4ème, prgme 2007

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• Partie 1: Activité interne de la terre
et ses manifestations
Chapitre 1 : Les séismes
•
Observations :
Qu'observe t'on lors d'un séisme ?
Images des conséquences d’un séisme (livre et dvd “c pas sorcier”)
Spitak en
Arménie
Un séisme prés d’Apt :
Lambesc, 11 juillet 1909, 44
morts, magnitude 6.
Vieux Vernègues
Tour de la Quille
Activité 1: Quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ?
Répondre aux questions suivantes, à partir du texte ci-dessous et des photos pages .
1) A partir du texte, décrire
comment le séisme a été
ressenti par le patron du bar :
2) Préciser les dégâts
provoqués par le séisme sur les
aménagements humains :
3) Décrire les déformations du
sol visibles sur les
photographies.
•
•
On observe une destruction des maisons et des voies de communications.
En surface on observe des fractures (failles) dont la rupture est supposée être à
l'origine du séisme.
• Documents: carte des isoséistes, échelles MSK et Richter (doc. 4 p 9)
Activité 2 : Comment mesurer l’intensité d’un séisme ?
1) D’après l’échelle MSK (doc p ), comment sont
établis les différents degrés d’un séisme ?
2) D’après les dégâts observés à Annecy et en
utilisant l’échelle M.S.K., déterminer l’intensité du
séisme :
3) D’après le document ci-dessous, donner le
définition d’une isoséiste et repasser en bleu les
différentes isoséistes :
4) A partir de la carte des isoséistes, déterminer
l’intensité du séisme à St Etienne et à Grenoble :
5) En utilisant l’échelle M.S.K., indiquer les dégâts
subis par ces 2 villes :
6) Déterminer l’intensité maximale du séisme et la
ville principale située dans cette zone :
7) Colorier en rouge la zone où le séisme a été
ressenti avec la plus grande intensité.
•
On observe que lors d’un séisme, une zone
est très atteinte puis plus on s’en écarte moins
les dégâts sont importants.
On peut donc regrouper les zones qui
présentent les mêmes quantité de dégâts:
c’est la carte des isoséistes.
La quantité de dégâts est exprimée par
l’intensité: Plus l’intensité est forte , plus les
dégâts sont importants; l’intensité se mesure
avec l’échelle MSK. (livre p 9 doc. 4)
La zone ou l’intensité est la plus forte est
appelé épicentre.
•
Les scientifiques se sont aperçu que l’échelle
MSK n’est pas toujours très fiable et précise
pour décrire un séisme: On utilise plutôt
l’échelle de richter qui mesure l’énergie libérée
par le séisme (magnitude).
Problème :
Quelle est l'origine d'un séisme ?
1- L'origine des séismes.
•
Hypothèses :
- La rupture des roches (création de
faille).
- Le déplacement brutal des roches
le long d'une faille.
•
Vérification :
Observation:Naissance et
évolution d’une faille
On observe différentes phases lors de la création d’un séisme:
•
•
•
D’abord les roches sont soumises a des contraintes fortes causées par des forces
de déplacement. Les roches ont tendance à se déformer (un peu comme une règle
en plastique que l’on tord ).
Quand les contraintes deviennent trop fortes par rapport à la résistance de la
roche, cette dernière casse (comme si je continuais à tordre la règle, celle-ci
casserais ), cette rupture entraîne un séisme.
Au niveau de la zone de rupture que l’on appelle faille, les mouvements peuvent
continuer.
Conclusion :
Des forces s‘exercent en permanence sur les roches et finissent par provoquer leur
rupture. Cette rupture est marquée par la présence d'une faille à la surface de la
terre (qui elle-même est susceptible de générer à son tour des séismes).
Problème : Pourquoi la rupture des roches entraîne un tremblement de terre ?
2- Les causes du tremblement de terre.
•
Observation : Témoignages lors du séisme de mexico
Témoignage d'un habitant de Mexico, à la suite du séisme du
19 septembre 1985.
"A 10h34 très exactement, une formidable détonation nous atteint.
Une autre suit à quelques secondes. Puis c'est un immense
grondement souterrain qui se fait entendre. II dure 23 secondes.
Les murs tremblent, tous les meubles sont renversés, des fissures
apparaissent tout autour de nous. Un grand immeuble se balance
de l'autre côté de la rue et s'effondre d'un seul coup. En moins
d'une minute, tout n'est plus que décombres. Des incendies
éclatent çà et là, des conduites d'eau se rompent et inondent les
rues.
Une deuxième série de secousses se font sentir 20 minutes plus
tard. Moins fortes, elles finissent tout de même par faire tomber ce
qui était encore debout."
- Expliquez les mouvements
observés par ces témoins.
- Formulez une hypothèse
pour répondre au problème.
Des témoins racontent...
(séisme de Mexico, 19 septembre 1985. Ce séisme a duré 3 minutes ; il a atteint la magnitude 8,2 sur
l'échelle de Richter. Une seconde secousse, qui dura 70 secondes, accentua les dégâts causés.)
… " je suis comme dans la cabine d'un voilier en pleine mer, par gros temps, avec tangage et roulis...
Impossible de rester debout sans se cramponner au mur ou au lit. Par la fenêtre de mon hôtel, le spectacle
est terrifiant. Les voitures en stationnement avancent, reculent, s'entrechoquent. Les fils électriques se
tendent, se distendent, puis cassent dans des gerbes d'étincelles... Mais le pire, ce sont ces immeubles de
12 à 14 étages qui nous entourent et se balancent de gauche à droite avec une amplitude de plusieurs
mètres. L'hôtel penche à gauche, l'immeuble voisin penche à droite. Ils se heurtent !… "
... "J'ai vu un gratte-ciel tanguer de 4 mètres en avant, puis de 4 mètres en arrière... et s'aplatir comme un
mille-feuille... "
D’autres témoignages….
Voltaire et le séisme de Lisbonne
"A peine ont-ils mis le pied dans la ville [de Lisbonne],
(...) qu'ils sentent la terre trembler sous leurs pas, la
mer s'élève en bouillonnant dans le port, et brise les
vaisseaux qui sont à l'ancre. Des tourbillons de
flammes et de cendres couvrent les rues et les places
publiques ; les maisons s'écroulent, les toits sont
renversés sur les fondements, et les fondements se
dispersent; trente mille habitants de tout âge et de tout
sexe sont écrasés sous les ruines. (...)"
Le séisme de Guadeloupe, 1985
Le danger peut aussi venir des autres. Notre professeur de français nous a
raconté : "C'était mon premier poste au lycée de Morne-à-l'Eau et j'étais en
pleine rencontre parents-professeurs lorsque le séisme survint. La rencontre se
tenait
dans une salle du rez-de-chaussée. Le parent qui se trouvait en face de moi,
une forte femme, prise de panique, saisit mon bras qui se trouvait sur la table
me clouant ainsi sur place. Les autres s'étaient mis à crier et s'étaient précipités
au dehors mais ne s'étaient pas éloignés des bâtiments. Lorsque la femme se
ressaisit nous fûmes parmi les derniers à sortir de la salle. Si cette pièce s'était
effondrée, elle et moi aurions fait partie des victimes. Au dehors, les réverbères
se balançaient. Quand je retournais chez moi à Pointe-à-Pitre, les portes des
placards s'étaient ouvertes et quelques objets étaient tombés."
Hypothèse :
- La rupture des roches entraînerait une vibration de la surface de la terre.
Vérifications : Créons artificiellement un séisme
Modélisons l’intérieur de la Terre par un récipient rempli d'eau.
Si on applique une rupture de la surface de l'eau (en lançant un objet), qu‘observe t'on
à la surface de l'eau ?
Lieu de rupture
(= foyer)
Propagation de vibrations
(= ondes sismiques)
Eau (= intérieur de
la Terre)
•
On observe une déformation de la surface
de l'eau sous forme d'onde.
•
Conclusion :
A partir du lieu de rupture, la déformation
se propage à la surface du globe sous
forme de vibrations encore appelées :
ondes sismiques
Foyer et propagation des ondes sismiques.
1) Indique sur le schéma, la légende suivante :
Foyer, épicentre, propagation des ondes sismiques, dégâts importants, faille, rupture ou
déplacement brutal, dégâts modérés, atténuation des ondes avec la distance parcourue.
2) Ajoute des numéros sur le schéma indiquant l’ordre dans lequel se passe les événements.
On considère 3 couches de roches superposées.
Des forces colossales s’exercent sur ces roches
du sous-sol, en profondeur… et les déforment.
Lorsque ces forces dépassent la résistance des
roches, les roches cassent et une faille se forme.
La faille peut se propager jusqu’à la surface.
Faille (cassure)
La formation de la faille donne naissance à
ondes sismiques qui se propagent à travers
roches, dans toutes les directions...
Lorsqu’elles atteignent la surface, elles
manifestent par des secousses sismiques
niveau de l’épicentre.
Epicentre du séisme
Faille (cassure)
des
les
se
au
Les ondes sismiques continuent à se propager
à travers les roches du sous-sol. Elles se
manifestent en surface par des secousses
sismiques autour de l’épicentre.
Epicentre du séisme
Faille (cassure)
En se propageant dans les roches du sous-sol,
les ondes sismiques s’affaiblissent… ce qui se
traduit en surface par des secousses de plus en
plus faibles lorsqu’on s’éloigne de l’épicentre.
Epicentre du séisme
Faille (cassure)
Les secousses étant de plus en plus faibles à
partir de l’épicentre, les effets du séisme sont
de moins en moins dévastateurs au fur et à
mesure que l’on s’éloigne de l’épicentre.
Epicentre du séisme
Faille (cassure)
Le point de rupture dans les roches, à l’origine
des ondes sismiques et donc du séisme, est
appelé foyer du séisme.
Epicentre du séisme
Foyer du séisme
Faille (cassure)
Si des forces continuent de s’exercer sur les
roches, une nouvelle cassure peut apparaître…
Ce sera le foyer d’un nouveau séisme…
Faille (cassure)
… mais le plus souvent, c’est la faille déjà formée
qui va rejouer : les 2 blocs de roche situés de
part et d’autre de la faille vont se déplacer.
Faille (cassure)
Le déplacement des blocs s’accompagne de
frottements au niveau de la faille…
… ces frottements produisent des ondes sismiques
qui feront trembler la surface terrestre.
Faille (cassure)
•
•
•
•
On observe que le foyer est le lieu de rupture des roches.
Le foyer se trouve en profondeur
La rupture créé des ondes sismiques qui se propage dans toutes les
directions, certaines atteignent la surface créant des déformations de la
surface terrestre ce qui détruit les habitations.
Le premier point atteint à la surface (point à la verticale du foyer) est
l’épicentre.
Epicentre
Foyer
Conclusion :
La rupture de la roche s'effectue au niveau du foyer situé en profondeur, cette
rupture se propage grâce à des vibrations (ondes sismiques) à la surface du globe.
Le point à la vertical du foyer s'appelle l'épicentre, c'est le premier point touché par
les ondes sismiques.
3- Les sismogrammes nous fournissent des renseignements
Quelques activités autour de l'étude des sismogrames:
Activité autour du séisme d’Avignon
Lors du séisme d’Avignon du 6 avril 2003, les stations sismiques du réseau EDUSISMO
PROVENCE ont obtenu les tracés suivants :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Comment appelle t-on ce type de tracés ?
quel appareil permet d’obtenir ces tracés ?
Calculez le temps mis par l’onde pour arriver aux différentes stations.
Que remarquez-vous ?
Comment l’expliquez-vous ?
Sachant que l’épicentre se situe à 8 Km de Tarascon, calculez la vitesse de propagation de
l’onde sismique (V = d/t).
7. A partir de cette vitesse, calculez la distance des stations AIX-Z et CAIF-Z.
tions :
Tarascon
Aix
Marseille
ures d’arrivées :
esses de propagation :
tances :
Si vous pouve z-vous connecter sur Inte rnet, faite la même activité en vous rendant sur le site :
http://servlycee.cerege.fr/public_html/seisgram/SeisGram2K_basic_applet_2003.html
Cliquez sur C AIF+AIXF+BARF+TARF au niveau du séisme d’Avignon, magnitude 2.8.
Passez la fenêtre en plein écran.
Avec l’outil pointer, donnez les heures d’arrivées des ondes sismiques au niveau des stations
TARF-Z, AIX- Z et CAIF-Z, puis poursuivez l’activité.
Activité: Etude de documents
Exercice: Comment retrouver l’épicentre d’un séisme à partir de sismogrammes.
