FILIERES SVI Semestre 2 Module 8 « BIOLOGIE DES ORGANISMES ANIMAUX » CAHIER DE TRAVAUX DIRIGES 1) Parasitisme et parasites 2) Squelette et déplacement (Compléments de cours) Pr. L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 TD N°1 Le parasitisme et les parasites 1. Différents types d’interactions du vivant 2. Parasitisme 2.1. Généralités 2.2. Espèces parasites dans le monde animal 2.3. Principaux parasites de l’homme 2.3.1. Protozoaires 2.3.2. Helminthes Plathelminthes Nématodes Objectifs Décrire un certain nombre d‘interactions par lesquelles le vivant est amené à créer pour la continuelle lutte des espèces pour la survie et la reproduction. Définir le type parasitisme, les caractères fondamentaux et les modes, ainsi que la répartition et la localisation des parasites. Identifier les espèces parasites dans le monde animal et surtout les principales parasites de l’homme. 1 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Il existe toute une gamme d’interactions qui s’établissent entre individus d’espèces différentes. 1. Différents types d’interactions du vivant Ces interactions s’organisent autour de 4 facteurs : × La chaîne trophique (manger pour survivre) × La reproduction (se reproduire pour perpétuer l’espèce) × L’habitat ou le biotope (se protéger pour survivre) × Le transport (la quête de la nourriture et de territoires) On distingue trois grandes associations possibles entre les êtres vivants qui réalisent une biocénose. → Mutualisme "ou coopération" → Commensalisme → Parasitisme 2 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Les variations dans le type d’interactions portent à la fois sur : – leur degré – leur durée – leurs conséquences Mutualisme (ou coopération) ≡ Interaction entre deux ou plusieurs organismes différents qui leur permettent de vivre avec des avantages mutuels. → Dans ce type d’interaction, les deux espèces bénéficient de la relation qui les liens mais lors d’une séparation il n’y a pas mise en cause de leur survie (elle peut être momentanée et n’est pas obligatoire). × On parle de symbiose, qu’est un cas particulier du mutualisme, dont la relation étroite et durable de deux ou plusieurs organismes différents, mutuellement bénéfique, est indispensable et une séparation en général met en cause leur survie. Les deux parties de l’association en retirant les bénéfiques réciproques = symbiontes Autre caractère important, les organismes en symbiose conservent leur identité propre. ≈ Ceci est vrai même dans les cas extrêmes. S’il y avait interpénétration des deux organismes au point de confondre leur identité propre, alors, il faudrait plutôt parler d'osmose. Commensalisme Mot latin "cum mensare" = manger avec. ≡ Interaction d'espèces animales qui vivent associées à d'autres en profitant des débris de leur repas mais sans leur porter préjudice. → une seule des deux parties de l’interaction en retire bénéfices sans pour autant causer de préjudice ni dommage à l’autre. 3 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Autres notions d’interactions sont définies par les biologistes ; ** Phorésie ≡ elle se limite au transport d'un animal par un autre et se produit de façon épisodique. Parasitus fucorum (acarien) transporté par Tipula maxima (Tipule). ** Inquilinisme ≡ interaction entre deux organismes de tailles différentes, dont le plus petit vit à l'intérieur d'une cavité naturelle de l'autre, cavité communiquant avec le milieu ambiant. L'hôte constitue alors un abri pour l'inquilin, qui ne prélève pas d'aliments à ses dépens. C'est le cas du poisson du genre Fierasfer, qui s'abrite dans le cloaque d'holothuries (concombres de mer) qui pour certain est à la limite du parasitisme. Parasitisme ≡ Interaction entre deux organismes animaux (ou végétaux) d'espèces différentes vivant l'un au dépend de l'autre. → il s’agit d’un type de relation dans laquelle une espèce "parasite" profite et bénéficie de la relation et l'autre espèce " hôte" est lésée sans pour autant disparaître. 