Le travail fourni par une machine à vapeur résulte simplement d'un transfert de chaleur entre
la chaudière (source chaude) et le condenseur (source froide), sans qu'il y ait consommation
de chaleur. Il établit que, dans une machine idéale, la quantité de chaleur prise à la chaudière
doit toujours être supérieure à celle qui est cédée au condenseur, et ce d'une quantité
exactement équivalente au travail fourni.
« Il est impossible à une machine simple, sans l'aide d'un agent extérieur, de transférer de la
chaleur d'un corps à un autre se trouvant à une température supérieure. »
Clausius interprète la chaleur libre comme énergie cinétique des particules du corps. Le
travail nécessaire à l'augmentation de l'énergie cinétique a comme conséquence une
augmentation de la température. La chaleur latente est la chaleur qui a été détruite dans le
travail exécuté contre des forces entre les molécules.
L'entropie
La notion d'entropie (du grec, entropc, cause d'évolution), sa définition et le terme lui-même
furent introduits dans la thermodynamique en 1854.
En prenant pour base le second principe de la thermodynamique selon lequel : Il est
impossible de décrire un cycle moteur au moyen d'une seule source de chaleur, le physicien
anglais W. Thomson (lord Kelvin, 1824-1907) en a déduit l'échelle thermodynamique absolue
de température T.
Ludwig Boltzmann (1844-1906) fut le premier à proposer une interprétation microscopique de
la notion d'entropie. Dès 1877, il reliait celle-ci à une mesure du désordre moléculaire.
En 1854, Clausius cherchait à mesurer l'aptitude de l'énergie calorifique de n'importe quel
système réel non idéal à fournir du travail. Dans le cas de la conduction thermique le long
d'un barreau solide, la chaleur passe de l'extrémité chaude à l'extrémité froide sans fournir
aucun travail, bien que ce transfert s'accompagne d'une diminution de l'aptitude de l'extrémité
chaude à servir par la suite de source potentielle de travail. Cette diminution survient parce
qu'à la fin du processus, l'énergie calorifique est détenue par un corps situé à une température
inférieure à celle de l'état initial. Elle n'a donc pas été perdue, mais seulement dégradée
puisque, d'après le deuxième principe de la thermodynamique, on ne peut retrouver la
température initiale qu'avec l'aide d'un travail extérieur. Dans tous les processus, il se produit
fatalement une dégradation ou, selon Clausius, une augmentation de l'entropie.
La théorie cinétique des gaz
De 1857 à 1858, il introduisit le concept du libre parcours moyen et établit l'importante
distinction entre l'énergie de translation et l'énergie interne d'une particule de gaz. De plus, on
lui reconnaît généralement le mérite d'avoir, par ses travaux théoriques, jeté un pont entre la
théorie atomique et la thermodynamique.
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Cette page est extraite d'un site concernant les unités de mesure dont l'adresse est :
http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites/index.html