Les soins aux diabétiques par Annabelle Mathieu

publicité
Les soins aux patients
diabétiques dans un
contexte africain
Annabelle Mathieu, inf., M.Sc
Conseillère en soins spécialisés
Direction des soins infirmiers
Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), Canada
Journée d’étude du SIDIIEF
8 mai 2012
Libreville, Gabon
2
Remerciements
• Collaboratrices:
– Nathalie Folch, conseillère à la recherche, Direction des
soins infirmiers (DSI), CHUM
– Sophie Desormeaux, agente administrative, DSI, CHUM
3
Objectifs
• Mise à jour des connaissances en matière de diabète
• Démontrer l'importance de développer l'autonomie du
patient face à la prise en charge de sa maladie
4
Plan de la présentation
•
•
•
•
État de la situation
Physiopathologie et diagnostic
Prestations de soins
Soutien à la prise en charge
-
Alimentation
Activité physique
Surveillance glycémique
Médication
• Système de renseignement clinique
5
État de la situation
6
Statistiques mondiales
• 371 millions de personnes sont diabétiques dans le monde
• Le diabète de type 2 représente 90 % des diabètes
rencontrés dans le monde
• En 2010, le diabète a tué environ 3,4 millions de
personnes
• L’Organisation mondial de la santé (OMS) prévoit qu’en
2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le
monde
• Plus de 80 % des décès attribuables au diabète se
produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire
(IDF, 2012b; OMS, 2013)
7
Statistiques en Afrique
• Plus de 14 millions de personnes en Afrique vivent avec
le diabète
• 4,3 % des adultes dans la région africaine sont
diabétiques
• Plus de 400 000 décès seraient imputables au diabète
• 2,5 billions sont dépensés pour le traitement du diabète
dans cette région
• L’Afrique abrite également le pourcentage le plus élevé
de cas de diabète non diagnostiqués (81 %)
(IDF, 2012b)
8
Statistiques au Gabon
En 2012
• Prévalence du diabète : 8,36 %
• Nombre d’adultes atteint du diabète : 699 600
• Nombre d’adultes non diagnostiqués : 105 600
• Nombre de décès attribuables au diabète : 1 378
(IDF, 2012b)
9
Raisons de la progression en Afrique
•
•
•
•
•
•
Urbanisation
Sédentarité
Changement nutritionnel
Accès aux soins
Médicaments
Équipements
(Besançon, 2009, Besançon & Ramaiya, 2010)
10
Physiopathologie et diagnostic
11
Le diabète
Classification
• Diabète de type 1
• Diabète de type 2
• Diabète gestationnel
• Prédiabète ou intolérance au glucose
• Autres types : affections rares – génétique, associées à
d’autres maladies ou à la prise de certains médicaments
(ADA, 2013)
Diagnostic
• Glycémie à jeun ≥ 7,0 mmol/L (126mg/dl)
(à jeun depuis au moins 8 heures)
ou
• Glycémie au hasard ≥ 11,1 mmol/L (200mg/dl) +
symptômes de diabète
ou
• Glycémie mesurée 2 heures après une HGPO
(hyperglycémie provoquée par voie orale)
ou
• Hémoglobine glyquée (HbA1c) ≥6,5 % (48mmol/L)
(IDF, 2012a , ADA 2013, CDA, 2013)
Diagnostic (suite)
• Basé sur la mesure du glucose plasmatique à jeun fait
en laboratoire
• Peut être établi par une mesure du glucose capillaire
plasmatique lorsque l’accès au laboratoire n’est pas
possible
• Établi par la présence de glycosurie ou autres
symptômes classiques associés à cette maladie
– Lorsque méthodes diagnostiques non disponibles
14
La physiopathologie du diabète de type 2
1.Pancréas
Déficit en insuline
3. Tissus
périphériques
Hyperglycémie
(muscles et tissus adipeux)
Insulinorésistance
2.Foie
Production excessive de
glucose
(Lewis et al. 2011; Maunand, 2010)
15
Prestation de soins
16
Prestation de soins
• Nombre croissant de personnes qui souffrent du diabète
(changement des habitudes de vie/dépistage)
• Soins médicaux qui ne répondent pas toujours aux
besoins des patients en matière d’information, de
soutien clinique et psychologique