Correction
•
Conclusion : Les sismogrammes permettent d'enregistrer les déformations de la
surface du globe, et de situer avec précision l'épicentre du séisme (les appareils qui
produisent les sismogrammes sont les sismographes).
4- La répartition des séismes dans le monde.
• Observation carte de sismicité
Dorsale
Fosses
Si on compare la carte de la répartition des séismes avec celle des fonds marins
on observe que les séismes sont associés à 2 structures : les dorsales et les
fosses.
Conclusion : Les séismes sont fabriqués au niveau de zones précises :
- Les dorsales
- Les fosses
5. Agir contre les séismes
2 axes sont nécessaires pour agir contre les dégâts sismiques:
- La prévision (grâce à des stations équipées de sismographes, à l’historiques des
séismes, aux cartes géologiques indiquant la présence des failles et la position des
plaques…)
- La prévention
. Education des populations
. Constructions parasismiques
AVANT LE SEISME
Faire construire sa maison selon les normes parasismiques.
S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
Repérer les points de coupure de gaz, d'eau et d'électricité chez soi.
Disposer d'un poste de radio à piles, d'une torche électrique et d'un nécessaire de premier
secours.
Repérer un endroit où l'on pourra se mettre à l'abri.
Fixer les appareils lourds au plancher et les meubles lourds aux murs.
Ne pas placer d'objets lourds sur des étagères hautes.
PENDANT LE SEISME
A l'intérieur
Garder son calme. Rester à l'intérieur.
Se mettre à l'abri près d'un mur, d'une colonne porteuse ou sous des meubles solides (tables,
bureaux...).
S'éloigner des fenêtres.
A l'extérieur
Garder son calme. Rester à l'extérieur.
S'éloigner de ce qui peut s'effondrer (bâtiments, ponts, lignes électriques).
En voiture
Garder son calme. S'arrêter si possible à distance des constructions e t des lignes
électriques.
Ne pas descendre de la voiture avant la fin des secousses.
APRES LE SEISME
Garder son calme. Regarder si on est blessé.
Couper l'eau, l'électricité, le gaz. Ne pas allumer de bougies. Ne pas fumer.
Ne pas téléphoner (il faut réserver le téléphone aux messages hautement prioritaires).
Evacuer le plus rapidement possible les bâtiments en faisant attention à d'éventuelles autres
secousses.
Ne pas prendre l'ascenseur.
Ne pas toucher aux fils électriques tombés à terre.
Mettre des souliers pour se protéger des vitres cassées et des bris de verre.
S'éloigner de tout ce qui peut s'effondrer.
S'éloigner des zones côtières même longtemps après la fin des secousses en raison
d'éventuels raz-de-marée.
Ne pas aller chercher ses enfants; l'école s'occupe de tout.
Se diriger vers les espaces libres (parcs, stades...).
Ne pas pénétrer dans la zone sinistrée sans autorisation.
Ecouter la radio pour connaître les consignes et les suivre.
Le risque sismique en provence et à APT
RECOMMANDATIONS EN CAS DE SEISME en provence
Avant un séisme
S'assurer que les normes parasismiques de construction définies pour votre canton ont été respectées.
Carte des cantons de la région PACA concernés par l'application des régles parasismiques de construction.
Règles parasismiques dans la Région PACA .
Liste des cantons de la région PACA concernés par l'application des régles parasismiques de construction.
04-Alpes-de-Haute-Provence . 05-Hautes-Alpes. 06-Alpes-Maritimes . 13-Bouches-du-Rhône . 83-Var . 84-Vaucluse .
Fixer les appareils ou les meubles lourds au plancher ou aux murs.
Ne pas placer d'objets lourds sur le haut des étagères.
Avoir chez soi un poste de radio à piles, une torche électrique et un nécessaire de premier secours.
Apprendre le secourisme.
Montrer aux membres de sa famille comment couper le gaz l'eau et l'électricité.
Dans les écoles, demander que la direction et les enseignants expliquent aux élèves la conduite à tenir en cas de séisme.
Pendant un séisme
Restez calme et ne pas paniquer.
Si vous êtes à l'intérieur, restez-y. S'abriter sous un meuble solide ou se mettre contre un mur ou sous une porte
intérieure,loin des fenêtres et des portes extérieures.
Si vous êtes dehors, restez-y,. S'éloigner des bâtiments pour éviter les murs qui s'écroulent et les débris qui tombent.
Si vous êtes en voiture, arrêtez-vous tout de suite et ne descendez pas avant la fin des secousses.
Si possible, ne pas s'arrêter sous un pont, sur un passage supérieur ou à proximité de bâtiments qui pourraient
s'écrouler sur vous. Votre véhicule peut vous protéger contre les chutes de débris.
N'allez pas chercher vos enfants à l'école.
N'allumez aucune flamme nue.
Après le séisme
Vérifier l'eau, le gaz et l'électricité et couper s'il y a des dégâts.
Donner les premiers soins aux blessés et aider les personnes prises sous des débris.
Ecouter la radio et les conseils d'urgence.
Ne téléphoner qu'en cas d'urgence. Laisser les lignes disponibles pour les autorités et les services de secours.
S'écarter des immeubles endommagés. Se méfier des répliques, qui peuvent causer des dégats supplémentaires.
fiche de prévention du risque sismique à l'usage des établissements scolaires. document aimablement
fourni par le chargé académique des risques majeurs de Nice
LE RISQUE SISMIQUE : Ce qu'il faut faire en cas de tremblement de terre (DOCUMENT ELEVE)
En classe
En récréation
En regroupement
TU ES EN CLASSE :
-Pendant les secousses : il faut rester à l'intérieur.
Tout se met à bouger, des objets tombent de partout ; on entend un grondement sourd.
Evite de crier ; essaie de garder ton calme.
PLACE-TOI RAPIDEMENT SOUS LA TABLE ET NE TE DEPLACE PAS AVANT L'ARRÊT DES SECOUSSES.
-Après les secousses : Il faut vite regagner l'extérieur.
CHACUN DOIT CONNAITRE A L'AVANCE LES ITINERAIRES D'EVACUATION ET LES ZONES DANGEREUSES A
EVITER.
-le professeur vérifie que la voie d'évacuation prévue est sûre (libre).
-il fait alors évacuer la classe en ordre : les 2 délégués élèves prennent ,si possible , la tête du groupe ; dépêche -toi , mais
ne cours pas.
-n'emporte que les objets strictement nécessaires (médicaments , manteau , clés, …)
-Aide tes camarades en difficultés (handicapés , blessés,…)
-Si une réplique survient : suis la consigne donnée par ton professeur , essaie de te protéger des chutes d'objets ou de
débris.
N'ESSAIE PAS DE QUITTER L'ETABLISSEMENT PAR TES PROPRES MOYENS. CELA POURRAIT ÊTRE DANGEREUX
, NON SEULEMENT POUR TOI , MAIS AUSSI POUR CEUX QUI DEVRAIENT PARTIR A TA RECHERCHE.
TU ES EN RECREATION
-Dirige-toi immédiatement vers la (ou les) zone(s) de regroupement de ton établissement en évitant , si possible, les
secteurs de danger.
-le chemin le plus pratique est celui que tu utilises lors des exercices.
-Eloigne-toi de tout ce qui peut tomber (bâtiments, murs, préaux, pylones, lignes électriques,….)
EN AUCUN CAS IL NE FAUT REJOINDRE DES BÂTIMENTS ENDOMMAGES
TU ES EN ZONE DE REGROUPEMENT
-Rejoins tes camarades de classe et évite de circuler entre les groupes.
-Suis les consignes des professeurs ou adultes de l'établissement.
-Sous leur conduite, ta classe pourra rejoindre d'aures zones de regroupement plus sûres.
LE RISQUE SISMIQUE : Ce qu'il faut faire en cas de tremblement de terre (DOCUMENT ADULTE) A l'usage des
personnels d'encadrement des élèves
En classe
En récréation
En regroupement
connaissance du séisme
VOUS ÊTES EN CLASSE AVEC LES ELEVES
Pendant les secousses :
Il est impossible de pouvoir évacuer immédiatement les élèves, même en nombre restreint, durant un séisme (moins d'une
minute) en raison :
*de difficultés psychologiques : effet de surprise (plus ou moins long , car le phénomène n'est pas forcément reconnu
immédiatement), effet de stupeur ou de terreur , crainte voire panique pouvant vous figer sur place.
*de difficultés physiologiques : problème d'équilibre (où que ce soit, mais plus encore dans les escaliers ou sur les terrains en
pente pour ceux qui sont à l'extérieur),malaises, …
*de dangers divers : chutes d'objets dans la salle ; à l'extérieur ,chutes d'éléments de façades , toitures , préaux , murs , escaliers
, pylones , balcons , lignes électriques , …
L'ensemble de ces difficultés est lié aux caractéristiques propres du phénomène : soudaineté , rapidité , force de l'ébranlement et
accompagnement par un bruit de fond " souterrain " caractéristique ressenti " dans nos entrailles ".
IL FAUT ETRE VU OU ENTENDU PAR LES ELEVES
(en se mettant par exemple dans l'encadrement de la porte)
VOUS CONSTITUEZ POUR EUX UN REPERE FONDAMENTAL
Et la suite de l'application des consignes dépend en grande partie de vous.
les consignes :
Les élèves doivent se placer sous une table pour se protéger au mieux des chutes d'objets , et y demeurer tant que les
secousses n'ont pas cessé. De plus , c'est une excellente poche de survie , en cas de blocage sous des décombres.
A défaut de tables , s'installer en des endroits repérés à l'avance : encadrement de porte (intérieure), colonne porteuse, un
angle d'une pièce…
S'éloigner des fenêtres et des baies vitrées , ainsi que des portes extérieures et des balcons si vous êtes à l'étage.
Après les secousses :
-Emportez impérativement le registre d'appel ou autre document équivalent.
-Les élèves se munissent du strict minimum nécessaire (médicaments, manteau, clés,..)
-Après avoir vérifié que le passage est libre et sûr (contrôle réalisé par vous même ou par une autre personne , par exemple un
responsable de secteur désigné à l'avance), vous conduisez la classe vers la zone de regroupement en suivant les itinéraires
reconnus auparavant ; vous confiez la tête du groupe à un leader (délégué de classe , secouriste, ou " leader spontané ") , et
vous fermez la marche.
IL EST ABSOLUMENT NECESSAIRE QUE CHACUN CONNAISSE A L'AVANCE
LES VOIES D'EVACUATION ET LES ZONES DANGEREUSES A EVITER
LES ELEVES SONT EN RECREATION :
Dès la perception des secousses :
-Eloignez vous de ce qui peut tomber (bâtiments, murs, préaux, pylones, lignes électriques, balcons, arbres de grandes
tailles…)
-Incitez les élèves proches de vous à vous suivre (ce ne sont pas forcément ceux de votre classe)
-Veillez à ce que les élèves ne cherchent pas à pénétrer dans les bâtiments ou à se protéger sous les préaux.
-Dirigez vous vers la zone de regroupement la plus proche.
-Evitez les zones de danger et prenez les itinéraires d'évacuation repérés.
Après les secousses, ceux qui se trouvaient à l'intérieur et qui s'étaient mis à l'abri sous une table ou dans l'encadrement d'une
porte, rejoindront les zones de regroupement.
LES CLASSES SONT REUNIES DANS LA ZONE DE REGROUPEMENT
Les premières mesures :
- Chaque classe doit rester groupée avec l'adulte responsable.
- L'adulte responsable doit obligatoirement faire l'appel nominatif des élèves regroupés. (Ne pas se contenter d'un simple comptage,
qui, vu la proximité des autres groupes-classes, peut être sujet à l'erreur.)
- L'attente pouvant être longue, faire asseoir les élèves au mieux et les occuper , tout en restant à l'écoute des informations et des
consignes transmises par la cellule de crise de l'établissement.
- Diffuser les informations aux élèves, les expliquer,… - Rassurer les élèves.
Comment éviter ou limiter les effets de foule ?
si les zones de regroupement sont limitées (exigües) :
-procéder à une évacuation secondaire vers une zone plus éloignée , au fur-et-à mesure de l'arrivée des groupes-classes dans
la zone d'évacuation primaire.
-REPETER SUFFISAMMENT LES EXERCICES DE SIMULATION AFIN DE CREER LES BONS REFLEXES.
Quand peut-on revenir en classe ?
Tout dépend de l'intensité avec laquelle le séisme a été ressenti , c'est-à-dire de ses effets (dégâts sur les constructions ,
victimes, etc…), de la qualité de la zone de regroupement , de l'éloignement de l'heure de la sortie,…
Il est vivement conseillé au chef d'établissement de consulter les autorités compétentes (hiérarchie, services de secours,
préfecture, mairie,..) avant le retour dans les bâtiments.
