Enurésie / Encoprésie

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Psychosomatique Enurésie / Encoprésie
Julie BELEMBERT-MALNOU
Pédopsychiatre – CHU de
Nantes
27 avril 2015
Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
2015
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Enurésie
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Acquisition de la propreté urinaire: Jour > Nuit
•  Propreté diurne
25% à 2 ans
85% à 2 ans ½
98% à 3 ans
•  Propreté nocturne
15-20% à 3 ans
70-80% à 4 ans
80-90% à 5 ans
98% à l’adolescence
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Enurésie F98.0
•  Pertes urinaires diurnes ou nocturnes après 5 ans
(plus de 2x par mois) (= primaire) ou après
acquisition de la propreté sur une période d’au
moins 3 mois (= secondaire)
•  Prévalence : Enurésie nocturne primaire isolée 9,2%
des 5-10ans
•  Surreprésentation dans les déficits intellectuels, les
troubles psychotiques ou autistiques, le TDAH
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Enurésie
•  Enurésie nocturne
o  Surtout les garçons (2/1 fille)
o  Souvent ATCD familiaux
•  Enurésie diurne
o  Immaturité vésicale ?
•  Enurésie PRIMAIRE :
Physiologique +++
o  Sommeil très profond
o  Pas de signal d’alarme
o  Contenant de la vessie
•  Enurésie SECONDAIRE :
o  Organique (inf, endoc,
neuro …)
o  Psychologique (Ecole,
maison, fratrie, violence/
maltraitance …)
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Que rechercher ?
•  Causes organiques
(instabilité vésicale,
impériosité, difficultés à
uriner …)
•  Réactions de
l’entourage
o  Couches,
o  Changement de draps …
•  Réaction des parents
o  Plaisir, dégout, rejet, colère …
•  Vécu de l’enfant
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Enurésie et personnalité
Si origine psychologique :
•  Quel sens le spt prendil ?
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Dev. psychoaffectif
•  Phase anale :
Rétention/Expulsion
•  Sens névrotique plus
large:
Autoérotisme de
l’excitation urétrale
Équivalent masturbatoire
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Environnement
Carence/déficit
•  Pas de stimulation
Surinvestissement
parental des fonctions
sphinctériennes
•  Mise sur le pot très tôt/
intempestive
•  Pas de respect du
rythme de l’enfant
•  Angoisse, peur,
opposition …
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Traitement
•  1) LE TEMPS !!!!
•  2) Conseils
o  Pipis diurnes (calendrier …)
o  Baisse des apports hydriques
•  3) ttt médicamenteux
•  4) Psychothérapie selon
étiologies et/ou
conséquences
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Encoprésie
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Encoprésie F98.1
•  A/ Emission de selles dans des endroits inappropriés
de façon volontaire ou involontaire
•  B/ Au moins 1 épisode / mois au cours des 3 derniers
mois
•  C/ Après 4 ans (ou équivalent en âge
développemental)
•  D/ Non attribuable à une substance (laxatifs…) ou
autres pathologies organiques à l’exception de la
constipation
o  Primaire : pas d’acquisition de la propreté
o  Secondaire : Après l’apparition de la propreté
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Encoprésie
•  Plus souvent les
garçons
•  Plus souvent en journée
•  Possible association à
l’énurésie (participation
mécanique +++)
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Rapport de l’E. avec ses selles
•  Pas d’INDIFFERENCE : PAS DE SENSATION
•  Les enfants ne sentent ni les selles dans la culotte, ni
les odeurs !!!!
•  Que fait l’enfant avec ses selles : Dissimulation,
accumulation …
•  Souvent honte, culpabilité. Crainte du regard des
parents, des punitions
•  Très rarement : exhibition des slips souillés / des selles
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Acquisition de la propreté
Maitrise du sphincter externe strié
2 ans
0
4 ans
Défécation involontaire
Défécation consciente
Fenêtre d’acquisition de la propreté
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Quelles origines ?
