Dossier Passages - Théâtre de l`Enfumeraie

publicité
Passages
Pièce Chorégraphique
Pour dix, vingt… comédiens
et cent, mille… personnages
Conception Pascal Larue
THEATRE DE L’ENFUMERAIE
« Un jour nous naissons, un jour nous mourons,
Le même jour au même instant,
Elles accouchent à cheval sur une tombe. »
Extrait de « En attendant Godot » de Samuel Becket.
Cette phrase peut servir d’exergue à notre proposition…
La proposition
Cette pièce est née d’un travail de recherche avec un groupe de comédiens, des jeunes, des
anciens, des chanteurs et des danseurs, des habitués de notre troupe et des nouveaux…
La proposition de départ était de travailler sur le thème de l’accélération, perception
contemporaine du monde, constat que nous vivons sous la dictature de la vitesse et constat
aussi que "Notre vanité est d'accélérer vers le vide"…
Passé une année de travail en cession d’une semaine par mois, une forme théâtrale et
chorégraphique a émergé comme une évidence, la phrase de Becket en exergue ayant servi
de déclencheur. Formulée avec un humour moins acerbe, la vision que chaque vie humaine
est une étoile filante s’est imposée. Et une question : quelle trace reste t-il de cette étoile,
quelle lumière est gravée dans notre rétine de ce passage ? Vive, douce, claire, intense,
pâle... les étoiles filantes dessinent une parabole dans le ciel, métaphore de nos vies !
De la naissance à la mort nous sommes embarqués dans un train à grande vitesse sans
escale où chacun occupe son temps comme il peut avec plus ou moins de bonheur. De cette
image du train, une diagonale et deux portes sur le plateau du théâtre sont apparues,
traçant notre chemin de la naissance à la mort et la farandole des humains qui défilent…
Le Mouvement et les figures
Notre chorégraphie se dessine en quatre grands mouvements- la naissance, la
vie, la mort et la disparition-et deux types de figures/personnages-les petits
personnages, nous, et les archétypes, les grandes figures du théâtre,
immortelles.
C’était la matière de notre deuxième étape de travail.
La naissance, un grand étonnement, arrive dans la première porte,
C’est le mouvement d’un poussin qui casse sa coquille et qui crie coucou.
Une traversée au rythme d’une pulsation cardiaque, le temps d’une petite
danse sur la diagonale, parabole de nos vies, si l’on concentre la vie d’un
humain en quelques secondes, quelle couleur, quelle goût, quelle émotion,
quelle sensation restera dans notre souvenir…
Et déjà l’autre porte où tout finit…
Et puis la dernière question que beaucoup se pose : Derrière cette porte où
tout finit, y a t-il quelqu’un pour nous accueillir ?
Qui nous accueille et où nous allons au-delà est et reste une grande
question…
Notre seule réponse est que si la vie est un théâtre, la mort aussi et que ceux
qui nous attendent sont ceux qui ont vécu mais rassemblés, concentrés,
résumés dans de grandes figures qui nous préoccupent tous, les grands
archétypes de la comédie humaine, ceux là nous attendent, les seuls
immortels que nous connaissons sont les personnages de théâtre, tant qu’un
homme vivra, ils vivront. Ce sont eux, les pères, les mères, les militaires, les
maitres et les valets, les pauvres d’esprit et les docteurs, les amoureux et les
bileux…
Ceux qui passent,
Les petits personnages
C’est nous, vous, moi, ceux dont la vie est comptée et déjà passée,
Ci gît
Ceux qui passent en bavardant pour ne rien dire, ceux qui passent en
chantant, ceux qui ne disent rien et ne diront jamais rien, ceux qui brassent
de l'air, ceux qui passent leur temps à faire des plans sur la comète, ceux qui
sourient tous le temps et ceux qui ne sourient jamais, ceux qui restent des
enfants, ceux qui sont vieux avant l'âge, ou dit autrement ceux qui flânent et
ceux qui sont déjà fanés, ceux qui sont pressé de passer et ceux qui passent
leur temps à regarder en arrière, ceux qui passent la fleur au fusil et ceux qui
passent en priant que tout va bien se passer, ceux qui passent sans voir le
paysage et ceux qui n'en perdent pas une miette, ceux que la solitude ne gène
pas et ceux qui ne savent pas qu'ils sont seuls, ceux qui passent à deux main
dans la main, ceux qui s'accrochent et ceux qui glissent, ceux qui s'énervent
ou qui oublient de respirer, ceux qui dès le départ sont perdus et passent leur
temps à chercher leur chemin, ceux qui crient au début, ceux qui crient à la
fin, ceux qui ont faim du début à la fin, ceux qui n'arrêtent pas, ceux qui
passent le temps d'une petite danse et ceux qui passent en fumant, c'est
toujours la dernière...