Toutefois, cette consultation n'est pas nécessaire , si le séisme est de faible intensité c'est-à-dire qu'il n'a provoqué aucun
dégât apparent dans l'établissement.
Si le séisme a provoqué des dégâts et que l'on ne peut regagner les classes, les élèves resteront sous la surveillance du
personnel éducatif jusqu'à l'arrivée des parents
CONNAISSANCE DU SEISME
Quelques mesures préventives :
- La fixation des équipements intérieurs mobiles .
- La fixation des armoires aux murs (afin d'éviter leur basculement).
- Ne pas entreposer d'objets lourds au dessus des armoires.
- Se préparer aux conduites-à-tenir :
- quand on entre dans un lieu quelconque , examiner sa topographie et imaginer le meilleur refuge,
- connaître le plan d'évacuation ,
- la formation aux gestes de premiers secours nous permettra de porter secours aux victimes.
Les répliques :
Après un séisme , il y a très souvent des répliques de magnitude variable , pouvant intervenir avec un décalage de quelques
secondes à plusieurs jours.
En quittant son refuge (durant l'évacuation) , pour gagner l'extérieur , on peut s'exposer à une réplique… Il faut donc être très
calme mais en éveil (attentif) , surveiller le début d'une éventuelle réplique.
Si la réplique survient : il faut arrêter sa fuite (arrêter l'évacuation) , et rapidement trouver un refuge , une protection ,… pour
repartir ensuite vers l'extérieur dès la fin de la réplique.
Quelques activités
suplementaires pour aller
plus loin...
Partie A : Comprendre l’origine de l’événement
1. Rédiger un constat
a. Utilise z le logiciel sismolog pour visionner une carte présentant les contours des plaques lithosphériques, la
position des volcans actifs et la position des foyers de séismes récents.
b. Que remarquez-vous au niveau de la bordure Est de l’Océan Indien ?
c. Lisez la carte b page 142 puis :
Nomme z les plaques en contact au niveau de la bordure Est de l’Océan Indien ;
Décrivez le déplacement relatif de ces deux plaques.
Problème : Que se passe-t-il quand deux plaques se rencontrent ?
Le tsunami
de 2005
2. Formuler des hypothèses
- Réalisez des croquis simples de coupes géologiques expliquant ce qui peut se passer quand les deux
plaques se rapprochent.
3. Interpréter les données sismiques
a. Utilisez le logiciel sismolog pour (voir la fiche guide d’utilisation
fournie) :
Tracer la coupe (1-2) au niveau de la bordure est de l’océan
indien ;
Imprimer la coupe et le graphique présentant la profondeur
des foyers sismiques connus.
b. Orientez la coupe que vous avez imprimée puis légendez-la avec
les termes suivants : Océan Indien / Sumatra / fosse océanique /
Noms des plaques en contact.
c. Répondez aux questions suivantes en utilisant le graphique qui
accompagne la coupe :
Que représentent les chiffres indiqués sur l’axe vertical et sur
l’axe horizontal du graphique ?
Comment évolue la profondeur des foyers des séismes
quand on se déplace d’ouest en est ?
d. Le croquis ci-contre propose une explication de la répartition des
foyers des séismes dans cette région. Quelle est l’origine présumée
des séismes dans cette explication ?
e. Sur le graphique que vous avez imprimé, tracez alors une droite qui
représenterait la position approximative de la limite entre les deux
plaques en profondeur.
4. Conclure
Explique z en une ou deux phrases l’origine du séisme du 26 décembre 2004 qui a déclenché le Tsunami dévastateur.
Partie B : Vers une prévention des risques liés aux
tsunamis
a. A l’aide de la page : http://ro3s.free.fr/evaro3s/article.php3?id_article=62&recalcul=oui , déterminez :
L’heure à laquelle le séisme de Sumatra a eu lieu ;
L’heure à laquelle le séisme de Sumatra a été enregistré dans la station RO3S proche de Lyon ;
La vitesse de déplacement des ondes sismiques (P) ;
b. A l’aide de la page : http://staff.aist.go.jp/kenji.satake/Sumatra-E.html , déterminez l’heure approximative
à laquelle le tsunami a touché les cotes indiennes et birmanes.
c. Comparez la vitesse de déplacement des ondes sismiques
et du tsunami.
d. Etait-il possible que les sismologues français alertent les
autorités indiennes et birmanes avant l’arrivée du tsunami ?
Justifiez votre réponse.
e. En tenant compte de vos réponses précédentes, décrivez un
dispositif local qui permettrait de déclencher l’évacuation de la
population avant un nouveau Tsunami.
Schéma ci-contre extrait du site de quotidien "Le Monde"
Des sites à parcourir pour observer des photos satellitales avant et après la catastrophe :
http://www.d isasterscharter.org/disasters/CALLID_077_f.html
http://www.d igitalg lobe.com
http://fr.wikiped ia.org/wiki/Tremb lement_de_terre_du_26_d%C3%A9cembre_2004
Exercice noté : L’affrontement de deux plaques
lithosphériques
1. S’informer sur les événements géologiques en bordure de plaques convergentes.
a. A l’aide du logiciel sismolog :
- Faites apparaître sur la carte les limites de plaques lithosphériques, la
position des volcans actifs, les foyers des séismes connus ;
- Zoomez sur la côte ouest de l’Amérique du Sud ;
- Tracez la coupe (1-2) tel qu’elle est représentée sur la carte ci-contre
puis imprimez-la ;
b. A partir du graphique obtenu, répondez aux questions suivantes : [Inf. /
Graphique]
- Que représentent les chiffres indiqués sur l’axe vertical et sur l’axe
horizontal du graphique ?
- Comment évolue la profondeur des foyers des séismes quand on va du
point 1 au point 2 ?
c. Légendez votre coupe avec les termes suivants : océan pacifique / Amérique
du Sud / fosse océanique / Cordillère des Andes.
d. A partir des documents que vous possédez, argumentez l’affirmation
suivante : «la cote ouest de l’Amérique du sud est une marge active».
2.Décrire l’affrontement de deux plaques lithosphériques.
a. Le schéma ci-dessous est une interprétation des relevés sismiques effectués en bordure de l’Amérique du
Sud. Quelle est l’origine présumée des séismes dans cette interprétation ?
b. Sur le schéma ci-dessous : [Com. / Schéma]
- Repérez l’Océan Pacifique, la Cordillère des Andes, la fosse océanique.
- Indiquez en légende le nom des différentes enveloppes terrestres visibles. Notez entre parenthèses
le nom des roches qui les constituent.
- Représentez par des points rouges l’emplacement des foyers des séismes enregistrés dans cette
région.
- Entourez en rouge la plaque Nazca.
- Indiquez le sens du déplacement relatif des plaques lithosphériques.
Fiche d'utilisation du logiciel Sismolog
Réaliser une coupe géologique et un graphique présentant la position des foyers de séismes connus
1) Rappel : Les icônes à utiliser.
2) Agrandir une région sur la carte :
o Placez le curseur (croix blanche) dans le coin en haut à gauche de la zone à agrandir ; Image A.
o Cliquez à gauche de la souris et maintenez votre doigt appuyé ;
o Faites glisser la souris vers le coin en bas à droite de la zone à agrandir (un rectangle en pointillés se
dessine) ; Image B.
o Relâchez le clic gauche de la souris quand la zone est délimitée en pointillé. Elle apparaît alors
automatiquement sur tout l’écran.
3) Tracer une coupe géologique :
o Cliquez sur l’onglet [outils] ;
o Dans le menu déroulant, cliquez sur [coupe] puis [définir] (il apparaît alors le segment [1-2] sur la carte) ;
o Pour déplacer le point 1 vers l’origine de la coupe cliquez gauche sur le point 1, maintenez appuyé et faites
glisser en déplaçant la souris ;
o Recommencez la mê me opération pour le point 2 ;
o Cliquez droit sur un des 2 points ;
o Dans le menu déroulant, cliquez alors sur [tracer] ;
o Imprime z en cliquant sur l’icône d’impression de la fenêtre coupe.
Des sites à voir….
• http://eost.u-strasbg.fr/pedago/Accueil.html
• http://renass.u-strasbg.fr/
• http://sismalp.obs.ujf-grenoble.fr/
• http://aster.unice.fr/
Chapitre 2 : Le volcanisme
•
Introduction : Observations.
Livre p 24 à p 27
•
•
On compare grâce à ces documents les caractéristiques des éruptions effusives (île
de la Réunion) et explosives (Mont St Helens);
Remarque: La lave est de la roche fondue.
île de la réunion
Mont saint Helens
1ere
manifestations
crise sismique, et gonflement du
volcan
crise sismique, et gonflement du volcan plus important
que pour la réunion
Lave
Coulée de lave fluide
Projections formants des cônes
Dôme de lave visqueuse dans le cratère, mais il n'y a
pas de coulées.
Projection de lave visqueuse, de cendres et de roches.
Température
1200°c
300°c
Gaz
Des gaz s'échappent de la lave
Beaucoup de gaz s'échappent de la lave (explosion)
formant une nuée ardente destructrice
Modifications
du paysage
Agrandissement de l'île
Destruction de la forêt des routes, et d'une partie du
volcan
Île de la réunion: volcanisme effusif
Mont St Helens: volcanisme explosif
Projection de
lapilli et de gaz
Coulée de lave
Cône volcanique
Montée du magma
Cheminée
Chambre
magmatique
SCHÉMA D’ UN VOLCAN EFFUSIF
Nuée ardente
Dôme
Cône volcanique
Montée du magma
Cheminée
Chambre
magmatique
SCHÉMA D’ UN VOLCAN EXPLOSIF
le volcanisme actif et sa diver sité.
Temps co nsacré : la consultation des pages prend environ 1 heure.
Séquence I : Comment se manifeste l'activité d'un volcan ?
Les élèv es sont invités à se rendre sur le site : http://cddv.free.fr Ce site décrit l'éruption de
mars 1998 du Piton de la Fournaise
Après consultation du si te, je doit r épondr e aux questions suivantes sur mon cahier:
1.
2.
3.
4.
5.
Par quel endroit la lave est-elle sortie le 09 mars 1998 ?
Quelle est la température d e la lave émise ?
A quelle vitesse s'écoule le front de coulée ?
Quelle est la longueur de la coulée nord ?
Recopier sur le cahier la coupe d'un vo lcan en éruption de type effusif (légendes : projections, cône,
cheminée, coulée de lave, nuage éruptif).
6. Quelles so nt les signes précurseurs d'une éruption ?
7. Quels sont les appareils employés pour surveiller le volcan ? C iter leurs rôles respectifs.
On peut alors s'interroger sur ce modèle de volcan, et vérifier s'il en exi ste d'autr es. C'est l'objet
de la séquence II.
Séquence II : Tous les volcans se ressemblent-ils ?
Consultation de la page suivante : séquences animées de volcans en éruption.
Toujours sur mon cahi er, je répond aux questions :
1. Quels sont les deux grands types de volcanisme ?
2. Recopier sur le cahier la coupe d'un vo lcan en éruption de type explosif (légendes : cône, dôme, nuée
ardente).
3. Remplir le tableau de comparaison :
Volcanisme
effusif
Vo lcanisme
explosif
Consistance de la
lave
Emissions du volcan
Formations
Il ne reste plus qu'à consulter une page dédiée à un volcan explosif : la M ontagne Pelée.
Séquence III : Exemple de volcan explosif
Page à visiter : La M ontagne Pel ée (http://www.discip.crdp.accaen.fr/svt/pratikp/college/ montagne.htm)
1.
2.
3.
4.
Quand ce volcan est- il entré en éruption ?
Cette éruption a causé la mort de combien de personnes ?
Qu'est ce q u'une nuée ardente ?
Quelle est la vitesse de déplacement d'une nuée ardente ?
•
Bilan : L'activité volcanique se manifeste par l'émission en surface du globe de
produits solides, liquides ou gazeux.
L'activité effusive se manifeste par des projections peu violentes de peu de gaz et
de matériaux solides, et par l'émission de lave fluide qui forme des coulées.
L'activité explosive se caractérise par : de violentes explosions projetant des
produits gazeux et solides, des nuées ardentes, l'émission d'une lave visqueuse
formant un dôme.
1- Fonctionnement et structure des volcans.
A- Origine du magma, de la lave.
Hypothèses :
- Le magma se forme au centre de la terre.
