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LES$FEMMES$
SAVANTES$
DE!
MOLIÈRE$
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MISE!EN!SCÈNE!!
DENIS$MARLEAU$$
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COLLABORATION!ARTISTIQUE!
STÉPHANIE$JASMIN$$
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TOURNÉE!AUTOMNE!2013!!
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DOSSIER!DE!PRESSE!
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Contact!:!!!!
Françoise!Boudreault!!
chargée!des!communications!!
1‐514521‐0403,!poste!225!!!
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!UBU!compagnie!de!création!!
!Direction!artistique!!
!DENIS!MARLEAU!et!STÉPHANIE!JASMIN!!
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!ubucc.ca!
photo!Stéphanie!Jasmin!
1!
UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 2
SOMMAIRE
Les femmes savantes aux Nocturnes du château de Grignan page 3
Distribution et crédits page 4
Extraits de presse France et Québec page 5
Molière à l’époque des femmes savantes page 7
Repères biographiques
Metteur en scène et scénographe page 8
Concepteurs page 8
Distribution page 10
UBU compagnie de création page 14
Informations pratiques et contacts page 15
UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 3
LES FEMMES SAVANTES AU CHÂTEAU DE GRIGNAN
Ce spectacle est à la belle étoile sous un ciel provençal à la fin de juin 2012. Après un mois et demi de
répétitions à Montréal qui se sont poursuivies pendant trois semaines là-bas, sur le parvis du château de Grignan,
nous avons donné quarante représentations des Femmes savantes tout au long de l’été. Une expérience
inoubliable de « villégiature théâtrale » qui a rassemblé dans une bulle heureuse de création une troupe d’acteurs
et de concepteurs de chez nous et d’ailleurs. Cette invitation à monter un spectacle en plein air devant la façade
renaissance du château vécut la fille de Madame de Sévigné m’a conduit ainsi et bien naturellement à aborder
pour la première fois une œuvre de Molière. Un Molière dont j’ai pris beaucoup de plaisir à mettre en jeu l’écriture
jubilatoire, drôle, brillante et rhapsodique. Un art d’écrire et de phraser s’incarne une famille entière, cette petite
société première qui est certainement un lieu fondamental pour l’exacerbation des caractères… et c’est bien ce que
Molière a le génie de dépeindre ici. Aucun personnage n’échappe à son regard railleur qui traque la folie, la
démesure, la maladresse et l’excès dans les travers, les forces et les faiblesses de chacun, tout en faisant
apparaître leur humanité. Du père passéiste et inculte aux femmes en désir sincère mais précieusement maladroit
d’émancipation intellectuelle, en passant par le poète imposteur, jaloux et convoiteur de biens, tous sont inspirés de
la faune humaine évoluant autour de Molière. De ces portraits aux touches vives, légères et colorées,
transparaissent néanmoins des clairs obscurs plus graves et dramatiques. Le comique ici s’invente hors des
conventions anciennes et puise dans la vie, elle-même éminemment tragicomique… Si mon désir premier de
monter Les femmes savantes découlait de cette résonnance avec la mémoire de Madame de Sévigné à Grignan,
vraie femme savante au 17e siècle, j’ai aussi éprouvé le besoin de le relier de manière allusive à un temps plus
proche de mon enfance. Une fin des années cinquante d’avant la pilule contraceptive, une époque conformiste
pour les femmes qui leur imposait encore des corsets et des carcans sociaux en leur projetant une image idéalisée,
standardisée ne pouvant s’épanouir que dans le mariage. Armande et Henriette incarnent les positions opposées
face à cet idéal, l’une le contestant et l’autre le souhaitant… Quant à Philaminte, sorte de mère absolue et reine du
foyer qui s’épanouit dans le stoïcisme, elle est en quelque sorte l’image réconciliatrice de ces deux pôles féminins à
l’instar de son désir de rassembler enfin les sciences et les lettres dans le projet de son Académie. Sa belle-sœur
Bélise, célibataire et amatrice de romans, entend perpétuellement l’amour dans les aveux muets de ses
prétendants imaginaires. La sexualité des corps tente de se sublimer chez elles dans la sonorité des mots, les jeux
d’esprit et la quête de savoir. Ce débat bien du temps de Molière de la division du corps et de l’esprit résonne ainsi
jusqu’à ces femmes qui en vivent encore aujourd’hui les contradictions de façon plus ou moins heureuse devant
des hommes qui ne sont pas encore prêts à suivre le sillon de leur mouvement libérateur, jusque vers la lune…
Denis Marleau
CRÉDITS
©Claire Matras / Les Châteaux de la Drôme
UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 4
LES FEMMES SAVANTES
Texte : Molière
Mise en scène et scénographie : Denis Marleau
DISTRIBUTION
Christiane Pasquier (Philaminte)
