Chrétienté et Islam : des lieux saints à l`occident - Notre

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Quand la religion mahométane apparut à la fin du sixième siècle, le christianisme était déjà
bien implanté dans les pays du Moyen Orient (Syrie, Liban, Turquie actuelle ) placés sous le
gouvernement de l’empereur Romain d’Orient. Il y régnait une paix relative, bien que différentes
hérésies chrétiennes se soient déclarées. Les arabes du désert, des bédouins, ne s’étaient pas
encore convertis au christianisme, même si des chrétiens habitaient cette région. Ils restaient
idolâtres et adoraient des pierres qui, dit-on, sont rassembes dans le bâtiment appelé « la
Kaaba », actuellement au centre géographique de l’Islam.
Mohamed, à en croire l’histoire officielle contée par les musulmans, commença parmi eux
une prédication qui annonçait un Dieu unique et un jugement dernier à la fin du monde. Cette
démarche rencontrant une hostilité croissante de la part des Mecquois, il fut obligé de s’exiler et
d’aller à Médine, une ville qui se trouve aussi en Arabie. Le calendrier musulman prend son
origine au moment de ce départ en exil (l’hégire).
Dans cet exil, Mahomet était accompagné par ses premiers disciples, vivant du pillage des
caravanes des commerçants de la Mecque. Quand finalement il revint en vainqueur, il fonda une
structure d’Etat qui concentrait dans ses mains le pouvoir temporel (politique) et spirituel
(religieux). C’était un état totalitaire.
La religion prêchée par Mahomet n’ayant pas d’arguments logiques pour s’imposer,
l’islam se développa par la guerre et les conversions forcées, dont la procédure était donnée par
la Charia : Il fallait mettre les chrétiens et les autres croyants (juifs, manichéens, védiques) dans
un état d’humiliation permanente (dhimmis) pour les inciter à se convertir «à la lumière de
l’islam».
A la conquête de Jérusalem, le Calife (chef suprême musulmans) fit bâtir une mosquée sur
les lieux où se trouvait le Temple avant sa destruction par Titus en l’an 70.
La conquête des bords de la Méditerranée conduisit les musulmans à détruire les
chrétientés d’Afrique du Nord, qui avaient donné Saint Augustin, et des martyrs à l’Eglise
universelle.
Au début les pèlerinages en Terre Sainte furent acceptés avec une relative tolérance par les
autorités musulmanes. Par la suite, les persécutions contre les pèlerins incitèrent Saint Bernard à
prêcher la libération des Lieux Saints par des croisades dans le but de neutraliser l’ennemi de la
Foi ( par ailleurs actif sur la méditerranée ).
Quand les Turcs bâtirent à leur tour leur empire (l’empire Ottoman), la conquête du
Monde (le djihad) repris, et l’attaque contre l’Europe, qui avait finalement échoué quand elle
voulût passer par la porte Ouest (le détroit de Gibraltar), fut relancée par la porte Est de
l’Europe : les Balkans, Sarajevo, Vienne.
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L’attaque par mer fut arrêtée par la victoire des européens sur la flotte turque au large de
Lépante, en 1571.
Sur terre, leur échec se produisit, alors que la victoire paraissait ne pas devoir leur
échapper. Les polonais de Jean III Sobieski écrasèrent les Turcs à la bataille de Khotine (1673),
à Zurawno (1676) puis à Kahlenberg (1683). Cette dernière victoire permit de faire lever le siège
de Vienne.
Le déclin de l’Empire Ottoman commença alors, freiné par la politique anglaise qui ne
voulait pas voir la Russie contrôler le détroit du Bosphore.
Finalement, l'empire ottoman fut démembré par les Alliés, à l'issue de la Première Guerre
mondiale, et, en 1924, le califat fut aboli par le parlement turc.
Depuis la deuxième guerre mondiale, l’islam est utilisé par les russes et les américains de
manière concurrente dans la guerre froide, l’un contre l’autre d’abord, puis, après la chute du
mur de Berlin, contre l’Europe aussi.
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Dans les Balkans
L’objectif des Etats-Unis est en train de se réaliser : instituer un état intégriste dans les
Balkans. Deux ans après la fin de la guerre, le multi ethnisme et la démocratie ne sont plus au
programme, sauf à usage externe (Alija Izetbegovic en a reparlé devant le Conseil de l’Europe.)
Dans toute la Fédération croato-musulmane, les mosquées sortent de terre comme des
champignons. (...) A Sarajevo, le minaret majestueux de la Mosquée Suharto, qui a coûté trois
millions de dollars à l’Indonésie, domine désormais la ville. Le Koweït vient de financer un
programme de plusieurs centaines de mosquées. A Bugojna, on achève actuellement un
complexe islamique qui aura coûté quinze millions de dollars... Une telle frénésie ne trouve son
exemple dans aucun pays musulman au monde.
En Roumanie
Depuis 1989, plus de 50 000 Arabes de Syrie, d’Irak, du Liban, du Soudan, d’Egypte, de
Palestine, de Somalie,... ont afflué en Roumanie. Et le mouvement continue. Vite adaptés à leur
terre d’élection, ces arabes se sont mariés avec des natives et, pour quelques dollars, se sont
lancés dans le business - trafic de cigarettes, de drogue, d’armes, de devises, prostitution,... Leur
centre principal est la ville de Timisoara (...). Le docteur Tabrizi Jabri, l’un des chefs de la
communauté arabe de Roumanie, vient de déclarer : “En 1996, nous avons déclaré notre
communauté comme parti politique et nous avons élu comme président un Palestinien, Kamal
Kader. Si nous n’avons pas pris part aux élections de 1996, c’est uniquement pour des “raisons
techniques”. Mais nous sommes patients (...) Nous aurons, nous aussi, je le pense, des députés
au Parlement roumain. Nous aurons nos panneaux bilingues, nos universités, - comme les
Hongrois...“.
