une rangée médiodor-
qu'elles sont toutes indivises
enfin
,
ventre, et de scutelles
alecto,hungarus et oplocephalus suivant que
n'est pas
dale
la
le
,
et
de plaques
et
toutes vé-
queue.
la
Dents maxillaires, peu nombreuses, très-grandes,
néneuses, portées par des mâchoires très-diîatables.
On
Observ.
peul faire pour cette famille
la
même
observation que pour
précédente, c'est-à-dire, qu'à ne considérer que l'appareil dentaire,
est très naturelle
squameux
,
il
;
mais qu'en admettant en première considération
les
la
«jueue, étaient des boas poiu- Linné, tandis
autres qui en ont deux étaient pour lui des couleuvres.
Cette différence jointe à celle de
fossette
au devant de
l'œil,
la
présence ou de l'absence d'une ijrande
fournit d'excellens caractères pour
vision intérieure de cette famille
-+-
système
n'en est pas de mciue, ])uisqu'il y a des espèces qui, n'ayant
qu'une séiie de scutelles sous
que
le
la
elle
la
subdi-
:
sans fossette au devant des yeux.
A. Espèces dont la queue
7i
est
pourvue en dessous que d'une seule
rangée de scutelles.
Les
Boas -Vipères subdivisées en acanthophis
et
eu echis
,
2yO
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
que
suivant
tète est semi-scutellée
la
ou
,
entièrement éoail-
leuse.
Espèces dont
B.
la
queue
bi-scutellée
est
Les Vipères (fripera), partagées d'après
caillui^c
de
dans toute sa longueur.
la
considération de
l'é-
la tête,
i) quadriscutellée sur le front, en
sepedon, suivant que
est dilatable
ou non,
est
la tête
et enfin
e/^jo^y,
naja, uraeus
extrêmement
que
les écailles
,
causus
que
petite,
le
du corps sont
cou
ca-
rénées.
2
)
pelias et cérastes
3
)
museau
scutellée seulement sur le
l'un sans
,
corne
,
du
comme
et l'autre
dans
écailles
reste
-H
de
la tête
du corps
+
,
ne
les
genres
en étant pourvu.
entièrement écailleuse dans toutes ses parties
stitue les sous-genres vipera et ecihdna
les
,
difFéraiit
ne sont pas ou sont carénées,
,
ce qui con-
que parce que
comme
celles
:
avec une fossette au devant des yeux.
A. Espèces dont la queue est uni-scutellêe en dessous
TRIGONOCEPHALES
constituant
le
)
(
les
boas-
,
genre
cencliris.
B. Espèces dont la queue est hi-scutcllée sans crépidules à l'extrémité.
Les Trigonocephales {Trigonocephalus) réparties dans
genres trigonocephalus megaera botrhops
,
pidolœna suivant que
,
ou seulement sur
ses
,
la tête est
angles,
relevées en crêtes, qu'il
de
la
y
queue, ou enfin que
carénées.
,
les
sous-
atropos lachesls et tro,
toute scutellée, à moitié scutellée,
que
les
écailles des sourcils
sont
a des écailles sur quatre rangs à la fin
les
écailles
du corps sont fortement
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
27
C. Espèces dont la queue est bi-scutellée eu dessous
,
et
1
pourvue à son
extrémité d'écaillés disposées en grelots.
Les Crotales
(
Crotalus L.
renfermant un assez petit nombre
),
d'espèces partagées dans les trois genres candis ona crotalus, el urop,
sophus, suivant que
leuse, avec
Classe V.
une seule plaque
pourvu
sante
,
et
c est-à-dire renflé
non carénée ou carénée.
au milieu
prolongé en avant par une
d'assez longues
fort
surciliùre
ou entièrement écail-
LES ICHTHYOSAURIENS {ICtlTHYOSAUPiTA).
Corps pisciforme,
extrémités,
la tête est demi-scutellée,
,
atténué aux deux
tête
non
distincte,
mâchoires, en arrière par une queue puis-
longue, conique et aiguë.
Narines ouvertes à
du museau immédiatement au
racine
la
devant des os lacrymaux.
Yeux
très-grands, soutenus dans leur sclérotique par
un
cercle
d'écaillés osseuses.
Oreilles?
Membres au nombre de
4
(
en deux paires) trés-distans, com-
plets, raccourcis, aplatis en nageoires, formés de cinq doigts,
séparés et
non
non onguiculés.
Peau très-probablement nue.
Dents coniques, fortes
,
droites,
nombreuses, presque égales
aux deux mâchoires seulement, insérées dans un
sillon alvéolaire
commun.
Observ. Les animaux qui composent cette classe ne nous sont malheureu-
sement connus que par leur squelette
et
même
assez incomplètement
,
parce
qu'ils sont fossiles des terrains anciens.
La forme
avant
particulière des vertibres, dont le corps est également excave en
comme en
arrière
;
la structure
de l'épaule
,
qui a plus de rapports avec
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
1']2
partie chez les reptiles, celle
celle (Je cette
que
assez généralement admettre
saures devaient être placés
tion
les
;
du corps des vertèbres ne
poissons,
il
,
des membres, ont
dans cette classe (|ue
en considérant que
se trouve
que
est évident
c'était
cependant
même
que dans
les
animaux seraient plutôt des ampbibiens qu'autre cbose
type classique, remplissant
^
;
ceinture
la
de voir,
D'ajirès cette manière
les
comme
a
il
prévalu
comme
à
la
animale
nom
de
fossiles,
plus ancien.
que
les
icbtbyosaures ne
qui sont pour nous des animaux
véritablement reptiles, intermédiaires aux tortues
tous les caractères tirés de
la série
l'indique assez bien le
est évident
les plésiosaures,
même
icblbyosaures ollraient un
proposa de donnera ces animaux
d icbtbyosaiires qui
doivent pas être réunis avec
dans
toutefois l'existence
lacune qui se remarque dans
la
Home
qu'Everad
celui
sommes bornés
et
rappellent assez bien ce qui a lieu cbez les iguanes et
c[ni
entre les reptiles et les ampbibiens,
au lieu de
ampbibiens
disposition des pièces de
la
chez les ornitborliynques, a dû montrer que
proteosauriis
les icluliyo-
double excava-
la
l'on s'en rapjiortait à ce seul caractère, ces
si
des côtes vertébrales nombreuses et
antérieure,
fait
et
composition du squelette
,
aux crocodiles par
et
dont nous nous
former un ordre distinct.
LES AMPIIIBIENS {JMPIIIBIA).
Classe VI.
Corps très-diversiforme
trefois laccrtiforme
,
et
quelquefois très-court
,
même
et
dcprimë, d'au-
scrpentiforrae ,à queue entièrement
nulle ou assez longue, à tête peu ou point distincte,
pourvu de
deux paires de membres ou d'une seule paire, ou entièrement
nullipôdc, couvert d'une -peau
muqueuse
constamment nue, ou plus ou moins
et épithëlifère.
