L'anguille L’anguille européenne possède une aire de répartition extrêmement vaste, séparée en deux régions distinctes : -L’aire de ponte semble à défaut de capture de géniteurs et d’œufs, se situer dans la mer des Sargasses, au large des côtes américaines. Les larves sont présentes dans une grande partie de l’Atlantique Nord. -L’aire de grossissement correspond aux zones côtières et aux cours d’eau de l’Europe et de l’Afrique du Nord. L’anguille y occupe des habitats très variés (estuaires, rivières, étangs, lacs, etc.). Régime alimentaire Stade larvaire: plancton marin. Civelles et Anguillettes: larves d’insectes. Sub-adulte: larves d’insectes, crustacés, mollusques, poissons. Habitat L’habitat des anguilles peut être très variable en terme de profondeur d’eau, de couvert végétal, de granulométrie, de courant etc. Cependant le paramètre majeur de répartition est la distance à la mer et l’accessibilité de l’habitat par le réseau hydrographique. Déplacement Lors de la phase de sédentarisation les anguilles effectuent des déplacements au sein d’un domaine vital estimé de un à plusieurs kilomètres carrés. La Brême Descriptif : La Brême commune est de la même famille que la carpe, celle des cyprinidés. Son corps très haut et peu large lui permet de se faufiler parmi les herbes. Avec sa petite bouche aux lèvres épaisses orientées vers le bas, la Brême peut trouver sa nourriture sur le fond. Les jeunes Brême (plaquette) sont d'une couleur argentée tandis qu'adulte leur robe devient selon les fonds, couleur bronze ou vert olive foncé. Répartition : La brème est autochtone. On la rencontre dans les eaux dormantes, les rivières et canaux. Elle vit en bancs parfois important,surtout dans les fleuves. S'il arrive parfois de la voir effleurer la surface, la Brème se tient généralement sur le fond. Mode de vie : Toute jeune, elle se nourrit d'algues, de plancton et de petits crustacés. Ensuite adulte (plateau), la Brême prend de l'appétit et mange des larves, des invertébrés ainsi que des alevins. Grégaire, la Brême se déplace en bancs parfois très importants lorsque la quantité de nourriture est suffisante. La Brême bordelière se nourrit d'escargots, de vers, de crustacés, de larves, de plancton. Que ce soit au fond ou entre deux eaux, elle trouve sa nourriture. Elle se déplace en bancs importants lorsqu'elle est jeune. Au printemps ces Brêmes rejoignent les hauts fonds pour frayer dans les herbiers. La Carpe Un peu d'histoire : C'est le plus gros cyprinidé de nos eaux. La carpe est venue d'Extrême-Orient il y a environ deux mille ans, importée très certainement par les Romains durant l'occupation de la Gaule. Au Moyen-Age, la pisciculture de la carpe très répandue, a permis la sélection de nouvelles souches. Les moines en ont fait l'élevage à des fins alimentaires. Elle existe sous trois formes, la carpe miroir, la carpe cuir et la carpe commune mais c'est en fait la seule et même espèce. La carpe commune est une souche sauvage indigène alors que les deux autres sont une sélection de pisciculture. Elle peut atteindre le poids respectable de 40 Kg, son espérance de vie n'exéde pas une vingtaine d'années. Morphologie : La carpe commune ( ou franche ) est entièrement recouverte d'écailles, la carpe miroir en est partiellement recouverte, tandis que la cuir a une peau entièrement nue. C'est un poisson robuste, avec une tête massive qui peu avoir un corps fuselé ou au contraire très massif. Elle porte quatre barbillons, deux sont répartis sur la lèvre supérieure et les deux autres aux commissures des lèvres. Le chêne pédonculé Nom latin : Quercus robur Descriptif : Ce chêne au port étalé a des feuilles lisses plus larges au dessus du milieu et comporte 5 à 7 lobes de chaque coté. Elles sont vert foncé et vert/bleu dessous. Hauteur : 35 mètres Largeur : 30 mètres Ecorce : Grise , avec des fissures verticales. Floraison : A la fin du printemps. Répartition : Forêts d'Europe, surtout dans l'ouest. Légende sur le chêne : Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le Chêne est investi de privilèges accordés à la