TD BA

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FILIERES SVI
Semestre 2
Module 8 « BIOLOGIE DES ORGANISMES
ANIMAUX »
CAHIER DE TRAVAUX DIRIGES
1) Parasitisme et parasites
2) Squelette et déplacement
(Compléments de cours)
Pr. L. LEFRERE
Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2
TD1
TD N°1
Le parasitisme et les parasites
1. Différents types d’interactions du vivant
2. Parasitisme
2.1. Généralités
2.2. Espèces parasites dans le monde animal
2.3. Principaux parasites de l’homme
2.3.1. Protozoaires
2.3.2. Helminthes
Plathelminthes
Nématodes
Objectifs

Décrire un certain nombre d‘interactions par lesquelles le vivant est amené à créer pour la
continuelle lutte des espèces pour la survie et la reproduction.

Définir le type parasitisme, les caractères fondamentaux et les modes, ainsi que la
répartition et la localisation des parasites.

Identifier les espèces parasites dans le monde animal et surtout les principales parasites de
l’homme.
1
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TD1
Il existe toute une gamme d’interactions qui s’établissent entre individus d’espèces différentes.
1. Différents types d’interactions du vivant
Ces interactions s’organisent autour de 4 facteurs :
× La chaîne trophique (manger pour survivre)
× La reproduction (se reproduire pour perpétuer l’espèce)
× L’habitat ou le biotope (se protéger pour survivre)
× Le transport (la quête de la nourriture et de territoires)
On distingue trois grandes associations possibles entre les êtres vivants qui réalisent une biocénose.
→ Mutualisme "ou coopération"
→ Commensalisme
→ Parasitisme
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TD1
Les variations dans le type d’interactions portent à la fois sur :
– leur degré
– leur durée
– leurs conséquences
Mutualisme (ou coopération)
≡ Interaction entre deux ou plusieurs organismes différents qui leur permettent de vivre avec des
avantages mutuels.
→ Dans ce type d’interaction, les deux espèces bénéficient de la relation qui les liens mais lors
d’une séparation il n’y a pas mise en cause de leur survie (elle peut être momentanée et n’est pas
obligatoire).
× On parle de symbiose, qu’est un cas particulier du mutualisme, dont la relation étroite et durable
de deux ou plusieurs organismes différents, mutuellement bénéfique, est indispensable et une
séparation en général met en cause leur survie.
Les deux parties de l’association en retirant les bénéfiques réciproques = symbiontes
Autre caractère important, les organismes en symbiose conservent leur identité propre.
≈ Ceci est vrai même dans les cas extrêmes. S’il y avait interpénétration des deux organismes au
point de confondre leur identité propre, alors, il faudrait plutôt parler d'osmose.
Commensalisme
Mot latin "cum mensare" = manger avec.
≡ Interaction d'espèces animales qui vivent associées à d'autres en profitant des débris de leur
repas mais sans leur porter préjudice.
→ une seule des deux parties de l’interaction en retire bénéfices sans pour autant causer de
préjudice ni dommage à l’autre.
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Autres notions d’interactions sont définies par les biologistes ;
** Phorésie ≡ elle se limite au transport d'un animal par un autre et se produit de façon épisodique.
Parasitus fucorum (acarien) transporté par Tipula maxima (Tipule).
** Inquilinisme ≡ interaction entre deux organismes de tailles différentes, dont le plus petit vit à
l'intérieur d'une cavité naturelle de l'autre, cavité communiquant avec le milieu ambiant.
L'hôte constitue alors un abri pour l'inquilin, qui ne prélève pas d'aliments à ses dépens.
C'est le cas du poisson du genre Fierasfer, qui s'abrite dans le cloaque d'holothuries (concombres
de mer) qui pour certain est à la limite du parasitisme.
Parasitisme
≡ Interaction entre deux organismes animaux (ou végétaux) d'espèces différentes vivant l'un au
dépend de l'autre.
→ il s’agit d’un type de relation dans laquelle une espèce "parasite" profite et bénéficie de la
relation et l'autre espèce " hôte" est lésée sans pour autant disparaître.
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Cette interaction est souvent temporaire entre une espèce plus petite "parasite" et une plus grande
"hôte" au dépend duquel elle vit.
2. Parasitisme
2.1. Généralités
Pourquoi étudier le parasitisme en Biologie animale ?
Parce que il joue un rôle essentiel dans :
> La régulation des populations ;
> La structuration des écosystèmes ;
> L’évolution des espèces.
Les échanges d'énergie sont le moteur du fonctionnement des écosystèmes.