- Le magma se forme juste sous le volcan.
Vérification : Article sur la formation du magma.
Problème : Comment et où prend naissance le magma contenu dans les volcans ?
1) Lire de l’article suivant :
2) Replacer la légende suivante : chambre magmatique, pression, précis, température, péridotite,
Le magma se forme à des endroits ……… de la terre.
En effet à 200 Km sous terre avec une température de 1200 °C la roche (appelée
péridotite) ne fond pas. Parfois et dans des conditions de ………………..et
de…………………..précises, la roche peut entrer en fusion et se transformer en magma
(roche fondue (ici ……………………..fondue)).
Ce magma, s’accumule dans une cavité appelé ………………………………situé à environ
10 à 30 Km sous terre.
Là, il peut y rester quelques minutes, mois, années ou siècle… Au cours d’une nouvelle formation de
magma, celui déjà dans la chambre magmatique peut alors remonter, fissurer la terre jusqu’à la surface,
et s’échapper par cette fissure vers l’extérieur. Le volcan est en éruption. Cette éruption s’accompagne
d’une perte de gaz. Le magma riche en gaz dissous se transforme alors en lave.
1000
2000
LIQUIDE
80
160
240
SOLIDE
Température (°C)
Température
à partir de
laquelle la
péridotite
peut fondre.
PROFONDEUR (Km)
F.B-M.
•
Problème : comment expliquer la montée du magma et la formation de 2 types
d'éruptions ?
•
Hypothèses:
- Le magma est poussé par quelque chose.
- Le magma peut être épais ou fluide…
•
Expériences: modélisation des éruptions
Expérience 2: le magma est poussé par quelque chose….d’où sa montée?
Prendre un tube à essais en U, et remplir de sauce tomate la moitié du tube.
Pour l’autre moitié du tube, mettre de l’eau avec un comprimé effervescent puis boucher immédiatement cette extrémité du
tube avec son pouce.
Attendre et observer
Expérience 1: le magma fluide ou épais, donnerait 2 types d’éruptions
Il vous faut par mini volcan (x2), de la pâte à modeler pour reconstituer la forme du volcan.
Au fond du cratère (qui forme une pseudo chambre magmatique) vous placerez 1 cuillère à café rase de farine pour un
magma fluide (1 et demi pour un magma visqueux), du vinaigre blanc (jusqu'à la moitié de la boîte environ) et du bicarbonate
de soude.
Attention, l'adjonction du bicarbonate produit une réaction qui fait déborder le volcan.
Dans les activités explosives le magma est sous pression car le cratère est bouché, donc il faut mettre un couvercle (couvercle
d’une boite de pellicule). La manipulation consiste donc à mettre le bicarbonate et très vite à placer le couvercle sur le cratère,
si cela marche, vous aurez une très belle activé explosive au bout de quelques secondes d'attente.
Vous pouvez aussi faire des petits trous dans le couvercle, vous aurez alors des petits jets de magma...
Si vous ne mettez pas de couvercle, vous aurez du magma qui s'échappe en formant une coulée de lave.
•
On observe que la présence de gaz exerce une pression sur le magma (qui est
alors expulsé), et que la nature du magma influence le type d’éruption.
•
Conclusion :
On trouve en profondeur (20-30 Km) sous le cratère une chambre magmatique
(réservoir rempli de magma).
Le magma y séjourne pendant plusieurs siècles.
Lorsque le magma reprend son ascension (poussé par la pression des gaz), il va
créer des fissures jusqu'à la surface qui vont permettre sa sortie sous forme de
lave.
La lave est donc du magma dépourvu de son gaz (et située à extérieur du volcan).
- Plus un magma est riche en gaz et visqueux, plus l’éruption sera de type
explosive.
- Et plus un magma est pauvre en gaz et fluide, plus l’éruption sera de type
effusive.
ACTIVITE : ETUDE DE ROCHES VOLCANIQUES
B- Etude des roches volcaniques.
Objectifs méthodologiques : Observer à l’œil nu des roches volcaniques. Utiliser un microscope
polarisant. Réaliser un dessin de lame mince de roche.
Objectifs de connaissances : savoir déterminer qu’une roche est d’origine volcanique en
observant sa structure.
1°/ Observation d’échantillon de roches :
Décris un échantillon de basalte et un échantillon d’andésite (couleur, présence de minéraux,
taille des minéraux…).
Compare ces deux roches. (tu peux réaliser un tableau pour les décrire et les comparer !)
1) Basalte et andésite: roches
d’éruptions effusive et
explosive
2°/ Observation au microscope polarisant d’une lame mince de basalte :
Voir fiche méthode « Réaliser un dessin d’observation »
a) Dessine (n’oublie pas le titre et les légendes !) dans le cadre ci-dessous la lame mince que
tu observes.
TITRE : ………………………………………………………………….………
b) Cherche dans ton livre une définition du mot structure.
c) On parle souvent pour les roches de 2 grands types de structure :
- « microlithique » = quand on observe pleins de minéraux microscopiques en baguette
(microlites) noyés dans le reste de la roche non cristallisé (= « le verre »)
- « grenue » = quand la roche est entièrement constituée de minéraux de grande taille
visibles à l’œil nu(ex : le granite).
D’après ces données, explique quelle structure caractérise la plupart des roches volcaniques.
3°/ Observations de quelques produits rejetés par les volcans de type EXPLOSIF :
Bombes, cendres, scories, pierre ponce…(Dessine en 2 de ton choix, en ajoutant un titre)
a) Une roche volcanique effusive : le basalte.
On observe à l'œil nu : Des cristaux : Olivine (jaune vert), du pyroxène (noir). Le reste
est une pâte noire.
Au microscope , on observe dans la pâte des petits cristaux de feldspaths
Bilan : Un basalte est constitué d'une pâte (verre) non cristallisée, dans laquelle on
trouve des gros cristaux (phénocristaux) d'olivine et de pyroxènes, et des petits
cristaux (microcristaux) de feldspaths.
Basalte
Légende : olivine, pyroxène, feldspath plagioclase, verre
b) Une roche volcanique explosive : l’andésite.
On observe à l'œil nu du pyroxène, et une pâte grise.
Au microscope , on observe dans la pâte des cristaux de feldspaths.
Bilan : Une andésite est constituée d'une pâte grise (verre) non cristallisée, dans
laquelle on trouve des phénocristaux de pyroxène, et des microcristaux de
feldspaths.
On dit que basalte et andésite ont une structure hémi-cristalline.
Complète le texte à trous avec la légende suivante : Claire, sombre, cavités, gros cristaux, petits cristaux,
microlithes, phénocristaux, verre
a) Au Piton de la fournaise : La lave fluide se solidifie basaltes.
- C’est une roche ………………….., de couleur mat, avec un aspect rugueux ; on y observe
parfois des ……………. (emplacement d’anciennes bulles de gaz).
- A l’œil nu : On observe des ……………………… (gros cristaux) d’olivines dans une pâte
plus ou moins solidifiée en verre (= sans cristaux).
- Au microscope, on observe des ………………………. (petits cristaux de forme allongée).
b) Au Mont Saint Helens : La lave visqueuse se solidifie en trachytes ou en andésites.
- C’est une roche …………………………., de couleur mat, avec un aspect rugueux.
- A l’œil nu : On observe des phénocristaux (…………………………….) de pyroxènes dans
une pâte plus ou moins solidifiée en………...................... (= sans cristaux).
- Au microscope, on observe des microlithes (…………………………….de forme allongée)
Remarque :
On dit que les roches volcaniques ont, en général, une structure microlithique : De nombreux
microlithes, avec quelques phénocristaux, baignant dans du verre (les proportions pouvant
varier selon les conditions de refroidissement de la lave).
Remarque:
Autre roche magmatique (mais pas
volcanique): Le gabbro.
On observe des gros cristaux de
pyroxène et de feldspaths, (comme le
basalte) mais pas de pâte.
Le gabbro provient du même magma
que le basalte mais a une structure
holocristalline (entièrement
cristalisée) contrairement au basalte
qui a une structure hémicristalline (à
moitié cristallisée)
Explication sur l’aspect de roches volcaniques
OBSERVATION DE COULEES DE
BAS ALTE.
OBSERVATION DE LAMES MINCES DE BASALTE
1
2
4
5
3
N° 1 ________
N° 2
N°1 :Lame mince de basalte à la surface de la coulée _____N°2: Lame mince de basalte au coeur de la coulée
1. phénocristal d'olivine
2. phénocristal de pyroxène
3. microlite de feldspaths
4. verre
5. vacuole
Questions :
1 .Comparez les deux lames minces.
2. Proposez une explication à cette différence.
Problème:
- Comment peut-on observer plusieurs tailles éléments (verre, microlithes et
phénocristaux) au sein d’une même roche, comme le basalte?
2) Le mode de formation des roches magmatiques explique leur structure.
Hypothèses :
- A cause de la
profondeur.
- A cause de la vitesse
de refroidissement.
Vérifications :
Expérience soufre
fondu
ACTIVITE: MODELISATION DE LA CRISTALLISATION DU MAGMA
Objectifs méthodologiques Formuler une hypothèse et la tester grâce à un modèle.
Objectifs de connaissances : la formation des cristaux dans une roche magmatique.
La vanilline est une substance chimique (agent odorant de la vanille) qui fond à 80°C.
Lorsqu’elle refroidit son comportement est le même que celui du magma.
PROTOCOLE :
1. Régler le microscope en observant la poudre de vanilline au microscope.
2. Passer la lame au dessus de la flamme de la bougie.
3. Dès que la vanilline est fondue, placer la lame sous le microscope et observer.
4. Remplir le tableau d’observation :
Lame de vanilline ayant
refroidie à température
ambiante
Lame de vanilline ayant
refroidie au congélateur
Vitesse de
refroidissement
Taille des cristaux
10. En m’aidant de mes observations sur cette expérience (en prenant exemple) :
- Dans quel ordre le verre, les microlites et les phénocristaux se sont-ils formés dans une
roche volcanique ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
- Mon explication de la structure microlitique des roches volcaniques :
………………..………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Les résultats :
Lors d'un refroidissement rapide, les cristaux sont
extrêmements petits et même parfois difficiles à distinguer au
microscope.
Lors d'un refroidissement lent, les cristaux sont
beaucoup plus gros.
Cette modélisation qui explique que la taille des cristaux dépend de la vitesse de
refroidissement, permet aussi de comprendre la structure des lames minces
suivantes:
Complète le texte à trous avec la légende suivante :
Verre, brutal, magma, chambre magmatique, microlithes, rapide, lentement, gros cristaux
Le……………..provient de la fusion des roches en profondeur.
Lors de son ascension (= montée), le magma s’accumule dans la ………………………..où il
refroidit……………….(formation des………………..).
Lorsqu’il arrive prés de la surface, le refroidissement est plus rapide (formation des
…………………).
En surface, le refroidissement est …………… : la pâte se solidifie sans cristalliser (formation
du ………………).
Schéma bilan :
Complète le schéma avec la légende suivante (un terme peu apparaître 2 fois):
Lent, rapide, brutal, microlithes, phénocristaux, verre, chambre, édifice, surface, profondeur, magma, faille.
…………
du volcan
Refroidissement
………………..
Pas de cristaux
= ……………
Refroidissement
………………..
Petits cristaux
= ………….
Refroidissement
………………..
Gros cristaux
= …………..
…………...
magmatique
…………
Montée du ………… ,
le long d’une …………
…………
…………
•
•
•
•
Si on refroidit rapidement du soufre fondu, il ne se formera pas de cristaux. Si on
refroidit à température ambiante du soufre fondu, il se formera quelques cristaux
(sur les cotés de la coupelle), et si on refroidit lentement du soufre fondu, on
obtiendra uniquement des gros cristaux (au centre de la coupelle).
Plus on refroidit lentement, plus il se forme des cristaux.
Ainsi, les phénocristaux d’une roche se forment dans la chambre magmatique
(refroidissement lent), les microcristaux se forment lors de la remontée du magma
(refroidissement plus rapide), et le verre lors de l'arrivée en surface du magma
encore fondu (refroidissement très rapide).
Conclusion : le magma est à l'origine de roches à structure hémi-cristalline
lorsqu'il se refroidit en surface, à structure holocristalline lorsqu'il se refroidit
lentement en profondeur.
2- Le volcanisme dans le monde.
Observation :
Répartition des volcans actifs à la surface du globe et relief des fonds
marins. (livre)
On observe que les volcans sous-marins sont alignés au milieu de l'atlantique et du
coté est du pacifique.