divinité suprême parce qu'il attire la foudre et symbolise la majesté. En tout temps et en tout lieu, le Chêne est synonyme de force et de solidité. C'est du moins l'impression qu'il laisse quand il atteint sa maturité. Ne soyons donc pas étonnés d'apprendre que les termes "chêne" et "force" se traduisent en latin par le même mot: robur, symbolisant autant la force morale que physique. C'est auprès d'un Chêne qu'Abraham reçut les révélations de Yahvé. Son rôle axial en faisait un instrument de communication entre le Ciel et la Terre. D'après Pline l'Ancien, lequel s'appuie sur l'analogie du grec (drûs), le nom des druides est en relation étymologique avec le nom de Chêne, d'où la traduction hommes de Chêne. Adoré par les Celtes, le Chêne représentait pour eux l'emblème de l'hospitalité et l'équivalent d'un temple. Ils croyaient ces arbres habités par des nymphes, d'où la création de mesures sévères pour condamner ceux qui les abattaient sans nécessité. Un abattage autorisé conduisait vers des rituels religieux pour permettre aux nymphes de se retirer de l'arbre avant sa chute, afin d'éviter leur vengeance. La vie du cochon Description morphologique et caractéristiques : Le cochon est gros, court sur pattes avec des oreilles tombantes ou levées. Il a différentes couleurs : noir, rose, gris… Le porc est un animal très intelligent qui possède des glandes olfactives et des bourgeons gustatifs qui font de lui un fin gourmet. Son caractère s’apparente à celui du chien. Le porc est principalement élevé pour sa viande mais également pour ses habiletés en tant que chercheurs de truffes et aussi pour sa compagnie en tant qu’animal domestique. Sa couche de lard est une protection assez performante contre le froid cependant il n’est pas à l’abri des insolations et des coups de soleil dont ses poils (soies) clairsemés le protègent mal. Ses soies servent à faire des brosses. Avec sa graisse, on fait du savon. Le cochon a une constitution anatomique proche de celle de l’homme. Les chirurgiens se servent des valves de son cœur pour des greffes cardiaques. D’autres substances sont utilisées contre certaines maladies (insuline, héparine…). Le mâle : il se nomme le Verrat ou le Porc La femelle : elle se nomme la Truie Les petits : ils se nomment les Porcelets ou Cochette (jeune truie) Les races : Les meilleures races de porc sont issues de croisements entre le Large White (robe blanche, oreilles dressées), le Landrace (blanc, oreilles tombantes) et le Piétrain (blanc tacheté de noir). Il existe d’autres races comme le Porc de Bayeux, le Porc blanc de l’Ouest, le Cul noir limousin, le Porc basque, le Porc corse… L’alimentation : Le porc est omnivore et peut donc tout manger. L’alimentation est basée sur des céréales (orge, seigle, blé..), de pois, de colza, de soja complété avec des minéraux et des vitamines. Le porc mange qu’un à deux kilos d’aliments par jour, alors qu’il est le champion de croissance avec une forte croissance : 1.5 kg à la naissance et plus de 100 kg à six mois). De plus, il a besoin d’une grande quantité d’eau. La reproduction : La truie attend ses petits (en moyenne 12 par portée) pendant 3 mois, 3 semaines et 3 jours. L’éleveur la place au calme dans une stalle de mise bas où elle nourrira ses porcelets. La truie peut mettre bas 2 à 3 fois par an. La digitale pourpre Nom latin : Digitalis purpurea Descriptif : C'est une espèce de plantes bisannuelles , cultivé comme plante ornementale. Elle est appelée parfois Doigtier ou Gant de Notre Dame. Elle est très toxique et libère des toxine , une fois ingéré , capables de renforcer ou accélérer les battements du cœur. Hauteur : de 30 cm à 2 mètres Répartition : zone ensoleillée ou semi ombragée. Elle apprécie les sols froids et acides : coupe forestière , bord de chemin ou landes. La Fougère aigle Nom latin : Pteridium aquilinum Descriptif : c'est une fougère très commune voir envahissante. C'est une plante toxique qui fut utilisé a des fins alimentaires et médicinales et reste utilisée en horticulture. Répartition : zone en pleine lumière ou semi ombragée