C'est un inventaire à la Prévert que nous pouvons compléter à loisir... la liste
est infinie.
La vie à l’échelle de l’univers se déroule à la vitesse
d’une comète, nous sommes des poussières d’étoiles
qui s’embrasent quelques secondes.
Des dizaines de personnages anonymes défilent sous
nos yeux, ils ne font que passer quelques secondes,
une minute tout au plus et le théâtre les évacuent,
les grandes marionnettes du théâtre nous prennent
dans leur bras, nous laissent tomber, nous donnent
le dernier baiser, le dernier coup pied…
Les personnages du théâtre ne sont que les fantômes
de nos vies passées…
Ceux qui nous attendent
Les hommes,
hommes,
les don quichotte et toutes les variétés de chevaliers et de sauveurs de
l'humanité, les soldats qui passent avant l'âge, seul ou en bande, les vieux
généraux et toutes les momies, médaillés ou sculptées, les savants et tous les
prophètes, curés de tous frocs et de toutes confessions, les Prométhée qui
jouent avec le feu, les mendiants, ceux qui souffrent comme Job et ceux qui
attendent Godot, les innocents et les fous, les saints qui sont parfois de sains
innocents et les amoureux qui sont souvent fous, les Crésus et tous
les Picsous cupides qui étouffent sous leurs trésors, les fossoyeurs qui
creusent la terre et les rêveurs qui hantent et qui chantent le monde, les
pères qui vont seuls, les rois et leurs éternels serviteurs, les pauvres de
toutes sortes, les poches pleines et les poches trouées, ceux qui se servent
sans vergogne et ceux qui servent ceux qui se servent…
Et le petit garçon perdu…
Les femmes,
femmes,
les sacrifiées, les porteuses de drapeaux, les saintes et sauveuses de
l'humanité, les Jeanne et toutes les passionarias qui passent pour nous
illuminer, toutes les résistantes, Antigone de la justice, toutes les infirmières
et les mères Theresa de la terre, et aussi les prostitués, les divines et les
poupées, les danseuses, les Circée et toutes les sorcières, femmes fatales qui
donnent aux hommes leur apparence de pourceau, les vierges dont "le petit
chat est mort", les immaculées, les violées et les martyrisées, les divas et
toutes les étoiles qui s'étiolent, que l'on voit (ou qui croient) briller et qui sont
mortes depuis longtemps, les folles et les possédées qui dansent les nuits de
pleine lune... les mères qui les portent avant et après la vie, et les reines
lointaines figées dans leur beauté et les bonnes fées… Et la lune qui passe
sans compatir en fermant les yeux…
Et l’enfant qui regarde…
Si cette liste n'est pas infinie, elle n'est pas close...
