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«II y a une position claire en Islam : le musulman ne peut pas avoir une attitude
indifférente vis-à-vis de l'État et, ipso facto, admettre les demi-solutions à l'égard du dirigeant et
du pouvoir. Ou bien le dirigeant est musulman et le pouvoir aussi, il en est donc satisfait et il
l'approuve ; ou bien le dirigeant est non musulman et le pouvoir non islamique, alors il le rejette,
s'oppose à lui et s'emploie à le supprimer par la souplesse ou par la force, ouvertement ou en
secret.1 Cette attitude découle d'un principe fondamental de l'islam. Par conséquent, c'est un
fondement idéologique doctrinal du musulman et toute concession, même partielle, signifie
forcément une concession à son islam... Sans l'État islamique, la doctrine du musulman est
incomplète et la justice islamique l'est également : amputer la main du voleur, lapider l'adultère,
exécuter l'assassin, verser la zakat (l'aumône), entreprendre le djihad, tous ces devoirs ne
peuvent être totalement accomplis sans l'État islamique et le gouvernement des musulmans.»
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La comparaison des dogmes et des actes des religions chrétiennes et musulmanes montrant
l’évidente supériorité du christianisme ne doit pas nous enorgueillir. C’est par la grâce de Dieu
que nous en bénéficions, c’est par grâce que nous sommes aujourd’hui héritiers d’une longue
tradition chrétienne. Nous avons reçu un trésor, des talents que nous avons le devoir de faire
fructifier. Mais si dans nos milieux on respire encore une atmosphère chrétienne, sachons que
pour beaucoup la connaissance du Christ, de son Eglise et de ses commandements sont tout à fait
en dehors de leur univers. Plus que jamais s’impose l’ordre reçu de Notre Seigneur Jésus-Christ :
« Allez enseigner toutes les nations. » Et il nous faut commencer par notre prochain, le français
de souche qui n’a rien reçu en fait de religion, et l’immigré qui ne juge le catholicisme des
«roumis» qu’à travers la pourriture des médias.
D’où les deux axes de notre action : rechristianiser les institutions, ce qui est une œuvre
politique, et, simultanément, conquérir les âmes au Christ, Roi des Francs, ce qui est un travail
d’apostolat.
Le véritable apostolat passe par l’union intime avec Dieu Père Fils et Saint Esprit. Les
saints les plus actifs (efficaces pour convertir) ont été les saints les plus contemplatifs. Ainsi, au
Curé d’Ars, le démon aurait dit un jour : «S’il y avait trois hommes comme toi, je perdrais
l’Europe» ; quant au Padre Pio, il est à l’origine de la construction d’un magnifique hôpital,...
L’union à Dieu se trouve par la prière. La conquête des âmes se fait en lui associant le
jeûne ( «Ces sortes de démons se chassent par le jeûne et la prière.» ) et par une vie qui essaye
d’appliquer en permanence les enseignements de Notre Seigneur : les commandements de Dieu
(c’est bien la moindre des choses), mais aussi le pardon des injures, la remise des dettes, les
œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle.
Pour tenir dans nos résolutions de sanctification personnelle, sanctification à laquelle nous
sommes tous appelés, il nous faut simultanément prêcher le Christ et nous engager pour lui.
Nous trouvons normal de consacrer du temps à nos devoirs matériels ; nous devons donner une
part significative de ce temps à nos devoirs de propagation de l’Evangile. Il faut être capable
d’en parler naturellement, normalement, comme de choses qui coulent de source, avec au fond
du cœur le feu qui brûle de la charité, c'est-à-dire de l’amour vrai pour Dieu comme pour nos
frères.
1 Souligné par nous
Association Notre Dame de Chrétienté