Les volcans andésitiques sont essentiellement localisés sur le contour du pacifique
•
Problème : Pourquoi les volcans sont-ils répartis de manière si précise ?
A- La répartition des volcans actuels.
•
Hypothèses :
Les volcans se répartissent comme les séismes le long de fractures de l'écorce
terrestre.
•
Vérification :
comparaison entre la carte des volcans et la carte du fond des océans
Qu'observe-t-on ?
Dorsale
Fosses
On observe que le volcanisme est
associé le plus souvent à des
cassures de l'écorce
terrestre.(dorsale et fosse)
Conclusion : le volcanisme aérien se trouve essentiellement sur le pourtour du
pacifique: le long de fosses. Et on trouve du volcanisme sous marins, le long d'une
autre structure : la dorsale (où sont émis des basaltes en coussins).
•
Pour observer le volcanisme sous-marins on utilise des submersibles. Ce
volcanisme particulier que l’on observe au niveau des dorsales est de loin le plus
important sur terre mais paradoxalement c’est le moins visible. Lorsque le magma
remonte il perd peu de gaz à cause de la pression de l’eau, il a tendance à former
une sorte de bulle qui au contact de l’eau à très basse température se refroidit
instantanément. La lave prend alors cette forme arrondie : les basaltes en coussin.
Bilan :
le long du rift central de la dorsale est
émis des basaltes en coussins, c'est le
volcanisme le plus important sur terre.
B- Le volcanisme ancien.
Exemple des monts d'Auvergne.
On observe en France en Auvergne plus précisément, des traces d'anciens volcans
qui ont fonctionné de manière explosive ( puy de Dôme) ou effusive (puy du pariou ).
On y retrouve donc les roches typiques de ces activités, ainsi que d'anciens
cratères.
Conclusion : Il existe des roches ou des édifices volcaniques anciens qui atteste
d'une activité volcanique dans le passé.
3- Les risques volcaniques.
•
On peut donc résumer les risques géologiques sous forme d'un tableau.
Comment peut-on les
prévoir ?
Comment peut-on s'en
protéger ?
V
o
l Nuées ardentes, retombées de
blocs et de cendres, émission
c
de gaz toxiques, coulées
a
boueuses, glissement de
n
terrain, Tsunami, destruction
i
des récoltes entraînant la
s
famine.
m
e
Surveillance des volcans
par des sismomètres,
des inclinomètres, des
magnétomètres pour
enregistrer les signes
précurseurs (1ère
manifestations)
Réalisation de cartes
des zones menacées,
pour prévoir
l'évacuation. Réalisation
de plusieurs scénario
d'éruptions pour prévoir
les meilleures
évacuations possibles.
S
é
i
s
m
e
Surveillance des failles qui ont
déjà été à l'origine d'un
tremblement de terre, mais
actuellement on ne peut pas
prévoir les séismes.
Construction d'immeubles et de
maisons résistants aux
séismes. Education des
populations sur les gestes à
faire lors d'un séisme.
Manifestations meurtrières
Destruction des immeubles,
des voies de communication.
Exemple de campagne de prévention en Guadeloupe
Des sites à voir !
• Sites sur les volcans
http://www3.sympatico.ca/nanou1/volcan/
http://volcano.ipgp.jussieu.fr:8080/
http://volcanoes.free.fr/indexl.htm
http://education.france5.fr/volcans/index.htm
• Sites sur le Piton de la Fournaise
http://www.fournaise.info/
• Sites sur la montagne Pelée
http://perso.wanadoo.fr/dmo/martinique/montpelee/
• Partie 2 : La machine Terre
Chapitre : Le fonctionnement de la
Terre
Constat:
Notre planète possède une
activité sismique et volcanique,
en relation avec une vie
interne.
Question:
Quelles sont les causes de
ces manifestations? Comment
est constituée notre planète?
Activité : A la découverte des plaques.
S’Informer
Rappel : nous cherchons à connaître l’organisation des plaques en profondeur. Pour cela, nous
étudions les ondes qui se propagent.
Principes à connaître :
- la vitesse de propagation des ondes dépend des roches qu’elles traversent.
- Lorsque la vitesse varie brutalement, cela indique un changement de nature de roche. (elles
traversent une nouvelle roche)
- Lorsqu’il y a un ralentissement cela signifie que l’on arrive dans une zone moins rigide.
Résultats :
Nom de la
roche
Granite
péridotite
basalte
Vitesse moyenne de
propagation des ondes
5,9 à 6,3
7,9 à 8,4
6,5 à 7,6
Analyse du graphique :
1. noter la profondeur où il y a un changement brutal : .....................................
2. grâce au tableau joint, dire dans quelle roche on se trouve avant cette profondeur et après
avant :.....................................après :.................................................
3. noter la profondeur où il y a un ralentissement de vitesse :........................
4. Indiquer pourquoi.
...............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
Conclusion . Replace sur le schéma, la légende suivante : croûte, asthénosphère, manteau, lithosphère.
Quelle couche est découpée en plaque : La lithosphère ou l’asthénosphère ? (Entoure la bonne réponse)
Organisation en profondeur, des premières couches de notre planète.
OU …
I. La structure superficielle de la Terre.
2.
La lithosphère, enveloppe externe du globe terrestre.
Situons la lithosphère dans la structure globale de notre planète.
Activité 1: La structure globale de notre planète
Croûte continentale
Croûte océanique
Lithosphère
Asthénosphère
Manteau
Noyau externe
Noyau interne
•
La partie superficielle de la Terre, la croûte terrestre, se caractérise par
une composition qui diffère au niveau des océans (croûte océanique
basaltique) et au niveau des continents (croûte continentale granitique).
•
La limite entre croûte continentale et croûte océanique est appelée marge.
Les croûtes océaniques et continentales reposent toutes deux sur une zone
constituée de péridotite: le manteau.
La partie externe du manteau, plus rigide, et la croûte constituent la
lithosphère. L’épaisseur de la lithosphère n’est pas constante : elle est plus
épaisse au niveau des continents.
La lithosphère est rigide. Elle repose sur une partie également solide mais
moins rigide, l’asthénosphère, formée de péridotite plastique.
Problème : Comment a-t-on déterminé la structure
des plaques ?
Hypothèses :
- On a fait des forages.
- ???
Voir livre p 60
Les forages les plus profonds effectués dans la terre ne dépassent pas 13 km, c'est
très insuffisant.
On utilise une méthode indirecte : Les ondes sismiques.
Faire l’activité 2
Conclusion :
Les plaques sont formées de la croûte et du manteau supérieur, on les appelle alors
plaques lithosphériques. La croûte est composée de granite dans les continents et
de basalte dans les océans. Le manteau est composé de péridotite (voir photo p 65).
La lithosphère est plus rigide que l'asthénosphère.
Activité 2: LA STRUCTURE GLOBALE DE NOTRE PLANETE
•
1°/ La Terre est constituée de différentes
couches. (10 min)
•
A partir des documents du livre p.60-62 et
ce qui à été fait en cours, remplis le schéma
ci-contre. (noms des couches, profondeurs,
rigidité)
•
•
Colorie en rouge la croûte continentale, en
bleu la croûte océanique et en vert le
manteau.
Complète les 3 cadres ci-contre
•
2°/ Etude du graphique 5 p. 60 : (15 min)
•
a) Que représente-t-il ?
•
b) A quelle vitesse se propagent les ondes
sismiques dans la croûte ? dans le manteau
supérieur rigide ? dans le manteau
inférieur ?
•
•
c) Après avoir lu le texte du doc 1 p.122,
explique pourquoi grâce à ce graphique on
peut dire que l’asthénosphère est moins
rigide que la lithosphère.
4°/ Recopie et apprends les définitions (voir
livre) des mots :
croûte terrestre, lithosphère,
asthénosphère, manteau
Roche caractéristique de la
croûte continentale :
LE ………………
Couleur :……………………
Minéraux :………………….
………………………………
Homogène / Hétérogène
Structure :………………….
Roche caractéristique de la
croûte océanique :
LE ………………
Couleur :……………………
Minéraux :………………….
………………………………
Homogène / Hétérogène
Structure :………………….
Roche caractéristique du
manteau :
LA ………….………
Couleur :……………………
Minéraux :………………….
………………………………
Homogène / Hétérogène
Structure :………………….
2. La lithosphère est découpée en plaques.
•
Les zones actives du globe correspondent
aux chaînes de montagne, aux dorsales
océaniques et aux fosses océaniques.
Elles délimitent des zones stables de la
croûte terrestre (lithosphère) qu’on appelle
plaques.
Les zones actives sont des frontières de
plaques.
•
Une plaque lithosphérique peut être
constituée soit à la fois de lithosphère
océanique et de lithosphère continentale
soit uniquement de lithosphère océanique.
Ainsi:
-Une marge peut être située à l’intérieur d’une plaque : c’est une marge passive.
-Ou à la frontière de 2 plaques : C’est une marge active.
Problème: Comment ces plaques se déplacent-elles les
unes par rapport aux autres ? (p 66)
II. Le mouvement des plaques.
Rappels:
1. Les dorsales sont des frontières de divergence.
Activité 4: la dérive des continents (exercices 1, 2, 3 et 4 p 58)
Bilan:
L'Afrique et l'Amérique du sud s'écartent depuis le crétacée (120 Millions d'années)
Problème : Ou se situe la zone d'écartement ?
Hypothèses :
- Au niveau de la dorsale
- ???
Vérification :
A l’aide du doc 4 p 59:
Explique dans quelle direction se déplacent les plaques de part et d'autre de la
dorsale ?
•
Les dorsales sont des reliefs sous-marins pouvant présenter dans leur
partie axiale un fossé (rift). L’existence de fissures et de failles montre
qu’elles sont le siège de forces d’extension.
•
Ces forces provoquent également l’amincissement de la lithosphère et, en
profondeur, la montée de l’asthénosphère.
Au cours de sa montée, l’asthénosphère fond partiellement. Le magma
basaltique qui en résulte s’infiltre dans les fissures. Ainsi, de la croûte
océanique se crée au niveau des dorsales.
Fond récent
Fond ancien
•
•
La carte des fonds océaniques montre que le basalte est de plus en plus
ancien quand on s’éloigne du rift. Au fur et à mesure de sa formation, le
basalte est entraîné vers la périphérie. Ainsi, l’océan s’agrandit : c’est
l’expansion océanique.
Les continents qui le bordent s’éloignent : c’est la dérive des continents.
Un océan peut également prendre naissance au milieu d’un continent.
L’Islande: un volcanisme de dorsale
Surface du lac de lave de l'Erta Alé représentant
l'expansion des fonds océaniques
Rift continental en Islande
A légender…
Fossé
d’effondrement
Croûte
continentale
Mouvement
d’extension
Manteau
supérieur
Asthénosphère
Rift
Croûte
océanique
NAISSANCE D’UN OCÉAN
ACTIVITE : La vitesse de DEPLACEMENT DES PLAQUES TERRESTRES
Observation d’une carte des différentes plaques (livre p 66)
Que représente les flèches ?
Sont–elles toutes orientées dans le même sens ?
Que se produit-il dans ce cas ?
Lis le livre : Doc. 11 p 63
D’après la carte des âges des fonds océaniques de l’Atlantique, calcule la vitesse
(V) d’écartement par rapport à l’axe de la dorsale en cm par an.
+ puis calcule la vitesse d’expansion ( V’ = 2 x V)
Données : sur la carte, il manque l’échelle !
1mm = 250 km vers l’équateur
Aide pour calculer la vitesse d’écartement par rapport à la dorsale Atlantique :
1/ Repère l’axe de la dorsale sur la carte.
2/ Comment calcule-t-on une vitesse ? V= ?
3/ Choisis un point à la limite entre 2 bandes de couleur.
a)
Quel âge (A) a la croûte à cet endroit ? Convertis les millions d’années en ans.
b)
A quelle distance (d) de la dorsale est ce point ? convertis les km en cm.
c)
Il ne te reste plus qu’à calculer la vitesse en cm/an !
Quelle est la vitesse
d’écartement des plaques,
le long de cette dorsale?
Conclusion :
Les dorsales sont des zones d'écartement des plaques, on observe dans l'axe
de celles-ci du volcanisme, qui fabrique de la croûte océanique et une partie du
manteau supérieure (accrétion océanique).
Conséquence :
Si les matériaux des plaques se crées puis s'écartent au niveau des dorsales, il
doit y avoir un lieu de rapprochement des plaques donc de destruction (sinon le
volume de la terre augmenterait)
Problème : Ou se situent les zones de rapprochement ?
Hypothèses :
- Au niveau des fosses.
