b- Les ligases, des enzymes énergie dépendantes
Elles permettent de lier des brins d’ADN ou d’ARN (si l’extrémité
5’ est phosphorylée) en utilisant l’énergie d’hydrolyse d’un ATP.
T4 RNA ligase : lie deux ADN ou ARN simples brins.
c- Polynucléotides kinases
La T4 polynucléotide kinase transfère le phosphate γ d’un ATP sur une extrémité 5’ déphosphorylée (si le phosphate
transféré est radioactif alors on a marqué l’ADN radioactivement).
2- Les vecteurs
A- Les vecteurs plasmidiques
ADN circulaire qui possède une origine de réplication qui permet une réplication autonome. Il doit porter une un
phénotype facile à repérer qui contient un site de clonage multiple. L’insert fait entre 10 et 20 kb.
a- Le plasmide pBR322 (deuxième génération : identification négative)
Il mesure 4,4 kb et possède deux gènes de résistance : tet® (pour une pompe à tétracycline) et amp® (contre
l’ampicilline). Ils ont tous les deux un promoteur. On sélectionne les recombinants grâce à des tests antibiotiques.
Cela nécessite une réplique sur velours.
b- Le plasmide pUC18 (troisième génération : identification positive)
Il mesure 2,7 kb. C’est une recombinaison entre pBR322 et le phage M13. Il possède un gène de résistance amp® et
un gène lacz’ (codant pour une protéine partielle de la β-galactosidase) contenant un site multiple de clonage. La
cellule hôte code pour l’autre partie de la β-galactosidase (E. coli ∆M15) on parle d’α-complémentation. En présence
de X-gal, les bactéries qui expriment la β-galactosidase sont bleue, les autres blanches (système blanc/bleu). On
sélectionne les colonies recombinantes sur ampicilline + X-gal + IPTG. Les colonies recombinantes sont blanches.
c- Un plasmide Eucaryote : 2μ
C’est un plasmide naturel de levure, présent à raison de 12 exemplaires par cellule (on peut en faire un vecteur
navette). Il possède un site de clonage multiple et une origine de réplication de chromosome de levure.
d- Plasmide suicides
Ce sont des plasmides qui contiennent des gènes suicides : les recombinants n’expriment pas le gène, ce sont les
seuls à pousser. Comme le gène CCdB qui code pour un inhibiteur des gyrases.
B- Vecteurs phagiques et cosmides
a- Le phage λ et ses dérivés
La tête contient 50 kb d’ADN qui se circularise dans le cytoplasme de la bactérie grâce aux séquences COS présentes
aux extrémités 5’. Dans la partie centrale du génome il y a 15 kb que l’on peut remplacer. On repère les bactéries
transformées par la radioactivité des plages de lyse. On crée des dérivés : λGT11 qui possède le promoteur de
l’opéron lactose et lacz’. Les non recombinants donnent des plages de lyse bleues.