Ces échanges se font selon deux grands types de relations :
→ Systèmes prédateur-proie ; le prédateur tire son énergie de sa proie ;
→ Systèmes parasite-hôte ; le parasite tire son énergie de son hôte.
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Les caractères fondamentaux du parasitisme sont généralement :
> Association,
> Hétérospécifique (2 espèces différentes),
> Obligatoire,
> Hôte sert de milieu au parasite,
> Dépendance spatiale et énergétique du parasite vis à vis de l’hôte est totale ou partielle.
On peut distinguer deux catégories de parasites, qui sont :
× Parasites internes (endoparasite) : quand il peut s’établir à l’intérieur de son hôte ; tels l’ascaris
dans le tube digestif de l’homme, les plasmodiums du paludisme dans le foie ou dans le sang.
× Parasites externes (ectoparasite) : quand il se développe sur les téguments ou simplement s’y
pose pour se nourrir ; tels les puces, punaises, moustiques.
Modes de parasitisme
On distingue deux modes essentiels :
× Le Parasitisme permanent : Un être vivant est parasite tout au long de sa vie chez un ou
plusieurs hôtes.
× Le Parasitisme temporaire : Un être vivant n’est parasite que pendant une (courte) période de
sa vie.
Les parasites vivent à des endroits bien déterminés et leur action néfaste s’étend à l’ensemble de
l’organisme de l’animal. On peut citer certaines actions :
> Ils détournent à leur profit des substances nutritives (minéraux, vitamines).
> Ils rejettent des substances toxiques.
> Ils provoquent des lésions dans les organes.
> Il y a une perturbation générale de l’organisme qui entraîne une chute des performances de
l’animal (mauvaise transformation des aliments).
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Par ailleurs, il y a possibilité ou non de passage d’un hôte à un autre au cours du cycle biologique :
notion de cycle parasitaire. On distingue alors 3 types de cycle :
> Cycle direct court : (tels les kystes d’amibes émis avec les selles sont directement
contaminants ; les œufs embryons nés d’oxyures…)
> Cycle direct long : caractérise les espèces qui doivent subir une maturation dans le milieu
extérieur avant de parvenir à leur stade infestant (tels les œufs de l’ascaris ne sont infestant mais
ils le deviennent après un certain séjour dans le milieu extérieur nécessaire à la formation de la
larve).
> Cycle indirect : fait intervenir l’obligation pour le parasite de passer par un ou plusieurs hôtes
intermédiaires pour parvenir à son stade infestant.
2.2. Les espèces parasites dans le monde animal
On peut partager le monde animal en plusieurs groupes, selon le nombre d’espèces parasites y
appartenant
→Groupes à parasites excessivement nombreux
× Protozoaires
× Helminthes
→Groupes à parasites nombreux
× Crustacés
× Acariens
× Insectes
→Groupes à nombre de parasites restreint
× Cœlentérés
× Mollusques
× Vertébrés (vampires, quelques poissons)
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→Groupes ne renfermant aucun parasite
× Spongiaires
× Echinodermes
× Urochordés
2.3.Principaux parasites de l’homme
Les parasites appartiennent à trois règnes du vivant
Champignons → fungi
Protistes → Protozoaires
Métazoaires → Helminthes
→Arthropodes
2.3.1. Protozoaires
≡ Eucaryotes, unicellulaires, hétérotrophes, le plus souvent mobiles, se multipliant par mitose,
mais recourant parfois à la reproduction sexuée.
= Organismes simples (élémentaires), mais organismes complets (la cellule assure toutes les
fonctions : doués d’autonomie).
> La limite entre les protozoaires et les métazoaires est claire
→Considérés comme "ancestraux" ou plutôt "divergents".
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Avant les premiers animaux, on a eu, les protozoaires (unicellulaires) dans un premier temps
procaryotes (cellules à noyau diffus), puis eucaryotes (cellules à noyau isolé).
→ Ensuite, sont arrivés, les métazoaires (pluricellulaires), grâce à la présence de collagène, qui a
permis la cohésion des cellules entre elles. Les spongiaires étaient nés...
→ L'évolution suivante fut, les Eumétazoaires. Ceux-ci sont devenus hétérotrophes. Ils n'ont
qu'un seul orifice "bouche/anus" : Cnidaires et cténaires...
→ Les Eumétazoaires sont devenus bilatéraliens avec 2 orifices distincts, bouche et anus.
Ces bilatéraliens ont été divisés en 2 catégories, déterminés par l'apparition en premier, à l'état
larvaire, du 1er orifice.
