La peur, arme de l’islam radical enLa peur, arme de l’islam radical en
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L’Occident se devrait, à la fois, d’aider
les chrétiens d’Orient et de s’opposer, en
Europe, aux offensives djihadistes menées
contre lui
L’indifférence que porte l’Occident aux CHRÉTIENS D’ORIENT, martyrisés par le
réveil djihadiste, est une lâcheté motivée par la peur. Celle-ci avalise le
renversement de perspective proposé par le discours officiel, qui présente
les musulmans comme les victimes tandis que des épurations antichrétiennes
sont menées au nom d’Allah. Ce qui se déroule en terres d’islam ne suscite
que de maigres indignations chez les Européens : une apathie qui n’est pas
sans rappeler l’absence de solidarité avec la civilisation chrétienne
byzantine, qui allait sombrer avec la CHUTE DE CONSTANTINOPLE en mai 1453,
sous les coups du sultan MEHMET II. Ni Venise, ni la France, ni l’Angleterre
n’étaient venues au secours à cette partie resplendissante de leur culture.
L’histoire se répète. Elle met en scène aujourd’hui une même volonté de
conquête, et une semblable imprévoyance.
Le saccage du MUSÉE DE MOSSOUL (Irak), où des trésors assyriens vieux de
3 000 ans viennent d’être détruits à la pioche et au marteau-piqueur par des
fanatiques de l’État islamique, a davantage ému que les égorgements de 21
coptes en Libye ou les crucifixions en Irak ou en Syrie. L’objectif reste
pourtant le même, et l’écrivain britannique V.S. NAIPAUL en a donné la clef :
« L’islam tue l’histoire. » Ce sont les racines, les mémoires, les témoins
que combat ce TOTALITARISME THÉOCRATIQUE régénéré par la mondialisation. Il
est habité par la violence, la table rase, l’Homme nouveau. Les prétentions
de l’islam radical à effacer toutes traces antérieures, à s’approprier
l’Histoire et à soumettre le monde au califat font de cette religion
globalisante, réactivée au début du XXe siècle par les Frères musulmans,
l’ennemie du monde libre et laïc. Or celui-ci veut relativiser cette menace
qu’il a accueillie sur son sol.
L’Occident se devrait, à la fois, d’aider les chrétiens d’Orient et de
s’opposer, en Europe, aux offensives djihadistes menées contre lui ; ce n’est
pas le cas.