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Belles familles de soldats (1ère partie)
RAYMOND
Dans les archives départementales numérisées de la Haute-Garonne, la copie du livret matricule de Jean
RAYMOND, donne les éléments suivants :
Lors du conseil de révision (classe 1890), il a déclaré résider à Cazères (Haute-Garonne) et être cultivateur. Il est
né le 27 novembre 1870 à Taurignan-vieux (Ariège), fils de Joseph RAYMOND et de Vidal Anne, domiciliés à
Cazères (Haute-Garonne).
Il avait les cheveux et les yeux bruns, le front ordinaire, le nez cave et le visage allongé. Il
mesurait 1.65 m. Degré d’instruction : 2
Pour son service militaire, il a été incorporé du 15 novembre 1891, arrivé au corps du 1Escadron du Train des
équipages militaires à Montauban (Lot et Garonne) et soldat de 2ième classe le 18 novembre 1891. Nommé soldat
de 1ière classe le 13 mai 1894.
Envoyé en congé le 17 octobre 1894,
en attendant son passage dans la
réserve de l’armée active qui aura lieu
le 1ier novembre 1894.
A effectué une 1ière
période d’exercices dans la
réserve au 17° Escadron du Train du
2 au 29 novembre 1898.
A effectué une 2ième
période d’exercices au même
régiment du 2 au 29 janvier 1900.
Passé dans l’armée territoriale le 1ier
novembre 1904.
Rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 1ier août 1914, arrivé au corps le 31 mars 1915.
Réformé n° 2 par la commission de réforme de Montauban du
21 avril 1915 pour varices noueuses et remontantes au
membre inférieur gauche.
Maintenu réformé 2 par la commission de réforme de
SaintGaudens du 15 septembre 1915 (loi du 17 août 1915).
Campagnes :
En Algérie : du 16.11.1891 au 27.10.1894, (photo ci-contre)
Contre l’Allemagne : du 31.03.1915 au 21.04.1915.
*
* *
Autre famille RAYMOND
2
Dans les archives départementales numérisées de la Haute-Garonne, la copie du livret matricule de Toussaint
RAYMOND, donne les éléments suivants :
Lors du conseil de révision (classe 1902), il a déclaré résider à Cazères (Haute-Garonne) et être cultivateur. Il est
le 2 novembre 1882 à Saint-Christaud (Haute-Garonne), fils de Jean Pierre RAYMOND et de Rousse Marie,
domiciliés à Cazères (Haute-Garonne).
Il avait les cheveux et les yeux châtains, le front couvert, le nez moyen et le visage ovale. Il
mesurait 1.61 m. Degré d’instruction : 2
Pour son service militaire, il a été mis en route le 16 novembre 1903, arrivé au corps du 59° régiment d’infanterie
de Foix (Ariège) et soldat de 2ième classe le dit jour.
Nommé Caporal le 25 septembre 1904.
Nommé Sergent le 26 septembre 1905.
Envoyé le 18 septembre 1906 en congé en attendant son
passage dans la réserve de l’armée active qui aura lieu le 1ier
octobre 1906. Certificat de bonne conduite accordé.
Affecté au 134° régiment d’infanterie territoriale de Foix en
application de la dépêche ministérielle du 7 août 1909.
A effectué une période d’exercices au 59° régiment d’infanterie
du 29 août au 20 septembre 1909.
Nommé Adjudant par décision ministérielle du 30 décembre 1912.
Rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale le 1ier août 1914.
Nommé Sous-lieutenant le 10 juin 1915.
Passé au 88° régiment d’infanterie territoriale le 1ier novembre 1917.
Nommé Lieutenant à titre temporaire le 29 novembre 1917. (DM du 25.11.1917).
Nommé Lieutenant à titre définitif le 3 juin 1920.
Démissionnaire de son grade, démission acceptée par décret présidentiel du 17 avril 1927.
Rayé des cadres des officiers de réserve à compter du dit jour.
Replacé dans son dernier grade Adjudant. Classé dans la position sans affectation et rayé des contrôles le 17 avril
1927. Libéré des obligations du service militaire le 15 octobre 1931.
Citations :
Cité à l’ordre du régiment du 16 août 1916 :
« Etant en position aux tranchées de départ, pendant l’attaque du 20 juillet 1916, a maintenu le bon ordre dans
sa section sous de très violents bombardements du 20 au 22 juillet et a assuré sa mission d’une façon parfaite ».
Cité à l’ordre de la Brigade du 17 août 1917 :
« Par sa fermeté, son sang-froid et sa bonne humeur, a entraîné en
première ligne à deux reprises différentes et sous un violent
bombardement une corvée de 120 hommes chargés de ravitailler la
ligne de feu du secteur d’Hurtebise (Aisne) dans la nuit du 28 au 29
juillet 1917 ».
(Ndr : Hurtebise est proche de Craonne sur la carte de la page suivante).
3
Croix de guerre avec étoile d‘argent,
Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 12.12.1925. (JO du 25.12.1925).
Certificat d’ancien combattant délivré le 13 avril 1935, renouvelé le 29 mai 1940.