souvent sur des sols pierreux , acides et assez profond. Consommation par la faune : Malgré sa toxicité , la fougère aigle est consommée par plusieurs espèces animales ( cervidés , lapin , chèvre …) Le Frêne commun Nom latin : Fraxinus excelsior descriptif : C'est un grand arbre avec des feuilles dont l'extrémité est en pointe effilée d'environ 10cm de long. Les bourgeons sont noirs. Hauteur : 30 mètres et plus. Floraison : Au printemps Répartition : Bois humides et berges dans la majeure partie de l'Europe. Les insectes des eaux douces stagnantes, Mares et Marais. Les eaux stagnantes abritent de nombreuses espèces d'insectes aquatiques adaptées à la vie dans ces milieux. Les faunes sont bien différentes selon qu'il s'agit de mares, d'étangs de lacs, de marécages, de lacs de montagne ou... d'une simple flaque d'eau. Ces milieux ont en commun une richesse en plantes aquatiques qui envahissent la totalité du milieu dans les marécages, ainsi qu'une certaine stabilité. Leur surface et leur aspect évoluent cependant dans le temps : les mares, les étangs et les lacs se comblent progressivement par accumulation de débris organiques et de sédiments et ils se trouvent envahis de végétation, entraînant des modifications majeures dans la composition numérique et spécifique de l'entomofaune( faune concernant les insectes ). Le mode de formation de ces milieux humides varie énormément : lac à l'intérieur de cratères d'anciens volcans éteints dans le Puy de dôme, mares formées par l'isolement d’anciens bras morts de rivière, marais côtiers ou marécages alimentés par des sources ... Certains sont d'origine humaine, comme les anciennes gravières et les sablières inondées ou les étangs artificiels, nombreux autour des villages. Leur faune est souvent particulière. Ces milieux humides, surtout les plus modestes d'entre eux, les mares, sont fragiles et souvent victimes de rejets de déchets variés. La réputation d'insalubrité des marais, héritée du paludisme maintenant disparu de France, ainsi que l'impossibilité d'y développer des cultures, sont deux raisons qui contribuent à l'acharnement des hommes à les assécher. Les insectes aquatiques se trouvent en majorité en bordure littorale, particulièrement riche en nombreuses plantes aquatiques. Ces plantes constituent des refuges pour les invertébrés phytophages, comme les mollusques et les insectes aquatiques qui consomment ces plantes. Elles abritent aussi des insectes prédateurs qui consomment d'autres invertébrés. La diversité en espèces végétales et la nature du fond ont un grand rôle : les insectes rencontrés ne seront pas les mêmes si le fond est constitué de sable, de boue, de graviers, de pierres ou tapissé de mousses. Certaines espèces d'insectes, en majorité des Diptères Chironomidae, vivent dans la zone benthique, c'est-àdire le fond des lacs et des étangs. La composition chimique de l'eau est un autre facteur important. Les eaux sont acides, neutres ou alcalines, plus ou moins chargées en calcium ou en magnésium, en matière organique dont la décomposition entraîne une diminution de la quantité d'oxygène dissous. L'ensemble de ces facteurs, biotiques et abiotiques, conditionne la composition faunistique des eaux stagnantes, les insectes ayant des préférences quant au choix des habitats disponibles. Quelques exemple d'insectes présent dans les marais : 1 / Les odonates : Larve de libellules 2/ Les coléoptères : 3 / Les trichoptères : 4/ Les hétéroptères : Famille : Cervidés signe particulier : Large tache fessière ocre-jaune chez les deux sexes. Voix : Aboiement Grondements ( en période de rut , le mâle «brame».) Pelage : Roux en été et gris brun en hiver. Habitat : A l'origine , steppe et lande. Refoulé par les hommes , maintenant dans les massifs forestiers près des points d'eau , de prairies et de champs cultivés et non pas au plus profond de la forêt comme on le croit trop souvent. Gite : Au repas , il préfère un endroit retiré et difficile d'accès. Avant de s'installer , il gratte le sol pour préparer sa place. Comportement : Se déplace au crépuscule et à