1. Les protostomiens qui ont la bouche en 1 er...
Brachiopodes, bryozoaires, annélides, plathelminthes, mollusques, crustacés
2. ... puis les deutérostomiens qui l'ont en 2 ème.
Echinodermes, tuniciers, poissons cartilagineux, poissons osseux, mammifères.
** Les protozoaires, malgré la simplicité de leur organisation, sont présents dans tous les
habitats et sous tous les climats.
→ Ils peuvent être libre (en milieux aqueux ou humide), parasite (maladie) ou symbiote.
** Ils se présentent sous plusieurs états
> Etat végétatif (trophozoïte etc…), ou état sexué (gamétocyte, gamète…),
> Etat de multiplication ou de latence, qui peut se produire pendant une phase asexuée (kyste) ou
sexuée (oocyste)
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× Les protozoaires se multiplient par :

Mitose
× Scissiparité (Division binaire)
× Schizogonie (Division multiple) une forme division mitotique dans laquelle une série de
divisions nucléaires a lieu avant la segmentation du cytoplasme. Le nombre de divisions nucléaires
consécutives varie en fonction du stade et de l'espèce.
× Bourgeonnement (ou gemmiparité)
Il y a apparition à la surface cellulaire d’un bourgeon exogène, suivie d’une division nucléaire,
capable de constituer un individu complet qui se détache de l’individu souche. C’est une fission
binaire inégale.
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
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Reproduction sexuée (gamogonie)
× Hétérogamie
On trouve deux types de gamètes. C’est le mode de reproduction le plus répandu chez les
protozoaires car elle fait intervenir deux géniteurs.
Il existe 2 phases :
La gamétogamie : c’est la formation des gamètes qui sont soit identiques morphologiquement
(=isogamie), soit différentes morphologiquement (=anisogamie). L’isogamie existe chez les
protozoaires les plus primitifs.
La gamontogamie : c’est l’appariement des deux gamontes (mâle et femelle) sans passer par un
véritable gamète (les gamontes donnent les gamètes).
× Conjugaison
C’est une fécondation réciproque de deux individus accouplés qui échangent une partie de leur
matériel nucléaire. Chaque conjuguant devient un vrai zygote. Il y a échange de noyaux haploïdes
dont la fusion rétablie la diploïdie.
× Autogamie
C’est un mode de reproduction n’impliquant qu’un parent.
→ Cycles
× Cycle haplobiontique
La phase haploïde est longue. Seul le zygote est à l’état diploïde.
× Cycle haplodiplobiontique
Il y a alternance des phases haploïde et diploïde qui sont équivalentes en durée.
× Cycle diplobiontique
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Les individus sont diploïdes.
→ Classification
*Sarcomastigophora
*Apicomplexa
*Ciliophora
*Myxozoa
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PROTOZOAIRES ENDOPARASITES
1. Trypanosoma (25–50 μm)
2. Cystozoïtes d'Haemogregarina dans les tissus
macrophages (x 1 200)
3. Trophozoïte d'Haemogregarina dans un globule rouge (x 1
450)
4. Division d'Haemogregarina dans un monocyte (x 1 450)
5. Dactylosoma mariae dans des globules rouges (x 1 200)
6. Hexamita (7–12 μm)
7. Protoopalina (150–350 μm)
8. Balantidium (40–60 μm)
PROTOZOAIRES ECTOPARASITES
1. Thecamoeba (40 μm de diamètre)
2. Entamoeba (15 μm de diamètre)
3. Costia necatrix, libre (à gauche) et attaché (à droite) (10–
15 μm de diamètre)
4. Costia sp. de Aplocheilichthys gambianus (10 μm)
5. Bodomonas branchialis (12 μm)
6. Colponema agitans (6–8 μm)
7. Euglenosoma branchialis (20–30 μm)
8. Trichodina (40 μm)
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9. Childonella cyprini (70 μm)
10. Tetrahymena (60 μm)
11. Amphileptus (50 μm)
12. Epistilis (70–100 μm)
13. Scyphidia (100 μm)
14. Glossatella (100 μm)
15. Lésions, ulcères et érosions d'écailles provoqués par
Epistilis
16. Trychophyra (50–100 μm), d'après W.A. Rogers
Plasmodium
Embranchement Apicomplexes
Classe Sporozoaires
Ordre Hématozoaires
Parasitant exclusivement des hématies (globule rouge de l’homme). Quatre principales espèces
sont susceptibles d’infester l’homme.
P. falciparum : le plus redoutable car de loin le plus meurtrier ; cause une forme maligne du
paludisme, ou "fièvre tierce maligne" car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les
deux jours. Parasite les globules rouges de tout âge.