Ces vieilles figures s’amusent à jouer et rejouer nos vieilles rengaines, nos
amours fanées, nos espoirs mutilés, nos crimes sublimes et nos gloires
périmées, en nous attendant, pour nous faire disparaitre, ils nous évacuent,
nous portent, nous trainent par les pieds, nous font valser une dernière fois,
nous charrient en tas, nous ferment la bouche, avant de fermer la dernière
porte, celle au-delà de laquelle ne reste qu’une trace, une lueur, un
mouvement, une impression tenace dans la mémoire des vivants, de celui qui
va passer après et jusqu’au suivant, au suivant et au suivant …
Nos amours ne durent qu’un temps
Pas à pas pas assez longtemps
Passent repassent
repassent les
les vivants
Sur scène traversent les mourants…
mourants…
Cette sarabande, cette parade des vivants et des morts se fait en musique, la
parole y jouant parfois son rôle, certains de nos petits personnages laissent
une trace audible (« ah, lui, il n’arrêtait pas de jacasser » ou « Quel brillant
orateur c’était») et nos fantômes du théâtre sont parfois bavards mais le
souvenir de ceux qui sont passés, de cette passade de nos vies est dans un
mouvement, une impression, la trace d’une émotion vite effacée par la
suivante ou sa répétition, au fond tout n’est qu’une éternelle répétition, nous
ne faisons que recommencer ce qu’un autre à commencer et ça recommence
ça recommence
« Une valse à trois temps
Une valse à quatre temps
Une valse à cinq temps
Une valse à mille temps… »
Et auau-delà,
La dernière porte où tous disparaissent
Une grande lumière blanche aveuglante
C’est ce qu’ont vu ceux qui sont revenus du passage
Un grand trou blanc
Troublant
Et tourne la farandole
Comme on tourne une page
Et ça revient et ça revient
Ça va et ça revient
La musique
Miroir de l’âme
Elle accompagne notre petit bout de chemin, elle donne le rythme, la couleur
de toutes ses saisons qui s’enchainent, elle non plus ne s’arrête pas. Elle nous
permet de supporter l’insoutenable, elle nous porte, elle nous donne la
possibilité de pleurer, de danser jusqu’au bout, elle nous offre la légèreté du
dernier souffle, sans son tempo nous serions mort avant de naitre, couché
sans s’être levé. Le feu de la vie danse, galope sous ses notes, ses flammes
s’étirent, s’ébrouent, claquent, explosent, rebondissent, rient, crient, pleurent
et meurent enfin d’épuisement. Oui il y a des feux qui pleurent et des feux qui
rient, des feux follets et des feux froids, des qui font long feu et d’autres feux
de paille, certains meurent sans brûler, se consument sans briller, sans
flamme, et pourtant une musique les accompagne, sinon se serait triste si
triste… Notre musique est là, elle nous tient la main, nous fredonne un air
dans la tête, une mélodie qui trotte, un air de fête, un air de rien, un air malin,
elle nous réchauffe le cœur jusqu’au dernier battement, derniers soubresauts,
et s’en va sans regret faire danser le suivant.
Le compositeur et l’interprète
l’interprète
Marc Lauras est saltimbanque, compositeur, violoncelliste et comédien depuis
1981. Il s’est formé à l’université de Pau, au CNSM de Paris (Prix de
composition électroacoustique) et en autodidacte. Son
travail est marqué par les trois composantes
essentielles de sa pratique professionnelle: la
recherche acousmatique, le violoncelle et le spectacle
vivant, et notamment “Le Contraire de l’Amour”
d’après Le Journal de Mouloud Feraoun (Avignon
2011,tournée en Algérie et en France), avec Farid Paya et le théâtre du Lierre
il a écrit la musique de sept spectacles de Théâtre Musical Chanté, avec le
Théâtre de l’Ephémère (“Ceux de Tergazar” , “Eden Cinéma” de Marguerite
Duras), Théâtre Narration, avec Laurent Schuh et écrit de nombreuses
musiques de concert.... Depuis 1995, il voyage en solo pour plus de 350
représentations avec “En allant vers la plage” spectacle de théâtre d’objets et
de musique pour le public jeune et familial. Son travail a été entendu dans plus
d’une trentaine de pays. Il accompagnera notre création par ses compositions
enregistrées et sa présence en direct…
passages..
Impressions musicales de passages
Des brouillards chantants et des tissages de bruits. Des chocs. Une berceuse.
Une fanfare militaire dans un concert de printemps.
Il y a ce temps, si long, si court. Comme une falaise de silence. Puis le grand
saut dans un son inconfortable. Très coloré, ce brouhaha, presque familier
bien qu'assourdissant.
De là-bas, au bout, vraiment au fond, au départ, on le voit, ça danse car le
début est si plein, si joyeux. Et lalalère, tiens, si tu veux. Elle est bien un peu
de guingois, cette jolie dame, mais son sourire en dit long sur son bonheur
pendant le chemin, elle trottine comme une clochette. Elle chantonne presque,
et un chœur invisible l'accompagne.
Comme une boite à musique qui la conduit du rien au pas grand chose.
Diguiguelin'gue. Dedloc, et redeloc.
Ho! Et là! Houla! Mais ça glisse ici.
Une pulsation impossible à reproduire, car juste une fois, unique, et voilà c'est
fini. En arrière, toute. Mais non, le moteur n'a qu'un sens.
Tic, tac. Tiquitac. Tic. La pendule propose pourtant une sarabande. Elle
envahit la partition, percussion implacable et placide.