l'aube. Se nourrit la nuit. Il vit en harde : Une harde est composée de plusieurs biches , des faons de l'année et de quelques mâles de moins de 3 ans. La Harde est conduite par des vieilles biches ( 1 ou 2 ) expérimentées. Les hardes empruntent toujours les même chemins et les mâles de plus de 3 ans vivent en groupe de 3 à 6 individus. Les plus vieux mâles restent le plus souvent seuls ou parfois accompagnés d'un mâle appelé «page». Les hardes vivent en altitude mais redescendent dans les vallées en hiver. Les cerfs courent vite mais sur de courtes distances et sautent et nagent très bien. Au moment du rut , le cerf aime se vautrer dans la boue et la vase. Reproduction : La période de rut ou «brame»a lieu du 15 septembre au 15 octobre. C'est à cette époque qu'ont lieu les combats pour la possession des hardes. Durant les combats , il arrive qu'un adversaire soit blessé à mort ou que les deux adversaires aient les bois enchevêtrés ce qui les condamne tous les deux à une mort certaine. Les accouplements ont le cou gonflé et couvert d'une épaisse crinière et dégagent une forte odeur. Les affrontements se déroulent d'année en année généralement sur le même site. Le vainqueur couvrira le maximum de biche avant de laisser , épuisé , la harde aux plus jeunes mâles. Après une gestation de 8 mois , la mise bas à lieu ( fin maidébut juin). Le faon se tient debout dès sa naissance mais ne suivra sa mère que quelques jours après. L'allaitement dure 3 à 4 mois. A 6 mois il perd son pelage tacheté. Alimentation : D'origine végétale mais très variée. Selon la saison : des graminées , des bruyères , des fougères … et divers fruits et baies. Mais aussi , le trèfle , la luzerne , les pommes de terres. En hiver , le cerf écorce les jeunes arbres. Longévité : jusqu'à 25 ans Empreintes : Cerf adulte : 8 à 9cm de long ; 6 à 7 cm de large. Biche : 6 ou 7 cm de long ; 4 à 5 cm de large. Quand le cerf bondit au galop , les pinces sont très écartées. Le Douglas vert C'est un grand sapin avec des feuilles vert foncé avec deux bandes blanches au-dessous. C'est un arbre qui atteins facilement les 40 mètres voir plus... Il a une largeur de 15 mètres et son écorces et brun/gris à brin/violet , profondément fissuré avec l'âge. Floraison : A la fin du printemps. Répartition : Cultivé très souvent en sylviculture; originaire de l'ouest de l'Amérique. Le hêtre commun Nom latin : Fagus sylvatica Descriptif : C'est un grand arbre au port étalé. Ses feuilles sont vert foncé , à bord ondulé , plus larges au-delà du milieu du limbe. Hauteur : 30 mètres Largeur : 20 mètres Floraison : Au milieu du printemps. Répartition : Forêts sur sol acide et bien drainé dans toute l'Europe. Le noisetier Nom latin : Corylus avellana Descriptif : Souvent arbustif , cet arbre a un port étalé à plusieurs troncs. Les feuilles sont vert foncé et jaunissent en automne. Hauteur : 10 mètres Ecorce : Brun/gris , luisante , pèle en lambeaux. Floraison : Fin de l'hiver , début du printemps. Répartition : Forêts , lisières , fourrés d'Europe. Le pommier sauvage Nom latin : Malus sylvestris Descriptif : C'est un arbre au port étalé parfois buissonnant avec des rameaux épineux. Les feuilles sont ovales voir arrondies. Elles sont vert foncé dessus , plus claires dessous. Hauteur : 10 mètres Ecorce : Brune , se craquelle et se fissure. Floraison : A la fin du printemps. Répartition : Forêts , fourrés et haies dans toute l'Europe. L'iris des marais 1/ Descriptif : L’iris des marais est une plante herbacée vivace de la famille des Iridacées. Il se caractérise par une tige cylindrique et des feuilles vertes en forme de glaive larges de 10 à 30 mm. En touffe, il atteint facilement des hauteurs d’un mètre et plus. Les fleurs (7-10 cm) d’un jaune vif peuvent être au nombre de 4 à 12 sur une seule plante; elle illumine le moindre petit marais. 