1) Notre Roi qui nous protège du mal et qui nous dirige dans l’obéissance;
2) Notre Prêtre qui nous pardonne nos fautes et intercède pour nous;
3) Notre Prophète qui nous révèle la vérité de Dieu dans les Écritures.
La fragilité de sa vie humaine aurait empêché Jésus d’accomplir cette mission de
Dieu, et de bien remplir ces trois fonctions. Jésus avait besoin d’un don plus grand de
l’Esprit et de sa puissance. Alors, l’apôtre Jean témoigne :
«Dieu lui donne l'Esprit sans mesure. (Jean 3.34b aussi Ésaïe 42.1; 49.1-6)
Sa tentation (Luc 4.1-2)
Pour sauver le monde du péché, il a fallu que Jésus vainque le diable, surtout ses
tentations à désobéir à Dieu. Pour cette raison, nous lisons que, tout de suite après son
baptême, l’Esprit l’a poussé vers ce combat spirituel avec le diable.
Luc 4.1 Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain.
Il fut conduit par l'Esprit dans le désert
où il fut tenté par le diable pendant 40 jours.
Cette tentation de Jésus dans le désert n’est pas dans un premier temps un exemple de
comment résister aux tentations. C’était une confrontation unique entre le diable et l’homme
Jésus, qui nous rappelle la première tentation du premier homme, Adam. C’était une guerre
sainte et cosmique entre le diable et Dieu engagée sur le terrain de la vie humaine de Jésus.
Tout seul, l’homme Jésus aurait échoué, tout comme le premier Adam dans le
paradis. Alors, d’où est venue sa force pour tenir bon contre les tentations du diable ? Pas de
sa nature divine. Pour vaincre le diable, Jésus n’a pas pigé dans sa divinité. Sinon, nous
n’aurons pas de Sauveur capable de compatir à nos faiblesses et de nous secourir dans nos
luttes contre les tentations (Hébreux 4.15).
Sa force surnaturelle est venue de son humanité fortifiée par la puissance personnelle
et surtout par l’onction de l’Esprit. C’était l’homme Jésus rempli sans mesure de l’Esprit qui
a pu refuser toutes les tentations de Satan.
Ses miracles (Matthieu 12.28; aussi Actes 10.38; Luc 10.17-22)
Ayant résisté au diable, et même l’ayant vaincu, Jésus-Christ a pu inaugurer son
règne de justice, de grâce et de paix. Le Roi Jésus déclare à son ennemi mortel : «Retire-toi,
Satan!» (Matthieu 4.10; aussi 16.16). Ensuite, il commence d’accomplir toutes sortes de
miracles pour enlever la malédiction, la souffrance et même la mort dues au péché et à
l’œuvre du diable.
Considérez, par exemple, les exorcismes. Jésus déclare : «C'est par l'Esprit de Dieu
que je chasse les démons. » (Matthieu 12.28). L’apôtre Pierre explique cette victoire sur le
mal en lien avec le baptême de Jésus :
Actes 10.38 Vous savez comment Dieu a déversé une onction de Saint-Esprit
et de puissance sur Jésus de Nazareth,
qui allait de lieu en lieu en faisant le bien
et en guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable,
parce que Dieu était avec lui.
Illus. : Jésus-Christ, un guerrier divin,
même le capitaine engagé dans la guerre sainte contre Satan