Et lui, ce grand monsieur qui dessine ses pieds à force de les admirer en
courant, ou ce petit garçon qui chante ses mains quand elles détournent les
nuages de ses incertitudes.
Par là, tout droit, attention c'est maintenant. D'ailleurs cette musique de
l'intérieur commence toujours sans prévenir, et c'est déjà trop tard pour
comprendre le début que déjà la fin se rapproche.
On croirait à un silence qui remplirait ce vide, mais non, personne ne sait plus
vraiment comment cela s'arrête et les instruments qu'on entend ne sont plus
joués par personne. Quelques vents persistent en quatuor.
Ils ont été, hier, et maintenant sonnent somnambules, dans un orchestre libéré
de la contrainte de la baguette.
Il y a ces mots si pleins, si vides. Ritournelle.
On croirait bien reconnaître un instrument que l'on a connu, avant. Ou peutêtre hier.
Mais un drôle de mélange prends le dessus, du fort qui crie et du chuchoté qui
murmure, et c'est comme un frottement qui respire, qui tousse enfin, et en
riant tout de même, qui prend peu à peu toute la place dans les oreilles.
Il y a ces mains, si caressantes, si blessantes.
Quelques cordes pincées, frottées, coupées parfois tant elles se tordent.
Quelques peaux frappées, martelées. Quelques flûtes enrouées.
Car toujours un regard borgne sur cette partition incomplète.
Des paroles enchevêtrées se tressent en une polyphonie rauque.
De loin elles et ils se rapprochent, souvent pressés. Chapeau, casquette, tête
nue. Souffles. Silence. Quoi ? Mais pourquoi déjà ? Les pas sont légers et
pourtant inscrivent une trace sonore sur leur passage. On pourrait percevoir
des chaussures sur la neige, ou des pieds nus sur le sable. On entend que ça
crisse et ça grince. Commence la danse endiablée des sonorités sourdes, des
tissus rêches et des vêtements bruissants.
Rythme lent, puis rapide. Et aussi incertain, décalé. Imparfait, exalté.
Une béquille se fait remarquer sur le parquet, solitaire et singulière. Le
casque d'un soldat entame un cri de métal chauffé à blanc. Du bois brisé avant
que le feu ne crépite, et ne dévore les couleurs. Le soupir de l'allumette dans
le papier froissé.
On respire par ici, on exhale par là. Une chute à demi silencieuse, fragile, une
caresse de velours. Tout s'effondre car les jambes se tordent.
On entend chanter. Et puis tout à coté, à peine quelques mots en rengaine.
On les voit nos amies, alors on se voit. On les connaît nos amis, alors on se
reconnaît. Et nos ennemis se plaignent et geignent. Et à chaque fois, chacune
et chacun, dans une traversée incertaine, mais obstinée.
Et tchac, tchac, boum. Et dzim, dzim, bam.
Une, deux ! Une, deux ! Taratari, tatitara ! Les morts se relèvent et dansent
la samba. Alors leurs sourires sont carnassiers dans le capharnaüm des
souvenirs sonores.
Cette mélodie qui nous conduit tous les jours du matin au soir, et ne cesse de
faire semblant de se taire quand le noir a remplacé le gris. L'eau qui tombe du
ciel ruisselle en cascade de notes, en arpèges de tonnerre.
Au matin ça rigole dans tous les coins, et les pluies oublient de nous mordre
aux mollets pour reprendre le même tempo que la veille.
Mais peu importe le tempo, car la musique tous les matins veille et nous
réveille. Top départ c'est parti. C'est reparti.
Le train des aurores ne prend pas de retard. Deux temps, trois temps, quatre
temps, c'est toujours un peu la valse du soir qui grince. Parfois les rythmes se
déchaînent sur une piste cirée.
Et ce soleil qui hurle en disparaissant, et qui se noie dans l'absence de
mélodie.
Marc Lauras
La scénographie
Une porte au lointain cour, où tout commence et recommence, où chacun
apparait, une diagonale parquet ciré, pour un petit temps, un petit tour et un
cadre de porte à l’avant-scène jardin, comme un couperet, avec chaise, peutêtre deux et tabouret, deux couloirs cendrés pour s’échapper, au fond mur de
pierres claires et chariots de mineurs pour les temps des charniers, quand il y
en trop à charrier, et un trou , une dernière porte, tunnel d’où s’échappe une
lumière aveuglante au lointain jardin…
Matériaux brutes, de vieux objets, des couleurs passées.
