10 Recensement National des Hérons nicheurs Héron

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10ème Recensement National des Hérons nicheurs
Héron cendré, Héron pourpré, Héron bihoreau,
Héron crabier, Héron garde-bœufs,
Aigrette garzette, Grande aigrette
Depuis une cinquantaine d’années a lieu le recensement national des Hérons coloniaux. Au départ
ciblé sur le Héron cendré, le Héron pourpré, l'Aigrette garzette, le Bihoreau gris et le Crabier chevelu,
il a été étendu lors de l'apparition en 1970 au Héron garde-boeuf puis en 1994 à la Grande aigrette.
En 1981, le Héron pourpré fut retiré du cadre de ce comptage en raison de la reproduction de
l'espèce en roselière, puis réintégré en 1994. Le Butor étoilé et le Blongios nain, dont la reproduction
s'effectue en roselière, ne sont pas intégrés dans cette enquête, Depuis 1974, le recensement
national des Hérons est devenu officiel avec le label du Ministère chargé de l’Environnement, et fait
partie des indicateurs nationaux de la biodiversité mis en place par ce ministère en 1996. Ces
recensements nationaux étaient espacés initialement de 7 ans jusqu’en 1981 (1962-1968-19741981), puis tous les 4 ou 5 ans (1985-1989-1994), pour s’espacer plus récemment (2000, 2007).
Le prochain recensement en 2014 fait ainsi suite à celui de 2007, qui pour des raisons de lancement
tardif a dû parfois s'appuyer sur des données recueillies en 2006 ou 2008 sur certains sites n'ayant pu
être recensés en 2007. L'organisation de cette enquête est devenue de plus en plus lourde, avec par
l’augmentation du nombre d’espèces et surtout du nombre de colonies et de leur dispersion qui les
rendent de plus en plus discrètes et difficile à trouver pour les observateurs. Il n’y avait ainsi que
8300 nids à recenser dans 200 colonies pour la totalité des espèces en 1974, alors qu’en 2007 ce sont
plus de 66 000 nids qu’il a fallu recenser dans près de 1400 colonies. De tels recensements
nécessitent un investissement considérable de la part des ornithologues de terrain, qui ont été plus
de 795 à participer en 2007. Chaque enquête fait l'objet d'un rapport national, dont la coordination
est assurée par Loïc Marion de l'Université de Rennes. Dans ce rapport est établi pour chacune des
espèces une synthèse de l'évolution nationale des effectifs (nombre de nids et de colonies) ventilés
par régions, accompagnée des tableaux et figures correspondants, ainsi qu’une carte nationale de
distribution des colonies. L’évolution des effectifs par régions est également illustrée par des figures
depuis 1974 par des cartes, et celui du nombre de colonies par départements dans un tableau
général en fin de rapport.
Qui ?
En région, le recensement des Hérons nicheurs est coordonné par Robert Gauthier de la SEPOL
([email protected].)
Si vous souhaitez participer à ces comptages, il suffit de s’inscrire au réseau régional Colonie des
Hérons en Limousin : http//www.sepol.asso.fr/@,
Quoi ?
Toutes les espèces de hérons nicheurs sont concernées par ce recensement : depuis la dernière
enquête de 2007. Le Héron cendré reste de loin l’espèce la plus présente dans l’inventaire régional,
aussi bien en nombre de colonie qu’en effectif, comparativement au Héron pourpré et au Bihoreau
gris. Sur la région ce sont 47 colonies qui sont répertoriés :
 11 pour la Corrèze
 15 pour la Creuse
 21 pour la Haute-Vienne
Date des recensements
La priorité doit être donnée à la tranquillité des oiseaux. Pour les colonies monospécifiques
de Hérons cendrés ou abritant des Grandes aigrettes, la période allant de mai à début juillet sera
privilégiée, en n’opérant qu’une seule et brève visite afin de ne pas trop déranger les nicheurs. A ces
dates, il y a une majorité de jeunes dans les colonies et le risque de pillage d’œufs par les Corvidés
profitant du dérangement est ainsi très limité.
Pour les colonies mixtes ou ne comprenant que des Hérons pourprés, Aigrettes garzettes,
Hérons bihoreaux, Hérons garde-bœufs et/ou Hérons crabiers, il est préférable de ne recenser qu’en
juin ou début juillet, en raison de la nidification généralement plus tardive de ces espèces. Un
recensement fin juin permet de distinguer les nichées des petites espèces, ce qui n’est pas le cas
avant en raison de la similitude des nids de plusieurs espèces (en cas de doute, estimer la proportion
des espèces d’après les adultes en vol ou perchés lors de la visite).
Technique de comptage
Chaque nid sera compté en vérifiant son occupation par divers critères : aspect général,
présence d’adultes ou de jeunes, présence de fientes fraîches (sur la végétation annuelle), présence
de coquilles d’œufs, de nourriture. Les évaluations à distance ou basée sur les dires des propriétaires
sont fermement déconseillées. Dans tous les cas la visite de comptage devrait être la plus brève et la
plus discrète possible, en déconseillant les visites multiples des mêmes colonies.
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