LES FEMMES SAVANTES DE MOLIÈRE MISE EN SCÈNE DENIS MARLEAU COLLABORATION ARTISTIQUE STÉPHANIE JASMIN TOURNÉE AUTOMNE 2013 DOSSIER DE PRESSE Contact : Françoise Boudreault chargée des communications [email protected] 1‐514‐521‐0403, poste 225 photo Stéphanie Jasmin 1 UBU compagnie de création Direction artistique DENIS MARLEAU et STÉPHANIE JASMIN ubucc.ca SOMMAIRE Les femmes savantes aux Nocturnes du château de Grignan page 3 Distribution et crédits page 4 Extraits de presse France et Québec page 5 Molière à l’époque des femmes savantes page 7 Metteur en scène et scénographe page 8 Concepteurs page 8 Distribution page 10 Repères biographiques UBU compagnie de création page 14 Informations pratiques et contacts page 15 UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 2 LES FEMMES SAVANTES AU CHÂTEAU DE GRIGNAN Ce spectacle est né à la belle étoile sous un ciel provençal à la fin de juin 2012. Après un mois et demi de répétitions à Montréal qui se sont poursuivies pendant trois semaines là-bas, sur le parvis du château de Grignan, nous avons donné quarante représentations des Femmes savantes tout au long de l’été. Une expérience inoubliable de « villégiature théâtrale » qui a rassemblé dans une bulle heureuse de création une troupe d’acteurs et de concepteurs de chez nous et d’ailleurs. Cette invitation à monter un spectacle en plein air devant la façade renaissance du château où vécut la fille de Madame de Sévigné m’a conduit ainsi et bien naturellement à aborder pour la première fois une œuvre de Molière. Un Molière dont j’ai pris beaucoup de plaisir à mettre en jeu l’écriture jubilatoire, drôle, brillante et rhapsodique. Un art d’écrire et de phraser où s’incarne une famille entière, cette petite société première qui est certainement un lieu fondamental pour l’exacerbation des caractères… et c’est bien ce que Molière a le génie de dépeindre ici. Aucun personnage n’échappe à son regard railleur qui traque la folie, la démesure, la maladresse et l’excès dans les travers, les forces et les faiblesses de chacun, tout en faisant apparaître leur humanité. Du père passéiste et inculte aux femmes en désir sincère mais précieusement maladroit d’émancipation intellectuelle, en passant par le poète imposteur, jaloux et convoiteur de biens, tous sont inspirés de la faune humaine évoluant autour de Molière. De ces portraits aux touches vives, légères et colorées, transparaissent néanmoins des clairs obscurs plus graves et dramatiques. Le comique ici s’invente hors des conventions anciennes et puise dans la vie, elle-même éminemment tragicomique… Si mon désir premier de monter Les femmes savantes découlait de cette résonnance avec la mémoire de Madame de Sévigné à Grignan, vraie femme savante au 17e siècle, j’ai aussi éprouvé le besoin de le relier de manière allusive à un temps plus proche de mon enfance. Une fin des années cinquante d’avant la pilule contraceptive, une époque conformiste pour les femmes qui leur imposait encore des corsets et des carcans sociaux en leur projetant une image idéalisée, standardisée ne pouvant s’épanouir que dans le mariage. Armande et Henriette incarnent les positions opposées face à cet idéal, l’une le contestant et l’autre le souhaitant… Quant à Philaminte, sorte de mère absolue et reine du foyer qui s’épanouit dans le stoïcisme, elle est en quelque sorte l’image réconciliatrice de ces deux pôles féminins à l’instar de son désir de rassembler enfin les sciences et les lettres dans le projet de son Académie. Sa belle-sœur Bélise, célibataire et amatrice de romans, entend perpétuellement l’amour dans les aveux muets de ses prétendants imaginaires. La sexualité des corps tente de se sublimer chez elles dans la sonorité des mots, les jeux d’esprit et la quête de savoir. Ce débat bien du temps de Molière de la division du corps et de l’esprit résonne ainsi jusqu’à ces femmes qui en vivent encore aujourd’hui les contradictions de façon plus ou moins heureuse devant des hommes qui ne sont pas encore prêts à suivre le sillon de leur mouvement libérateur, jusque vers la lune… Denis Marleau CRÉDITS ©Claire Matras / Les Châteaux de la Drôme UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 3 LES FEMMES SAVANTES Texte : Molière Mise en scène et scénographie : Denis