Observ. L'organisation des animaux qui constituent cette classe ne peut
sous aucun point être comparée
juger par
tout
la
nature des os
,
par
à celle
le
mode
des reptiles,
comme
il
est aisé d'en
d'articulation <les vertèbres, et sur-
par celle de la tête pourvue d'une double condyle; en un mot, par
toutes les parties
du squelette
Les appareils des sens
et
offrent
par suite du système myologique.
également des différences classiques,
et entre
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
autres la structure de
dans
peau qui, quoique susceptible
d'offrir
constamment
nomcomme
épaisseur du derme des espèces de granulations plus ou moins
1
breuses
dans
la
27^
,
ou moins aplaties,
plus
les reptiles, résultat
ne présente jamais
du pincement de toutes
d'écaillés
les parties
de
la
peau
et
de l'extension d'un véritable épiderme.
Les appareils de
ture particulière
de
la respiration et
la circulation
cœur étant réduit à
le
:
n'être j)lus
ont aussi une struc-
composé que d'un
seul
ventricule et d'une seule oreillette, ce qui entraîne un seul gros vaisseau
sortant et rentrant.
L'appareil de
la
génération n'est pas moins différent, n'étant jamais en
connexion directe avec des appendices extérieurs.
Le produit même de
dire qu'il subit des
des
et ce qu'il
ment
,
est
génération est
métamorphoses
,
même
que
le
et
particulier dans les differens états
adulte
,
que
peu près comme
à
l'on a été obligé
les insectes
de
hexapo-
,
c'est
que l'animal
,
à l'un
de ses degrés de développe-
])Ourvu de branchies, et par conséquent obligé de vivre dans
l'eau, tandis qu'à son état adulte,
moné
si
l'état
a de plus remarquable, ce qui se trouve aussi dans quel-
y
ques-uns de ceux-ci
:
la
avant de parvenir à
qu'il parcourt
il
les
perd et devient complètement pul-
par suite obligé de vivre et de respirer
en nature. C'est
l'air
de cette parlicidarité de vivre successivement dans l'eau et dans l'air,
nom
A'amphibia a été
tiré et
donné à
cette classe avec juste raison
;
mais aucun des reptiles n'étant dans ce cas, cette dénomination ne pouvait
leur être étendue.
Les mœurs
et les
habitudes des animaux de cette classe sont aussi fort
différentes de celles des reptiles,
et surtout
quant au séjour qui
stamment plus ou moins aquatique pour les araphibiens,
pour le plus petit nombre des reptiles.
La position des amphibiens dans
varier depuis
la série
que Linné a abandonné
la
et
est
con-
accidentellement
animale ne pouvait réellement
considération du
nombre des mem-
bres pour premier élément de la classification des animaux vertébrés. Aussi
tous les zoologistes sont-ils d'accord pour les placer immédiatement avant
les poissons.
Quant
à la disposition des grands genres linnéens, qui sont devenus des
ordres plutôt que des familles, elle offre
Annal, du Muséum., tom. IV,
S*"
un peu plus de variations, du
série.
35
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2 74
moins pour l'un d'eux, celui qui doit comprendre
les cœciiies.
En
eflet,
erpétologistes qui se sont décidés à ranger, à l'imitation d'Oppel, ces ani-
les
maux parmi
les
amphibiens ou reptiles nus
,
les
ont placés
,
uns à
les
de la classe établissant le passage
aux ampliisbènes par lesquelles
nent
Gn
les reptiles, les autres à la
,
ils
la tête
termi-
adoptant ainsi l'opinion de Schnei-
der, que ce sont les animaux les plus rapprocbés des poissons, et ensuite
pour répéter jusqu'à un certain point
prédominance du
La
disposition établie dans la classe
la
membres dans
des reptiles, d'après la dégradation des
locomotion et
la
la
tronc.
distribution et par suite la distinction des espèces sont au contraire
assez difficiles dans cette classe d'animaux
,
ce qui est une conséquence néces-
saire de l'absence de toute espèce d'écaillure. Aussi
les subdivisions
,
géné-
riques que les zoologistes ont établies dans les granils genres linnéens, sontelles
extrêmement
vacillantes et d'une
grande
manière convenable; surtout parce qu'en général
nuances did'érentielles dans
Quant
à nous
le
séjour ou le
dégradation des membres
,
la
forme du corps
toujours en rapport inverse, et pour
des espèces, nous tâchons constamment de suivre
lequel,
reposent sur des
elles
mode de locomotion.
notre ordre général est tracé d'après
,
à préciser d'une
difficulté
dans chaque groupe,
le
même
la
,
la
disposition
principe, d'après
un ordre détormicé de dégradation est,
autant que cela se peut, indiqué et apprécié.
OfiD. I.
LES BATRACIENS {DATRACHIA)
(G.
Rana
L.).
Corps très-court, tronqué en arrière, sans appai^ence de queue,
pourvu en avant d'une
et
tête aussi
large
que
lui
,
sans trace
de cou.
Bouche très-grande, très-fendue
Anus arrondi
,
parabolique.
terminal et plus ou moins dorsal.
Membres complets
les
,
,
constamment au nombre de deux paires
postëiMcurs toujours bien plus longs que les antérieurs
pourvus de doigts plus ou moins inégaux
en avant et de cinq en arrière.
,
,
,
et
au nombre de quatre
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2^5
Narines petites, rondes, suboperculées.
Yeux
latero-supërieurs
lisse
pourvus de paupières.
ou non par un tympan large
Oreilles vi-ibles
Peau nue,
,
et superficiel.
ou plus ou moins verruqueuse.
Système de coloration généralement par plaques ou zébiures.
Dents nulles ou fort petites, aiguës, irrégulièrement espacées
à la mâchoire supérieure et au palais.
Langue
le
plus souvent fort large et retournée, la pointe
bi-
furquce en arrière.
même
Observ, Cet ordre est tellement distinct, tellement tranché
presque tous
de queue à
l'état parfait, qu'il
mœurs
et les
de leur
vie.
sortir
n'y a jamais eu de doute sur sa circonscrip-
habitudes des animaux qui
ils
exactement en rapport avec
constituent à toutes les
le
c'est
de l'œuf sous une forme qui n'a réellement presque aucun rapport
ils
seront parvenus à l'âge adulte, puisque
sont pourvus d'une assez longue queue qui disparaîtra
aucune trace de pattes qui
,
au contraire,
se
montreront
ce sur le durée de cet état de larve avec une
d'établir la dégradation, les salamandres
Malheureusement,
tracien est
la
connaissance de
pourvu de queue
et
la
,
et qu'il n'ont
alors.
Aussi, est-
queue que nous avons essayé
qui
ayant pour caractère d'avoir cet organe à tous
la
les
époques
L'une des plus grandes particularités de ces animaux,
avec celle qu'ils auront quand
alors
d;ins
points de l'organisation, et surtout par l'absence totale
ni sur sa caractéristique, ce qui est
tion
de
les
constituent l'ordre suivant,
les âges.
durée de cet état dans lequel
de pattes à
la fois,
est fort
le
ba-
peu connue pour
plupart des espèces, dès-lors on a été obligé de faire porter leur disposi-
ou moins aquati-
tion et leur distribution sur des caractères de séjour plus
que
,
indiqué par
la
tion des doigts plus
proportion des membres postérieurs
ou moins palmés
visqueuses à l'extrémité.
