Prevent the Vent Prévenir la fuite

publicité
innovation
Prevent the Vent
Prévenir la fuite
Anaesthesia. One of the greatest advances in modern medicine.
No pain, no feeling, no memory. It’s painful to imagine what
surgery must have been like in the early days without it. Thankfully,
cocktails of rum and whiskey gave way to laughing gas, N2O, in the
1800s. Ether and cyclopropane soon followed and were a great leap
forward, save for the occasional fire and explosion.
Today’s anaesthesiologists have a variety of injectables and safe,
fast-acting, inhalation agents available to manage their patients’
comfort. The halogenated inhalation drugs Isoflurane, Desflurane
and Sevoflurane are most common and often used in conjunction
with our old standby, N2O. While these agents are great for our
patients, they aren’t so good for Mother Earth. In fact, they are 300
to 3,000 times more ozone –depleting than CO2.
It’s long been known that most of the N22O and anaesthetic drugs
delivered to a patient are breathed right back out on the operating
room (OR) table. OR staff often complained of headaches, dizziness
and miscarriages. For this reason, central anaesthetic gas scavenging
systems (AGSS) became mandatory in the 80s and governments
have established safe Time Weighted Averages of just 25 ppm N2O.
However, that means now every hospital emits a plume of ozonedepleting N2O and anaesthetic drugs from their AGSS exhaust.
At some point in the very near future, the release of halogenated
drugs will likely be regulated, just like their siblings CFCs and
HCFCs. Last year, the EPA listed the anaesthetic drugs on their
watch list, the first step toward regulation. Now, in the time since
CFCs were banned, N2O has been identified as the new number one
threat to the ozone layer for the 21st century.
Fortunately, because the ozone killing plume is collected in a
central AGSS pipeline, it has the potential to be treated before
emission. A typical mid-size hospital in Canada with ten ORs
performs about 10,000 surgeries per year. Capturing or destroying
the anaesthetic drugs in the AGSS exhaust would be the eCO2
equivalent of taking about 400 cars off the road per year. Capturing
or destroying the N2O in the AGSS exhaust would be the eCO2
equivalent of taking about another 1,600 more cars off the road per
year. Implemented across Canada, we could reduce ozone-depleting
emissions equivalent to more than a quarter of a million cars
annually. Globally, we could save the equivalent emissions of more
than 12 million cars annually.
It would be even more significant if the anaesthetic drugs and
N2O could be recycled. In essence, anaesthetic drug and N2O
recycling began some 60 years ago with the advent of the circle
system in anaesthesia. Patients’ exhaled gases were conducted
through a CO2 absorber and 90% or so of the exhaled gases would
be rebreathed by the patient during surgery. Technology is now
available to create a much wider circle through the use of a central
AGSS anaesthetic drug adsorber. In theory, the adsorbed drugs can
28 canadian journal of green health care
L’anesthésie. Une des plus grandes avancées de la médecine
moderne. Pas de douleur, pas de sensation, pas de souvenir. Il est
douloureux d’imaginer ce que la chirurgie devait être au début sans
elle. Heureusement, les cocktails de rhum et de whiskey ont cédé
la place au gaz hilarant, le N2O, dans les années 1800. L’éther et le
cyclopropane ont rapidement suivi et furent un grand pas en avant
sauf pour les feux et explosions occasionnels.
Les anesthésistes d’aujourd’hui possèdent une panoplie d’agents
à injecter et à inhaler qui sont sécuritaires et d’action rapide pour
gérer le confort de leurs patients. Les drogues halogénées pour
inhalation comme l’isoflurane, le desflurane et le servoflurane sont
les plus courantes et les plus utilisées en conjonction avec notre bon
vieux N2O d’appoint. Bien que ces agents soient excellents pour nos
patients, ils sont moins bons pour notre mère la Terre. En fait, ils
sont 300 à 3,000 plus destructeurs d’ozone que le CO2.
Nous savons depuis longtemps que le N2O et les drogues
analgésiques administrés à un patient sont exhalés presque
entièrement dans la salle d’opération (salle d’op). Les équipes de
salle d’op se plaignent souvent de céphalées, d’étourdissements et
de fausses couches. Pour cette raison, l’utilisation de systèmes de
récupération des gaz anesthésiants résiduels (GAR) est devenue
obligatoire dans les années 80 et les gouvernements ont établi une
valeur d’exposition moyenne pondérée (VEMP) de seulement
25 ppm pour le N2O. Cependant, cela signifie maintenant que
tous les hôpitaux émettent du N2O et des drogues anesthésiantes
qui détruisent l’ozone par l’échappement de leurs systèmes de
récupération des GAR.