- ???
Vérification: Exemple des Andes (vidéo)
A légender…
3. Les chaînes de montagne résultent de la collision de deux
plaques lithosphériques.
•
La subduction entraîne le
rapprochement des continents
jusqu’à leur collision éventuelle.
Il se forme alors une chaîne de
montagne dite de collision.
On y observe des laves en
coussin (ophiolites) qui sont le
témoignage de l’océan disparu
(Alpes, Himalaya).
•
La collision de 2 continents
entraîne de nombreuses
déformations des roches :
- Failles inverses (déformations
cassantes).
- Plis (déformations souples).
Au cours des temps géologiques, le visage de la Terre se modifie
profondément.
Exemple des Alpes: Une montagne crée par………………
………………
la collision
de 2 plaques
?
Océan
Croûte
océanique
Croûte
continentale
Asthénosphère
Manteau
supérieur
Fosse
océanique
Mouvement
de compression
Collision et formation
d’une chaîne de
montagne
Subduction
III. Le moteur du mouvement des plaques.
Hypothèses :
- La chaleur
- ???
Vérification: Activité 5
•
•
•
L’augmentation de la température avec la profondeur s’explique par l’existence de matériaux
radioactifs qui libèrent de la chaleur.
Ainsi, la lithosphère océanique froide et dense, s’enfonce dans l’asthénosphère, ce qui
entraîne d’une part le mouvement de plongée de la plaque rigide et, d’autre part, la remontée
de l’asthénosphère plus chaude et moins dense au niveau de la dorsale.
La Terre évacue ainsi de la chaleur et se refroidit progressivement.
Activité 4: LA CHALEUR DE LA TERRE
1°/ Etude d’un texte : extrait de « Germinal », E. Zola, 1885. (5 min)
« Le jeune homme souffrait aussi du
sol glissant, qui se trempait de plus en
plus. Par moments, il traversait de
véritables mares, que le gâchis boueux
des pieds révélait seul. Mais ce qui
l’étonnait surtout, c’était les brusques
changements de température. En bas
du puits, il faisait très frais, dans la
galerie de roulage, par où passait tout
l’air de la mine, soufflait un vent
glacé, dont la violence tournait à la
tempête, entre les muraillements
étroits. Ensuite à mesure qu’on
s’enfonçait dans les autres voies, qui
recevaient seulement leur part
disputée d’aérage, le vent tombait, la
chaleur croissait, une chaleur
suffocante, d’une pesanteur de
plomb. »
• D’après ce texte, explique comment évolue la température du sol en profondeur.
•
2°/ Construire un graphique. (10 min)
•
a) D’après les données ci-contre,
construis un graphique (ou courbe)
représentant l’évolution de la
température en fonction de la
profondeur. (1cm = 1000m ; 1 cm =
10°C).
N’oublie pas de donner un titre à ton
graphique !
•
•
b) Décris ce graphique (« Plus…,
plus….. »)
3°/ Origine de la chaleur de la Terre.
(5 min)
D’après le doc 22 p. 67, explique ce qui
est à l’origine de la température de la
Terre.
Profondeur
(km)
Température
(°C)
0
0
100
900
200
1700
670
2000
2700
2500
2900
4000
4000
4500
5150
5000
Conclusion : Tectonique des plaques et circulation de
matière à l’échelle du globe.
Des sites à voir !
• Site de vulgarisation de phénomènes géologiques
(failles, tectonique des plaques,...)
http://www.lescale.net/plaques/plaques.htm
• La géologie des Alpes. Présentation des différentes
structures géologiques (plis, failles,..) à partir de
l'exemple des Alpes.
http://www.ifrance.com/geol-alp/
PARTIE 3
LA TRANSMISSION DE LA VIE
CHEZ L’HOMME
CHAPITRE 1 : Devenir un homme et une femme
• Introduction : Il était une fois la puberté…
Quelques documents à observer
Illustrations sur la puberté
On observe les différences suivantes: Augmentation de la taille, de la musculature, de la pilosité,
changement de la voix, et du comportement, apparition de la pilosité pubienne: Ce sont les
caractères sexuels secondaires. Augmentation de la taille du pénis chez le garçon,
développement des seins chez les filles: Ce sont les caractères sexuels primaires.
Bilan :
Lors de la puberté, les caractères sexuels secondaires apparaissent, les organes
génitaux du garçon et de la fille commencent à fonctionner, la personnalité se
modifie. C'est pendant cette période que l'être humain devient apte à se reproduire.
A légender…
A légender….
L'homme et la femme produisent alors
respectivement des spermatozoïdes et ovules :
Ce sont les cellules sexuelles ou
GAMETES
1- La production des
spermatozoïdes.
A- L'appareil reproducteur de l'homme.
Document à compléter: L’appareil génital de l’homme
on observe que les spermatozoïdes sont fabriqués par les testicules dans des petits
conduits : les tubes séminifères . Le sperme est un mélange de spermatozoïdes et de
liquides nourriciers, ces derniers sont fabriqués par les vésicules séminales. La prostate
produit un liquide qui active les spermatozoïdes. On obtiendra donc du sperme à partir
de la prostate quand les spermatozoïdes se seront mélangés aux liquides nourriciers.
Bilan : Les testicules produisent des spermatozoïdes, qui se mélangent à du liquide
nourricier produit par les vésicules séminales. Ce mélange forme le sperme
Colonne vertébrale
Canal déférent
Vessie
Vésicule séminale
Os du pubis
Rectum
Corps caverneux
Prostate
Urètre
Anus
Pénis
Épididyme
Gland
Testicule
Prépuce
Scrotum
Trajet des spermatozoïdes
SCHÉMA DE L’APPAREIL GÉNITAL DE L’HOMME
A légender…
B- Origine des spermatozoïdes.
Un spermatozoïde est composé de 3 parties:
-La tête qui contient le patrimoine génétique de l'homme qui les a fabriqués
-La pièce intermédiaire qui permet de faire bouger le flagelle
-Le flagelle qui permet au spermatozoïde de se déplacer.
Un spermatozoïde est donc une cellule qui a la particularité de pouvoir bouger (on y
retrouve membrane, noyau, cytoplasme).
Bilan : Les tubes séminifères des testicules produisent en continue des
spermatozoïdes durant toute la vie de l'homme
?
Coupe de tubes séminifères, vus au microscope.
2- La production des ovules
A- L'appareil reproducteur de la femme
- Compléter le schéma de l’appareil génital féminin
- Après avoir réussi l'exercice, on peut dessiner le trajet d'un ovule.
Le trajet de l’ovule débute d'un ovaire d'où il sera expulsé, puis franchit le pavillon
de la trompe, puis se retrouve dans la trompe. Si il n'est pas fécondé, son trajet
s'arrête ici. (un ovule vie 48 heures environ ). Si il est fécondé, son trajet continue
Jusque dans l'utérus ou il se fixera (voir chapitre suivant).
Dans tous les cas, il ne va jamais dans le vagin !
Colonne vertébrale
Ovaire
Trompe
Utérus
Rectum
Vagin
Anus
Lèvres
Vessie
Os du pubis
Clitoris
Orifice urinaire
Vulve
Trajet de l’ovule
SCHÉMA DE L’APPAREIL GÉNITAL DE LA FEMME
A légender…
B- Les cycles chez la femme.
Chez la femme le premier
jour de son cycle correspond
au début des règles.
Les règles durent entre 3 et 7
jours (en moyenne 5 jours) et
le cycle dure entre 24 et 32
jours (en moyenne 28 jours).
Au 14ème jour du cycle, se
produit l’ovulation…
• Problème : Qu'est-ce que
l'ovulation ?
• Hypothèse :
La production d'un ovule
(ponte ovulaire)
?
a) Le cycle ovarien ( de l’ovaire) est responsable de l’ovulation
Ovulation : Expulsion de
l’ovule hors de l’ovaire
Transformati
on en corps
jaune
Ovaire
Ovule
Cellules
folliculaires
Augmentation des cellules
folliculaires
Lorsqu'un cycle commence, il se passe un phénomène particulier dans l'ovaire.
En effet, un follicule se développe (un follicule est constitué d'un ovule et de cellules
l'entourant : les cellules folliculaires ). Ce follicule va grossir jusqu'à sa taille
maximale atteinte le 14ème jour du cycle. A ce moment l'ovule est expulsé de
l'ovaire, mais les cellules folliculaires restent dans l'ovaire et forme le corps jaune. Ce
dernier n'évoluera plus et dégénérera à la fin du cycle sauf si il y a eu fécondation.
Ovulation au 14ème jour
Conclusion :
La femme contient dans ces ovaires
un stock limité d'ovules. Lors d'un
cycle, 1 des ovaires expulse 1 ovule
dans les trompes : c'est l'ovulation
qui se produit à la moitié du cycle
(14ème jour). La ménopause qui a
lieu vers 45- 55 ans se caractérise
par l'arrêt des ovulations due à
l'absence d'ovule (stock épuisé)
• Problème : Que sont les règles ?
• Hypothèses :
- Du sang. ( D'où provient-il ?)
- L'ovule qui fait saigner l'ovaire lors de l'ovulation.
b) Le cycle de l'utérus est responsable des menstruations (règles)
Le Cycle de l’utérus explique les règles et fonctionne en parallèle avec le cycle des ovaires
Muqueuse utérine (Fg)
Astérisque bleue : lumière utérine
Flèche jaune : épithélium
Astérisque blanche : chorion
Conclusion
-Entre le 1er et le 5ème jour du cycle la muqueuse de l'utérus (couche interne de
l'utérus) se détruit. Or cette muqueuse est très riche en vaisseaux sanguins, sa
destruction aboutit à l'écoulement de sang ce sont les règles.
-Ensuite elle se reconstruit et s'épaissit jusqu'à la fin du cycle. Si l'ovule n'est pas
fécondé, la muqueuse de l'utérus est à nouveau détruite au début du cycle suivant
(règles ou menstruation).
On appelle ce cycle : le cycle de l’utérus (ou menstruel)
On s'aperçoit donc que le fonctionnement de l'appareil génitale de la femme est due
à 2 cycles qui se superposent de durée égale (cycle ovarien et cycle de l’utérus).
BILAN: les cycles chez la femme
Légender le document avec les mots suivants : Ovaire, muqueuse de l'utérus, ovule, follicule, ovulation, la muqueuse s'épaissit, règles.
Ou…
A légender…
Chapitre 2 : De la fécondation à la naissance
Introduction :
On a observé que si l'ovule n'est pas fécondé, la muqueuse de
l'utérus est détruite.
Que se passe-t-il si l'ovule est fécondé ?
1- La rencontre des gamètes et la formation de
l'embryon.
Voir animation
Lors d'un rapport sexuel des spermatozoïdes sont déposés dans le vagin. Ceux-ci
remontent alors les voies génitales de la femme à la recherche d'un ovule. Lors de cette
"course" de nombreux spermatozoïdes meurent, ainsi de 3 à 5 millions au départ dans
le vagin, ils ne seront plus qu'une centaine à atteindre l'ovule, et un seul à le féconder.
Cette union d'un spermatozoïde et d'un ovule (fécondation) forme une cellule oeuf.
La période féconde est simple à calculer:
On sait qu'un ovule vit 2 jours en moyenne, un spermatozoïde vit 5 jours en moyenne.
