LA MOBILISATION GÉNÉRALE 3.0 SE PRONONCE POUR
que la liberté d’entreprendre et de commercer respecte à tous égards les per-
sonnes et l'environnement.
que l’économie, la finance, les sciences et les technologies contribuent au dé-
veloppement humain, au progrès social et assurent une reconversion équitable
et responsable du système actuel de production et de consommation.
une nouvelle économie du bien-être axée sur des processus qualitatifs de pro-
duction et de consommation offrant des produits et des services désirables
compatibles avec l'environnement et la limitation des ressources naturelles.
une approche multistratégique pour préserver et restaurer l'environnement
- économies d'énergies, industrialisation du recyclage, économie circulaire, agrobiologie, per-
maculture, pêche responsable, styles de vie durables...
la reconnaissance de l'animal -boucherie, laboratoire, etc- comme être conscient et
sensible qu’il faut cesser de maltraiter, voire de torturer en masse.
une régulation de la finance internationale et la fermeture des refuges fiscaux.
une taxation appropriée des transactions financières pour alimenter des bud-
gets d'intérêt public mondial.
une harmonisation internationale des règles éthiques, sociales, fiscales et en-
vironnementales.
un contrôle de la production et du commerce des armes, ainsi que du démantè-
lement des arsenaux nucléaires par un panel d'ONG indépendantes.
la reconversion des transports maritimes et aériens sur un mode durable.
une sortie de l'énergie nucléaire dans le monde et d'un plan global concernant
le démantèlement des centrales et l'élimination des déchets.
que les déclarations et conventions ayant pour objet de faire progresser la
condition humaine soient au cœur de tous les enseignements du primaire
jusqu'à l'université dans tous les pays membres de l'UNESCO.
que les 10 principes du "Pacte mondial des multinationales” rédigé par l'ONU
1. soient au cœur des enseignements de toutes les business schools et univer-
sités dans le monde, 2. évoluent en législation internationale d’ici 5 ans.
la réforme du FMI en un Fonds mondial d'Investissements Durables destiné à
financer 1. les secteurs liés à la reconversion durable du système actuel de
développement, 2. le Revenu de vie décente pour les exclus structurels du
marché et les victimes de licenciements dans les secteurs du passé (finance,
agriculture, élevage et pêche productivistes, armement, énergies fossiles etc).
Ce nouveau FMID autorisera des créations monétaires spécifiques pour rému-
nérer des personnes et financer des activités durables d’intérêt public.
Ces activités non concurrentielles du marché seront convenablement rémuné-
rées -humanitaire, éducation, social, paix, planning familial, environnement, etc- et accélére-
ront la reconversion écologique et sociale du système actuel au profit du plus
grand nombre.
LA MOBILISATION GÉNÉRALE 3.0 S’OPPOSE VIGOUREUSEMENT
à ce système productiviste mondialisé qui disloque les sociétés humaines, détériore les
écosystèmes, aggrave les inégalités et provoque la montée des mouvements fascisants
dans le monde, extrême-droites nationalistes et intégrismes religieux.
à l'influence corruptrice des multinationales et de leurs lobbies sur les démocraties au
service d’intérêts prospérant sur une baisse stratégique des salaires, des conditions de
travail et des protections sociales et environnementales.
aux traités de libre-échange transatlantiques et transpacifiques négociés dans le dos
des peuples qui placent les règles du commerce au dessus des juridictions démocrati-
ques.
à la vision utilitariste de l’enseignement au service exclusif du marché, au détriment des
droits humains et sociaux, de la formation de l’esprit critique et de la responsabilité en-
vironnementale.
à la privatisation du monde et de tous les espaces de la vie, ainsi que le fait de breve-
ter des plantes utilisées depuis des millénaires par les civilisations autochtones.
à l'utilisation d'Internet comme un outil de surveillance et de répression politique.
à une expansion incontrôlée des industries à risques (OGM, OGE, nombreux produits chimi-
ques, produits recelant des nanoparticules, micro-ondes de la téléphonie, etc)...
au transhumanisme qui vise à “augmenter” les capacités d’une infime partie de la popu-
lation mondiale, reléguant le reste de l'humanité au rang d'untenmenschen. ("sous-hom-
mes " dans la terminologie nazi.)
Ces différents points offrent l’ébauche d’un programme transnational. C’est la seule
échelle réaliste pour créer un contre-pouvoir politique capable de réguler les forces co-
lossales de la mondialisation vers un salutaire changement de cap écologique et social.
Les questions évoquées -les nouveaux contenus éducatifs, libérer les démocraties de l’influence des
groupes privés, la nouvelle économie du bien-être, une finance régulée, les créations monétaires, la réforme
de l’OMC et du FMI, la désescalade nucléaire, les industries de l’armements, etc- forment la trame
d’une douzaine de grands chantiers réformistes à conduire par un groupe international
d’experts indépendants de la société civile issus de différents horizons disciplinaires.
Ceux-ci publieront un certain nombre de recommandations à soumettre à un panel repré-
sentatif de la population mondiale de plus de 17 ans. Les réformes et les législations in-
ternationales majoritairement retenues jouiront de la légitimité intellectuelle et morale des
experts et de la légitimité populaire du panel mondial de votants.
Une manière d’éviter le chaos global vers lequel nous propulsent à grande vitesse ceux
qui décident de notre futur commun à la tête des pays du G20, de l’OMC et du FMI au
nom de théories déconnectées des réalités économiques, sociales et environnementales.
LES SOURCES D’INSPIRATION. Théodore MONOD, le Club de Rome, Lester BROWN, Vandana SHIVA,
Pierre RAHBI, Naomi KLEIN, Frans van der HOFF, Edgar MORIN, René PASSET, Thomas PIKETTY, Ni-
colas HULOT, José BOVÉ, Jeremy RIFKIN, Arundhati ROY, Olivier de SCHÜTTER et d’autres personnali-
tés s’opposant au communisme collectiviste et au néolibéralisme brutal et inconséquent . Pour ces person-
nes, la liberté d’entreprendre et de commercer doit respecter à tous égards les personnes et l’environnement.
UN PROGRAMME TRANSNATIONAL VISANT À SUBSTITUER À CE SYSTÈME MONDIAL INÉQUITABLE ET INSOUTENABLE UNE NOUVELLE ÉCONOMIE DU BIEN-ÊTRE
Associant technologies avancées, expériences locales réussies et savoirs traditionnels, cette économie plurielle fera coexister une mondialisation régulée respectueuse des per-
sonnes et des écosystèmes et d'autres formes d'économie durables -économies familiales, artisanales, coopératives, activités sociales et solidaires, à but non lucratif...
Ce nouveau modèle socio-économique désirable, équitable et responsable est porteur d’espoir, quelle que soit la nationalité, la sensibilité politique ou la religion.