Croquis scénographie (Dessin Pascal Larue)
Les costumes
Notre théâtre possède ce que l’on nomme un « pucier », une réserve de vêtements du
monde qui n’a rien à envier à ce que l’on peut trouver chez Emaus…
Les comédiens construiront chacun leurs personnages dans cette réserve.
Il y aura une centaine de personnages qui viendront représenter l’humanité depuis les
origines ; nous ne prendrons pas un parti pris encyclopédique en représentant chaque
époque et chaque continent, nous nous contenterons de ce qui nous est proche et
familier mais un peu fané, suranné, à la mode dépassée, l’impression de vieilles
photos de famille sera l’effet recherché. Le particulier qui nous est cher représentera
bien mieux l’universel qu’un catalogue bien classé.
Notre galerie de portraits ci-joint est encore plus parlante, il y a dans notre
recherche un travail de portrait au sens où l’entend le peintre ou le photographe.
Saisir dans l’instantanée d’un mouvement toute une vie, voir ou imaginer un rêve dans
un point fixe voilà l’ambition…
L’Equipe artistique
Aloual
Formateur, chanteur et comédien au Théâtre du Lierre à Paris, Alain
Aloual Dumazel est un compagnon de route du Théâtre Vollard.
D’origine mauricienne ayant passé sa jeunesse à Madagascar d’où
son nom de scène, Aloual se définit comme citoyen de l’océan
Indien.
Elodie Boulard
Diplômée de l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, Paris
en 2004-2006, Formation Danse contemporaine et classique depuis
1994 avec Cie A Fleur de peau, Ménagerie de verre, B.Asselineau, …
à Paris et en Province, joue depuis 2007 dans les créations de
l’Enfumeraie.
Edwige Bage
Diplômée de l’Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq, Paris,
2003-2005, elle pratique aussi la danse, le conte et joue Molière
mais aussi de nombreuses créations où se mêlent contes et textes
poétiques.
Bastien Chrétien
Après douze ans de théâtre amateur et semi-professionnel comme
élève dans les ateliers de Gaël Bayet (comédienne dans la compagnie
de l’instant) et de Colette Arcaix (ancienne comédienne d’Ariane
Mnouchkine et Peter Brook), il suit un cycle d’orientation
professionnel au conservatoire de la Roche Sur Yon (Professeur
Frédéric de Rougemont). Depuis deux ans il joue et met en scène
(dernier projet en cour Ruy Blas) et codirige le festival « Jeunes
poussent. »
Jacques Grange
Comédien depuis plus de quarante ans il a joué les grandes pièces
du répertoire et de nombreuses créations contemporaines avec des
compagnies diverses, pour certaines prestigieuses : Le théâtre du
Radeau, Centre Théâtral du Maine, Le théâtre du Totem, le Théâtre
du Trèfle, NBA spectacle, Cie des Gens pluriels… et cinq spectacles
du théâtre de l’Enfumeraie.
Katia Grange
Comédienne depuis vingt ans, elle joue des créations et des
œuvres du répertoire avec Le théâtre du Radeau, NBA spectacle,
Prospéro Théâtre, Cie jamais 203, Pièce et main d’œuvre,
Pérennes Cie et deux créations du théâtre de l’Enfumeraie…
Mathieu Grenier
De Mars 2007 à Mars 2009, Compagnon au sein du GEIQ Théâtre,
Groupement d’employeurs pour l’Insertion et la Qualification,
dispositif d’emploi et de formation en alternance. En contrat de
professionnalisation jusqu’en Mars 2009. Depuis joue Dostoïevski,
Michel de Ghelderhode, Antoine Volodine… rencontre l’Enfumeraie
lors d’un stage Shakespeare.
Valentine Galey
Formée au CFA des comédiens d’Asnières par Jean-Marc Hoolbecq,
Christophe Lemaître, Nathalie Fillion et au CNSAD classe de JeanDamien Barbin en 2011, joue depuis au théâtre, Feydeau, Musset,
Hugo, Vitrac, Melquiot… et au cinéma et à la télévision.