2/ Caractère biologique : C’est une plante vivace rhizomateuse, qui offre ses éclats de jaune de juin à août. Sa fleur jaune est composée de trois grands pétales extérieurs, trois intérieurs de plus petites tailles et aussi trois très petits pédicelles ressemblant à des pétales]. Vers les mois de juillet/août,ses fruits sont mûrs. Ceux-ci, sorte de capsules à trois compartiments,tombent à l’eau,flottent et sont emportés par les eaux. Les graines peuvent flotter durant 12 mois sur l’eau tout en gardant leur pouvoir germinatif. La plante peut également se reproduire par leurs rhizomes ( racines) qui sont par ailleurs riches en tanin. 3/ distribution : L'iris est présent partout en France. Le mouflon : Le mouflon, originaire de Corse, a été introduit avec d'abord avec succès dans de nombreuses chasses d'Europe centrale. En France il se trouve maintenant en nombre convenable dans les massifs montagneux tel que les Pyrénées et le massif centrale et généralement sur des hauteur reculées. Caractéristiques : Le Mouflon, ancêtre du mouton domestique, est, malgré un corps assez trapu, d'allure élégante. Les mâles pèsent de 35 à 50 kg et mesurent 75 à 80 centimètres au garrot. Les femelles sont plus légères, 25 à 40 kg. Chez les deux sexes existe un masque facial blanc dont l'étendue varie avec l'âge. Le pelage est court et dense à l'exception du jabot des mâles. Brun Chocolat en hiver, il s'éclaircit en été. En général, une selle blanche apparaît en hiver chez les mâles. Les cornes poussent sous la forme d'un cornet de kératine brun clair, supporté par le pivot osseux (lui la produit. Chez le mâle, un arrêt de leur croissance marque chaque hiver un sillon ou anneau de croissance. Triangulaires à la base, elles croissent et s'enroulent avec l'âge. Leur croissance est maximale les premières années, jusqu'à 3 ans environ. Elles peuvent atteindre de 0,75 m à 1 m de long. Chez la femelle, la présence de cornes courtes, de 3 à 18 cm, peu recourbées et souvent dissymétriques, n'est pas systématique. Comportement et reproduction : Capable d'adapter facilement son régime alimentaire, le mouflon présente une grande aptitude à coloniser des milieux très divers. Il affectionne les moyennes montagnes méridionales. Il recherche les altitudes moyennes, les successions de collines et de grands espaces ouverts, plus ou moins accidentés, peu enneigés en hiver, les sols rocailleux et bien drainés, couverts d'une végétation herbacée ou arbustive. Il utilise les zones boisées pour se protéger de la chaleur et des intempéries et pour se nourrir l'hiver en zones fortement enneigées. Cette souplesse d'adaptation a facilité la réalisation de nombreuses introductions en Europe. La maturité sexuelle est souvent atteinte dès l'âge d'un an et demi pour les deux sexes. Le rut dure de 6 à 8 semaines, d'octobre à décembre. II n'y a qu'un rut par an. La compétition entre les mâles, ou béliers, donne lieu à combats spectaculaires, rarement dangereux. La gestation dure approximativement 5 mois. La mise bas a lieu de mars à mai. La femelle, ou mouflonne, n'a qu'un seul agneau qui se tient debout dès la naissance et fait preuve d'une grande vitalité dès les premières heures. Le mouflon est un animal sociable. En règle générale, en dehors du rut, les mâles adultes et les femelles adultes accompagnées des jeunes vivent séparés au sein de groupes de taille variable suivant les saisons et les populations. Alimentation : Son alimentation est très variée. La ration de base est toutefois composée de plantes herbacées, notamment des graminées. La consommation d'autres végétaux (arbustes, arbrisseaux, voire fruits) pallie la faible appétence ou l’inaccessibilité provisoire (enneigement par exemple) des herbacées, ou favorise la diversification qualitative de l'alimentation. Le Saule faux daphné Nom latin : Salix daphnoides Descriptif : D'abord conique puis étalé avec l'âge cet arbre a des jeunes rameaux recouverts d'une pruine blanche. Hauteur : 10 mètres Largeur : 10 mètres Ecorce : Gris foncé et profondément fissurée Floraison : Au début du printemps. Répartition : Lieux humides , tels que les bois du Nord de l'Europe. Le Saule Marsault Nom latin : Salix caprea Descriptif : Cette arbuste qui devient parfois un petit arbre est dressé à l'état jeune puis s'étale avec des ramifications basses