6 - Cours - Déficiences visuelles et pathologies de l`oeil

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UFR STAPS - Mention A.P.A.S. L2+L3
Tronc commun CS / BE / BP
1ere année IFSI – IFMK - IRTS
MAJ 03/2014
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un des cinq organes sensoriels.
Sphère de 24 mm de diamètre / poids de 7 à 8 gr
Chaque œil est enfoncé dans une cavité où il est
maintenu par 6 muscles.
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La sclérotique : elle constitue le blanc de l’œil, la partie avant
est transparente: c’est la cornée.
La choroïde : membrane pigmentée et vascularisée.
Les cellules en forme de cônes : champ visuel, réceptrice,
détails, couleurs
Les cellules en forme de bâtonnets : champ visuel, réceptrice,
vision périphérique.
La fovéa: endroit de la rétine où l’on retrouve des cellules en
forme de cônes et de bâtonnets.
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LES NON-VOYANTS
Cécité complète ou pratiquement complète.
Sensation lumineuse peut être perçue,
Mais impossibilité de reconnaître les objets et les contours,
à quelque distance que ce soit, et dans toutes les directions.
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LES MAL-VOYANTS PROFONDS
On trouve dans cette catégorie tous les amblyopes
(acuité visiuelle diminuée)
moins de 1/30ème du meilleur œil avec correction.
On trouve également tous ceux dont le champ
visuel est extrêmement rétréci
moins de 5°, (appelé aussi vision tubulaire).
Les possibilités restantes à un mal-voyant profond
peuvent lui permettre de se déplacer et de
reconnaître les objets et les contours.
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LES MAL-VOYANTS
Acuité visuelle inférieure ou égale à 3/10ème pour
le meilleur œil, avec correction,
Ou champ visuel est inférieur à 20° d’ouverture.
Ils se déplacent aisément, reconnaissent les objets
et peuvent voir de près.
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Accidents, traumatismes
Congénitales, héréditaire
Maladie : rubéole, toxoplasmose, diabète
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Le glaucome : affection de l’œil caractérisé par
l’augmentation de la pression intraoculaire,
entraînant une cécité.
La cataracte : opacité du cristallin provoquant une
cécité totale ou partielle. Le traitement consiste à
l’extraction du cristallin, compensé par des lunettes
ou des lentilles.
La myopie : l’œil est trop grand, l’image se forme à
l’avant de la rétine. Le traitement, cette pathologie se
corrige avec des verres concaves, les grands myopes
ont les yeux extrêmement fragiles. Mauvaise vision
de loin.
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L’hypermétrope : l’œil est trop petit, l’image se forme à
l’arrière de la rétine. Mauvaise vision de prêt.
L’astigmatie : défaut de la courbure de l’œil, l’image
est déformée.
Le nystagmus : tremblement bilatéral involontaire des
yeux, d’amplitude plus ou moins grande,
Augmentent lors d’un effort, d’une forte émotion, de la fatigue.
Origine congénitale ou acquise (trouble neurologique central
ou anomalie de l’oreille interne).
Si congénital, le nystagmus est souvent associé à une mauvaise
acuité visuelle inaméliorable.
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L’albinisme : Absence de pigmentation qui ne se
limite pas qu’aux yeux (cheveux blancs ou très
blonds, peau très blanche) congénitale, maladie
génétique récessive. Pas de traitement.
L’achromatopsie : maladie génétique qui est une
forme de daltonisme assez rare, souvent partielle,
affection caractérisée par une anomalie de
perception d’une ou plusieurs couleurs.
La fibroplasie rétrolentale : ou rétinopathie des
prématurés, brûlure de la rétine des prématurés
dûe à une suroxygénation des couveuses.
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Maladie de Weber : maladie dégénérative, qui
s’attaque aux cellules en forme de cônes, puis aux
cellules en formes de bâtonnés, pour finir par détruire
la rétine, entraînant une cécité.
Rétinite pigmentaire : ou rétinopathie pigmentaire,
affection héréditaire
apparition clinique entre 10 et 20 ans,
entraîne une dégénérescence rétinienne, marquée par des
tâches ou pigments sur la rétine, jusqu’à la cécité totale.
évolution plus ou moins rapide.
La maladie de Stargade : atteinte qui commence par le
centre de la rétine, maladie évolutive et congénitale.
Syndrome de Cher : Rétinopathie avec une surdité.
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Il faut séparer les affections précoces,
survenant à la naissance ou dans les premières
années de la vie, des affections plus tardive.
Un non voyant qui a perdu la vue après avoir
pris connaissance de l’espace environnant et du
monde extérieur aura des performances
presque toujours supérieures à l’aveugle-né.