•  ATCD de constipation
o  Multiplication des lavements,
suppositoire …
•  Syndrome de refus du
pot
•  F. psychologique
o  Décès, séparation,
déménagement …
•  Maltraitance
o  Physique
o  Psychologique
o  Sexuelle
•  Troubles psychiatriques
o  Autisme, psychose …
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Mécanisme de l’encoprésie
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Facteurs Psychologiques
Pas de constipation
Encoprésie sans rétention
= rare +++
Facteurs Organiques
Rétention de selles
Selles dures
DOULEURS
Fécalome
Distension ampoule rectale
Absence de sensation
AXeinte contrôle sphincters
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Impossibilité d’éme8re des selles
Fuites de selles
Souillures / morceaux
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Camille 7 ans
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18
Morgane 12 ans
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19
BeXy Ann 5 ans
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20
Antoine 13 ans Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
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Evan 7 ans
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Après Xt
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Personnalité sous jacente ?
•  Certains traits de personnalité (Fain)
•  Type « clochard »
o  Passif, anxieux
o  Manière immature d’expression de l’agressivité
•  Type « délinquant »
o  Opposant
o  Trait obsessionnel : encoprésie comme refus de la norme sociale
•  Dimension perverse
o  Satisfaction archaïque de la rétention
o  Erotisation secondaire de la conduite déviante
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Point de vue psychanalytique
•  FREUD
•  1905 - rétention de selles = masturbation zone
érogène anale
•  1917 – La défécation est un choix
o  Attitude narcissique : choix de l’autoérotisme anal
o  Attitude d’amour : l’E. donne ses matières fécales
•  Rétention/Explusion = moyen de donner ou de
refuser à la mère
•  Position maternelle modifie +++ le choix rétention/
expulsion
o  Selles « bonnes » : cadeau de l’enfant qui les retient pour les offrir
o  Selles « dégoutantes » : angoisse à l’idée de les avoir à l’intérieur du corps
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Point de vue psychanalytique
•  FAIN, SOULE, KREISLER –
1974
•  Encoprésie:
Maitrise érotique des
selles puis leur expulsion
permettrait de
compenser le ressenti des
limites défaillantes du
corps et du Moi
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Traitement
Entendre le vécu de l’enfant, la souffrance et la colère
des parents
•  Ttt somatique
•  Ttt psychologique/
INDISPENSABLE
pédopsychiatrique
•  Laxatifs (PO +++)
•  Adaptation aux
difficultés
•  Règles hygiène
o  Position sur les toilettes
•  Schéma corporel
o  Horaires …
•  Image de soi
•  Objectifs:
•  Intérêt de la
o  Désimpaction, éviter la récidive
de fécalome, ramollir les selles
psychomotricité
(non douloureuses) …
o  Réapparition progressive des
sensations et contrôle
sphinctérien
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Mais aussi
•  Travailler avec l’école sur le spt et sa gestion
•  Favoriser l’autonomie et les bons réflexes sans
sentiment de honte ou crainte de punition
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1 Votre enfant est capable de rester au sec pendant au moins deux heures d'ʹaffilée au cours de la journée, ou sa couche est propre après la sieste.
2 Votre enfant n'ʹaime pas porter une couche mouillée et vous fait comprendre, avec des mots ou bien par son comportement, qu'ʹil aimerait bien être changé.
3 Votre enfant vous demande explicitement d'ʹutiliser le pot ou les toileXes.
4 Votre enfant salit sa couche à heures fixes et de façon prévisible.
5 Votre enfant réclame de porter des couches spéciales ou bien des sous-­‐‑vêtements pour l'ʹapprentissage de la propreté.
6 Votre enfant parvient à vous montrer par son comportement qu'ʹil est sur le point de salir sa couche.
7 Votre enfant sait baisser ou remonter sa culoXe tout seul.
8 Votre enfant sait monter et descendre les escaliers sans aide. Cela prouve que ses sphincters sont suffisamment matures pour qu’il soit en mesure de les contrôler
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Troubles psychosomatiques
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« (...) je reviens à l’idée que les symptômes
psychosomatiques peuvent être compris comme une
forme primitive de communication, un protolangage
qui, très tôt dans l’histoire de l’homme, était peut-être
destiné à attirer l’attention de l’autre.
(...) ce protolangage en vient peu à peu à être utilisé
comme un langage symbolique. Dans l’analyse, au
cours de telles phases, la distinction entre ce qui est
purement “somatique” et ce qui est purement
“hystérique” tend à s’effacer ».