Très bientôt, l’émission de drogues halogénées sera certainement
contrôlée tout comme celle de leurs cousins CFC et HCFC. L’année
dernière, l’EPA (l’agence gouvernementale des États-Unis pour
l’environnement) a inclus les drogues anesthésiantes à sa liste de
surveillance, un premier pas vers la régulation. Aujourd’hui, depuis
que les CFC ont été bannis, le N2O a été identifié comme la nouvelle
menace numéro un pour la couche d’ozone pour le 21e siècle.
Heureusement, parce que le destructeur d’ozone est recueilli dans
la tuyauterie d’un système de récupération des GAR, il est possible
be collected from the AGSS exhaust of each hospital, shipped to
a central processing facility, desorbed, distilled, and reconstituted
as a drug once again. N2O can be treated by breaking it down into
its inert component molecules, N2 and O2. Or, in the case of larger
facilities, N2O could also be recycled by adsorbing, compressing,
and returning it to the hospital pipeline.
There is much to sort out yet in this new and rapidly evolving
environmental era, however, there is little doubt that Canada
is leading the way to Prevent the Vent in health care. The key
technologies for central AGSS exhaust treatment are being
developed right here in Canada by Class 1 Inc. (www.classlinc.com)
New Canadian standards are likely, and regulation is imminent.
In the meantime, implementation of these transformational
capture, destruction and recycling solutions start with the desire
and political will of each of us in Canadian health care to make a
difference. Stay tuned for further details...
de le traiter avant l’émission. Un hôpital moyen au Canada avec dix
salles d’op effectue environ 10,000 chirurgies par années. Capter ou
éliminer les drogues anesthésiantes dans l’échappement du système de
récupération des GAR seraient l’équivalent eCO2 de retirer des routes
environ 400 automobiles par année. Capter ou éliminer le N2O dans
l’échappement du système de récupération des GAR seraient l’équivalent
eCO2 de retirer des routes environ 1,600 automobiles de plus par
année. Une mise en place pan canadienne réduirait les émissions
de destructeurs d’ozone équivalentes à plus d’un quart de million
d’automobiles par année. Mondialement, nous pourrions éliminer des
émissions équivalentes à plus de 12 millions d’automobiles par année.
Ce serait encore plus significatif si les drogues anesthésiantes
et le N2O pouvaient être recyclés. En fait, le recyclage de drogues
anesthésiantes et du N2O a débuté il y a environ 60 ans avec l’avènement
du système circulaire en anesthésie. Les gaz exhalés par les patients
étaient acheminés vers un absorbeur de CO2 et 90 % des gaz exhalés
étaient ré inhalés par le patient pendant la chirurgie. La technologie
existe maintenant pour créer un bien plus grand cercle par l’utilisation
d’un système central d’absorption des GAR. En théorie, les drogues
absorbées peuvent être récupérées de l’échappement du système de
récupération des GAR de chaque hôpital, expédiées à un centre de
traitement, être dé absorbé, distillées et reconstituées en drogue une
fois de plus. Le N2O peut être traité en le décomposant en ses molécules
inertes de N2 et O2. Ou, pour les installations de plus d’envergure, le
N2O pourrait aussi être recyclé par absorption, compression et être
retourné à la tuyauterie de l’hôpital.
Il y a encore beaucoup de problèmes à régler dans cette ère
environnementale nouvelle et en rapide évolution, cependant, il ne
fait aucun doute que le Canada montre le chemin pour prévenir
la fuite des soins de la santé. Les principales technologies pour le
traitement des émissions des systèmes centraux de récupération
des GAR sont développées ici au Canada par Class 1 Inc. (www.
class1inc.com). De nouvelles normes canadiennes sont probables et
la régulation est imminente. Pendant ce temps, la mise en place de
ces solutions de captage, destruction et de recyclage commence par le
désir et la volonté politique de chacun de nous du système des soins
de la santé du Canada de faire une différence. Gardez le contact pour
plus de détail…
t0210 29
Téléchargement