5. Oxydation du zinc (*)
L’écriture d’une équation de réaction permettant de modéliser l’oxydation du zinc par le dioxygène dépend de
la température. En effet, en se plaçant à pression P = P°, l’état physique du zinc varie avec la température.
L’équation de réaction générale est donc écrite :
Zn(??) + ½ O2(g) = ZnO(s)
En se plaçant dans l’approximation d’Ellingham, calculer :
1. L’enthalpie standard de fusion du zinc
2. La valeur notée « x » absente du tableau.
3. L’enthalpie libre standard de réaction pour T = Tfus(Zn).
Données :
Température de fusion du Zn : Tfus = 419,5 °C ; Température de vaporisation du Zn : Tvap = 907,0 °C.
6. Température de flamme (PCSI) (*)
En partant d’un mélange d’une mole de dioxyde de soufre et de 4 moles d’air (que l’on considèrera comme
composé à 80 % de diazote et à 20 % de dioxygène), initialement à 25 °C, on réalise, dans un réacteur
adiabatique et isobare, la conversion totale de SO2 et SO3 par la réaction suivante :
2 SO2 (g) + O2 (g) = 2 SO3 (g)
1. Quelle est la composition du système dans l’état final ?
2. Quelle est la température finale du système sachant que ΔrH° = - 197,6 kJ.mol-1 à 298 K ?
Données à 298 K :
Réflexion pratique / Vie quotidienne
7. Vaisselle en argent
On considère l’équilibre d’oxydation de l’argent par le dioxygène. On lui associe l’équation suivante :
Ag2O(s) = 2 Ag(s) + ½ O2(g)
La loi donnant les variations de son enthalpie libre standard de réaction en fonction de la température T
(exprimée en kelvin) est : ΔrG° (J.mol-1) = 29,0.103 – 63 T
En déduire pourquoi il est nécessaire de régulièrement astiquer les couverts en argent ?
Exercices d’approfondissement
8. Synthèse de l’eau
On indique, ci-après, l’équation de réaction modélisant la synthèse de l’eau en phase gazeuse et les variations
de son enthalpie libre standard de réaction :
2 H2(g) + O2(g) = 2 H2O(g)
ΔrG° (J.mol-1) = - 495 000 + 7,80 T.ln(T) + 33,0.T + 0,01000.T2
1. Exprimer ΔrH°(T), ΔrS°(T), ΔrCp°(T) pour cette réaction.
2. Calculer leurs valeurs ainsi que celle de ΔrG°(T) pour T = 1500 K.
3. Interpréter le signe de ΔrH°(T) et ΔrS°(T) à 1500 K.