4 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Cette interaction est souvent temporaire entre une espèce plus petite "parasite" et une plus grande "hôte" au dépend duquel elle vit. 2. Parasitisme 2.1. Généralités Pourquoi étudier le parasitisme en Biologie animale ? Parce que il joue un rôle essentiel dans : > La régulation des populations ; > La structuration des écosystèmes ; > L’évolution des espèces. Les échanges d'énergie sont le moteur du fonctionnement des écosystèmes. Ces échanges se font selon deux grands types de relations : → Systèmes prédateur-proie ; le prédateur tire son énergie de sa proie ; → Systèmes parasite-hôte ; le parasite tire son énergie de son hôte. 5 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Les caractères fondamentaux du parasitisme sont généralement : > Association, > Hétérospécifique (2 espèces différentes), > Obligatoire, > Hôte sert de milieu au parasite, > Dépendance spatiale et énergétique du parasite vis à vis de l’hôte est totale ou partielle. On peut distinguer deux catégories de parasites, qui sont : × Parasites internes (endoparasite) : quand il peut s’établir à l’intérieur de son hôte ; tels l’ascaris dans le tube digestif de l’homme, les plasmodiums du paludisme dans le foie ou dans le sang. × Parasites externes (ectoparasite) : quand il se développe sur les téguments ou simplement s’y pose pour se nourrir ; tels les puces, punaises, moustiques. Modes de parasitisme On distingue deux modes essentiels : × Le Parasitisme permanent : Un être vivant est parasite tout au long de sa vie chez un ou plusieurs hôtes. × Le Parasitisme temporaire : Un être vivant n’est parasite que pendant une (courte) période de sa vie. Les parasites vivent à des endroits bien déterminés et leur action néfaste s’étend à l’ensemble de l’organisme de l’animal. On peut citer certaines actions : > Ils détournent à leur profit des substances nutritives (minéraux, vitamines). > Ils rejettent des substances toxiques. > Ils provoquent des lésions dans les organes. > Il y a une perturbation générale de l’organisme qui entraîne une chute des performances de l’animal (mauvaise transformation des aliments). 6 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Par ailleurs, il y a possibilité ou non de passage d’un hôte à un autre au cours du cycle biologique : notion de cycle parasitaire. On distingue alors 3 types de cycle : > Cycle direct court : (tels les kystes d’amibes émis avec les selles sont directement contaminants ; les œufs embryons nés d’oxyures…) > Cycle direct long : caractérise les espèces qui doivent subir une maturation dans le milieu extérieur avant de parvenir à leur stade infestant (tels les œufs de l’ascaris ne sont infestant mais ils le deviennent après un certain séjour dans le milieu extérieur nécessaire à la formation de la larve). > Cycle indirect : fait intervenir l’obligation pour le parasite de passer par un ou plusieurs hôtes intermédiaires pour parvenir à son stade infestant. 2.2. Les espèces parasites dans le monde animal On peut partager le monde animal en plusieurs groupes, selon le nombre d’espèces parasites y appartenant →Groupes à parasites excessivement nombreux × Protozoaires × Helminthes →Groupes à parasites nombreux × Crustacés × Acariens × Insectes →Groupes à nombre de parasites restreint × Cœlentérés × Mollusques × Vertébrés (vampires, quelques poissons) 7 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 →Groupes ne renfermant aucun parasite × Spongiaires × Echinodermes × Urochordés 2.3.Principaux parasites de l’homme Les parasites appartiennent à trois règnes du vivant Champignons → fungi Protistes → Protozoaires Métazoaires → Helminthes →Arthropodes 2.3.1. Protozoaires ≡ Eucaryotes, unicellulaires, hétérotrophes, le plus souvent mobiles, se multipliant par mitose, mais recourant parfois à la reproduction sexuée. = Organismes simples (élémentaires), mais organismes complets (la cellule assure toutes les fonctions : doués d’autonomie). > La limite entre les protozoaires et les métazoaires est claire →Considérés comme "ancestraux" ou plutôt "divergents". 8 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 9 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Avant les premiers animaux, on a eu, les protozoaires (unicellulaires) dans un premier temps procaryotes (cellules à noyau diffus), puis eucaryotes (cellules à noyau isolé). → Ensuite, sont arrivés, les métazoaires (pluricellulaires), grâce à la présence de collagène, qui a permis la cohésion des cellules entre elles. Les spongiaires étaient nés... → L'évolution suivante fut, les Eumétazoaires. Ceux-ci sont devenus hétérotrophes. Ils n'ont qu'un seul orifice "bouche/anus" : Cnidaires et cténaires... → Les Eumétazoaires sont devenus bilatéraliens avec 2 orifices distincts, bouche et anus. Ces bilatéraliens ont été divisés en 2 catégories, déterminés par l'apparition en premier, à l'état larvaire, du 1er orifice. 