Il n'est et n'a été nullement dans mon intention, par mon travail, de porter outrage au
Prophète (SLSP) ni à ses dignes Compagnons (Que Dieu soit satisfait d'eux) ni a ses Anges (SES)
mais le but était de rassembler le patrimoine historique de l'Islam que cela plaise aux uns ou
déplaise à d'autres.
Il est extrêmement important d'attirer l'attention et de souligner que ce livre montre
plusieurs photographies, prises à la fin du 19e et début du 20e siècle, de lieux, de vestiges
musulmans et de tombeaux historiques tels que ceux de Sayda Khadidja, sa fille Fatima Zahra, des
martyrs d'Ohoud (Que Dieu soit satisfait d'eux), véridiques ayant vraiment existé, et dont il ne reste
aujourd'hui aucune trace. Pourquoi ce patrimoine a-t-il été entièrement détruit ? Est-ce que les
musulmans d'avant le 20e siècle étaient dans l'égarement ? Existe-t-il aujourd'hui un seul musulman
adorant des pierres à la place de Dieu ? Pourquoi continue-t-on à détruire le patrimoine historique
des musulmans sans que personne ne le condamne ni n'en parle ? Le moment est venu pour
demander et exiger la reconstruction de ces lieux saints pour restituer à la Nation (Ouma) son
patrimoine.
L'auteur de l'article se dit étonné de trouver dans ce livre une miniature montrant
"Antara Ibn Chedad" et déclare " ….et je ne sais quelle est la relation entre "Antara Ibn Chedad"….
et le soufisme". Je ne pensais pas qu'il allait tomber dans cette erreur. Cette image n'apparaît que
lorsque nous parlions de l'environnement et des valeurs qui existaient chez les arabes au moment de
la naissance du Prophète (SLSP) faits de chevalerie, d'équitation, de générosité et de largesses que
représentaient merveilleusement "Antara Ibn Chedad", "Imrou-l-kaïs" ou "Hatem-le-Ta'ite" et il n'y
a pas de lien avec le soufisme comme il le croit. Ces valeurs et ces qualités qui avaient cours avant
l'apparition de l'Islam ont été approuvées par le Prophète (SLSP) qui appela et exhorta les
musulmans à les suivre. "Je suis venu pour parfaire la noblesse des caractères" (Hadith).
Il cite, dans son article, un groupe de musulmans européens convertis par le Cheikh
El-Allaoui ou par ses successeurs et qui prirent le chemin du soufisme en mettant en doute leur
Islam insinuant qu'ils oeuvraient pour l'Occident et, ouvertement, qu'ils avaient introduit dans
l'Islam des préceptes de leur culture et de leurs anciennes coutumes appelées chez eux « sciences
sacrées ». Est-ce que ce frère veut que nous nous interdisions d'appeler à la religion divine et guider
les gens, où qu'ils soient, vers les préceptes purs de l'Islam ? Ou a-t-il connaissance de ce qui est
dans leurs coeurs pour juger de leur égarement et de leurs erreurs ? Si les choses étaient comme il
les voit pourquoi le Prophète (SLSP) aurait-il envoyé des émissaires vers les autres contrées pour
les appeler à l'Islam ? Qu'il nous instruise aussi sur l'Islam de "Souheib Erroumi" (le Romain), de
"Salman El Farissi" (le Persan) ou de celui de "Bilel Ibn Rabah" (l'Ethiopien). Etait-il véridique ou
ont-ils, chacun d'eux, glissé dans l'Islam, des éléments de leurs cultures, de leurs coutumes ou de
leurs "sciences sacrées" ?
Dans un autre endroit de l'article, son auteur s'interroge sur ce qui relie la
photographie du tombeau du rabbin "Cohen" à Tlemcen et le soufisme. Il parait évident qu'il n'a fait
que feuilleter le livre car, une étude soutenue de son contenu, en particulier ses pages 116 et 117, lui
montrerait que j'ai aussi parlé de la fondation et des habitants de la ville de Mostaganem, de
l'existence des juifs en Afrique du Nord et de leur vie sans problèmes parmi les Algériens et ceci ne
fait que montrer le degré de tolérance des musulmans et leur acceptation de l'autre quel qu'il soit.
La photographie du tombeau, non détruit à ce jour, de ce rabbin mort en 1445, illustre parfaitement
le respect des droits de l'homme vivant ou mort et le degré d'humanisme élevé auxquels sont
parvenus les algériens.
La réponse à la suspicion suscitée par la photographie de l'Emir Abdelkader à
l'intérieur de l'étoile à six branches est que celle-ci a été prise du livre "L'Emir Abdelkader,
l'odyssée de la sagesse" édité, en 2007, par les éditions Zaki Bouzid à Alger, à l'occasion du
bicentenaire de la naissance de l'Emir et nul n'en a parlé ni soufflé mot.
L'étoile à six branches était considérée comme le symbole du gouvernement et de
l'Etat et les documents officiels, les accords et les décrets; portaient en haut ce sceau, qui était rond,
et sur son pourtour était gravé un vers célèbre du poème "El Borda" d' El Boussaïri. Au milieu, cette
étoile, et au bout de chacune de ses pointes était gravé, successivement : Mohamed, Aboubakr,