Chez une femme bien réglée, (cycles réguliers), la période féconde commence 5 jours
avant l'ovulation (durée de vie du spermatozoïde) et finit 2 jours après l'ovulation (durée
de vie de l'ovule)
Ovaire
Paroi de
l’utérus
Muqueuse de
l’utérus
Ovule
Fécondation
Dépôt des spermatozoïdes
lors d’un rapport sexuel
Vagin
Trajet des spermatozoïdes
Trajet de l’ovule, puis de
l’embryon
Morula
Nidation
Stade 4
cellules
Stade 2
cellules
l’ovule
et une « meute » de
spermatozoïdes
Utérus
Col de l’utérus
Vagin
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Le sperme déposé au fond
du vagin contient environ
300 millions de spermatozoïdes
Utérus
Col de l’utérus
Vagin
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Ces spermatozoïdes vont passer le col de
l’utérus pour remonter les voies génitales
féminines
Utérus
Col de l’utérus
Vagin
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
99 % des spermatozoïdes
restent prisonniers au niveau
du col de l’utérus et y meurent
Trompe de Fallope vue de l’extérieur
Trompe vue en coupe
Utérus
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
3 millions de spermatozoïdes
vont passer et remonter l’utérus
en direction des trompes
Trompe de Fallope vue de l’extérieur
Trompe vue en coupe
Utérus
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Ils parcourent ensuite indifféremment
l’une ou l’autre des 2 trompes de Fallope
Trompe de Fallope vue de l’extérieur
Trompe vue en coupe
Utérus
Pavillon de
la trompe
Ovaire
Pavillon vu
en coupe
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Ils se dirigent vers chaque pavillon,
mais beaucoup meurent durant le voyage
Trompe de Fallope vue de l’extérieur
Trompe vue en coupe
Utérus
Pavillon de
la trompe
Ovaire
Pavillon vu
en coupe
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Seules quelques dizaines de
spermatozoïdes atteignent le pavillon de
chaque trompe
Trompe de Fallope vue de l’extérieur
Trompe vue en coupe
Utérus
Pavillon de
la trompe
Ovaire
Ovaire libérant
un ovule
Schéma de l’appareil génital féminin
(d’après un schéma des Editions Hatier)
Les gamètes ne peuvent se rencontrer
que si l’ovulation s’est déjà produite
Enveloppe
de l’ovule
Noyau de
l’ovule
Schéma de la rencontre des gamètes
Photo de la rencontre des gamètes
(d’après les Editions Bordas)
Quelques dizaines de spermatozoïdes
entourent l’ovule
Enveloppe
de l’ovule
Noyau de
l’ovule
Schéma de la rencontre des gamètes
Photo de la rencontre des gamètes
(d’après les Editions Bordas)
Les spermatozoïdes tentent
de traverser l’enveloppe
qui entoure l’ovule
Enveloppe
de l’ovule
Noyau de
l’ovule
Schéma
dede
la la
rencontre
desgamètes
gamètes
Schéma
fusion des
Photo de la rencontre des gamètes
(d’après les Editions Bordas)
Un spermatozoïde fusionne avec l’ovule :
l’enveloppe empêche alors les autres
spermatozoïdes d’entrer
Noyau de
l’ovule
Noyau du
spermatozoïde
Schéma d’un ovule fécondé :
Schéma
la fusion
des
gamètes
une de
cellule
à deux
noyaux
Photo
Photo de
montrant
la rencontre
un ovule
desfécondé
gamètes
(d’après
(d’après les
les Editions
Editions Bordas)
Bordas)
Le spermatozoïde qui a réussi à entrer
libère son noyau dans l’ovule
Noyau de
l’ovule
Noyau du
spermatozoïde
Schéma d’un ovule fécondé :
une cellule à deux noyaux
Photo
montrant
un ovuledes
fécondé
Photo
illustrant
la migration
noyaux
(d’aprèsles
lesEditions
EditionsBordas)
Bordas)
(d’après
Les deux noyaux migrent
vers le centre de la cellule
et s’accolent
Schéma
Schémad’une
d’un ovule
cellule-œuf
fécondé
: les
:
une des
cellule
à deuxont
noyaux
noyaux
gamètes
fusionné
Photo illustrant la migration des noyaux
(d’après les Editions Bordas)
Les 2 noyaux fusionnent :
c’est la fécondation ;
on obtient une cellule-oeuf
Schéma d’une cellule-œuf : les
noyaux des gamètes ont fusionné
Tout en migrant en direction
de l’utérus, la cellule-œuf
commence son développement
Schéma
Schéma de
d’une
l’embryon
cellule-œuf
constitué
: les
noyaux
de deux
des cellules
gamètesidentiques
ont fusionné
Photographie
Photographie
de l’embryon
d’un embryon
au stade
2 cellules,
auàstade
l’intérieur
2 cellules
de la trompe
(d’après
(d’après les
les Editions
Editions Bordas)
Bordas)
30 heures après la fécondation,
la cellule-œuf s’est transformée
en un embryon de deux cellules
Schéma de l’embryon constitué
de
dequatre
deux cellules
cellulesidentiques
identiques
Photographie d’un embryon
au stade 4
2 cellules
(d’après les Editions Bordas)
10 heures plus tard, l’embryon compte
quatre cellules et continue sa migration
vers l’utérus
Schéma de l’embryon constitué
de
dequatre
huit cellules
cellulesidentiques
identiques
Photographie d’un embryon
au stade 8
4 cellules
(d’après les Editions Bordas)
2 jours après la fécondation,
l’embryon compte huit cellules
Utérus
Schéma
Schémadedel’embryon
l’embryondeconstitué
6 jours,
constitué
de de
huit
cellules
cellules
toutes
identiques
identiques
Photographie d’un embryon
au stade 8 cellules
(d’après les Editions Bordas)
6 à 7 jours après la fécondation,
l’embryon, qui alors mesure 0,3 mm,
arrive dans l’utérus
Utérus
Endomètre
(muqueuse utérine)
Schéma de l’embryon de 6 jours,
constitué de cellules toutes identiques
Il va alors chercher à s’implanter
dans les replis de l’endomètre
qui s’est préparé à le recevoir
Utérus
Endomètre
(muqueuse utérine)
Schéma de l’embryon de 6 jours,
constitué de cellules toutes identiques
Le processus d’implantation de l’embryon
dans la muqueuse utérine s’appelle la
nidation
Utérus
Endomètre
(muqueuse utérine)
Schéma de l’embryon de 6 jours,
constitué de cellules toutes identiques
La nidation a été rendue possible par la
transformation progressive de
l’endomètre
Utérus
Endomètre
(muqueuse utérine)
Milieu du
cycle :
Ovulation
Un cycle
ovarien
Fin du
cycle
Début du
cycle
Schéma de l’embryon de 6 jours,
constitué de cellules toutes identiques
En effet, il existe
un cycle ovarien,
Utérus
Milieu du
cycle :
Ovulation
Un cycle
ovarien
Fin du
cycle
Début du
cycle
Un cycle
utérin
Et tout comme il existe
un cycle ovarien,
il existe également un cycle
utérin
Utérus
Muqueuse
utérine
Milieu du
cycle :
Ovulation
Un cycle
ovarien
Fin du
cycle
Début du
Paroi
cycle
musculaire
de l’utérus
Un cycle
utérin
Épaississement
de la muqueuse
Photographie de la muqueuse utérine
au début de cycle utérin
(d’après les Editions Hatier)
Quelques jours après le début du cycle, la
muqueuse utérine commence à s’épaissir
Utérus
Muqueuse
utérine
dentelée et
vascularisée
Paroi
musculaire
de l’utérus
Vascularisation
de la muqueuse
Épaississement
de la muqueuse
Photographie de la muqueuse utérine
au début
après de
l’ovulation
cycle utérin
(d’après les Editions Hatier)
Après l’ovulation, elle se plisse et forme
peu à peu une fine dentelle très
vascularisée
(riche en vaisseaux sanguins)
Utérus
Muqueuse
utérine
dentelée et
vascularisée
Paroi
musculaire
de l’utérus
Vascularisation
de la muqueuse
Épaississement
de la muqueuse
Photographie de la muqueuse utérine
après l’ovulation
(d’après les Editions Hatier)
Par ces transformations (épaississement et
vascularisation), la muqueuse utérine se
prépare à accueillir un éventuel embryon
Utérus
Muqueuse
utérine
dentelée et
vascularisée
Paroi
musculaire
de l’utérus
Migration de
l’embryon
Nidation de
l’embryon
Fécondation
éventuelle
Ovulation
Photographie de la muqueuse utérine
après l’ovulation
(d’après les Editions Hatier)
Si l’ovule libéré a été fécondé, l’embryon
qui a commencé son développement
peut s’implanter dans la muqueuse utérine
Utérus
Muqueuse
utérine
dentelée et
vascularisée
Paroi
musculaire
de l’utérus
Migration de
l’embryon
Nidation de
l’embryon
Fécondation
éventuelle
Ovulation
Photographie de la muqueuse utérine
après l’ovulation
(d’après les Editions Hatier)
Si la nidation n’a pas lieu,
le cycle utérin se termine et
la muqueuse se détruit partiellement
Utérus
Muqueuse
utérine
dentelée et
vascularisée
Paroi
musculaire
de l’utérus
Migration de
l’embryon
Nidation de
l’embryon
Fécondation
éventuelle
Ovulation
Photographie de la muqueuse utérine
après l’ovulation
(d’après les Editions Hatier)
C’est cette destruction,
qui s’étale sur plusieurs jours,
qui est à l’origine des règles.
Période
des règles :
destruction
de la
muqueuse
Utérus
Migration de
l’embryon
Nidation de
l’embryon
Fécondation
éventuelle
Ovulation
Présentation réalisée
en 2003 par C. Merle
Période
des règles :
destruction
de la
muqueuse
Les 2 cycles sont synchronisés : durant
le cycle ovarien, l’utérus se prépare
à recevoir un éventuel embryon.
•
Suite à la fécondation la cellule oeuf se divise, en 2, puis 4, puis 8, puis 16 cellules
etc. 6 à 7 jours après la fécondation, la cellule oeuf se fixe sur la muqueuse de
l'utérus, c'est la nidation. A ce moment l'organisme de la mère subit des
modifications qui bloqueront les cycles et empêcheront les règles d'avoir lieu. Cette
absence peut signifier une grossesse chez la femme.
Bilan :
La cellule œuf se divise puis l'embryon s'implante dans la muqueuse
de l'utérus, c'est la nidation. On dit que l'espèce humaine est vivipare.
Problème :
Comment l'embryon va-t-il se développer ?
Hypothèses :
- La mère lui donne ce dont il a besoin
2- Le développement de l'embryon.
Vérification :
Poly fœtus à l'intérieur du ventre et
agrandissement du placenta.
La mère fournit à son foetus de l'oxygène,
des nutriments, de l'eau ,des sels
minéraux , des vitamines, et elle récupère
les déchets : urée, dioxyde de carbone. Le
placenta n'est cependant pas un filtre
parfait, en effet il peut laissé passer des
maladies (ex: virus du SIDA), des
médicaments, l'alcool, les produits
contenus dans le tabac, les drogues, etc.
Conclusion :
Des échanges entre le fœtus et
l'organisme maternel sont réalisés à
travers le placenta, grâce au cordon
ombilical.
A légender…
3- La naissance (vidéo)
Un accouchement se déroule en 3 étapes:
- D'abord les contractions apparaissent. Les muscles de l'utérus en se contractant (les
contractions donc) permettent l'avancée du bébé vers le col de l'utérus. La tête en appuyant sur
le col entraîne sa dilatation. C'est pendant cette étape que la poche des eaux se rompt.
- Lorsque le col est suffisamment dilaté, débute la 2ème étape. L'enfant s'engage à travers le col
de l'utérus par le vagin vers l'extérieur. C'est la naissance. Le cordon ombilical est alors coupé.
L’enfant doit alors respirer seul: Ses poumons vont donc inspirer de l'air pour la première fois. Le
reste du cordon ombilical encore relié à l'enfant finira par sécher puis tomber en laissant une
petite cicatrice : le nombril.
- Troisième étape, 15 à 20 minutes après la naissance, les contractions reprennent pour expulser
le placenta, c'est la délivrance.
Conclusion :
Au bout de neuf mois,
l'enfant est expulsé par des
contractions utérines lors de
l'accouchement.
Les dessins suivants représentent
différentes étapes de la rencontre
des gamètes et les premiers stades
du développement de l'embryon. Ils
sont dans le désordre. A vous de
les remettre dans un ordre logique
en utilisant les lettres.
CHAPITRE 3
Reproduction sexuée et pérennité des
espèces dans les milieux
•
Questions: Quelles sont les ressemblances, les différences entre la reproduction
humaine et celle des autres êtres vivants? Comment ces êtres vivants arrivent-ils à
assurer leur descendance dans leur milieu?
• 1. La reproduction sexuée assure la pérennité des espèces.
•
Comme chez l’Homme, les animaux sont issus d’une cellule œuf qui résulte de
l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde. La reproduction est dite sexuée. Elle existe
aussi chez les Végétaux.
Chez beaucoup d’espèces, les spermatozoïdes et les ovules sont produits par des
individus différents, males ou femelles. Chez certaines espèces (escargot), un
même individu produit à la fois des gamètes males et des gamètes femelles.
- La fécondation peut avoir lieu en milieu
aquatique où les 2 types de gamètes sont libérés
(oursin) : la fécondation est externe.
- Lorsqu’elle a lieu dans l’appareil reproducteur
femelle, à la suite d’un accouplement, elle est
dite interne.
Dans certains cas, la cellule œuf donne naissance à un individu qui ressemble à ses
parents (escargot) : le développement est direct. Dans d’autres cas, la cellule œuf
donne une larve qui devra se métamorphoser pour donner un adulte : le
développement est dit indirect.