• Une des raisons du décalage entre les besoins des
patients et les systèmes de prestation de soins est en
lien avec le fait qu’en général les systèmes de soins sont
conçus pour répondre aux besoins en cas de maladies
aiguës
(Wagner et al., 2001)
17
Prestation de soins (suite)
• Coordination des soins
• Équipe multidisciplinaire (infirmières, pharmaciens,
nutritionnistes, médecin)
• Registre des patients diabétiques
− Permet d’organiser des visites de suivi individuel ou de groupe
où l’équipe multidisciplinaire pourra intervenir
• Suivi téléphonique
• Groupe d’entraide
18
Éléments essentiels pour prodiguer des
soins dans un contexte de chronicité
Patient
actif et
informé
Intéractions
productives
Équipe
de soins
formée et
proactive
Meilleurs résultats
(Adaptation et traduction libre, Wagner et al., 2001)
19
Patient actif et informé
• Comprend sa maladie
• A acquis des connaissances et compétences
• Comprend son rôle dans la gestion de sa maladie au
quotidien
• Est soutenu par sa famille et cette dernière est impliquée
dans les soins
• Perçoit le professionnel de la santé comme un guide
(Wagner et al., 2001)
20
Équipe de soins formée et proactive
• Possède les connaissances et compétences en matière
de :
- diabète
- différentes approches pédagogiques
• Est au courant des dernières recommandations et lignes
directrices
• Possède des informations sur le patient pour assurer le
suivi
• A à sa disposition l’équipement et le matériel éducatif
nécessaire
(ADA 2013; Wagner et al., 2001)
21
Intéractions productives
• Centrées sur les besoins du patient
• Visent à évaluer l’état clinique et psychologique du
patient ainsi que sa capacité à se prendre en charge
• Collaborer avec le patient pour déterminer les objectifs
et parvenir à résoudre les problèmes en établissant un
plan de soins partagés
• Interventions cliniques et comportementales, conforment
aux lignes directrices en vigueur, qui visent à réduire le
risque de complications et à optimiser le contrôle du
patient sur sa maladie et son bien-être
• Permettent d’assurer un suivi actif et soutenu
(Wagner et al., 2001)
22
Soutien à la prise en charge
23
Soutien à la prise en charge
• Mettre l'accent sur le rôle central et la participation du
patient
• Aider le patient à développer et mettre en pratique ses
connaissances et compétences
• Aider le patient à trouver des stratégies d’adaptation
• Encourager les saines habitudes de vie
• Encourager le suivi
• Mobiliser des ressources pour fournir un soutien (la
famille, l’environnement, la communauté)
(Wagner et al., 2001; Bennett et al. 2010; Fisher et al. 2005; Beasley, 2009)
24
Soutien à la prise en charge (suite)
•
•
•
•
Alimentation
Exercice
Autosurveillance glycémique
Médication
25
Alimentation
Traitement nutritionnel
• Favorise une santé optimale et un meilleur contrôle de la
maladie
• Prévient ou ralentit les complications reliées au diabète
− Amélioration du contrôle glycémique en réduisant l’HbA1C de
1,0 à 2,0 %
− Amélioration des paramètres cliniques et métaboliques; IMC,
profil lipidique, TA
(CDA, 2013)
26
Alimentation (suite) : Quantité et qualité
•
•
•
•
Assiette équilibrée
Réduire la consommation de matière grasse
Éviter la consommation de sucre simple et d’alcool
Favoriser le choix d’aliments à faible densité énergétique
− Éviter la surconsommation calorique
• Encourager une constance des apports alimentaires et
glucidiques
− Prendre 3 repas équilibrés par jour, 4 à 6 heures maximum entre
les repas
− Ne pas sauter de repas
(CDA, 2013; IDF 2012a; Besançon et al. 2009; Van Elsande, 2009)
27
Alimentation (suite)
• Glucides : 45 à 60 % de l’apport énergétique total
– Importantes sources d’énergie, de micronutriments et de fibres