Marleau DISTRIBUTION Christiane Pasquier (Philaminte) Sylvie Léonard (Bélise) Muriel Legrand (Henriette) Henri Chassé (Chrysale) Carl Béchard (Trissotin) François Xavier-Dufour (Clitandre) Cédric Dorier (Ariste) Denis Lavalou (Vadius et le notaire) Marie-Ève Beaulieu (Martine) Damien Heinrich, France (Julien et valet) Stefan Glazewski, France (L’Épine et valet) Et une autre comédienne ÉQUIPE DE CRÉATION Collaboration artistique et conception vidéo : Stéphanie Jasmin Conception des costumes : Ginette Noiseux Compositeur : Denis Gougeon Conception des éclairages : Marc Parent Création des maquillages et coiffures : Angelo Barsetti ÉQUIPE DE PRODUCTION Assistance à la mise en scène : Martin Émond Diffusion vidéo : Pierre Laniel Assistant aux costumes : Pierre-Guy Lapointe Consultante mouvement : Estelle Clareton Caméraman : Olivier Schmitt Consultante voix/diction : Marie-Claude Lefebvre Confection des perruques : Rachel Tremblay Accessoiriste : Anouk Looten Confection des accessoires : Claude Rodrigue Coupeurs : Amélie Grenier (coupe femmes), Vincent Pastena (coupe hommes), Richard Provost (chapeaux) Réalisation des décors : Boscus Direction technique (en alternance) : Francis Laporte et Louis Héon Régie lumières : Lee Anholdt Régie vidéo / son : Michel-Antoine Castonguay Chargée de tournée : Pauline Bardin COPRODUCTEURS UBU compagnie de création, Les Châteaux de la Drôme, Le manège.mons/Centre dramatique Création le 28 juin 2012 dans le cadre des Fêtes nocturnes du château de Grignan (Drôme) Diffusion au Théâtre du Nouveau Monde de Montréal du 2 au 27 octobre 2012 Tournée québécoise en novembre et décembre 2012 (Drummundville, Gatineau, Laval, Québec, Rimouski, Sherbrooke, Trois-Rivières) Durée : 2 heures sans entracte UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 4 EXTRAITS DE PRESSE GRIGNAN Ah ! Vous dire les bonheurs de cette mise en scène heureuse et libre que l'on doit au très grand artiste québécois Denis Marleau. Les rythmes sont parfaits, les cadrages subtils, la langue est dite à la perfection. L'excellence lie la troupe. Armelle Héliot, LE FIGARO, juin 2012 En démultipliant les décalages dans le temps, le metteur en scène québécois démontre toute l’actualité des « Femmes savantes ». […] Et si tout passe si bien, c’est grâce à de très bons acteurs québécois qui font entendre la langue de Molière à la perfection…. et, bien sûr, un Trissotin pas triste : Carl Béchard, irrésistible. Fabienne Darge, LE MONDE, août 2012 Tout cela est charmant, pétillant. Et ne serait qu’une bulle de champagne si Denis Marleau, fin lecteur, n’y ajoutait un peu d’alcool fort. […] Merveilleuse Christiane Pasquier. Odile Quirot, LE NOUVEL OBSERVATEUR juillet 2012 La mise en scène, aussi décomplexée qu’alerte, fait résonner le texte avec une évidence qui réjouit. Elle s’appuie sur une distribution soudée comme une troupe. Didier Méreuze, LA CROIX, août 2012 Invité par Grignan à mettre en scène son premier Molière, le Québécois Denis Marleau y a plongé avec allégresse. Emmanuelle Bouchez, TÉLÉRAMA, juillet 2012 Denis Marleau mène bien son affaire […] servi par des acteurs très à leur aise dans ce répertoire, il livre un spectacle de grande qualité. Hugues Le Tanneur, LES INROCKUPTIBLES, août 2012 Denis Marleau a perçu avec finesse les subtilités de la pièce et sa mise en scène, claire, précise, rythmée avec doigtée, la sert avec bonheur pour faire de ces Femmes savantes un régal de spectacle… Marie Plantin, PREMIÈRE, août 2012 Avec sa mise en scène […], il réussit un mix inattendu entre classique français et fronde québécoise. Marleau anime avec gourmandise ses figures et caractères exceptionnels, sans forcer le trait. Philippe Chevilley, LES ÉCHOS, juillet 2012 La diction des alexandrins est parfaite. […] Originale trouvaille de grimer Trissotin en Jean Cocteau. […] Les gradins se gondolent de rire en entendant son duo avec Vadius joué par Denis Lavalou. Hervé Liffran, LE CANARD ENCHAÎNÉ, août 2012 Les comédiennes sont toutes plus talentueuses les unes que les autres. […] Les interprétations masculines ne sont pas moins marquantes : Henri Chassé est troublant de naturel dans le rôle du père de famille et Carl Béchard donne au diabolique Trissotin une sacrée allure. Sa chorégraphie pédante sur