1. Les protostomiens qui ont la bouche en 1 er... Brachiopodes, bryozoaires, annélides, plathelminthes, mollusques, crustacés 2. ... puis les deutérostomiens qui l'ont en 2 ème. Echinodermes, tuniciers, poissons cartilagineux, poissons osseux, mammifères. ** Les protozoaires, malgré la simplicité de leur organisation, sont présents dans tous les habitats et sous tous les climats. → Ils peuvent être libre (en milieux aqueux ou humide), parasite (maladie) ou symbiote. ** Ils se présentent sous plusieurs états > Etat végétatif (trophozoïte etc…), ou état sexué (gamétocyte, gamète…), > Etat de multiplication ou de latence, qui peut se produire pendant une phase asexuée (kyste) ou sexuée (oocyste) 10 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 × Les protozoaires se multiplient par : Mitose × Scissiparité (Division binaire) × Schizogonie (Division multiple) une forme division mitotique dans laquelle une série de divisions nucléaires a lieu avant la segmentation du cytoplasme. Le nombre de divisions nucléaires consécutives varie en fonction du stade et de l'espèce. × Bourgeonnement (ou gemmiparité) Il y a apparition à la surface cellulaire d’un bourgeon exogène, suivie d’une division nucléaire, capable de constituer un individu complet qui se détache de l’individu souche. C’est une fission binaire inégale. 11 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Reproduction sexuée (gamogonie) × Hétérogamie On trouve deux types de gamètes. C’est le mode de reproduction le plus répandu chez les protozoaires car elle fait intervenir deux géniteurs. Il existe 2 phases : La gamétogamie : c’est la formation des gamètes qui sont soit identiques morphologiquement (=isogamie), soit différentes morphologiquement (=anisogamie). L’isogamie existe chez les protozoaires les plus primitifs. La gamontogamie : c’est l’appariement des deux gamontes (mâle et femelle) sans passer par un véritable gamète (les gamontes donnent les gamètes). × Conjugaison C’est une fécondation réciproque de deux individus accouplés qui échangent une partie de leur matériel nucléaire. Chaque conjuguant devient un vrai zygote. Il y a échange de noyaux haploïdes dont la fusion rétablie la diploïdie. × Autogamie C’est un mode de reproduction n’impliquant qu’un parent. → Cycles × Cycle haplobiontique La phase haploïde est longue. Seul le zygote est à l’état diploïde. × Cycle haplodiplobiontique Il y a alternance des phases haploïde et diploïde qui sont équivalentes en durée. × Cycle diplobiontique 12 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Les individus sont diploïdes. → Classification *Sarcomastigophora *Apicomplexa *Ciliophora *Myxozoa 13 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 PROTOZOAIRES ENDOPARASITES 1. Trypanosoma (25–50 μm) 2. Cystozoïtes d'Haemogregarina dans les tissus macrophages (x 1 200) 3. Trophozoïte d'Haemogregarina dans un globule rouge (x 1 450) 4. Division d'Haemogregarina dans un monocyte (x 1 450) 5. Dactylosoma mariae dans des globules rouges (x 1 200) 6. Hexamita (7–12 μm) 7. Protoopalina (150–350 μm) 8. Balantidium (40–60 μm) PROTOZOAIRES ECTOPARASITES 1. Thecamoeba (40 μm de diamètre) 2. Entamoeba (15 μm de diamètre) 3. Costia necatrix, libre (à gauche) et attaché (à droite) (10– 15 μm de diamètre) 4. Costia sp. de Aplocheilichthys gambianus (10 μm) 5. Bodomonas branchialis (12 μm) 6. Colponema agitans (6–8 μm) 7. Euglenosoma branchialis (20–30 μm) 8. Trichodina (40 μm) 14 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 9. Childonella cyprini (70 μm) 10. Tetrahymena (60 μm) 11. Amphileptus (50 μm) 12. Epistilis (70–100 μm) 13. Scyphidia (100 μm) 14. Glossatella (100 μm) 15. Lésions, ulcères et érosions d'écailles provoqués par Epistilis 16. Trychophyra (50–100 μm), d'après W.A. Rogers Plasmodium Embranchement Apicomplexes Classe Sporozoaires Ordre Hématozoaires Parasitant exclusivement des hématies (globule rouge de l’homme). Quatre principales espèces sont susceptibles d’infester l’homme. P. falciparum : le plus redoutable car de loin le plus meurtrier ; cause une forme maligne du paludisme, ou "fièvre tierce maligne" car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les deux jours. Parasite les globules rouges de tout âge. 15 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 P. vivax : cause une forme bénigne du paludisme "fièvre tierce bénigne" . Parasite les GR jeunes (réticulocytes). P. ovalé : très rare, n’est rencontré que dans certaines zones de l’Afrique intertropicale ; elle cause une forme bénigne du paludisme "fièvre tierce bénigne". Parasite les GR jeunes (réticulocytes). (Très proche du précédent). P. malariae : cause une forme bénigne du paludisme "fièvre