– Représentent plus de la moitié des besoins quotidiens en
énergie
– Principaux déterminants de la glycémie postprandiale
• Protéines : 15 à 20 % de l’apport énergétique total
– Favoriser les poissons, légumineuses, œufs
• Lipides : < 35 % de l’apport énergétique total
– Limiter la consommation de fritures, de mayonnaise, de noix
– Réduire la quantité d’huile utilisée pour la préparation des repas
28
Alimentation (suite) : Hypoglycémie
Mise en garde
Médicaments
-
Risque augmenté en présence de traitement avec insulines,
antidiabétiques sécrétagogues de l’insuline
Alcool
-
Une hypoglycémie peut survenir jusqu’à 14 à 24 heures après la
consommation d’alcool (ne peut consommer d’alcool à jeun)
Activité physique (modérée et soutenue de longue durée)
-
Possibilité d’hypoglycémie tardive (12 à 16 heures post-exercice)
29
Alimentation (suite) :
Traitement de l’hypoglycémie
• 15 g de glucides (absorption rapide) :
− 125 ml (1/2 tasse) de jus de fruits ou de boisson gazeuse
régulière
− 15 ml (3 c. à thé) de miel, de sirop ou de confiture régulière
− 3 sachets de sucre dissous dans l’eau
• Ajouter une collation protéique si le repas est prévu plus
d’une heure après la disparition des symptômes
Exemple:
• 1 morceau de pain + 1 tasse de lait
30
Alimentation (suite) :
Hyperglycémie
Si la glycémie est supérieure à 14 mmol/L (252 mg/dl) :
•
Vérifier la présence de corps cétoniques
•
Boire beaucoup d’eau : 250 ml d’eau par heure
(s’il n’y a pas de contre-indication)
•
Continuer de s’alimenter et de suivre le traitement prescrit
(antidiabétiques oraux ou l’insuline)
•
Se rendre à l’urgence si la situation ne se corrige pas ou si la
glycémie s’élève au dessus de 20 mmol/L (360 mg/dl)
31
Activité physique
• Déterminant essentiel dans le traitement du diabète :
−
−
−
−
−
Réduit le taux de glucose sanguin
Réduit l’HbAIC
Réduit la résistance à l’insuline
Réduit les risques de maladies cardiovasculaires
Ralenti le développement de neuropathies périphériques
• Diminue la glycémie en augmentant la consommation du
glucose par les muscles et en stimulant l’utilisation de
l’insuline
32
Activité physique (suite) :
Recommandations
• 150 minutes d’activités physique d’intensité modérée −
30 minutes la plupart des jours de la semaine (au moins
5 jours)
et
• 2 à 3 séances d’activité de musculation par semaine
(CDA 2013; IDF, 2012a)
33
Activité physique (suite)
Exercices d’aérobie
Définition
Intensité
Exemples
Mouvements rythmés
des mêmes groupes
musculaires, répétés
de façon continue
pendant au moins 10
min. à la fois
Modérée :
50 à 70 % de la
fréquence cardiaque
maximale de la
personne
Marche rapide
Bicyclette
Danse
Élevée :
Plus de 70 % de la
fréquence cardiaque
maximale de la
personne
Marche rapide en
pente ascendante
Jogging
Danse rapide
34
Activité physique (suite)
Exercices de musculation
Définition
Exemples
Activités faisant appel à
la force musculaire
pour déplacer un poids
ou pour faire des
mouvement contre une
charge résistante
Poids et haltères
Exercices avec des appareils à contre-poids
Exercices en utilisant son propre poids
Commencer par 1 série de 15 à 20 répétitions
et passer à 2 séries de 10 à 15 répétitions,
puis à 3 séries de 8 répétitions par semaine
35
Surveillance glycémique
Deux méthodes :
• HbA1c
− Veineux
− Capillaire
• Autosurveillance glycémique
− Glycémie capillaire
− Système de glycémie en continue (SGC)
36
Surveillance glycémique (suite) :
HbA1C
Cible :
• ≤ 7,0 % (53 mmol/mol)
Fréquence:
• Au 3 mois : lorsque la cible n’est pas atteinte et qu’il y a modification
du traitement
• Au 6 mois : lorsque traitement ou habitudes de vie sont stables
(CDA, 2013; IDF, 2012a)
37
Surveillance glycémique (suite) :
Capillaire
• Méthode :
– Lavage des mains
– Préparation du matériel
• Lecteur