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Le handicap visuel retentit sur le comportement du
sujet
Répercussions importantes si la déficience visuelle est
complète et que l’affection a été contractée
précocement
Engendre des retards psychomoteurs chez l’enfant et
une insuffisance de développement physique à
l’âge adulte.
Le peu, ou pas, de pratique sportive chez l’enfant
contribue à favoriser l’apparition de mauvaises
attitudes : mauvais port de tête, insuffisance
respiratoire, insuffisance musculaire.
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Principaux troubles
schéma corporel
structuration de l’espace
insécurité dans les gestes
marche malaisé
incoordination des bras et des jambes
trouble de l’équilibre.
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Retentissement psychologique très variable
tempérament propre à chaque sujet
entourage familial (attitude de surprotection ou
de rejet)
favorisent le repli
Introversion
aspects psychologiques pathologiques
phénomènes dépressifs
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les fonctions intellectuelles ne sont pas touchées
Compensation de la perte partielle ou entière de la vue par d’autres organes
sensoriels,
Le toucher qui n’a habituellement qu’un rôle complémentaire à celui de
la perception visuelle, devient alors l’élément principal de la
représentation spatiale de l’environnement.
L’ouïe intervient dans certaines situations sportives bien particulières,
son rôle très différent de celui du tact, permet généralement de localiser,
de s’orienter, de suivre une piste. Ainsi par exemple, le sprinter guidé
dans son couloir grâce à la voix de son coach. Le skieur de fond avance à
la voix et au bruit des skis du guide.
Il est important de signaler que les appareils locomoteur et cardiovasculaire sont généralement indemnes et que l’aveugle est un des rares
handicapés physiques susceptibles de pratiquer des sports à forte
consommation maximale d’oxygène comme l’aviron, le cyclisme,
l’athlétisme et le ski de fond.
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La pratique du sport chez les déficients visuels
peut-être considérée, tant au plan physique que
psychologique, comme un procédé
d’épanouissement.
Les bénéfices sont d’autant plus évidents que les
activités physiques et sportives ont été
commencées à un jeune âge.
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Glaucome:
risque de traumatisme oculaire direct ou indirect
toute cause d’hypertension au niveau de la face (plongé sousmarine)
exercice où la tête est inclinée vers le bas
travail en apnée (courses de vitesse)
répétition trop fréquente de sauts pour lesquels on devra enseigner
l’amorti à la réception
plongeon
Cataracte:
pas de contre-indication,
seulement après l’opération pas de sport pendant au moins un
mois (cicatrisation de l’œil)
Myopie:
sport où il faut avoir une vision de loin pour anticiper
exemple le tennis, le volley-ball.
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Nystagmus:
fatigue beaucoup du fait du mouvement oculaire
en raison d’autres atteintes, types myopie, astigmatique ou
strabisme, des sports tel que le tennis ou le ping-pong
deviennent source de souffrance visuelle, ces sports sont donc à
bannir
Albinisme:
éviter les chocs car les yeux sont très fragiles
faire attention à la luminosité, trop faible ou trop importante
elle représente un facteur aggravant
Maladie de Weber, même consignes que pour le
glaucome.
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Toutes ces pathologies ont une chose en commun,
c’est la difficulté de s’adapter aux différentes
luminosités, passer d’une pièce sombre à un
endroit trop éclairé, lorsqu’il fait soleil, lorsque
la nuit tombe, toutes ces situations aggravent le
handicap.
Pour la piscine il est conseillé de faire porter des
lunettes protectrice, afin d’éviter les coups et
les brûlures dues au chlore.
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L’apprentissage du mouvement est beaucoup plus difficile que chez les voyants et nécessite une
persévérance soutenue.
En général l’éducateur ne connaît pas la pathologie du mal voyant, il a seulement une échelle de
risques à éviter, seule l’acuité visuelle est connue.
L’éducateur sportif doit être attentif, car certaines situations peuvent être source d’angoisse, il faut
alors rassurer et surtout expliquer.
Lors de l’arrivée d’un sportif déficient visuel dans une structure, faire visiter les installations et
surtout le lieu d’entraînement, afin qu’il puisse prendre des repères. Cette opération devra, au
début, être répété de façon à ce que la personne puisse se repérer sans problème et devenir petit à
petit autonome.
Les entraînements sources de grande concentration et donc de tension importante, il faut prévoir à
la fin de chaque séance des étirements et un moment de relaxation.
Dans les sports utilisant un guide, le choix de ce dernier est fondamental et conditionne la réussite
des performances. Le guide doit avoir le même niveau sportif que le déficient visuel, outre le rôle
de stimulation et de mise en confiance, le guide doit respecter les mêmes consignes que celles
destinées à l’entraîneur et à l’entourage, à savoir : éviter les situations d’insécurité et de
surprotection.
Attention pour les mal-voyants légers à ne pas amoindrir le handicap, ils voient certes, mais peu
ou très mal.
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