Sylvie Léonard (Bélise)
Muriel Legrand (Henriette)
Henri Chassé (Chrysale)
Carl Béchard (Trissotin)
François Xavier-Dufour (Clitandre)
Cédric Dorier (Ariste)
Denis Lavalou (Vadius et le notaire)
Marie-Ève Beaulieu (Martine)
Damien Heinrich, France (Julien et valet)
Stefan Glazewski, France (L’Épine et valet)
Et une autre comédienne
ÉQUIPE DE CRÉATION
Collaboration artistique et conception vidéo : Stéphanie Jasmin
Conception des costumes : Ginette Noiseux
Compositeur : Denis Gougeon
Conception des éclairages : Marc Parent
Création des maquillages et coiffures : Angelo Barsetti
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Assistance à la mise en scène : Martin Émond
Diffusion vidéo : Pierre Laniel
Assistant aux costumes : Pierre-Guy Lapointe
Consultante mouvement : Estelle Clareton
Caméraman : Olivier Schmitt
Consultante voix/diction : Marie-Claude Lefebvre
Confection des perruques : Rachel Tremblay
Accessoiriste : Anouk Looten
Confection des accessoires : Claude Rodrigue
Coupeurs : Amélie Grenier (coupe femmes), Vincent Pastena (coupe hommes), Richard Provost (chapeaux)
Réalisation des décors : Boscus
Direction technique (en alternance) : Francis Laporte et Louis Héon
Régie lumières : Lee Anholdt
Régie vidéo / son : Michel-Antoine Castonguay
Chargée de tournée : Pauline Bardin
COPRODUCTEURS
UBU compagnie de création, Les Châteaux de la Drôme, Le manège.mons/Centre dramatique
Création le 28 juin 2012 dans le cadre des Fêtes nocturnes du château de Grignan (Drôme)
Diffusion au Théâtre du Nouveau Monde de Montréal du 2 au 27 octobre 2012
Tournée québécoise en novembre et décembre 2012 (Drummundville, Gatineau, Laval, Québec, Rimouski,
Sherbrooke, Trois-Rivières)
Durée : 2 heures sans entracte
UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 5
EXTRAITS DE PRESSE
GRIGNAN
Ah ! Vous dire les bonheurs de cette mise en scène heureuse et libre que l'on doit au très grand artiste québécois Denis
Marleau. Les rythmes sont parfaits, les cadrages subtils, la langue est dite à la perfection. L'excellence lie la troupe.
Armelle Héliot, LE FIGARO, juin 2012
En démultipliant les décalages dans le temps, le metteur en scène québécois démontre toute l’actualité des « Femmes
savantes ». […] Et si tout passe si bien, c’est grâce à de très bons acteurs québécois qui font entendre la langue de Molière à
la perfection…. et, bien sûr, un Trissotin pas triste : Carl Béchard, irrésistible.
Fabienne Darge, LE MONDE, août 2012
Tout cela est charmant, pétillant. Et ne serait qu’une bulle de champagne si Denis Marleau, fin lecteur, n’y ajoutait un peu
d’alcool fort. […] Merveilleuse Christiane Pasquier.
Odile Quirot, LE NOUVEL OBSERVATEUR juillet 2012
La mise en scène, aussi décomplexée qu’alerte, fait résonner le texte avec une évidence qui réjouit. Elle s’appuie sur une
distribution soudée comme une troupe.
Didier Méreuze, LA CROIX, août 2012
Invité par Grignan à mettre en scène son premier Molière, le Québécois Denis Marleau y a plongé avec allégresse.
Emmanuelle Bouchez, TÉLÉRAMA, juillet 2012
Denis Marleau mène bien son affaire […] servi par des acteurs très à leur aise dans ce répertoire, il livre un spectacle de
grande qualité.
Hugues Le Tanneur, LES INROCKUPTIBLES, août 2012
Denis Marleau a perçu avec finesse les subtilités de la pièce et sa mise en scène, claire, précise, rythmée avec doigtée, la sert
avec bonheur pour faire de ces Femmes savantes un régal de spectacle…
Marie Plantin, PREMIÈRE, août 2012
Avec sa mise en scène […], il réussit un mix inattendu entre classique français et fronde québécoise. Marleau anime avec
gourmandise ses figures et caractères exceptionnels, sans forcer le trait.
Philippe Chevilley, LES ÉCHOS, juillet 2012
La diction des alexandrins est parfaite. […] Originale trouvaille de grimer Trissotin en Jean Cocteau. […] Les gradins se
gondolent de rire en entendant son duo avec Vadius joué par Denis Lavalou.
Hervé Liffran, LE CANARD ENCHAÎNÉ, août 2012
Les comédiennes sont toutes plus talentueuses les unes que les autres. […] Les interprétations masculines ne sont pas moins
marquantes : Henri Chassé est troublant de naturel dans le rôle du père de famille et Carl Béchard donne au diabolique
Trissotin une sacrée allure. Sa chorégraphie pédante sur des vers qu’il fait mine d’avoir inventé est d’anthologie.
Joël Audran, LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, juin 2012
La tante d’Henriette est campée par une Sylvie Léonard éblouissante […]. Tous les acteurs sont au diapason, à la grande joie
des spectateurs qui remplissent les gradins chaque soir et qui n’hésitent pas à applaudir les tirades les plus célèbres.
Jacques Dion, MARIANNE
Pour son premier Molière, Marleau gagne sur tous les tableaux.
Étienne Sorin, EVÈNE
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