Ce point de vue permet de comprendre l'article du quotidien libanais El-Safir
(l'Ambassadeur), porte-parole officieux des dirigeants musulmans et de la Syrie, publié le 18
septembre 1975 et signé du directeur général de la principale institution sunnite de Beyrouth.
L'auteur y expose les grands principes de la doctrine islamique en matière de pouvoir :
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«II y a une position claire en Islam : le musulman ne peut pas avoir une attitude
indifférente vis-à-vis de l'État et, ipso facto, admettre les demi-solutions à l'égard du dirigeant et
du pouvoir. Ou bien le dirigeant est musulman et le pouvoir aussi, il en est donc satisfait et il
l'approuve ; ou bien le dirigeant est non musulman et le pouvoir non islamique, alors il le rejette,
s'oppose à lui et s'emploie à le supprimer par la souplesse ou par la force, ouvertement ou en
secret.1 Cette attitude découle d'un principe fondamental de l'islam. Par conséquent, c'est un
fondement idéologique doctrinal du musulman et toute concession, même partielle, signifie
forcément une concession à son islam... Sans l'État islamique, la doctrine du musulman est
incompte et la justice islamique l'est également : amputer la main du voleur, lapider l'adultère,
exécuter l'assassin, verser la zakat (l'aumône), entreprendre le djihad, tous ces devoirs ne
peuvent être totalement accomplis sans l'État islamique et le gouvernement des musulmans.»
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La comparaison des dogmes et des actes des religions chrétiennes et musulmanes montrant
l’évidente supériorité du christianisme ne doit pas nous enorgueillir. C’est par la grâce de Dieu
que nous en bénéficions, c’est par grâce que nous sommes aujourd’hui héritiers d’une longue
tradition chrétienne. Nous avons reçu un trésor, des talents que nous avons le devoir de faire
fructifier. Mais si dans nos milieux on respire encore une atmosphère chrétienne, sachons que
pour beaucoup la connaissance du Christ, de son Eglise et de ses commandements sont tout à fait
en dehors de leur univers. Plus que jamais s’impose l’ordre reçu de Notre Seigneur Jésus-Christ :
« Allez enseigner toutes les nations. » Et il nous faut commencer par notre prochain, le fraais
de souche qui n’a rien reçu en fait de religion, et l’immigré qui ne juge le catholicisme des
«roumis» qu’à travers la pourriture des médias.
D’où les deux axes de notre action : rechristianiser les institutions, ce qui est une œuvre
politique, et, simultanément, conquérir les âmes au Christ, Roi des Francs, ce qui est un travail
d’apostolat.
Le véritable apostolat passe par l’union intime avec Dieu Père Fils et Saint Esprit. Les
saints les plus actifs (efficaces pour convertir) ont été les saints les plus contemplatifs. Ainsi, au
Curé d’Ars, le démon aurait dit un jour : «S’il y avait trois hommes comme toi, je perdrais
l’Europe» ; quant au Padre Pio, il est à l’origine de la construction d’un magnifique hôpital,...
Lunion à Dieu se trouve par la prre. La conquête des âmes se fait en lui associant le
jeûne ( «Ces sortes de démons se chassent par le jeûne et la prière.» ) et par une vie qui essaye
d’appliquer en permanence les enseignements de Notre Seigneur : les commandements de Dieu
(c’est bien la moindre des choses), mais aussi le pardon des injures, la remise des dettes, les
œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle.
Pour tenir dans nos résolutions de sanctification personnelle, sanctification à laquelle nous
sommes tous appelés, il nous faut simultanément prêcher le Christ et nous engager pour lui.
Nous trouvons normal de consacrer du temps à nos devoirs matériels ; nous devons donner une
part significative de ce temps à nos devoirs de propagation de l’Evangile. Il faut être capable
d’en parler naturellement, normalement, comme de choses qui coulent de source, avec au fond
du cœur le feu qui brûle de la charité, c'est-à-dire de l’amour vrai pour Dieu comme pour nos
frères.
1 Souligné par nous
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Les jeunes filles et les jeunes femmes ont, par suite des circonstances actuelles, une
mission importante ; celle de rencontrer et de convertir les musulmanes, avant qu’elles soient
prises elles-même dans la terreur islamique. Nos sœurs d’islam pourront voir, dans des
chrétiennes pudiques et respectables, un mole plus attachant que celui de la prostituée gratuite
et « pilulée » que proposent des médias pourrisseurs.
Bibliographie :
Connaissance élémentaire de l'Islam par Adouard Pertus - 120 pages 8,8 € (sup. au n° 65
de l'AFS)
L'islam(isme) aujourd'hui par A. Frament - 77 pages 9 €
L'Eglise face à l'Islam, 64 pages [ Ime Congrès-Pélerinage du Centre Montauriol à
Lourdes 26/4/97] - 5,33€
La Vierge Marie devant l'Islam de Francis Tommy-Martin (tiré à part 12 pages) - 1,22€
Dialogue Islamo-Chrétien sous le calife Al-Ma'mun par le Pasteur Geirges Tartar
Nouvelles Editions latines - 303 pages 19€
Tous ces ouvrages peuvent être obtenus à l'AFS 31, rue Rennequin 75017 Paris
ACTION FAMILIALE ET SCOLAIRE
Association Notre Dame de Chrétienté
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