En y
,
ou dilatés
joignant
l'état
de
,
et sur la disposi-
et
pourvus de pelottes
la
peau plus ou moins
moyen d'amas de cryptes que
nommer parotides, l'existence ou l'ab-
tuberculeuse et crypteuse, quelquefois au
leur position vers les oreilles a fait
sence de dents mxillaires et du tympan, on peut arriver à une distribution
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2y6
des espèces peut-être assez naturelle, mais aussi à des subdivisions généritjues fort
peu tranchées
par conséquent
et
très-difficiles
à définir, et réelle-
ment, sans aucune importance. Nous savons cependant que
dont
les petits restent le
les jackies
moins long-temps à
l'état
de têtard,
et
c'est le
pipa
au contraire
qui y restent le plus long-temps, et c'est ce qui nous a conduits à
adopter l'ordre suivant.
Fam.
LES
I.
B.
DORSIPARES.
Corps très-large, très-déprimé, disposé de manière à donner
asile
aux produits de
lules extérieures
Tète large
,
du dos de
Anus terminal
et triangulaire.
linéaires, et tout-à-fait terminales.
,
fort petits, sans paupières mobiles, et à pupille circulaire.
Tympan
caché.
Membres empêtrés
,
et fort courte.
inférieur.
Narines fort petites
grêles
la femelle.
déprimée, triangulaire
Bouche très-fendue
Yeux
génération, se développant dans des cel-
la
subégaux
,
les
,
libres,
antérieurs médiocres
et
,
à quatre doigts
quadrifîdes à l'extrémité,
térieurs très-grands à cinq doigts fort longs
,
les
subégaux,
pos-
et très-
largement palmés.
Peau tuberculeuse
et
granulée.
Dents entièrement nulles.
Langue complètement adhérente
Observ. Cette famille,
d'être énoncés,
si
qu'une espèce, remarquable,
la
femelle
ce n'est à ses bords.
singulière par tous les caractères qui viennent
ne contient que
posés sur le dos de
si
il
le
genre pipa, qui lui-même ne renferme
est vrai,
par
la
y occasionnent une
manière dont
les
sorte de phlogose par suite
de laquelle se produit pour cbaciin d'eux une cellule dans laquelle
crapaud acijuiert toute
mêmes phases que
la
œufs dé-
le
jeune
forme de l'adulte, en passant sans doute par
les batraciens ordinaires.
les
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Fam.
II.
LES
B.
277
AQUIPARES.
même
Corps assez peu déprimé, arrondi, ovale ou
assez élancé
,
des paupières
pourvu de membres
mobiles, de dents
à doigts inégau.x
quelquefois
d'yeux avec
,
moins,
palatines au
d'une
et
langue très-développée, retournée, adhérente seulement en avant
libre et bifide
en arrière.
Observ. Les animaux de cette famille, séparée delà précédente, parce
que
les
œufs ne peuvent se développer que dans l'eau, différent réellement
trop peu entre eux, pour qu'il soit possible de les répartir en familles
comme
l'on
si
les
l'usage plus
que
peut en former
science semble le demander; tout au plus
la
trois
:
même
genres suffisamment caractérisés et définis, tant
espèces se nuancent depuis la première la plus crapaud, jusqu'à la der-
nière la plus grenouille.
..
I
Toutefois, en prenant en considération
de nager
nécessairement en rapport avec
,
membres
et des doigts
,
on arrive
la
faculté de courir, de sauter et
la disposition et la
proportion des
assez
bien en trois
à les
subdiviser
genres principaux.
Crapaud {Bufo).
Corps plus ou moins ramassé
général tuberculeuse
,
les
Observ.
nière un
à la
bombé couvert
membres
dents nulles aux maxillaires
tides plus
et
,
,
d'une peau en
postérieurs assez peu alongés
ou du moins
fort petites
;
;
des paro-
ou moins prononcées.
Il
est véritablement fort difficile
peu rigoureuse,
h
de définir ce genre d'une ma-
moins de n'avoir égard qu'à l'absence des dents
mâcboire supérieure; mais alors plusieurs espèces, qui, du reste
tous les caractères des crapauds
Nous disposerons
les
,
,
ont
devront en être retranchées.
espèces de crapauds d'après
considération des
la
dents maxillaires, la présence ou l'absence du t^'mpan
,
et d'après le
degré
de palmature des doigts.
A. Espèces qui nont pas de dents maxillaires
,
ni
tympan
visible,
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
27:8
et
dont
les
doigts anàé/iaurs sont grêles et subégaux, les posté'
rieurs largement palmés.
Les Pxpa-Crapai;ds
(
G. Xenopus Wagl. )
BJ Espèces sans dents maxillaires
Les Moyens crapauds
d'une partie de
peau
la
,
ni
,
(
Dactjletra Cuv.
tympan
).
visible.
répartis suivant que le dos est couvert
comme
ossifiée
sont très-petits, ou enfin, que
les
sont palmés ou tout-à-fait libres
brachjcephalus ou ephippipher
,
les
yeux, ou
la tète
doigts postérieurs assez longs
dans
microps
,
que
sous-genres kaloula,
les
brevtceps
,
,
pelotâtes et
paludicola.
Espèces sans dents maxillaires, mais avec
B.
le
tympan
visible.
Les Crapauds partagés en bufo proprement dit, otilophus chau,
,
nus et phjsalaemus suivant que
,
les
la tête n'est
pas ou est angulaire vers
tempes, ou qu'elle est extrêmement petite, ou enfin que
les
doigts sont très-grêles.
C. Espèces à dents maxillaires Jbrt petites , et le
Les Petits crapauds subdivisés suivant que
le
,
proéminent, ou
est
arrondi et obtus
,
en
tympan non
visible.
museau
est
un peu
en
bombi-
r/i//ze//a
et
rmtor.
1).
Espèces à dents maxillaires et à tympan
Les G. Accoucheurs
(
G. Alytes
).
Rainette
Hjla ).
(
Corps en général assez svelte, à peau
visible.
lisse,
pourvu de membres
grêles, très-dégagés à leur racine, avec des doigts élargis en disque
visqueux à l'extrémité; des dents palatines
dans
et maxillaires
,
comme
les grenouilles.
Observ.
Ce genre
,
qui semble au premier aspect se distinguer aisément
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
des crapauds et
même
des grenouilles, contient cependant des espèces dont
sont à peine dilatés.
les doigts
de ce caractère
Le tympan
et
de
279
On
peut donc
les disposer d'après l'intensité
palmature des doiyts.
la
n'est pas visible et les doigts sont courts, très-dilatés
tièrement libres dans
courts et palmés
à
palmés entièrement,
\es
phjllomedusa. Le tyrrpan
et en-
est visible, les doigts
;
les antérieurs sont
demi-palmés dans
\es phyllodjrtes;\e&
tous les pieds dans les hypsiboas
et les postérieurs
,
antérieurs sont libres et les postérieurs demi-palmés dans les calamités
auleius
fians
la
;
,
,
scinax et hjas, distingués par des caractères tout-à-fait insigni-
enfln les dernières espèces sont de véritables grenouilles -rainettes par
longueur,
disproportion des doigts
la
,
aussi bien
que par
la
petitesse de
leur dilatation terminale.