Nigel Hollidge
Formé à la Royal Acadamy Art à Londres, il joue en France depuis
vingt ans. Il travaille avec le théâtre de l’Enfumeraie et NBA au
Mans, le théâtre d’air à Laval, la Cie de l’Embarcadère à Lorient et le
théâtre de la Boutonnière à Paris. Depuis cinq ans il joue sous la
direction d’Adel Hakim au théâtre des quartiers d’Ivry. Il participe à
la création du « voyage d’Alice en Suisse », avec le théâtre du Loup,
prix ADAMI 2011 à Avignon.. En 2010 il crée sa propre cie Tro-Didro. Au cinéma il
joue dans les « égarés » de Téchiné et « la venus noire » d’A. Kechiche
Martine Midoux
Parallèlement à un début de carrière consacré à la danse
contemporaine, Martine Midoux étudie le piano, obtient une licence de
musicologie et un premier prix d'opérette classique, de comédie
musicale et d'art lyrique au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de danse de Paris où elle suit le cycle de
perfectionnement en chant auprès de Rachel Yakar. Depuis 2003 elle
a intégré la troupe du théâtre du Lierre sous la direction de Farid
Paya et en 2012, elle interprète le rôle de Papagena dans La flûte Enchantée de W. A.
Mozart, dans la nouvelle production du Théâtre des Bouffes du Nord, dans une mise
en scène de Peter Brook lors de la tournée en Italie, Australie, Chine, Taïwan, Corée
du Sud et au Japon.
Rodolphe Poulain
Diplômé du Conservatoire National en 1999, joue depuis dans de
nombreuses compagnies. Dernièrement il a participé aux créations de
Vincent Macaigne et à son « Hamlet » au festival IN d’Avignon 2011.
Il a joué avec l’Enfumeraie « la Cerisaie » et « En attendant Godot ».
Virginie Picard
Comédienne chanteuse, elle travaille avec le théâtre de l’Enfumeraie
depuis plus de 10 ans comme artiste associé. Elle crée des
spectacles pour jeunes publics, participe aux créations de Pascal
Larue. Parallèlement elle se forme à la psychophonie et la pratique
thérapeutique de la voix.
Tomas Reyes
Reyes
Comédien formé en Argentine, il est aussi diplômé d’une école de
réalisateur de cinema dans son pays. Vivant en France depuis quinze
ans, il se forme avec des anciens élèves de l’école Jacques Lecoq et
joue avec le avec de nombreuses compagnies en France, en
Espagne…. Il vient de créer mis en scène par Pascal Larue “la
contrebasse” de Susskind.
Alice Sibbille
Comédienne issue de la formation professionnelle de l’Actéa à
Caen (sortie en 2009),elle poursuit son chemin en se joignant au
FTFS ( spectacle éducatifs, Irlande), intègre le collectif Cohue
et la Cie de l’oreille Arrachée où elle participe aux créations de
rues. Par le biais d’un service civique elle rejoint en 2012 le théâtre de l’Enfumeraie
en tant qu’assistante à la mise en scène et comédienne.
Pascal Larue
Elève de Jacques Lecoq, il a rencontré aussi
Jerzy Grotowsky, travaillé entre autres avec
Ludwig Flashen, Monika Pagneux, Nicka
Kossenkova et Sergey Afanasiev, suivi des
cessions d’enseignements de maitres de théâtre
Nô et Kabuki, collaboré avec Didier Gabily.
Fondateur du théâtre de l’Enfumeraie, il a mis en
scène depuis 1980 plus d’une trentaine de
spectacle dont certain de ces propres écrits. Il assurera la scénographie et la
conception générale du projet.
L’Equipe Technique
Christophe Galloyer
Création lumière
Eric Minette et Emmanuel Six
vidéo et au son
Les amateurs et tous les amoureux seront nos invités…
invités
« IL n’y a rien de plus réellement artistique
Que d’aimer les gens »
Vincent Van Gogh
Dans chaque ville où nous jouerons des comédiens pourront se joindre à notre
farandole, il suffira pour chacun de venir travailler deux jours avec nous pour
traverser pendant trente seconde notre petit théâtre, trente seconde pour redonner
vie à une mémoire, à un souvenir, à un aimé, à une douleur, un cœur, une rancœur à
évacuer, ci-git ceux que nous avons aurions dû pas su aimé…
Première présentation publique
Octobre novembre 2014
THEATRE DE L’ENFUMERAIE
Espace Culturel Rue Georges Bizet
72700 ALLONNES
Tél : 02 43 80 40 08
[email protected]
www.theatre-enfumeraie
Téléchargement