en place. Ces vérifications comprennent : des audits indépendants des états financiers; des évaluations par omas Murray, une société
internationale d’experts en évaluation des sociétés offrant des services de garde, qui a attribué la cote « AA », stable, à la CDS, ce qui la
place parmi les meilleures organisations au monde; un audit annuel indépendant des contrôles opérationnels, conformément à l’article
5970 de l’ICCA (semblable à la norme nº 70 des SAS aux États-Unis); de plus, à titre de dépositaire de valeurs mobilières et pour se
conformer à la règle 17 f-7 de l’Investment Companies Act de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, la CDS fait l’objet
d’une vérification obligatoire conduite par les plus importants dépositaires au monde, organisée annuellement par l’Association of Global
Custodians.
Il n’y a jamais eu, suite à l’utilisation des services de la CDS, de cas d’insolvabilité d’un participant à la CDS qui a causé une perte à la
CDS ou à un autre participant, ou de demandes aux participants de payer à la suite du défaut d’un participant insolvable.
Les transferts de fonds et de valeurs mobilières sont réglés simultanément, irrévocablement et inconditionnellement par la CDS et par le
Système de transfert de paiements de grande valeur (STPGV) – il s’agit d’un système de paiement électronique qui établit le lien entre
le système gérant les paiements et celui gérant les valeurs mobilières – dans les livres de la Banque du Canada, indépendamment des lois
fédérales et provinciales sur l’insolvabilité. La Banque du Canada exerce aussi une surveillance réglementaire sur la nouvelle plateforme de
compensation et de règlement de la CDS et sur le STPGV.
Pour les sociétés de courtage en valeurs mobilières qui participent à la CDCC, la CDCC est leur contrepartie pour chaque opération
touchant un produit dérivé. De plus, les participants à la CDCC doivent distinguer les actifs d’exploitation de leur société de ceux de
leurs clients et fournir un rapprochement quotidien. Dans le cas improbable de l’insolvabilité d’un participant, la CDCC prendrait
possession des portefeuilles et de tout autre fonds détenu à la chambre de compensation ou dans les comptes distincts des clients, pour
les transférer à un autre membre compensateur. Dans les quelques cas d’insolvabilité de commissionnaires en contrats à terme de la
CDCC, aucun client n’a perdu d’argent. La solidité du fonctionnement, des procédures et de la gestion de la CDCC, confirmée par
des vérifications indépendantes, minimise les risques des participants au marché et protège la CDCC même en présence de conditions
du marché inhabituelles. Standard & Poor’s a toujours décerné à la CDCC la même cote, « AA », depuis sa première évaluation – S&P
procède chaque année à une nouvelle cotation des entreprises. En plus des audits de ses états financiers, la CDCC est soumise à un audit
annuel indépendant de sa gestion du risque opérationnel, conformément à l’article 5970 de l’ICCA. Le plus récent audit a conclu que les
contrôles mis en place par la CDCC sont bien conçus et efficaces.
Les courtiers compensateurs et les banques, dont se servent beaucoup de sociétés de courtage pour respectivement, les opérations d’arrière-
guichet et la gestion de trésorerie, sont soumis eux aussi à des directives de vérification semblables. De plus, les banques sont soumises à la
supervision et aux vérifications conduites par le Bureau du surintendant des institutions financières.
Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE)
Qui protège les investisseurs en cas de faillite de leur société de courtage en valeurs mobilières? Les faillites sont rares chez les sociétés
de courtage en valeurs mobilières, mais si cela arrive, le FCPE interviendra. Le FCPE protège les liquidités et les valeurs mobilières des
investisseurs jusqu’à un certain montant (la couverture peut atteindre 1 M$ et plus). Toutes les sociétés de courtage inscrites auprès de
l’OCRCVM doivent payer chaque année des primes d’assurance au FCPE pour couvrir les actifs de leurs clients. Pour l’ensemble des
réclamations admissibles, le total des indemnités versées par le FCPE depuis le début de ses activités, il y a près de 40 ans, a été de 37 M$.
Les ressources financières du FCPE atteignent actuellement 377 M$. Pour obtenir plus d’information, consultez le site www.cipf.ca. Des
couvertures supplémentaires s’appliquent aux fonds communs de placement (www.mfda.ca); l’investisseur peut aussi être indemnisé par le
Fonds d’indemnisation des services financiers géré par l’Autorité des marchés financiers :
(http://www.chambresf.com/csf/francais/id_3_2_3.asp).
Autres protections légales
Au cours des deux dernières années, les lois fédérales du Canada en matière de faillite et d’insolvabilité ont été mises à jour pour protéger
les sociétés de courtage en valeurs mobilières et leurs clients, afin de permettre maintenant entre autres, nonobstant tout sursis ordonné
par un tribunal ou prévu par la loi, l’exécution des contrats de financement assortis de garanties (appelés contrats financiers admissibles ou
CFA) portant sur les prêts et les emprunts de titres, les mises en pension de titres, les prises en pension de titres, les produits dérivés et les
prêts sur marge. Ces changements ont permis aux lois canadiennes de se hisser au même standard que celles des États-Unis ou des pays de
l’Union européenne. En cas de restructuration en matière de faillite ou d’insolvabilité de la contrepartie, les créanciers qui détiennent des
garanties contre des contreparties canadiennes ont maintenant le droit de saisir rapidement ces garanties. Les nouvelles réglementations,
adoptées conformément à chacune des lois fédérales, mettent à jour la définition d’un CFA qui couvre maintenant explicitement les
produits dérivés sur les actions, les dérivés de crédit et aussi les nouveaux produits, tels les dérivés sur indices immobiliers, les dérivés sur
l’inflation et les échanges de droits d’émission. Depuis 2006, les lois uniformes adoptées en matière de transfert des valeurs mobilières
et les changements aux lois sur les sûretés mobilières qui permettent aux prêteurs d’obtenir une hypothèque mobilière de premier rang
opposable sur les valeurs mobilières, les liquidités et les autres actifs d’un emprunteur, ont établi des normes qui sont conformes aux
meilleures normes mondiales – celles qui prévalent aux États-Unis et dans les pays européens.
Le présent document n’est pas un avis juridique et il est publié seulement à des fins d’information générale et de formation. Vous ne devriez pas agir en fonction d’un
renseignement obtenu sur ce site ni vous y fier sans demander l’avis d’un conseiller professionnel. L’ACCVM estime que les renseignements fournis étaient exacts lorsqu’ils
ont été publiés. L’ACCVM ne fait aucune déclaration et ne donne aucune garantie, de quelque nature que ce soit, expresse ou implicite, au sujet de l’exhaustivité, la
précision, la fiabilité, la pertinence, l’usage ou la disponibilité dudit document. Juin 2011