Grenouille (Raiia).
Corps en général moins élancé que dans
ramassé que dans
les
crapauds
,
moins
les rainettes, et
couvert d'une peau assez
sans parotides en arrière des yeux
,
les
membres
lisse
postérieurs fort
longs, avec les doigts inégaux; des dents maxillaires et palatines.
Observ. Les espèces de batraciens qui constituent ce genre sont également
assez difficiles à distribuer d'une manière à la fois naturelle et facile.
A. Espèces à
tjmpan
évident,
réparties dans les sous-genres cysiignatus
zjga, suivant que
le
les
,
rana, houlema
,
occido-
doigts postérieurs ne sont pas palmés ou
sont fortement, et d'après quelques autres caractères plus
insi-
gnifians.
B.
Espèces à tjmpan caché
la tête
formant
comme
le
,
avec des dents
aux deux mâchoires
,
et
cuirassée.,
G. Hemiphractus.
C. Espèces à
tjmpan caché avec des dents à
la
mâchoire supérieure
seulement
partagées en ceratophrys
,
megalophrys et pseudis
,
suivant
qu'il
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
:i8o
y
a des espèces de cornes sur les
peu prolongé, ou qu'enfin
Ord.
II.
yeux, ou que
le
museau
est
un
sont largement palmés.
les doigts
LES PSEUDO-SAURIENS [PSEUDO-SAllRIA).
Corps lacertiforme, plus ou moins alongé, prolongé en arrière
en une queue plus ou moins grande conique ou comprimée.
,
Tète petite, assez peu distincte, déprimée, à museau court,
et
plus ou moins obtus.
Bouche
Anus
assez large
,
terminale.
longitudinal.
Narines petites, arrondies ou linéaires.
Yeux médiocres ou
obsolètes.
Tympan constamment
caché.
Membres au nombre de deux ou d'une
dans
paire
seulement, et
premier cas faibles, étalés, terminés par des doigts courts,
le
un peu inégaux,
libres
ou palmés.
Peau muqueuse, poreuse, quelquefois un peu tuberculeuse.
Dents toujours
Langue
fort petites, faibles, à peine implantées.
large, molle, courte et entière.
Observ. L'organisation des pseudo-sauriens est assez différente dans un
grand nombre de points de
celle des batraciens
sement en un ordre distinct
,
côtes rudimentaires
comme on peut
,
aucune
s'en assurer
à leur distribution
difficulté
toutes ces différences, sauf l'existence de
indiquent évidemment une marcbe de dégradation,
en étudiant
et surtout la constitution des
Quant
et
pour mériter leur établis-
mode
le
d'articulation des vertèbies,
membres.
systématique
,
il
n'y a
,
en apparence du moins
en prenant en première considération,
tous les zoologistes et
moi-même pendant long-temps,
tence de trou ou de branchies sur les côtes
comme pouvant
l'absence
,
l'ont fait
ou
1
exis-
du cou; mais, comme j'admets
en principe que ces dispositions doivent être considérées
cl
comme
comme
transitoires
disparaître lorsque l'animal sera ^irrivé à l'état parfait,
281
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
dû préférer
j'ai
comme
nombre des membres
le
principe de
Fam.
Corps,
la
I.
disposition des espèces.
LES SALAMANDRES
y compris
la
queue
,
(G.
SALJMANDIiA
L.;.
médiocrement alongé, constamment
pourvu de deux paires de pattes
assez rapprochées.
,
Observ. Cette famille doit comprendre
ment
forme "énérale du corps
et la
,
à ce qu'il
me
semble
,
non-seule-
salamandres proprement dites, qui perdent entièrement
les
la
dispo-
sition branchiale, lorsqu'elles sont parvenues à l'état adulte, mais encore
un certain nombre d'espèces qui conservent plus ou moins long-temps,
cette disposition tout entière, soit
soit
une partie seulement de cette disposition.
Les Axolotls ou siredon soni\es salamandres batrachoïdes, dont
corps est court,
le
la
queue médiocre, très-comprimée
,
et qui
con-
servent pendant un long temps de la vie tout l'appareil branchial
de
l'état
de larve.
Les Salamandres
(
Salamandra
)
renferment
les
corps est lacertiforme, plus ou moins déprimé
diocres
,
pourvus
,
espèces dont les
les
membres mé-
de doigts assez longs, sans trace de dispositions
branchiales; elles se subdivisent ensuite, suivant que la queue est
conique, en salamandra et salamandrina
comprimée en
membres
les
le
trou branchai,
et ti'ois branchies
de chaque côté,
Corps cylindrique,
mée pourvu de deux
,
au nombre de quatre
,
avant, et qui conservent, soit seule-
comme dans
FiM.
,
est
salamandres à queue comprimée dont
et les doigts sont fort courts
aussi bien en arrière qu'en
ment
et suivant qu'elle
triton et pleurodeles.
Les salamandrops sont
les
,
II.
les
menopoma ou bien
comme
ce trou
,
dans
les
menobranchus.
les protées.
fort alongé,
terminé par une queue compri-
paires de pattes extrèmementpetites à peine
Annal, du Muséum., tom. IV,
,
3' série.
36
282
REPTILES DE
digitées, et [conservant plus
de
CALIFORNIE.
L.V
ou moins long-temps tout ou partie
disposition branchiale.
la
Observ. Quoiqu'au fond
il y ait assez
peu île difiërences entre les salamandes du dernier genre de la famille précédente et les ])rotées cependant
la disposition du tronc et des membres indique chez les salamandropsiens
,
une dégradation trop évidente pour n'être pas
Le
petit
nombre d'espèces qui constituent
tagées en deux genres, suivant
que
,
ou seulement
celte famille sont encore par-
tronc est plus ou moins alongé, les
le
pieds plus rudimentaires, et surtout que
branchiale coniplète
si;^nalce.
les
unes conservent
les trous latéraux
la
disposition
ce qui constitue les
,
genres proteus et amphieuma.
Fam.
III.
LES SIRÈNES
(5'//?£'iV^).
.
.
Corps assez alongé, cylindrique, terminé par une longue queue
comprimée, pourvue en avant d'uue seule paire de
tyles
,
pattes, tétradac-
conservant plus ou moins long-temps la disposition bran-
et
chiale complète.
Odserv. Cette famille, ne comprenant qu'un genre qui lui-même n'est
formé que d'une seule espèce, n'en présente jjas moins un degré d'organisation tranché
parmi
les
pseudo-sauriens
;
elle
représente
les
ici
bimanes de
l'ordre des saurophiens.
Obd.
Corps
III.
LES PSEUDO-PHIDIENS {PSEUDO-PHIDIA).
fort alongé, cylindrique
,
sans distinction de tête ni de
queue, ni de membres.
Bouche
fort petite
,
inférieure
,
ou dépassée par
Anus rond ou sublongitudinal,
Naiines ponctiformes
Yeux entièrement
et
le
museau.
presque terminal.
et très-distinctes.
cachés.