quarte", car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les trois jours. Parasite les GR âgées. → Agent vecteur C’est un moustique femelle du genre anophèles (seule la femelle qui est hématophage et pique le soir et la nuit). Ce moustique est largement répandu dans les régions tropicales. Il a besoin de surfaces d'eau (marais, étangs, lacs, eaux stagnantes...) pour se reproduire. Beaucoup d'anophèles femelles possèdent dans leurs glandes salivaires les sporozoïtes du microorganisme qui cause la malaria : le plasmodium. Ces femelles doivent au moins deux fois injecter la salive, puis sucer le sang d'une humaine victime avant de pouvoir produire leurs oeufs. C'est alors que commence le développement compliqué du plasmodium. 16 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Les sporozoïtes passent par une phase intermédiaire dans le foie de l'homme, puis entrent dans les globules rouges du sang, où ils deviennent mérozoïtes qui se multiplient par cycles réguliers en détruisant les globules rouges (voir illustration ci-dessous) Quelques mérozoïtes se transforment en gamètes qui sont repris par une piqure d'anophèle. Dans l'estomac du moustique, ils fusionnent pour devenir zygotes et en passant à travers la paroi de l'estomac, ils passent par un stade intermédiaire pour aboutir finalement sous forme de sporozoïtes dans les glandes salivaires. Amibes Embranchement Sarcomastigophores Super Classe Rhizopodes Ordre Amibiens Amibiens dits nus, c’est dire sans coque, ayant la faculté d’émettre des pseudopodes (c’est-à-dire des prolongements ectoplasmiques non permanents, soit pour se déplacer, soit pour s’emparer des proies ou des aliments. L’ordre des amibiens nus, à pseudopodes lobés, renferme différentes espèces > Des espèces intestinales non pathogènes ou saprophytes comme : 17 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Endolinax nana Pseudolinax butschlii Dientamoeba fragilis Entamoeba coli > Des espèces pouvant être pathogènes comme l’Entamoeba. Les prinicpales espèces rencontrées sont : Entamoeba coli Entamoeba coli histolytica 18 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 2.3.2. Helminthes > Métazoaires > Symétrie bilatérale > Dépourvus d’appendices locomoteurs > Rôle pathogène propre > 2 embranchements Vers plats : Plathelminthes Trématodes Cestodes Vers ronds : Némathelminthes Nématodes L’Homme peut héberger la forme adulte, ou une forme larvaire, ou quelquefois même les deux. Trématodes > Vers plats > Corps non segmenté, aspect foliacé > Tube digestif incomplet > Appareil excréteur, appareil nerveux, appareil génital > Deux ventouses. > Deux groupes : - Douves : hermaphrodites, parasites des épithéliums. - Schistosomes : dioïques, parasites des endothéliums. 19 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 →Douves Exemple: Fasciola hepatica →Schistosome (Bilharzies) Schistosoma haematobium Uro-génitale Schistosoma mansoni Intestinale Schistosoma japonicum Artério-veineuse Exemple : S. haematobium 20 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Mode et voies d’infection Cestodes (Ténias) > Corps segmenté (aspect rubané) > Absence de tube digestif 21 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 > Hermaphrodites (derniers segments remplis d'œufs renfermant chacun une larve) > Infestation des hôtes : voie buccale > Cycles hétéroxènes > Parasites : Adultes → du tube digestif Larves →des tissus 22 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Nématodes > Vers ronds > Cavité générale libre > Corps non segmenté > Tube digestif complet > appareil excréteur, système nerveux, organes sensitifs antérieurs et postérieurs, appareil génital > Dioïques (dimorphisme sexuel) 23 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Position des Nématodes dans l’arbre généalogique Animale 24 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD1 Mode et voies d’infection chez l’Homme 25 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 TD N°2 Squelette et déplacement Systèmes locomoteurs 1. Généralité 2. Squelettes - squelette hydrostatique - squelette rigide 3. Locomotion sur un support solide - locomotion du ver de terre - pattes des insectes - membres des tétrapodes 4. Modifications adaptatives - marche, saut, vol et nage Objectifs > Décrire les systèmes et appareils locomoteurs des métazoaires. 