120
œufs !
Cas du développement
indirect de l’oursin
•
2. La reproduction sexuée dépend du milieu de vie.
•
Chez les espèces aquatiques à fécondation externe, les pertes en gamètes et
oeufs sont importantes. La pérennité de l’espèce est assurée par une production
très importante de gamètes.
Chez les espèces terrestres, la fécondation interne, la viviparité et les soins aux
jeunes favorisent le succès de la reproduction. Le nombre d’ovules produits est
peu important et suffit à assurer la survie de l’espèce.
Exercice d’application
Observer les documents photographiques montrant les dissections de deux truites A et B vues de
profil. Chacune d'elles présente deux glandes qui différent un peu par leur aspect mais aussi par
leur couleur.
•
Question 1
Les photos 1 et 2, montrant le contenu des glandes A et B, représentent les
cellules reproductrices prises au microscope.
1
•
2
Indiquer entre les photos 1 et 2 :
a) le numéro de la photo montrant des ovules
b) le numéro de la photo montrant des spermatozoïdes
•
Question 2
•
Donner le nom de la glande qui produit la cellule reproductrice:
a) Ovule
b) Spermatozoïde
•
Question 3
•
Déterminer le sexe de chaque truite:
a) Sexe de la truite A:
b) Sexe de la truite B:
•
Question 4
Entre les photos 3 et 4, la fécondation s'est produite.
3
4
Parmi les affirmations suivantes, la fécondation, c'est:
- la rencontre d'un animal mâle et d'un animal femelle de la même espèce?
- l'accouplement d'un mâle et d'une femelle de la même espèce?
- l'union de deux cellules reproductrices, l'une mâle et l'autre femelle?
Activité élèves : Dissectio n de l'oeuf d e po ule
NOM : ......................................................Prénom :............................................
Classe :............................
Les deux p rincipales contraintes du milieu aérien sont la sécheresse (d’où la déshydratation)
et la gravité (d’o ù des chocs pouvant être vio lent).
Prob lème à résoudre : Comment l’œuf de poule s’affranchit-il des contraintes du milieu
aérien ?
Dissection et dessin de l’œuf de poule
Commence par lire la totalité de la feuille (10 minutes)
I/ La dissection : (I1 ; Re ;5 minutes)
Tu disposes d u matériel suivant : un œuf dans une cuvette ; une p ince ; une paire de
ciseaux ; une pointe de métal.
À l’aide de la pointe, perce la coq uille au niveau d u trait dessiné sur l’œuf (apprécie la
résistance).
À partir de ce tro u, utilise les ciseaux po ur découper le long d u trait.
Ta dissectio n est réussie si :
tu p eux vo ir les d ifférents éléments de l’œuf
la coquille déco upée est en un seul morceau
II/ Le dessin et sa légende : (20 minutes ; 13 po ints ; à faire dans l’encadré au verso)
Dessine l’œuf en respectant les critères figurant dans le tableau (C2 ; 12 po ints).
Dans le texte « mes déb uts dans la vie », so uligne les 7 éléments q ui composent un œuf
(I3 ; 1 point).Ces éléments doivent figurer co mme légende sur to n dessin.
Texte : « mes débuts dans la vie » par Caliméro
«Je n’étais enco re qu’une cellu le-œuf lo rsq ue je fus reco uvert de celle qui allait me pro téger
pendant les 21 jo urs d e mo n développement : ma coq uille. J’ai débuté modestement sous la
forme d ’une petite tache blanche (le germe) à la surface d u jaune. Heureusement j’avais to ut
ce qu’il fallait po ur grand ir :
de l’eau (composant l’essentiel du b lanc, protégé de l’évaporatio n par une memb rane)
des réserves (de lip ides et d e protéines co ntenues dans le jaune).
A peine po nd u, to ut le mo nde me bo usculait, mais grâce aux chalazes (filaments blancs) qui
maintenaient le jaune au centre, je ne fus pas réduit en omelette !
Finalement à l’aid e de ma coq uille multifo nctions (qui suppo rtait le po ids de ma maman), je
pus arriver au terme d e mo n développement dans l’œuf. La poche à air m’a fo urni l’air dont
j’avais besoin juste avant l’éclosion et je vis enfin le jour………sauf q u’il pleuvait .C’est trop
injuste ! ! »
III/ La coquille : (10 minutes ; 6 points)
- A partir du texte indique le rôle de la coquille (I2 ; 1 point) :
………………………………………………………………………………………………………
……………...
- Sur le morceau de coquille extrait, enlève la membrane et place la coquille devant une
ampoule allumée. Explique alors comment la coquille peut laisser passer l’air et la vapeur
d’eau (Ra4 ; 1 point) :
………………………………………………………………………………………………………
……………...
- Place quelques gouttes d’acide sur les deux roches que tu as à ta disposition et indique
ce que tu vois (Re ;1 point) :
- Le calcaire (constitué essentiellement de
Calcium) : …………………………………………….
- La phonolite (constituée essentiellement de
Silice) :…………………………………………….
En cas de projection rincer abondamment avec de l’eau
- Fais de même avec le morceau de coquille. De la réaction, tu peux en déduire sa
constitution (Ra4 ; 1 point) :
………………………………………………………………………………………………………
……………...
- Emet une hypothèse sur le rôle que peut jouer la coquille sur la croissance du futur
poussin (Ra3 ; 1 point) :
………………………………………………………………………………………………………
……………
- Justifie alors le terme de coquille multifonctions (C1 ; 1 point) :
………………………………………………………………………………………………………
…………….
Champ opératoire propre(paillasse et matériel de
dissection)
/1
Qualité de la dissection (pas d’omelette ! !)
/1
Feuille et dessin propre
/0.5
Tout est écrit au crayon à papier
/0.5
Les proportions sont respectées
/1
Le dessin est ressemblant
/2
Dessin sans tirets ni hachures
/1
Légende exacte et complète
/3.5
Flèches tracées à la règle
/0.5
Titre complet et souligné
/1
Total
/12
IV/ Les solu tion s aux contraintes : (5 minutes ; 1 point)
- En t’aidant du texte (et de tes observations), explique pourquoi l’œuf de poule est
parfaitement adapté au milieu aérien (4 éléments autres que la coquille sont attendus) (C1 ; 1
point) :
........................................................................................................................
Partie 4: Les relations aux sein
de l'organisme
• 2 grands systèmes de communication
permettent de mettre en relation les
differents organes de notre corps:
• - le système nerveux (pour les organes
intervenant dans le mouvement)
• - et le système hormonal (pour les organes
intervenant dans la reproduction)
Chapitre 1: le système nerveux
permet la commande du
mouvement
•
Problème : Comment les mouvements sont-ils commandés ?
Hypothèses :
- Le cerveau.
-Le coeur ....
•
Conséquence : Si le cerveau commande le mouvement, il doit être relié à chacun
des muscles du corps.
•
Vérification : Observation d'un animal disséqué
On observe que le
cerveau, ou la moelle
épinière sont reliés aux
muscles par des nerfs.
L'hypothèse est vérifiée.
– Lors de la commande
d'un mouvement, le
système nerveux qui
intervient est formé:
- D'organes percevant
le monde extérieur: Ce
sont les organes des
sens ( nez, yeux …).
- De centres nerveux
(cerveau, moelle
épinière) analysant les
données du monde
extérieur et produisant
des messages nerveux.
- De nerfs reliant et
transmettant les
messages nerveux
depuis les organes des
sens jusqu'au centres
nerveux, et de ceux-ci
jusqu'aux muscles.
Poly exemple de stimuli
Les principales étapes pour réaliser un mouvement
Omoplate
Cerveau
Tendon
Biceps
Moelle épinière
Radius
Nerf
Cubitus
Ligament
Triceps
Humérus
A retenir :
La commande du mouvement
est assurée par le système
nerveux qui met en relation les
organes sensoriels et les
muscles.
Un mouvement peur répondre à
une stimulation extérieure,
reçue par un organe sensoriel :
le récepteur. Le message
nerveux sensitif correspondant
est transmis aux centres
nerveux (cerveau et moelle
épinière) par un nerfs sensitif.
Les messages nerveux moteurs
sont élaborés et transmis par
les centres nerveux et les nerfs
moteurs jusqu'aux muscles : les
effecteurs du mouvement.
Chapitre 2: Cerveau et perturbation
du système nerveux
• A) Organisation du cerveau
On observe des replis ou
sillons (circonvolutions), de
nombreux vaisseaux
sanguins, un prolongement
vers la colonne vertébrale.
En coupe, il existe une
partie grise vers l'extérieur
(de couleur marron clair sur
le document ), et une partie
blanche vers l'intérieur.
La partie grise se nomme la
substance grise ou le
cortex cérébral.
La partie blanche se
nomme la substance
blanche.
Problème : Quelle structure permet la communication dans le cortex cérébral ?
•
Hypothèse : grâce aux neurones
•
Vérification :
Dessin schématique
d'un neurone
Les neurones:
models d’inspiration pour
les artistes…..
– On observe qu'un neurone est adapté dans la réception et la
transmission d'informations, en effet, lorsque l'on observe
un message nerveux circuler, on s'aperçoit qu'il est transmis
par l'axone jusqu'à un autre neurone, parfois très éloigné.
– Les dendrites font fonction de récepteur et le corps cellulaire
d'analyseur.
– Les neurones établissent donc un réseau énorme similaire a
celui Internet mais bien plus développé, on estime que si la
totalité des ordinateurs était reliés entre eux, il suffirait à
peine à égaler le réseau neuronal d'un seul cerveau.
– Les neurones communiquent entre-eux au niveau d'une
zone particulière : les synapses.
– Les messages nerveux sont élaborés et transmis par les neurones
grâce à leurs axones. Les neurones communiquent entre-eux grâce
aux synapses.
– A ce niveau, un message nerveux permet la libération d'un
messager chimique de l'axone d'un neurone, vers la dendrite du
neurone suivant. Ce dernier fabrique alors un message nerveux.
B) Effets du bruit sur le système nerveux
En contruction
C) Effets de la fatigue sur le système nerveux
En contruction
D) Effets de certaines substances sur le
système nerveux
1) Cas des drogues
Les drogues créées une
dépendance.
- La dépendance physique est
due à une modification de
l'équilibre interne de l'organisme
devant la répétition des prises de
drogue (accoutumance).
L'absence de celle-ci créée le
symptôme de manque.
- La dépendance psychique
pousse le sujet à retrouver les
effets de la drogue.
Toutes ces substances
perturbent le fonctionnement des
synapses. Elle modifie l'humeur
et les comportements.
2) Cas de l'alcool
effets de l'alcool sur le champ visuel pour des taux d'alcoolémie croissants
0g/L puis 0.5g/L puis 0.8g/L puis 1.2g/L
Bilan :
Le cerveau est un centre nerveux.
Perception de l'environnement et commande du mouvement
supposent des communications au sein d'un réseau de cellules
nerveuses. La cellule nerveuse ou neurone transmet les messages
nerveux aux autres cellules en produisant des messagers chimiques
au niveau des synapses.
Le fonctionnement du système nerveux peut être perturbé dans
certaines situations et par la consommation de certaines substances.
Relier certaines situations, la consommation de certaines substances
à des perturbations du système nerveux. Les récepteurs sensoriels
peuvent être gravement altérés par des agression de l'environnement.
Les relations entre organes récepteurs et effecteurs peuvent être
perturbés :
- par la fatigue ;
- par la consommation ou l'abus de certaines substances modifiant
l'action de messagers chimiques au niveau des synapses.
Chapitre 3: Le système
hormonal intervient dans la
puberté et la reproduction
A) hormones et développement des
organes reproducteurs
En contruction
B) hormones et apparition des
caractères sexuels secondaires
En contruction
C) hormones et action sur le cycle de
l'utérus
Bilan
Les transformations observées à la puberté sont déclenchées par des
hormones qui assurent une relation entre les organes.
La puberté est due à une augmentation progressive des concentrations
sanguines de certaines hormones fabriquées par le cerveau ; elles
déclenchent le développement des testicules et des ovaires.
Testicules et ovaires libèrent à leur tour d'autres hormones (testostérone,
oestrogènes) qui déclencheront l'apparition des caracytères sexuels
secondaires.
Les hormones ovariennes (oestrogènes et progestérone) déterminent l'état de
la couche superficielle de l'utérus.
La diminution des concentrations sanguines de ces hormones déclenche les
règles.
Une hormone est une substance, fabriquée par un organe, libérée dans le
sang et qui agît sur un organe-cible.
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