J. McDougall, Éros aux mille et un visages.
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Le bazar des définitions
Trouble fonctionnel
Psychosomatique
Hystérie
Conversion
Somatisation
Somatoforme
Simulation, Trouble factice…
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Nouvelle classification … nouvelle définition
•  Adieu les troubles somatomorphes, bienvenue aux
« somatic symptom and related disorders »
o  L’absence de maladie psychiatrique ou organique
avérée
o  Carence des connaissances médicales ou un défaut
de diagnostic ?
o  Impact des symptômes somatiques sur les pensées,
les sentiments et les actions de la personne.
•  Ce n’est donc pas le fait que la maladie soit ou non à
l’origine des symptômes qui compte, mais ce que le
patient en fait
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DSM V
•  « Somatic symptom and related
disorders »
• 
• 
• 
• 
• 
Somatisation
Conversion
Trouble douloureux
Hypocondrie
Peur dysmorphie corporelle
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Somatic Symptom disorder
•  Spt et signes cliniques :
détresse physique associée à des pensées, des
émotions et comportements anormaux face aux spt
alors qu’il n’existe pas d’explication aux plaintes
somatiques
•  Prévalence entre 5 et 7 % de la population selon
DSM
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Somatic symptom disorder (F45.1)
•  A/ Impact sur la qualité de vie
•  B/ Pensées, émotions, comportements excessifs
o  1. Idées démesurées et persistantes autour de la gravité du/des spt
o  2. Persistance d’un haut niveau d’anxiété concernant l’état de santé / spt
o  3. Temps passé et NRJ utilisée pour le spt ou préoccupations physiques
excessives
•  C/ Même si les spt ne sont pas présents de façon
continue, il existe un état symptomatique (au moins
6 mois)
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Illness Anxiety Disorder (F45.21) ou Hypochondrie
• 
A/ Peur d’avoir ou d’attraper une maladie grave
• 
B/ Pas de spt somatiques ou de très faible intensité(préoccupations
clairement excessives)
• 
C. Haut niveau d’anxiété surtout en ce qui concerne la santé physique
• 
D/ Bcp de comportements découlent des préoccupations corporelles
(contrôles réguliers …) et évitement inadapté de situation considérée à risque
de transmission / d’exposition
• 
E/ Préoccupations autour d’une ou pls maladie (pas toujours la même)
présent au cours des 6 derniers mois
• 
F/ Les préoccupations autour de l’état de santé ne sont pas liées à une autre
maladie psychiatrique
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Conversion Disorder (Functional neurological symptom disorder) F44
•  A/ 1 ou pls spt en lien avec la motricité volontaire
ou des fonctions sensitives
•  B/ Ex. clinique ou complémentaires non
compatibles avec une origine neurologique ou
médicale
•  C/ Spt ou déficit non expliqué par un autre trouble
médical ou psychologique
•  D/ Spt ou déficit entrainant un sentiment de
détresse, une altération du fonctionnement social
ou d’autre fonction de la vie
•  Aigu : moins de 6 mois, Chronique : plus de 6 mois
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Psychological Factor affecting other medical condition (F54)
•  Toutes les
conséquences
psychologiques
associées à des
pathologies organiques
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Troubles factices (F68.10)
•  A/ Falsification de signes ou spt physiques ou
psychologiques ou auto-infligation de blessures ou
maladies
•  B/ La personne se présente aux autres comme
malade, diminuée ou blessée
•  C/ Le comportement factice est évident même si
les bénéfices ne le sont pas
•  D/ Comportement non expliqué par un autre
trouble mental
•  // dans la même catégorie troubles factices par procuration
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Spécificité de l’enfant
•  Généralisation hâtive à
partir de la clinique
adulte et oublier les
processus de
maturation, de
développement, et la
particularité de
l’investissement
corporel de l’enfant.
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Des cadres cliniques différents
Versant « hystérique »
• Enfant qui arrive à la consultation plié de douleur, se plaint d’avoir très mal au ventre, et est capable quelques minutes plus tard de sauter sur la table d’examen ou de se contorsionner pour renouer ses lacets
Versant « psychosomatique » (avec • Enfant « colopathe » avec douleurs spasmodiques déclen-­‐‑
chées par les repas, un cadre colique spasmé et une participation organique douloureux à la palpation, des troubles du transit…
fonctionnelle)
Versant « psychosomatique » • Ex: ulcère, Crohn, RCH.
sur une pathologie • Difficile évoquer une participation psychosomatique, très culpabilisante.
organique. Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
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Troubles à expression somatique de l’enfant
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Pathologie Fonctionnelle/ Somatisation
(sans a8einte corporelle)
Trouble psychosomatique (avec a8einte corporelle)
Somatoforme indifférencié
Colique idiop. du nourrisson
Conversion
Vomissement/ anorexie psychog.
