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Mon fils aîné a été frappé par la maladie à l’âge
de seize ans. Son cas paraissant sérieux, il nous a
appelés à son chevet et nous a dit: “Papa, maman,
il vous sera dur d’être séparés de votre fils aîné. Si
le Seigneur juge pouvoir épargner ma vie, j’en
serai heureux pour vous. S’il convient à la gloire de
son nom que ma vie s’achève à présent, je dirai:
c’est bien pour mon âme. Papa, recherche la
solitude; maman, fais de même, et priez. Vous
recevrez alors une réponse conforme à la volonté
de mon Sauveur que vous aimez et que j’aime.” Il
craignait, au cas où nous nous prosternerions
ensemble, que notre affection pour lui ne nous fît
demander au Seigneur ce qui n’était pas la
meilleure chose.
Nous avons agi comme il le désirait, et nos
prières ont été en tout semblables aux vôtres. Nous
n’avons reçu aucune assurance de guérison pour
notre fils. Il est mort en mettant toute sa confiance
en Jésus notre Sauveur. Sa mort nous a porté un
grand coup, mais sa mort même était une victoire,
car sa vie était cachée avec le Christ en Dieu.