Peau entièrement nue, muqueuse, à peine épithéliëe, mais granulifcre dans son
derme comme dans
les
salamandres.
2 83
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Dents assez fortes, peu nombreuses, inclinées en arrière
deux mâchoires
et
Langue plate,
aux
,
au palais.
large, immobile,;» peine distincte
dans son contour.
OnsERv. Les animaux qui constituent cet ordre ont une organisation
])articulière
,
que
l'on
considère
culation par deux condyles, celle des vertèbres à double cavité
les
poissons
cœur
,
l'absence décotes, l'immobilité de
et des gros vaisseaux
de l'anus
sition
,
solides qui sont
,
la
nudité de
la
peau, malgré
immergés dans
de génération, que
l'on a
le
derme
,
et
,
;
bifiile
,
la
si
d'arti-
comme dans
du
carré, la structure
forme
et la
po-
grand nombre de corpuscules
le
l'absence de tout organe extérieur
assez long-temps les considérer
pu depuis
n'étant pas de véritables serpens
comme
comme
devant plutôt être rangés parmi
ampliibiens; seulement on a pu varier sur la position de ce genre au
les
commencement ou
en terminant
à la fin de la classe.
saurophiens par
les
les
de passage que repousse cependant
tion
,
En
plaçant au
les
,
à la fin des ampliibiens,
subdivisions des reptiles dont
me
à ce qu'il
le
semble, toute l'organisa-
M. Muëller de
amphieumes
,
trous de chaque côté
ce qui
fiiit
En
on répète pour ainsi dire
par être tout-à-fait serpent.
tre, et finissent
et
les plaçant,
les
premières
corps d'abord large et suborbiculaire de-
vient de plus en plus alongé, à mesure que les
par
commencement
aniphisbènes, on établissait une sorte
malgré une certaine ressemblance de forme générale.
au contraire,
les
l'os
présence d'une vessie
la
mode
structure de leur tête, son
la
supposer que
du
membres tendent
Au
col
dans
,
à disparaî-
reste, la découverte faite
comme dans
des cœcilies,
le
premier âge
,
ces
animaux
sont pourvus de branchies, ne peut guère laisser de doute sur la place à assigner aux cœcilies.
Quoique
cet ordre
ne contienne qu'un assez petit nombre d'espèces,
vant dans les lieux marécageux
les erpétologistes
nops
,
,
comme
tous les
animaux do
récens ont encore trouvé à y former trois genres
cœcilia et epicrium
ou ichthyophis
,
vi-
cette classe
:
,
sipho-
d'après la considération de la pré-
sence ou de l'absence d'une fossette au devant des yeux, ou d'espèce de
barbillons à la mâchoire supérieure.
Venons maintenant
du petit nombre d'espèces
par M. P. E. Botta.
à la description
de reptiles rapporlce.s de
la
Californie
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
284
ydgama (Phrynosomd) coronata.
PI.
Le corps,
XXV,
comme dans
fig.
la,
I,
ib,
ic.
toutes les espèces de cette section, est
court, déprimé et suborbiculaire;
il
brusquement conique, assez aiguë,
terminé par une queue
est
et plus
longue que dans
les
autres espèces, puisqu'elle est deux fois et demie dans la longueur
totale, tandis
est
au moins
La
tête,
que dans l'agame orbiculaire de Wiegman,
y
trois fois.
également très-ramassée
ment du cou bien marqué,
rales très-prononcées; le
ment court,
elle
et
comme
,
un
très-distincte par
étrangle-
a ses carènes suroculaires et bilaté-
museau, arrondi
et
déprimé
pincé pour constituer
,
est
extrême-
les lèvres.
Les narines, situées en dedans de l'angle sourciller prolongé, sont
grandes et entourées d'un cercle
nales au
nombre de
d'écaillés
ou de scutelles polygo-
quatre.
Les yeux sont également assez grands, de couleur noire,
et
pourvus de deux paupières également mobiles.
Le t^^mpan
est large
,
oblique, assez enfoncé, et situé dans une
fente verticale en arriére de la tête.
Les membres sont robustes, assez courts, et terminés par des
doigts de médiocre longueur, assez inégaux, surtout aux pieds de
derrière.
La
tête est
couverte de scutelles polygonales dans une disposition
régulière, et fort compliquée.
Elle est hérissée d'épines
cinq
le
le
comprimées
long de chaque branche de
la
,
une sur chaque sourcil
,
mâchoire inférieure, quatre
long de l'arcade zygomatique, et qui, en se joignant à deux gran-
2 85
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
des occipitales constituent une sorte de couronne, entourant obli,
quement
Tout
les
deux
le reste
tiers postérieurs
du corps
parties externes des
,
le col
membres,
de
excepté
est
où
ils
forment une double
en dessous
rement
A la
,
les écailles
si
,
la
queue
tubercules épineux
ce n'est de
série
que
ainsi
et les
couvert de petites squames irré-
gulières, aplaties, entremêlées de
ques, irrégulièrement épars,
la tête.
,
polyédri-
chaque côté du ventre
,
queue
;
fort serrée, ainsi qu'à la
sont plus larges
,
plus imbriquées
,
et entiè-
lisses.
face in terne de la cuisse, elles sont encore
un peu plus grandes,
surtout celles qui sont percées de pores fémoraux, et qui forment
une rangée.
,
Celles qui recouvrent les doigts sont fortement carénées
imbriquées sur
les côtés,
pour donner
,
,,
et assez
à ceux-là l'apparence d'être
denticulés ou serrés.
Les ongles qui terminent ces doigts sont petits, arqués
et fort
aigus.
La couleur générale est d'un gris cendré en dessus, avec une
grande tache brune bordée de noir de chaque côté du cou se pro,
longeant sur
le
,
dos, avec deux paires de bandes arquées qui en
partent sans se réunir dans la ligne médio-dorsale blanche.
Tout le dessous
est d'un blanc jaunâtre, ainsi
que
les
rangées d'é-
pines latérales, avec quelques taches grises entremêlées.
Les deux épines occipitales sont d'un brun plus ou moins foncé
ou noiiàtre,
les
autres sont roses.
Observ. Des quatre espèces que les erpétologistes les plus récens ont
établies dans cette division des
agamcs
,
celle
qui se rapproclie
nimal que nous venons de décrire est bien certainement
M. Weigman
fémoraux,
;
mais notre A. coronata en diffère
et l'étendue
:
i"
par
le
plus de
l'A. orbicularis
le
l'a-
de
nombre des pores
delà série qu'ils forment commençant presqu'à
la
ligne
2
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
86
meJio-abdominale et.se prolongeant dans toute
a"
longueur de
la
par un beaucoup plus grand développement des cornes de
une longueur proportionnelle de
la
queue plus grande
développeinrnl des tubercules épineux de tout
tion 'loiite différente,
puisque
le
la cuisse;
la tête; 3"
4" par le plus
;
par
graml
corps; 5° par une colora-
le
ventre n'est nullement tacheté, et que les
bandes du dos sont tout autrement espacées; 6° enfin parce que
l'orifice
des
narines est en dedans de l'angle sourciller prolongé, et qu'il y a cinq épines
à
lii,
mandibule, au
j))us insisté
comme
de quatre, caractères sur lesquels
lieu
constant pour l'espèce qu'il a
nommée
M. Wiegman
a le
orbicularis
A.,
Callisaurus draconoides.