Trouble douloureux
Mérycisme
Hypocondrie
Spasme du sanglot
Peur dysmorphie corporelle
Asthme
Dysfonctionnement neurovégétatif Eczéma et pelade
somatoforme(CIM-­‐‑10)
Exclusion:
- trouble factice, simulation
- réaction psychologique secondaire à maladie somatique
- aggravation de maladie somatique suite à tble psy
- « allégation somatique »: plainte « pour être écouté », fatigue,
variées…
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douleurs
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Le ventre…lieu de prédilection n  Rencontre des problématiques orale, anale et génitale
n  Lieu de rapport privilégié avec (le ventre de) la mère.
v  Petites filles : relation fusionnelle adhésive à la mère, « de ventre à ventre »,
avec une sorte d’accusation de « défaut de fabrication »
v  Préadolescente : « appel du ventre » à sa mère concernant sa féminité
v  Petit garçon : inquiétude de « ce qui se passe dans le ventre de sa mère » et
de la différence des sexes..
n  Adolescents: lieu de projection de pulsionnalité,
d’angoisses, de conflits d’ordre sexuel.
n  Un « choix de l’organe » même chez les
« psychosomatique » ?
n  Fonction du stade développemental de l’enfant, physiologique et libidinal
n  Susceptibilité biologique plus ou moins familiale
n  Interférences transgénérationnelles et de l’inconscient maternel ou parental.
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Actes médicaux
• 
Cercle vicieux iatrogène:
o  Investigations négatives, rassurent le medecin mais renforcent la négation de la
réalité par le patient
o  Explications médicales confuses et discordantes renforcent l’anxiété et la perte de
confiance
o  Le conflit moral de « légitimité » des symptômes devient central dans la relation et
induit des crispations souvent irréversibles
o  Négation de la contribution psychologique
• 
Du point de vue des patients, trois attitudes médicales:
o  Rejet (déni de la réalité des symptômes, considérés comme « imaginaires »), ou
proposition d’un diagnostic psychiatrique vécu comme stigmatisant
o  Collusion (le médecin acceptant sans discussion les explications du malade)
o  Légitimation (seule attitude médicale perçue comme thérapeutique, consistant à
l’élaboration d’une explication tangible et disculpante que le patient peut
s’approprier).
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PSYCHOSOMATIQUE
•  Chez le petit:
le psychosomatique
occupe le champ concret
des interactions avec
entourage (mère++)
•  Chez ado/ adulte:
le psychosomatique
s’interpose dans le dialogue
interne du patient avec ses
propres images intériorisées
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Psychosomatique: défaut de mentalisation
« Dysfonctionnement systématique »
v  enchaînement de situations psychosomatiques avec atteintes successives de
divers organes et fonctions, aboutissant souvent à un acharnement médical.
v  Patient au premier plan d’un dysfonctionnement familial. Les symptômes
monopolisent les préoccupations et les interactions.
v  Peu de sens du choix d’organe
”Un passage, frayage ou « îlot psychosomatique» (Golse)” v  le symptôme a alors un sens dans le choix de l’organe
v  il est perceptible qu’elles sont le mode d’expression privilégié des angoisses
archaïques.
Rechercher «une préforme de symbolisation, l’envoi
inconscient d’un signe ou d’un indice » même si la
« douleur prend la place de la pensée »
Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
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Prise en charge: le pédopsychiatre
•  Sollicitude pour le corps
souffrant
•  Propose un
accompagnement à
l’enfant et la famille
o  Ne pas se laisser « étouffer » par la
souffrance du corps
o  Ne pas se laisser aller au désespoir, à
l’excès d’angoisse, à la tyrannie…
o  Ces sentiments qui pourraient diminuer
l’intensité opérante des mécanismes
de défense organique!
•  Ne pas espérer l’éradication
du symptôme mais faire en
sorte qu’il ne soit plus source
de souffrance (Duverger,
1991)
Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
2015
48
Merci de votre aXention
Julie BELEMBERT-MALNOU - 27 avril
2015
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