• Bandelette réactive
• Autopiqueur et lancette
– Glycémie capillaire
• Piquer l’extrémité latérale du doigt
• Faire apparaître une goutte de sang
38
Surveillance glycémique
À jeun (AC)
Valeurs cibles
4 à 7 mmol (72 à 126 mg/dl)
Après le repas (PC)
(2 heures après la première
bouchée)
5 à 10 mmol/L (90 à 190 mg/dl)
(< 8,0 (144mg/dl) si le taux
d’HbA1c visé n’est pas atteint)
39
Surveillance glycémique (suite)
La fréquence : recommandations*
Traitement
Fréquence des tests
Mode de vie seulement
Individualisée
Mode de vie et antidiabétiques oraux
Individualisée –
(attention aux médicaments
causant des hypoglycémies)
Diabète de type 2 traité avec de
l’insuline et des antidiabétiques
oraux
Au moins 1 fois/jour
Multiples injections quotidiennes
d’insuline
Au moins 3 fois/jour
*Dépend de la capacité du patient à modifier le traitement et/ou ses
comportements en fonction des résultats
(IDF 2012a; CDA 2013)
40
Surveillance glycémique (suite)
Lors de glycémie 1 fois par jour
•
•
Alterner le moment de la prise des glycémies (AC et HS)
Occasionnellement mesurer la glycémie avant et après les repas
Situations particulières
• Initiation et ajustement de traitement :
– Plusieurs glycémies par jour
– Occasionnellement la nuit (ex.: à 2 heures du matin)
Au besoin
•
•
Hypoglycémie/hyperglycémie
Activité physique
41
Surveillance glycémique (suite)
Vérification de l’exactitude du lecteur glycémique
• Annuellement
• Comparaison glycémie AC faite en laboratoire avec une
glycémie capillaire effectuée dans un délai de 5 min.
suivant la prise de sang
• Différence de moins de 15 % jugée acceptable (écart
plus faible pour les glycémies < 4,2 mmol/L (72mg/dl))
42
Surveillance glycémique (suite) :
Causes de mauvaises lectures glycémique
• Oubli de calibration (code du lot de bandelettes)
• Des bandelettes :
–
–
–
–
Périmées
Exposées à l’humidité
Exposées à des températures extrêmes
Gardées en dehors du récipient original
• Un lecteur de glycémie sale
• Une trop petite goutte de sang
• Un manque d’exactitude du lecteur de glycémie
43
Médication
•
•
•
•
Puissance (baisse A1c)
Poids/obésité
Hypoglycémie
Problèmes spécifiques avec certains médicaments (ex. :
diarrhées, ostéoporose)
• Liste des situations influençant le choix :
–
–
–
–
–
–
–
–
Problèmes cardiaques
Insuffisance rénale chronique (IRC)
Grossesse
Échec à une monothérapie, bithérapie ou trithérapie
Coût
Assiduité
Horaire de travail irrégulier
Âge
Médication (suite) :
Représentation schématique
des différentes insulines
80
Analogues rapides ~ 3–5 heures (Humalog®, Novorapide®, Apidra®)
60
Régulière ~ 5-8 heures (Toronto)
40
NPH ~ 14 heures (Humulin NPH et Novolin NPH)
Analogues de longue durée d’action
Ins. Détémir / Glargine ~ 24 heures
20
0
12
Heures
24
Médication (suite) : Insuline
Insuline
Administration
Responsable de la
glycémie
Analogues rapides
0-15 min.
avant le repas
Glyc. 2 h PC ou AC du
prochain repas
30 min.
avant le repas
Glyc. AC du repas suivant
22-23 h
(ou au coucher)
Glyc. AC déjeuner du
lendemain
22-23 h
(ou au coucher)
Glyc. AC déjeuner du
lendemain
(Humalog®, Novorapide®,
Apidra®)
Régulière
(Novolin ® ge Toronto)
NPH
(Humulin® N et Novolin ®
geNPH)
Analogue de longue
durée d’action
(Détemir/glargine)
(CHUM, 2009)
46
Médication (suite) :
Gestion et préparation du matériel
Insuline
Fiole/cartouche
• Vérification de la date de péremption
• Bon 1 mois après l’ouverture de la fiole
• Peut être conservée à température pièce une fois ouverte
(réfrigérateur avant ouverture)
• Mettre en suspension l’insuline opaque
(FIT, 2012)
47
Médication (suite) :
Gestion et préparation du matériel
Insuline
•Dose maximale d’insuline à administrer à un seul endroit :
– Pas d’étude
– Une douleur apparait lorsque le volume est > à 50 un.