26 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 1. GÉNÉRALITÉS → Déplacement : passif ou actif → Déplacement actif = Locomotion Locomotion ≅ génération d’une force et consommation d’énergie > Appareil musculaire =système capable de générer une force et de la transmettre →mouvement. × Muscles squelettiques →action mécanisme des muscles sur le squelette × Tissu d’ancrage des muscles → propriétés élastiques passives (ligaments, tendons, peau) ― Support externe = nature du milieu > Appui sur un milieu solide : sol > Appui dans un milieu fluide : air et eau ― Support interne de l’organisme = squelette > Pour l’animal terrestre, le squelette lui évite de s’effondrer sous ses propres poids, > Pour l’animal aquatique, il lui évite d’être déformé par les forces externes. > Support pour les déformations contrôlées du corps responsables de la locomotion. × Squelette rigide × Squelette hydrostatique : hydrosquelette 27 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 2. SQUELETTE →Hydrosquelette Exemple : Nématodes, Annélides. ≡ cavités cœlomiques remplis du liquide cœlomique. Le coelome constitue une sorte de squelette hydrostatique qui maintient la forme du corps et qui permet la coordination des mouvements lors des contractions musculaires. > Structures musculaires hydrostatiques sont courantes chez les animaux aquatiques. →cela permettant peu de dépenses énergétiques pour le maintien du poids du corps (densité du corps est égale à la densité du milieu). > En milieu aérien, le maintien de la forme par un hydrosquelette nécessite une contraction permanente des muscles. (Densité du corps est supérieure à la densité du milieu) →contraction couteuse en énergie. ⇒squelette rigide courant en milieu aérien. → Squelette rigide = éléments rigides mis en mouvement par des muscles selon le principe du levier. 28 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 29 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 30 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 3. LOCOMOTION SUR UN SUPPORT SOLIDE ⇒appui sur un support solide × reptation mouvement général du corps × marche / course mouvement d’appendices locomoteurs × saut latéraux × fouissage Locomotion du ver de terre × Allongement ex : Lombric (Annélides) → Contraction des muscles circulaires vers l’avant : l’avant s’amincit (perte de contact des soies) et s’allonge vers l’avant. → Contraction des muscles longitudinaux : épaississement et accrochage des soies sur le support = ancrage. ⇒ Vague de contractions (circulaires puis longitudinales) de l’avant vers l’arrière = progression de l’animal vers l’avant. 31 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 × Ondulation (parapode) TD2 ex : Néréis (Annélides) Muscles transversaux →mouvement du parapode Soies nombreuses →ancrage sur le support solide 32 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 33 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 34 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 35 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 36 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 > Position du membre Les poissons se déplacent par ondulation du corps et de la queue, les nageoires jouant le rôle de balanciers. Chez les tétrapodes, les os des nageoires vont servir à soutenir les membres, tandis que la queue va servir de balancier. Par ailleurs, les formes terrestres doivent également s'adapter à la gravité, ce qui implique le développement d'une colonne vertébrale rigide et des membres puissants. 37 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 Une évolution des membres et du mode de déplacement 4. MODIFICATIONS ADAPTATIVES × Elles se manifestent par le nombre de membres locomoteurs : • Bipédie, • Quadripédie des Tétrapodes, • Hexapédie des Insectes × surfaces d’appui au sol Modifications du membre des Tétrapodes • Plantigrade • Onguligrade • Digitigrade → Marches, courses… 38 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 → Nage Méduse > Contraction des cellules myoépithéliales : Réduction du volume de l’ombrelle expulsion d’eau →locomotion. Retour à la forme initiale de l’ombrelle lors de la relaxation musculaire par élasticité. Calmar > Contraction de la cavité palléale : rejet d’eau. Retour à la forme initiale : élasticité de la cavité palléale. 39 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 Nage par ondulation > Ondulation du corps ou d’une partie du corps de l’animal. Néréis 40 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 41 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 42 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 43 Responsable du module : Pr L. LEFRERE Module de Biologie Des Organismes Animaux, SVI2 TD2 44 Responsable du module : Pr L. LEFRERE