Le nombre total de mises en chantier se chiffre à 172 unités pour février, ce qui constitue une baisse de
314 unités (45 %) par rapport à février 2012. Le déclin observé depuis le début de l’année est beaucoup
moins marqué, la baisse représentant environ 14 % par rapport à la même période, l’an dernier. Bien
que les maisons jumelées occupent la plus petite part du marché global, elles sont de plus en plus
populaires et sont les seules dont le nombre de mises en chantier a augmenté à Ottawa en février.
Le prix de vente moyen d’une habitation individuelle neuve à Ottawa s’élevait à 459 555 $ en février,
tandis qu’il était de 502 471 $ à cette même période de l’année l’an dernier (diminution de 9 %). Le prix
moyen des maisons sur le marché de la revente a lui aussi diminué en février : une baisse de 1,1 % par
rapport à la moyenne de 354 246 $ de l’an dernier.
Ottawa n’est pas le seul grand centre dont le marché immobilier a connu un ralentissement; la Société
canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) signale que la demande en matière de logement
a régressé partout au Canada. Bien que la SCHL prévoit que cette tendance se maintiendra tout au
long de la première moitié de 2013, le marché devrait se relever dans la seconde moitié de l’année et
connaître une croissance modeste d’ici 2014.
Source : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et relevé des
logements écoulés sur le marché pour février 2013, partie ontarienne de la RMR d’Ottawa-Gatineau. Les données sur les reventes
sont issues du rapport annuel de février 2013 de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) pour la partie ontarienne de la RMR
d’Ottawa-Gatineau.
D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré des permis de
construire d’une valeur de plus de 140 millions de dollars en janvier, soit 56,5 millions pour des
constructions résidentielles, et 83,8 millions pour des constructions non résidentielles. Comme par le
passé, les permis pour les édifices commerciaux constituent la grande majorité des permis de
construire non résidentiels délivrés durant cette période (79,5 millions de dollars).
Comme l’ont montré les derniers mois, le ralentissement du secteur global de la construction à Ottawa
se poursuit (baisse de 1,7 % en janvier), tandis que le secteur connaît une hausse ailleurs en province
(de 3,9 %) et dans le reste du Canada (de 1,9 %). Ce ralentissement à Ottawa est d’autant plus
manifeste lorsque les données annuelles sont comparées (baisse de 39,3 % depuis janvier 2012).
La nature cyclique du secteur de la construction explique en partie la volatilité du marché. Par
exemple, le déclin de 83 % dans la délivrance de permis de construire pour les immeubles
institutionnels (p. ex., les universités) à Ottawa dans les 12 derniers mois peut indiquer que ce type de
bâtiment a atteint un point de saturation temporaire par suite de la construction de nouveaux
bâtiments (comme le nouveau bâtiment destiné aux sciences de l’Université d’Ottawa, sur l’avenue
King Edward). Pareillement, le fait que la construction d’édifices commerciaux soit aussi en baisse par
rapport à janvier 2012 (de 34,7 %) s’explique peut-être par le fait que plusieurs projets d’envergure sont
en cours dans ce domaine (p. ex., au 90 et au 150 de la rue Elgin), ce qui réduit les besoins immédiats
en la matière. Compte tenu des changements prévus relativement à l’occupation de plusieurs tours à
bureaux du centre-ville par le gouvernement fédéral, Ottawa peut s’attendre à connaître une hausse
dans la délivrance de permis de construire pour les projets commerciaux dans l’avenir.
Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour janvier 2013, partie ontarienne de la RMR d’Ottawa-Gatineau
(résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de
Statistique Canada permettent de faire une comparaison avec la province et le pays.