(Pi. 24, fig.
2, 2rt.)
Corps généralement assez court.
Tété distincte assez large
seau court,
Cou
comme
,
un peu déprimée, anguleuse,
un double pli cutané sous
plus ou moins extensible.
Tronc court, renflé, convexe en dessus,
élargi sur les côtés
racine d'un
Queue
mu-
pincé et arrondi.
distinct, avec
d'un goitre
à
la
gorge, indice
aplati
en dessous,
par un pincement cutané étroit, étendu de
membre
la
à l'autre.
assez courte, conique,
ou mieux déprimée, aplatie on
dessous, et assez convexe en dessus.
Narines rondes, fort grandes, supérieures
Yeux
fort grands
,
et subtubuleuses.
à deux paupières épaisses, également niobiles,
l'inférieure denticulée à son bord.
Tympan
Bouche
visible, ovale, assez superficiel.
large et parabolique.
Anus médiocre, subtransverse.
Membres très-grands, surtout les
postérieurs
ment alongés, inégaux, principalement en
,
à doigts extrême-
arrière.
REPTILES DE
287
CALIFORNIE.
LA.
Système sfjuameux, presque uniforme ou à peine dissemblable;
que les
les écailles supérieures, beaucoup plus petites cependant
inférieures, toutes lisses,
même
irrégulières et fort petites
sur
les
membres,
de la tète
celles
les scutelles labiales assez larges et très-
,
obliques.
Des pores fémoraux
gueur de
,
serrés
,
toute la lon-
nombreux occupant
,
la cuisse.
Ongles excessivement alongés, aigus et presque droits.
Denis maxillaires simples, subcylindriques petites, appliquées.
,
Dents palatines nulles.
Langue épaisse
ment papilleuse.
,
large et entière
ou
,
Couleur générale d'un gris cendré
,
peine échancrée
à
parsemé de
petites taches
blanches, avec des bandes transversales brunes sur le dos
et les
fine-
,
,
la
queue
trois taches
membres, d'un blanc jaunâtre en dessous, avec
d'un bleu très-foncé de chaque côté du ventre, et cinq dans
longueur de
la
la
queue.
Observ. Cette jolie espèce de reptiles se rapproche assez difficilement des
autres groupes
nombreux que
sous ordre des sauriens.
En
effet,
agame pour M. Cuvier; mais
est très-rare
les erpétologistes
modernes ont
établis dans le
n'ayant pas de dents palatines
,
ce serait un
les écailles très-petites et toutes lisses, ce
dans cette famille,
et l'absence
qui
de dents canines empêchent de
le
considérer réellement comme appartenant à ce genre. Ceseraitdonc un ignane
mais
les dents sont entières et
tines
,
non pectinées,
et
il
;
n'y a pas de dent*' pala-
caractères qui distinguent essentiellement cette famille.
donc portés à penser que ce saurien doit être rapproché de
la
Nous sommes
petite famille
qui contient les dragons et les sitanes, qe qui se trouve conlirmé par l'existence d'un rudiment de
membranes sur
les flancs; toutefois,
comme
il
n'a
pas de dents canines, ni de goitre, nous avons été forcés d'en former un
petit genre distinct auquel
nous avons donné
iDdif(uer]a gentillesse de ce petit animal
de
ses ongles et
,
le
nom de
callisaurus pour
remarquable en putre parla forme
par plusieurs autres caractères indiqués plus haut.
2 88
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Ignana {Cyclura) acanthura
XXIV,
(PI.
Corps en
cou
totalité fort
fig.
I.)
alongë et conique; tête quadrangulaire;
avec deux ou trois plis
cutanés transversaux; tronc assez
long, cylindrique; queue fort longue et conique.
Yeux
Les
noirs,
encadrés d'un cercle doré.
membres sont robustes
doigts longs
les
,
inégaux
,
,
surtout
en arrière.
Les écailles qui recouvrent
fort petites; celles
la ligne
sont inégales, polygonales
la tète
du dos sont également
medio-dorsale,
un peu plus
paléacée extrêmement basse; mais à
très-petites;
de
forment une crête
élevées,
la
celles
et
queue, toutes
les écailles
sont épineuses, et forment des verticilles épineux, sans interception jusqu'à son extrémité.
Les pores fémoraux sont au nombre de sept seulement, et n'occupent que
la
moitié de
La couleur
est
la
la cuisse.
d'un vert gai en dessus, avec 3-4 bandes
complètes, noires sur
quelques-unes plus
est grise,
longueur de
le
effacées.
dos seulement, outre
La
tête est
annelée de brun; enfin
,
le
in-
des indices de
d'un gris verdàtre;
la
queue
ventre est d'un gris rosé,
pointillée de noir, avec les pattes d'un gris verdàtre,
marbré de
noir.
Observ. Cette espèce d'ignane a certainement un assez grand
rapports avec Yignana cyclura de
blement par
la
n'offre
,
position de la crête dorsale, parce
ment comprimée
tion et
M. Wiegman
,
et qu'elle est garnie
non alternativement épineux
pas de points bruns.
de
et
mais
que
verticilles
elle
la
nombre de
en diffère nota-
queue
n'est nulle-
épineux sans interrup-
lisses, et enfin
par
la
couleur qui
289
KEPTILES DE L\ CALIFORNIE.
{Jordylus
(
Gerrhon otus ) multi - carinatus.
XXV,
(PI.
Corps alongé
scutellce;
,
lacerliforme
cou assez
fort longue, plus
que
pyramidale, régulièrement
tête
;
déprimé, avec un
étroit; tronc assez long,
profond, depuis
sillon latéral
fig.2.)
la
tympan
le
du corps en
moitié
l'anus;
jusqii'à
totalité
,
et
queue
comprimée
à l'extrémité.
Membres
cun
fort grêles
,
assez petits, assez distans,
pourvus cha-
de cinq doigts grêles, et assez inégaux.
Écailles dorsales sur le corps et sur la
queue
,
toutes carénées, et
disposées de manière à former quatre paires de lignes carénées
dans toute l'étendue du corps.
Ecailles ventrales, larges, imbriquées, parfaitement
formant
lisses, et
six paires de rangées longitudinales.
Couleur générale d'un gris brun verdàtre, traversé par des
bandes plus foncées sur
dos et
le
la
Odseby. Cette jolie espèce de scincjue
nées ressemble assez à l'espèce que
à
queue.
sillons latéraux et à écailles caré-
M. Wiegman
a
nommée
gerrhonotus
taeniatus dans son Hcrpetologia mexicana , par la couleur , et au gerrhonotus
imbricatus du
même
blement de l'un
et
auteur par
le
système squameux
mais
elle diffère
nota-
de Faulre; du premier, parce que les écailles sont caré-
nées, et du second, parce que toutes celles du dos
la
;
couleur qui n'est pas uniforme
dâtre. D'ailleurs, la
forme ou
la
,
le
sont également, outre
mais zonée de noir sur un fond gris-ver-
disposition des scutelles céphaliques diffère
notablement.
