Les UV ( lampe de Wood, basée sur la fluorescence ultra violette).

Les UV ( lampe de Wood, basée sur la fluorescence ultra violette).
Ce type de lumière a été découvert en 1801 par Ritten. Après des recherches par Stoke et Schumann entre
1862 et 1903 c'est en fin de compte Wood qui met au point son
exploitation par le biais d'un écran spécifique filtrant permettant la
manipulation des U.V. (en 1932).
La lampe est, en verre, à vapeur de mercure, filtrée à l'oxyde de nickel
et donne une lumière violette. Elle met en évidence la fluorescence et la
phosphorescence de certains corps et, pour ce qui nous intéresse,
traverse les vernis et met en évidence les repeints de surface
(maximum 150 ans).
La fluorescence des vernis anciens (résines naturelles) donne un aspect
laiteux, verdâtre et un peu trouble. On distingue alors nettement les
accidents de ces vernis (allègements, déplacages, surcharges,
coulures...) par le biais de taches plus ou moins sombres.
Plus le vernis est épais, plus sa fluorescence est opaque. On peut
trouver des vernis entièrement opaques lorsqu'ils contiennent du
plomb, ainsi que certains vernis modernes à base de résines synthétiques.
Les vernis à base d'acétate de cellulose donnent une phosphorescence orangée.
Les vernis totalement opaques sont souvent suspects et peuvent être des vernis de camouflage couvrant
un faux.
Les repeints apparaissent comme des tâches sombres, très visibles et souvent parfaitement délimitées. La
lumière ultraviolette donne peu de renseignement pour les tableaux non vernis, et il convient alors d'observer
plutôt aux rayons X ou à la lumière de sodium, néanmoins, outre les repeints, on peut identifier les différents
blancs, ce qui peut aider à la retouche et donne une indication sur la datation possible du tableau :
le blanc de plomb donne une teinte sombre brune rose
le blanc de zinc (à partir de 1780) un jaune chrome clair
le blanc de titane (1934) un violet foncé.
Enfin, les UV donnent des indications sur les transferts, les restaurations antérieures et agrandissements ainsi
que sur l'authenticité des signatures et des inscriptions.
MICROSCOPIE DE FLUORESCENCE
Les microscopes de fluorescence permettent d´observer un échantillon via un marquage spécifique par des
fluorochromes. Seul le signal provenant de ces molécules fluorescentes est détecté, ce qui permet de localiser et
d'observer le trajet d´un constituant donné dans un échantillon.
LES MICROSCOPES DE FLUORESCENCE
LES MOLÉCULES FLUORESCENTES
Une molécule fluorescente ou fluorochrome, a la propriété d´émettre de la lumière à une longueur d´onde
bien définie (couleur) lorsqu´elle est excitée dans des conditions spécifiques.
Un fluorochrome passe à l'état excité lorsqu'il absorbe de l'énergie lumineuse à une longueur d'onde (noté λ) qui
lui est propre (lumière d'excitation). Il retourne à l'état fondamental très rapidement en émettant de la lumière à
une longueur d'onde supérieure à celle d'excitation (lumière d'émission).
PRINCIPE DU MICROSCOPE
Microscope de fluorescence
Le microscope de fluorescence diffère du microscope optique par la présence d'une source de lumière plus
puissante et de filtres permettant de choisir une gamme de longueur d´onde spécifique pour exciter le
fluorochrome.
La lumière émise en réponse à l'excitation par l´échantillon est filtrée à la longueur d´onde d'émission du
fluorochrome pour ne détecter que ces molécules.
Marquage de structures intracellulaires (noyau en bleu et filaments d'actine en rouge) et suivi de l'internalisation
d'une protéine (la transferrine en vert)
La fluorescence observée dans un échantillon n´est que rarement naturelle, le plus souvent, les molécules ou
structures d´intérêts doivent être marquées à l´aide d´un fluorochrome. Il existe de multiples fluorochromes
ayant chacun une gamme de longueur d´onde d´excitation et d´émission différente. Il est donc très souvent
possible de marquer spécifiquement l'élément que l'on souhaite suivre avec un fluorochrome. De plus, la
diversité des molécules fluorescentes permet d´observer simultanément, dans un même échantillon, des
marqueurs différents et donc des molécules différentes. Par exemple dans une cellule biologique, les
fluorochromes permettent de marquer spécifiquement le noyau, le réseau d´actine, différentes protéines, des
anticorps spécifiques, des compartiments intracellulaires ...
De plus, il existe de nombreuses techniques dérivées de la microscopie de fluorescence permettant, de suivre la
localisation des éléments marqués dans le temps et de connaître leurs interactions avec d´autres éléments.
UTILISATION
Cet instrument a permis d'obtenir plusieurs résultats scientifiques qui sont référencés sur le site du centre de
recherche.
Le microscope de fluorescence permet de localiser plusieurs molécules différentes simultanément et
éventuellement de suivre leur parcours. Contrairement au microscope confocal, le microscope de fluorescence
détecte les fluorochromes dans toute l'épaisseur de l'échantillon. Il peut être utilisé aussi pour des études de
matériaux et de surfaces.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Appareil
Leica inversé (DMIRE 2)
Fonctions
Contraste de phase
DIC
Fluorescence
Objectifs
Ouverture
numérique
10X 40X 63X
0,25 0,75 1,4
Filtres d'excitation
Roue à filtres : permet un changement rapide de longueur d'onde
Filtres d'émission
Pour la caméra : roue à filtre (permet un changement rapide de longueur d'onde)
Pour l'observation direct : filtre UV, TRITC (adapté à la rhodamine λ = 572 nm) et FITC (adapté à
la
fluorescéine, λ = 520 nm)
Caméra
CCD haute sensibilité (CoolSnap HQ refroidie)
Logiciel
Logiciel de traitement d'images (Métamorph)
© Pascal Hersen / CNRS (cette image est disponible auprès de la
photothèque du CNRS, [email protected])
Cellules de levure dont le noyau est marquée en fluorescence rouge et la protéine hog1 marquée par fluorescence verte. Cette
protéine se localise dans le noyau suite à un choc osmotique.
An example of fluorescence. Tonic water is clear under normal light, but vividly fluorescent under ultraviolet
light, due to the presence of the quinine used as a flavoring.
Splarka, Wikia
Fluorescence des billets de banque
Publié le 17 avril 2008 par Alexm
La fluorescence, découverte par Edmond Becquerel (1820-1891), sert à détecter les faux billets, le saviez-vous
?
Le billet de banque est fabriqué avec des pigments fluorescents : lors d'un éclairage par lampe ultraviolette (on
voit ces détecteurs dans de nombreux magasins), certains motifs, non visibles à la lumière du jour, apparaissent
par fluorescence. Rappelons que la fluorescence (chapitre 17 de mon livre, où je mentionne l'application «
gilets de sécurité ») est la faculté qu'ont certains matériaux et pigments naturels de réémettre en lumière visible
une lumière absorbée en non visible (ultraviolet).
Ainsi, sur ce document (extrait du manuel de formation de la Banque centrale européenne), sous la lampe
ultraviolette du détecteur, apparaissent : point 2 des fibres incorporées qui ressortent en rouge, bleu, vert ; point
3 au recto, le drapeau bleu à étoiles jaunes devient vert à étoiles oranges, la signature devient verte, les étoiles à
peine visibles deviennent vives ; point 4 au verso, le chiffre de valeur et le pont (il y a un pont au verso de tous
les billets en euros, je l'apprends !) ressortent en vert.
C'est beau la science du XIX° s appliquée aux outils du XX° ?
Cellules de souris
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