Hydatidose cardiaque : intérêt de
l’IRM
N El issaoui, A Ajana, FZ Gueddari .
Service d’imagerie médicale, Centre Hospitalier Universitaire Ibn
Sina, Rabat, Maroc.
Introduction
L’hydatidose cardio-péricardique est rare même
dans les pays d’endémie :0,2 à 2% de l’ensemble
des localisations hydatiques.
Le KH du cœur s’associe dans 20 à 40% des cas à
d’autres localisations viscérales.
Elle est caractérisée par la gravité de son évolution
spontanée et la fréquence de ses complications.
Matériel et méthodes
Etude rétrospective, incluant 3 observations
de KH cardiaque colligées dans notre
formation .
Nous soulignons l’apport de l’IRM cardiaque
dans cette pathologie.
Observation n°1
Patiente âgée de 54 ans, vivant en milieu rural, sans
antécédents pathologiques notables, présente depuis trois
mois des hémoptysies dans un contexte d’altération de l’état
général et d’amaigrissement.
Léchocardiographie objective la présence d’une masse
liquidienne du VG, entourée par une paroi propre,
univésiculaire.
La sérologie hydatique est positive.
Une IRM cardiaque est demandée pour confirmation et bilan
lésionnel
IRM cardiaque
- confirme le caractère liquidien de la formation : en hyposignal T1 , hypersignal T2 intense .
- visualise une membrane périphérique en hyposignal T1 et T2 : KH type I.
- objective avec précision la zone de développement de la masse au niveau de la région sous endocardique
postero-médiale du VG.
T2 T1
1 / 33 100%