Rouleau de Botta
(PI.
26,
fig.
(
I,
Tortrix Bottœ).
\a
,
\b.)
Corps assez alongé, cylindrique, s'atténuant un peu aux deux
extrémités, l'une et l'autre obtuses.
Annal, du Muséum., tom. IV,
3° série.
87
2gO
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Tète fort petite peu ou point distincte
,
,
museau court
à
obtus
et
,
couverte de plaques scutellées.
Bouche
petite;
anus transverse fort reculé.
Narines latérales fort petites, entre
dont
la
deux scu telles nasales,
les
supérieure semble une frontale.
Yi'uv médiocres.
Scutelles céphaliques
—
:
i
grande, 4 frontales,
incisive
terorbitairc très-grande, 2 occipitales fort petites,
i
in-
i
loréale, 3 ocu-
laires antérieures et 3 postérieures.
Dorsales
:
— formées d'écaillés petites, égales, lozangiques,
lisses et
imbriquées.
Veiitiales
un
;
rang
seul
—formées de
,
sous
scutelles transverses, assez étroites, sur
ventre et sous
le
la
Système de coloration uniforme,
dos et
la
Ce
totale
le
:
o'°.6o,
dont
o"'.o6
pour
la
queue.
serpent, dont les dents sont proportionnellement assez fortes,
peu nombreuses
tion
sur
queue.
Longueur
Observ.
queue.
isabclle, plus fonce
et
non venimeuses,
que Oppel donne de ce genre
;
est
un véritable
tortrix
dans
la
déûni-
mais en portant une plus grande atten-
tion à la disposition des scutelles
delà
tête,
on voit qu'd appartient à
une division particulière plus rapprochée des couleuvres à un seul rang de
scutelles sous la queue. En effet, l'œil n'est pas percé dans une seule plaque, comme chez les véritables rouleaux, et cependant cène peut être un
aspidurus
le
,
qui est un degié de plus vers
les
couleuvres; en sorte que ilans
système erpétologique des auteurs allemands
,
on devrait en former
u.i
genre particulier.
La
Couleuvre porte^chatne
(PJ.
Corps
distincte
conique
foit
,
et
alongé
,
XXVI,
fig.
(
Coluber catenifer).
2,2,
2.)
assez gros, cylindrique; tête petite,
peu
colubriforme; queue proportionnellement fort courte
et très-aiguë.
29
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
Bouche médiocre; anus
fort reculé.
Narines latérales, petites, entre
point de contact et de jonction avec
les
deux
scutelles nasales, au
la scutelle frontale antérieure.
Yeux médiocres.
Scutelles céphaliques
:
—4
frontales, i-4 oculaires, 2 loréales.
Scutelles abdominales fort larges, et uniseriées sous
le
corps,
biseriées sous la queue.
Ecailles ovales, alongées, foliacées, carénées, assez grandes
aux
s'accroissant de la ligne médio-dorsale
,
et
flancs.
Couleur générale d'un gris jaunâtre, avec une suite de taches
noires, formant une chaîne serrée dans toute
et
une autre
série plus petite
Longueur
totale
:
dont
i^.oS,
la
longueur du dos,
sur chaque flanc.
o°'.i5
pour
la
queue.
Observ. Cette belle espèce de couleuvre, remarquable par l'ordre dans
de manière à ressembler à une
lequel les tacbes noires
du
chaîne à anneaux serrés
et par une série de taches séparées sur chaque flanc
offre aussi
,
«'os
se disposent
une disposition toute particulière dans
Son système décoloration a
les scutelles oculaires.
été assez mal rendu dans la figure.
£,a C. infernale {C. infernalis).
(PI.
XXVI,
pi.
3, 3a.)
Corps assez grêle, fortement atténué aux deux extrémités; tête
petite, colubrine, à museau arrondi; queue assez courte, conique
et très-aigué.
Bouche très-fendue; anus
très-reculé.
Narines latérales , échancrées également dans
les
deux
scutelles
nasales.
Yeux médiocres.
Scutelles céphaliques:
Ecailles
quées
,
—4
frontales,
du corps longues, ovales,
1
loréale,
i
-3 oculaires.
foliacées, carénées,
imbri-
croissant de la ligne méilio-dorsale à la ligne latérale.
Couleur d'un bleu foncé presque noir, offrant sur
,
le
milieu du
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
292
dos une bande longitudinalejaunâtre et une série de points rouges
,
le
long de chaque flanc
Longueur
totale
:
ventre d'un bleu d'ardoise
le
;
dont o".i6 pour
o'".84,
clair.
queue.
la
Observ. Cette grande espèce de couleuvre (puisque l'individu que nous
avons observé avait deux pieds
et
demi de long) appartient
particulière, d'après la considération des yjlaques oculaires
encore observées que dans un assez petit nombre d'espèces.
une véritable couleuvre sous tous
à
une division
que nous n'avons
Du
reste, c'est
les autres rapports.
Coluher (Op/iis) Califomiœ.
(PI.
XXVil,
Corps de forme ordinaire
grosse, déprimée, à
et
la,
I,
fig.
1^^.)
de médiocre longueur; tête assez
museau court
et obtus;
queue assez courte,
conique et aiguè.
Narines latérales, ovales, échancrant également
telles nasales
,
et
touchant
Yeux médiocres
Scutelles
la
les
deux scu^
frontale extérieure.
latéraux.
,
céphaliques
:
—
4 frontales,
i
loréale
,
1-2 oculaires.
Ecailles assez petites, lozangiques, imbriquées et parfaitement
lisses.
Couleur générale jaune plus
,
en dessous
claire
dessus, avec six bandes longitudinales plus
,
plus foncée en
ou moins
ou moins anastomosées, de couleur noire,
les
effacées, plus
supérieures plus
larges et souvent confondues.
Longueur
totale
:
o'".66,
dont 0'°. 095 pour
la
queue.
Observ. Cette belle espèce de couleuvre véritable, appartenant à
vision à laquelle
en couteau, et
me semble ne
la
Wagler
a
donné
le
nom
d'ophis, caractérisée par
pouvoir être rapprochée d'aucune des six espèces que
comme
formu
plus grande longueur des dents maxillaires postérieures,
pétologistes ont rapportées à cette section
considérer
la
di-
la
nouvelle.
,
ce qui nous a
les er
déterminé
à
la
2g3
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
C. vertébrale (C. vertebralis).
(PI.
Corps alongé
XXVII,
et grêle
fig.
2, 2a, 2b.)
dans ses parties antérieures;
tête petite,
museau atténué; queue courte, conique,
assez distincte, à
et aiguè.
Narines latérales, petites, rondes, échancrant également
lieu des
deux
le
mi-
scutelles nasales.
Yeux grands,
latéraux, presque entièrement entourés de scu-
telles oculaires.
x
Scutelles céphaliques
:
— frontales 4
>
loréales 2 superposées, 2-3
oculaires.
Scutelles venrales 245
,
caud. G4.
Ecailles assez petites, lozangiques, lisses, imbriquées.