Extraits des livres de l’Abbé Clément Tournier : les Cazériens à la Guerre :
Octobre 1915 :
Toussaint RAYMOND, de Bellevue, Sous-lieutenant au 134° Régiment d’Infanterie territoriale - kyste à une
paupière - en soins à l’hôpital de Vitry-le-François (Marne).
Il nous écrit :
« Maintenant je suis guéri et je compte rejoindre mon corps sous peu, pour reprendre la préparation formidable,
qui, je crois, cette fois-ci, nous permettra de bousculer ces brutes hors de chez nous… ».
Correspondance du Sous-lieutenant Toussaint RAYMOND datée de juin 1916 :
« La correspondance du Docteur Mourlan et du Sergent Dangla m’intéresse beaucoup car nous sommes cantonnés
au milieu des troupes noires. Nous pouvons donc apprécier tout l’effort de ces recruteurs.
« Nous assistons, en ce moment au montage sur place de cette formidable machine depuis si longtemps promise.
L’heure est proche, parait-il et la brèche va être bientôt ouverte ».
Décorations
:
4
Le Sous-lieutenant Toussaint RAYMOND sert depuis le début de la guerre dans le 134 °
Régiment d’infanterie territoriale.
Avec ses hommes, il exécuta parfaitement de nécessaires travaux de défense, ou
préparatoires à l’attaque et a pris part ensuite aux offensives de Champagne et de
Picardie ;
Sur le front de la Somme notamment, ses qualités de sang-froid et de bravoure se
révélèrent, l’été dernier, et lui valurent cette citation :
« RAYMOND Toussaint, Sous-lieutenant à la deuxième compagnie de mitrailleuses, étant en position aux tranchées
de départ, pendant l’attaque du 20 juillet 1916, a maintenu le bon ordre dans sa section sous de très violents
bombardements du 20 au 22 juillet et a assuré sa mission d’une façon parfaite. » (Croix de Guerre).
Lettre d’un sous-officier du 56° d’Artillerie à l’Abbé Tournier du 17 janvier 1917 :
« …Depuis le début de la campagne, après avoir parcouru plusieurs points du front, je n’ai jamais eu le plaisir de
revoir un seul Cazérien, sauf un de mes cousins : le Sous-lieutenant RAYMOND. Inutile de vous décrire la joie que
nous éprouvâmes en nous rencontrant dans les tranchées de la Somme, non loin d’Erbécourt et Dompierre. (Ndr :
Il s’agit en fait de Herbécourt, au centre de la carte ci-dessous).
« Nous avons quitté ce coin si terrible pour venir nous reposer quelque temps dans les Vosges. Le secteur que nous
y occupons est des plus calmes : mais nous devons le quitter bientôt. Sans nul doute, nous allons redevenir plus
actifs. Notre petit canon de 75 fera entendre sa terrible voix, pour venger nos braves camarades si glorieusement
tombés… »
Janvier-février 1918
5
Le Sous-lieutenant Toussaint RAYMOND est promu Lieutenant et affecté au 88° Régiment territorial d’Infanterie.
*
* *
Autre famille RAYMOND
Dans les archives départementales numérisées de l’Ariège, la copie du livret matricule de Maurice Louis
RAYMOND, donne les éléments suivants :
Lors du conseil de révision (classe 1912), il a déclaré résider à Contrazy (Ariège) et être charpentier.
Il est le 20 mars 1892 à Nostaganem (Algérie), fils de père inconnu et de RAYMOND Anne, domiciliée à Contrazy
(Ariège).
Il avait les cheveux et les yeux châtain foncé, le front haut vertical, le nez rectiligne et le visage ovale. Il
mesurait 1.69 m. Degré d’instruction : 3.
Pour son service militaire, il a été dirigé et incorporé le 11 octobre 1913, arrivé au corps du 2° régiment du Génie
à Hussein Dey (Algérie) et soldat de 2° classe le 13 octobre 1913.
Promu soldat de 1ière classe le 11 avril 1914.
Passé au 6° régiment du Génie à Angers. (Bulletin du Général commandant le 3° Corps d’Armée) Passé
au 2° régiment du Génie à Montpellier (Hérault) le 12 octobre 1917.
Envoyé en congé illimité de démobilisation le 23 août 1919, au dépôt démobilisateur du Centre spécial de
démobilisation du Génie de la 17° région à Toulouse (Haute-Garonne). Se retire à Contrazy (Ariège).
Maintenu service armé et proposé pour changement d’arme par la commission de réforme de Toulouse du 10
octobre 1921 pour cicatrice déprimée et adhérente à la cuisse droite, sans gêne fonctionnel. Varice flexueuse.
Invalidité inférieure à 10% et affecté au 17° escadron du Train des équipages hippomobile par décision du général
commandant le 17° corps d’armée en date du 18 octobre 1921.
A la date du 1ier octobre 1923, passé à la classe de mobilisation de 1910 (père de un enfant vivant).
Classé « service auxiliaire » pour invalidité inférieure à 10% par la commission de réforme de Toulouse du 12
février 1926, pour cicatrice de plaie par éclat d’obus à la cuisse droite sans gêne fonctionnel. Varices remontant
du pied jusqu’à la cicatrice.
Classé dans la position dite « sans affectation » et rayé des contrôles du 17° escadron du Train hippomobile le 1ier
novembre 1927.
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