– Plus le volume est important, plus l’absorption est lente – donc
choisir le site en conséquence
• Diviser la dose en 2 injections si dose > 50 U/injection et mauvais
contrôle de la glycémie cible
48
Médication (suite) :
Gestion et préparation du matériel
Injections
• Nettoyer le site
• Faire un pli cutané avec les aiguilles de plus de 6 mm
• Insérer l’aiguille avec un angle de 90° (45° pour les
personnes minces
• Une fois l’insuline injectée, attendre au moins 10 sec.
avant de retirer l’aiguille de la peau
• Ne pas masser le site d’injection
49
Médication (suite)
Gestion et préparation du matériel
© FIT, 2012
(FIT, 2012)
50
Médication (suite) :
Gestion et préparation du matériel
Rotation des sites
• Espacer d’un cm entre chaque injection
• Exercice augmente la vitesse d’absorption de
l’insuline (membre impliqué dans l’exercice)
• Site selon le type d’insuline
© FIT, 2012
Référence pour la photo FIT Canada "
Forum sur la technique d'injection"
(FIT, 2012)
51
Système de renseignement clinique
• Permet d’assurer un suivi auprès du patient
• Facilite la planification individuelle des soins aux
patients.
• Permet de partager l'information avec les autres
professionnels
• Permet de surveiller la performance de l'équipe et du
système.
52
© CHUM, 2013
53
© CHUM, 2013
54
© ACD, 2013
55
Soutien à l’autogestion
Modification des habitudes de vie
(alimentation, activité physique, cessation
tabagique)
Glycémie
Pression
artérielle
↓ complications
Lipides
56
Références
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
American Diabetes Association [ADA] (2013). Clinical practice recommendations – 2013, Diabetes care, (36), supplement 1.
Canadian Diabetes Association [CDA] (2013). Clinical practice guideline 2013 de l’Association canadienne du diabète pour la prévention et
le traitement du diabète au Canada. Consulté le 10 avril 2013 à www.diabetes.ca.
Beasley, C. (2009). Supported self care and care planning for patients with long-term conditions. British journal of community nursing, 14
(9), 394-397.
Besançon, S. (2009). Le diabète sucré : une épidémie mondiale. Développement et Santé, 193, 4-5
Besançon, S., & Ramaiya, K. (2010). Diabete Afrique – Diabetes Africa. Paris, France : La Très Grande Librairie Harmattan (TGL).
Besançon, S., Sidibé, A.T., & Nientao, I. (2009). Le diabète au Mali : aspects diététiques. Développement et Santé, 193, 38-43.
Bennett, H.D., Coleman, E.A, Parry, C., Bodenheimer, T., & Chen, E.H. Health Coaching for Patients. (2010) Health practice management,
(17)5, 24-29.
Centre Hospitalier de l’Université de Montréal [CHUM], Hôtel-Dieu du CHUM, Unité de jour du diabète (2009). Connaître son diabète pour
mieux vivre (7e éd.). Montréal, Canada : Éditions Rogers Media.
Fisher, E. B., Brownson, C.A., O’Toole, M.L., Shetty, G., Anwuri, V.V., & Glasgow, R.E (2005). American Journal of Public Health, 95 (9),
1523-1535.
Forum for injection technique Canada [FIT] (2012). Recommandations for best practice in injection technique.
International Diabetes Federation [IDF] (2012)a. Clinical Guidelines Task Force. Global Guideline for Type 2 Diabetes. Consulté le 24 mars
2013 à http://www.idf.org/sites/default/files/IDF%20T2DM%20Guideline.pdf.
International Diabetes Federation [IDF] (2012)b. Diabetes Atlas update (5e edition). Consulté le 6 avril 2013 à
http://www.idf.org/diabetesatlas.
Lewis, S. L., Ruff Dirksen, S., McLean Heitkemper, M., Bucher, L., & Camera, I.M. (2011). Soins infirmiers Médecine chirurgie – volume 3
(8e édition). Montréal, Canada : Chenilère Éducation.
Maunand, B. (2010). Diabéto. L’infirmière en diabétologie (2 édition). Rueil-Malmaison , France : Éditions Lamarre.
Organisation Mondiale de la Santé [OMS] (2013). Diabète. Aide mémoire. Consulté le 10 mars à
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr.
Van Eslande, J. (2009). Traitement du diabète. Développement et Santé, 193, 25-27.
Wagner, E.H, Austin, B.T., Davis, C., Hindmarsh, M., Schaefer, J., & Bonomi, A. (2001). Improving Chronic Illness Care : Translating
Evidence Into Action. Health Affairs, 20(6), 64-78.
Téléchargement