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P. vivax : cause une forme bénigne du paludisme "fièvre tierce bénigne" . Parasite les GR jeunes
(réticulocytes).
P. ovalé : très rare, n’est rencontré que dans certaines zones de l’Afrique intertropicale ; elle cause
une forme bénigne du paludisme "fièvre tierce bénigne". Parasite les GR jeunes (réticulocytes).
(Très proche du précédent).
P. malariae : cause une forme bénigne du paludisme "fièvre quarte", car ayant une périodicité des
recrudescences fébriles tous les trois jours. Parasite les GR âgées.
→ Agent vecteur
C’est un moustique femelle du genre anophèles (seule la femelle qui est
hématophage et pique le soir et la nuit).
Ce moustique est largement répandu dans les régions tropicales. Il a besoin
de surfaces d'eau (marais, étangs, lacs, eaux stagnantes...) pour se reproduire.
Beaucoup d'anophèles femelles possèdent dans leurs glandes salivaires les sporozoïtes du
microorganisme qui cause la malaria : le plasmodium.
Ces femelles doivent au
moins deux fois injecter
la salive, puis sucer le
sang
d'une
humaine
victime
avant
de
pouvoir produire leurs
oeufs. C'est alors que
commence
le
développement
compliqué
du
plasmodium.
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Les sporozoïtes passent par une phase intermédiaire dans le foie de l'homme, puis entrent dans les
globules rouges du sang, où ils deviennent mérozoïtes qui se multiplient par cycles réguliers en
détruisant les globules rouges (voir illustration ci-dessous)
Quelques mérozoïtes se transforment en gamètes qui sont repris par une piqure d'anophèle.
Dans l'estomac du moustique, ils fusionnent pour devenir zygotes et en passant à travers la paroi
de l'estomac, ils passent par un stade intermédiaire pour aboutir finalement sous forme de
sporozoïtes dans les glandes salivaires.
Amibes
Embranchement Sarcomastigophores
Super Classe Rhizopodes
Ordre Amibiens
Amibiens dits nus, c’est dire sans coque, ayant la faculté d’émettre des pseudopodes (c’est-à-dire
des prolongements ectoplasmiques non permanents, soit pour se déplacer, soit pour s’emparer des
proies ou des aliments.
L’ordre des amibiens nus, à pseudopodes lobés, renferme différentes espèces
> Des espèces intestinales non pathogènes ou saprophytes comme :
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Endolinax nana
Pseudolinax butschlii
Dientamoeba fragilis
Entamoeba coli
> Des espèces pouvant être pathogènes comme l’Entamoeba. Les prinicpales espèces
rencontrées sont :
Entamoeba coli
Entamoeba coli histolytica
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2.3.2. Helminthes
> Métazoaires
> Symétrie bilatérale
> Dépourvus d’appendices locomoteurs
> Rôle pathogène propre
> 2 embranchements

Vers plats : Plathelminthes
Trématodes
Cestodes

Vers ronds : Némathelminthes
Nématodes
L’Homme peut héberger la forme adulte, ou une forme larvaire, ou quelquefois même les deux.
Trématodes
> Vers plats
> Corps non segmenté, aspect foliacé
> Tube digestif incomplet
> Appareil excréteur, appareil nerveux, appareil génital
> Deux ventouses.
> Deux groupes :
- Douves : hermaphrodites, parasites des épithéliums.
- Schistosomes : dioïques, parasites des endothéliums.
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→Douves
Exemple: Fasciola hepatica
→Schistosome (Bilharzies)
Schistosoma haematobium
Uro-génitale
Schistosoma mansoni
Intestinale
Schistosoma japonicum
Artério-veineuse
Exemple : S. haematobium
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Mode et voies d’infection
Cestodes (Ténias)
> Corps segmenté (aspect rubané)
> Absence de tube digestif
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> Hermaphrodites (derniers segments remplis d'œufs renfermant chacun une larve)
> Infestation des hôtes : voie buccale
> Cycles hétéroxènes
> Parasites :
Adultes → du tube digestif
Larves →des tissus
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TD1
Nématodes
> Vers ronds
> Cavité générale libre
> Corps non segmenté
> Tube digestif complet
> appareil excréteur, système nerveux, organes sensitifs antérieurs et postérieurs, appareil génital
> Dioïques (dimorphisme sexuel)
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TD1
Position des Nématodes dans l’arbre généalogique Animale
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TD1
Mode et voies d’infection chez l’Homme
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TD2
TD N°2
Squelette et déplacement
Systèmes locomoteurs
1. Généralité
2. Squelettes
- squelette hydrostatique
- squelette rigide
3. Locomotion sur un support solide
- locomotion du ver de terre
- pattes des insectes
- membres des tétrapodes
4. Modifications adaptatives
- marche, saut, vol et nage
Objectifs
> Décrire les systèmes et appareils locomoteurs des métazoaires.