Couleur d'un jaune roussàtre ou fauve, marbré de brun foncé,
formant des taches enchaînées, en forme de vertèbres de poissons
coupées, se détachant et s'éloignant entre
à
elles
mesure qu'elles deviennent plus postérieures.
Longueur totale o."°53o' dont ©"".oyS pour
,
:
Observ. Cette couleuvre, des
mêmes pnys que
les
la
de plus en plus,
queue.
précédentes, olîre une
particularité assez remarquable dans le système de scutelles qui entourent
l'œil
,
et
que je
velle, et qui
n'ai
encore rencontré que dans une espèce que je crois nou-
nous a été rapportée du mont Liban par M. P. E. Botta.
C. zonée {Zacholus) zonatus.
Corps cylindrique, à dos surbaissé, subcaréné, atténué brusquement en arriére, et assez peu en avant; tête petite, tétragone,
à museau obtus et épais
;
queue courte
Narines latérales, grandes,
deux
,
infundibuliformes
scutelles nasales.
Yeux grands
et latéraux.
Bouche trés-fendue; anus
petite et fort aiguë.
très-reculé.
,
au milieu des
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
294
Scutelles céphaliques
:
—4
frontales,
loréale très-petite,
i
1-2
oculaires (brt petites.
Ecailles assez grandes, rhomboidales subimbriquées croissant
du dos aux flancs, subconvexes et parfaitement lisses.
Couleur géucrate d'un blanc fauve, entièrement zone de noir
,
foncé, avec deux demi-anneaux de
la
,
même
couleur sur
Longueur totale o-°.4i5, dont o°'.o55 pour la queue,
un peu plus d'un septième de la longueur totale.
:
la tète.
ce qui fait
Obsehv. Cette jolie espèce est remarquable par son système de coloration
qui se trouve fréquemment cliez
les
serpens aquatiques et plus ou moins
venimeux, C'est cependant une véritable couleuvre tout-à-fait innocente.
C. tête-plate
(C
planiceps).
XXVII,
fig.
3, Za, Zb.)
(PI.
Corps grêle, assez alongé, cylindrique;
tête petite, trcs-dcprimée,
peu distincte, à museau court et elliptique; queue peu longue,
grêle et trèsraiguë.
Narines latérales, fort petites, échancrant profondément
lieu de la
plaque nasale, alongée
Yeux médiocres
Bouche
Scutelles céphaliques
unique.
:
anus reculé.
— 4f'"ontales,
o loréale, i-i oculaires.
abdom. i34, coramençantà quelque distance de
sous-caudales
,
mi-
et très-écartés.
large, assez fendue;
Scutelles
et
le
la tète,
56.
Ecailles larges,
bombées,
fort lisses, luisantes
,
imbriquées obli-
quement.
Couleur uniforme, roussàtre en dessus, d'un blanc
sous, avec une plaque noire sur l'occiput, et
du cou.
Longueur
gueur
totale
est ainsi
:
o'".a4o;
un quart de
o^.ofio
la
pour
longueur
la
le
sale
commencement
queue, dont
totale.
en des-
la
lon-
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
2Cf5
Observ. Cette petite espèce de couleuvre dont nous avons observé un in-
dividu mâle adulte, puiscju'il avait les appendices générateurs entièrement
nous a paru devoir être distinguée, non-seulement
sortis,
mais
comme
comme
espèce,
type d'une division particulière, à cause delà disposition de
ses scutelles céphaliques.
En
effet, la
combinaison de l'absence de loreum
avec une seule scutelle oculaire en avant et en arrière, ne s'était pas encore
présentée h notre observation
erpétologiste
La
moderne
,
et
nous n'avons encore trouvé dans aucun
rien de semblable.
distribution des espèces de couleuvres des erpétologistes
mo-
dernes (c'est-à-dire des serpens sans aucune dent maxillaire véné-
neuse, à système squameux très-dissemblable,
les
scutelles infé-
rieures unisériées avant, et bisériées après l'anus), est encore loin
même
d'être naturelle; peut-être
considérer
dans
l'ai fait
,
,
on peut
à ce qu'il
,
me
distribuer les espèces de ce genre autrement que je ne
plus haut, en prenant en première considération les scu-
frontales
telles
pour y parvenir, ne
vénénosité que secondairement à l'écaillure. Mais
idées généralement admises
les
semble
la
faudrait-il,
,
puis les oculaires et enfin les loréales, dont
le
nombre
et la
tant
a de fixité dans la disposition et la proportion des scutelles
il
y
forme peuvent très-bien conduire jusqu'aux espèces,
céphaliques.
Espèces qui ont des crochets à Yanus (G. pjthon
II. Espèces sans crochets à l'anus.
I.
A. Scutelles frontales paires
a] au nombre de
i] au
nombre de
2)
— oculaires
— oculaires
3)
— oculaires
1)
H-
2
et constrictor).
,
(G. calamaria, xenopeltis),
4-
0-1 (G. ophites, brachjorrhos).
i-i
{C. planiceps, elapoides, catostoma).
1-2.
Avec un loreum
(G.
homolosoma,
distribution précédente.
etc.,
comme
dans
la
296
REPTILES DE LA CALIFORNIE.
++
Sans loreiim (G.
4) — oculaires
4-
5)
6)
— oculaires
— oculaires
-I-
7)
loreura {C. pondecerianus).
1-4 (C. catenifer).
2-2.
(G. coronella
,
diyophjldx
,
etc.).
2-3.
Avec un loreum (C montis Libani, vertebralis).
2-4 (G. langaha (i) ou rhinurus).
3-2 (G. tragops ou drynus).
— oculaires
9) — oculaires
— oculaires
8)
(G. tropidonotus, leiojiotus).
Avec un loreum
— oculaires
4-
i-3.
Avec loreum
+ 4- Sans
clœlia, etc.).
io)
3-4
(G. periops).
B. Scutellss frontales impaires
nombre de
a] au
+ Avec
3.
loreum (G. homalopsis
,
hypsirhina).
—
Sans loreum (G. helicops, hydrops).
H
au nombre de 5 (G. heterodon).
1-
b']
(1) J'ai
observé, dans
du Muséum, trois individus et le squelette
pu aisément m'assurer d'abord qu'il n'est
les collections
du serpent qui constitue ce genre
,
et j'ai
nullement venimeux, comme l'avait dit Brugnières, les dents maxillaiies étant égales,
peu nombreuses distantes et coniques et ensuite qu'il ne dilleie des coul< uvres du
car sa
genre tragops que par un système scutellaire de la tête un peu diftérent
queue est également biscutellée en dessous. Du reste il n'en est pas moins remarquable par l'espèce de queue squameuse qu'il porte à l'extrémité du museau, et qui
semble avoir poussé entre la scutelle incivise
la première paire fi'ontale alors un
peu dérangée, et les nasales, très-latéiales, en sorte que si l'on persiste à en former
un genre distinct on pourrait le nommer rhinurus la dénomination de xiphorhyncluis proposée pai- Wagler pour remplacer celle iXamphislrate donnée par
Schneider étant un peu longue.
,
,
,
,
,
,
PARIS
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