ou plusieurs troncs. Les feuilles sont ovales et de couleur vert/gris. Hauteur : 10 mètres Ecorce : grise et lisse , fissurée chez les vieux arbres. Floraison : Au début du printemps. Répartition : Forêts et haies d'Europe. Le Saule pleureur Nom latin : Salix x sepulchralis Descriptif : C'est un arbre au port étalé a une couronne arrondie et de long rameaux jaunes pendulaires. Les feuilles sont étroites et finement dentées et se terminent par une longue pointe effilée. D'abord lègerement soyeuses , elles sont ensuite lisses , vert vif dessus et vert bleu dessous. Hauteur : 20 mètres Largeur : 25 mètres Floraison : Au printemps Répartition : N'est connu que planté. Savoir compter l'âge d'un arbre Sur une section de tronc, on peut observer à l'œil nu trois grandes zones de couleur et de texture différentes. En allant de la périphérie vers le centre on trouve: – l’écorce ou périderme qui est constituée en réalité de plusieurs tissus agencés de manière concentrique. – - l’aubier qui est la partie claire et vivante du bois. Il est situé sous l’écorce. L’eau est stockée dans cette zone du tronc où circulent la sève brute et de la sève élaborée pour le transport des substances nutritives. L’aubier est constitué par des vaisseaux conducteurs et en raison de sa teneur élevée en humidité et de ses propriétés nutritives, il est fortement exposé aux attaques des insectes et des champignons. - le cœur est la partie sombre qui constitue l’essentiel du bois sur des arbres âgés. C’est la zone intérieure du tronc où on peut voir les cernes de croissance. Contrairement au bois d’aubier, il n’assume aucune fonction de transport de l’eau ou de substances nutritives. Bien protégé et dense, il est plus résistant que l’aubier contre les insectes xylophages et les parasites. Au centre des cernes concentriques, une petite tache plus blanche est parfois visible : c’est la moelle de l’arbre. Les cernes de croissance permettent de déterminer assez facilement l’âge d’un arbre. Dans les régions tempérées, le cambium ( couche de cellules génératrices du bois )est en activité seulement pendant la période estivale et ajoute chaque année un anneau de croissance. En effet, au printemps, des hormones élaborées par les bourgeons se déplacent vers le bas dans le tronc et activent la zone cambiale dont l’activité rythmique est responsable de la formation des anneaux de croissance : il suffit donc de compter les cernes de croissance sur une coupe ou sur une carotte de sondage pour connaître l’âge de l’arbre. Cependant, il ne faut pas confondre l’âge du bois avec l’âge de l’arbre. En effet, si nous comptons le nombre d’anneaux à dix mètres de hauteur, nous obtiendrons l’âge du bois. Pour connaître l’âge du bois il suffit de compter les cernes de croissance qui indiquent le nombre de saisons vécues. La tanche Descriptif : Le corps épais et trapu de la Tanche supporte de minuscules écailles bien implantées dans une peau recouverte de mucus. Sa bouche est encadrée par 2 barbillons. Toutes les nageoires de la Tanche ont leurs extrémités arrondies. De plus chez le mâle, le 2e raon des nageoires ventrales est plus épais que chez la femelle. Avec son dos de couleur vert-olive ou un peu plus brun, la Tanche à des flancs avec des reflets cuivrés.. Son ventre est jaune clair. Répartition : La Tanche est originaire de Sibérie. Sa dispersion à travers l'Europe date du Moyen Age. Aujourd'hui, la Tanche n'est pas présente en Écosse et en Scandinavie. Ce poisson qui s'adapte très facilement a fait l'objet d'introductions sur d'autres continents, en Australie, en Afrique et aussi en Amérique du Nord. Mode de vie : De la même famille que la carpe, elle se nourrit sur le fond surtout le matin et le soir. Révellant sa présence par des nuages de bulles lorsqu'elle fouille, la tanche cherche les vers de vase, vers de terre voire des petits poissons. Durant la journée, elle reste inactive, sans manger, de même qu'en hiver. A cette saison, elle peut même s'envaser pour hiberner. La Tanche préfère les eaux calmes et supporte le manque d'oxygène de certaines mares.