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TD2
1. GÉNÉRALITÉS
→ Déplacement : passif ou actif
→ Déplacement actif = Locomotion
Locomotion ≅ génération d’une force et consommation d’énergie
> Appareil musculaire
=système capable de générer une force et de la transmettre →mouvement.
× Muscles squelettiques →action mécanisme des muscles sur le squelette
× Tissu d’ancrage des muscles → propriétés élastiques passives (ligaments, tendons, peau)
― Support externe = nature du milieu
> Appui sur un milieu solide : sol
> Appui dans un milieu fluide : air et eau
― Support interne de l’organisme = squelette
> Pour l’animal terrestre, le squelette lui évite de s’effondrer sous ses propres poids,
> Pour l’animal aquatique, il lui évite d’être déformé par les forces externes.
> Support pour les déformations contrôlées du corps responsables de la locomotion.
× Squelette rigide
× Squelette hydrostatique : hydrosquelette
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TD2
2. SQUELETTE
→Hydrosquelette
Exemple : Nématodes, Annélides.
≡ cavités cœlomiques remplis du liquide cœlomique.
Le coelome constitue une sorte de squelette hydrostatique qui maintient la forme du corps et qui
permet la coordination des mouvements lors des contractions musculaires.
> Structures musculaires hydrostatiques sont courantes chez les animaux aquatiques.
→cela permettant peu de dépenses énergétiques pour le maintien du poids du corps (densité du
corps est égale à la densité du milieu).
> En milieu aérien, le maintien de la forme par un hydrosquelette nécessite une contraction
permanente des muscles.
(Densité du corps est supérieure à la densité du milieu) →contraction couteuse en énergie.
⇒squelette rigide courant en milieu aérien.
→ Squelette rigide
= éléments rigides mis en mouvement par des muscles selon le principe du levier.
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TD2
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TD2
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TD2
3. LOCOMOTION SUR UN SUPPORT SOLIDE
⇒appui sur un support solide
× reptation
mouvement général du corps
× marche / course
mouvement d’appendices locomoteurs
× saut
latéraux
× fouissage
 Locomotion du ver de terre
× Allongement
ex : Lombric (Annélides)
→ Contraction des muscles circulaires vers l’avant : l’avant s’amincit (perte de contact des soies)
et s’allonge vers l’avant.
→ Contraction des muscles longitudinaux : épaississement et accrochage des soies sur le support
= ancrage.
⇒ Vague de contractions (circulaires puis longitudinales) de l’avant vers l’arrière = progression
de l’animal vers l’avant.
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× Ondulation (parapode)
TD2
ex : Néréis (Annélides)
Muscles transversaux →mouvement du parapode
Soies nombreuses →ancrage sur le support solide
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TD2
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TD2
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TD2
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TD2
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TD2
> Position du membre
Les poissons se déplacent par ondulation du corps et de la queue, les nageoires jouant le rôle de
balanciers.
Chez les tétrapodes, les os des nageoires vont servir à soutenir les membres, tandis que la queue
va servir de balancier.
Par ailleurs, les formes terrestres doivent également s'adapter à la gravité, ce qui implique le
développement d'une colonne vertébrale rigide et des membres puissants.
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TD2
Une évolution des membres et du mode de déplacement
4. MODIFICATIONS ADAPTATIVES
× Elles se manifestent par le nombre de membres locomoteurs :
• Bipédie,
• Quadripédie des Tétrapodes,
• Hexapédie des Insectes
× surfaces d’appui au sol
Modifications du membre des
Tétrapodes
• Plantigrade
• Onguligrade
• Digitigrade
→ Marches, courses…
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TD2
→ Nage
Méduse
> Contraction des cellules myoépithéliales :
Réduction du volume de l’ombrelle expulsion d’eau →locomotion.
Retour à la forme initiale de l’ombrelle lors de la relaxation musculaire
par élasticité.
Calmar
> Contraction de la cavité palléale : rejet d’eau.
Retour à la forme initiale : élasticité de la cavité palléale.
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TD2
Nage par ondulation
> Ondulation du corps ou d’une partie du corps de l’animal.
Néréis
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TD2
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TD2
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TD2
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