des vers qu’il fait mine d’avoir inventé est d’anthologie. Joël Audran, LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, juin 2012 La tante d’Henriette est campée par une Sylvie Léonard éblouissante […]. Tous les acteurs sont au diapason, à la grande joie des spectateurs qui remplissent les gradins chaque soir et qui n’hésitent pas à applaudir les tirades les plus célèbres. Jacques Dion, MARIANNE Pour son premier Molière, Marleau gagne sur tous les tableaux. Étienne Sorin, EVÈNE UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 5 MONTRÉAL ET TOURNÉE QUÉBÉCOISE …s’il y a du fort bel esprit partout dans cette production de la compagnie UBU, sa haute tenue ne se traduit pas par une somptuosité clinquante, mais bien par une clarté du propos comme de l’image […] Une intelligence du jeu d’ensemble, soutenu par un humour tonique qui ne se sent pas obligé de faire la démonstration de rien, sinon d’une humble lecture inscrivant dans la modernité l’œuvre écrite en 1672 […] Dans la succession des plaisants tableaux aux échanges brillants ou drôles, la scène où Trissotin agresse Henriette, jouée toute en finesse, nous plonge dans un réel trouble : elle contient toutes les attaques vicieuses que lancent ceux qui font croire qu’ils savent sur ceux que l’on tente de convaincre qu’ils sont ignorants de tout. […] S’élever, s’émanciper, mais à quel prix ? La mesure est pourtant possible et surtout porteuse, Marleau et ses collaborateurs le prouvent avec élégance. Alexandre Cadieux, LE DEVOIR (lire l’article) Marleau et sa complice Stéphanie Jasmin ont choisi une esthétique sobre et élégante, avec une discrète présence de la vidéo, un côté bouffon, avec la délicieuse caricature de Trissotin débarquant en Vespa, poseur maniéré et risible interprété par l’irrésistible Carl Béchard […] Avec son légendaire charisme, Christiane Pasquier nous magnétise et assure à la pièce une dimension plus profonde et pénétrante. Au final, on est dans du théâtre d’acteurs éloigné des explorations technologiques de la compagnie UBU, mais la musique de Molière y trouve un excellent ambassadeur. Elsa Pépin, VOIR (lire l’article) Les voici au Québec ces femmes savantes Façon Denis Marleau, sur fond d’années cinquante Triomphe dans la Drôme au château de Grignan Le maître réussit tout ce qu’il entreprend Même chez Molière, même en alexandrins Approche conceptuelle et clins d’oeils circassiens […] Fouiller le répertoire avec un point de vue raffiné, élégant, que demander de plus ? Michel Coulombe, RADIO-CANADA, PREMIÈRE CHAÎNE, Bouillant de culture La direction d’acteur est ici au cœur de la réussite. Chaque personnage est dessiné avec précision : l’ambivalente Armande (Noémie Godin-Vigneau, à la fois subtile et transparente), l’aveugle et vaniteuse Bélise (Sylvie Léonard, délicieuse en bourgeoise alcoolique), et le fin Ariste (Bruno Marcil, un comique au doigté exceptionnel). De Christiane Pasquier à Henri Chassé, sans oublier Muriel Legrand (vive Henriette), la distribution est d’une cohésion sans pareille. Alexandre Vigneault, LA PRESSE (lire l’article) Une proposition étonnante, originale… On a l’impression d’être un samedi ensoleillé dans le sud-est de la France… Stéphane Leclair, RADIO-CANADA, PREMIÈRE CHAÎNE, C’est bien meilleur le matin On se croirait un peu chez Fellini, chez Tati, chez Cocteau. C’est dépoussiéré, fait avec respect, retenue et intelligence. Martine Côté, RADIO-CANADA, PREMIÈRE CHAÎNE, Dessine-moi un dimanche This Molière reinvented, with intelligence, respect, and a keen sensé of humour. It should not be missed. Pat Donnelly, THE GAZETTE Une franche réussite […] une adaptation sobre et au ton juste. […] Il faut souligner […] l'habileté de cette très solide distribution à faire couler naturellement le texte en alexandrins. La proposition claire de Denis Marleau a séduit la foule mardi soir. J'en ai presque oublié à quel point Molière m'ennuie, habituellement. C'est dire. Éric Moreault, LE SOLEIL …une soirée exquise […] une distribution tout étoiles. Linda Corbo, LE NOUVELLISTE, Trois-Rivières Une distribution de comédiens hors-pair. Claude Bérubé, L’EXPRESS, Drummondville [Revue de presse disponible sur demande] UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 6 MOLIÈRE À L’ÉPOQUE DES FEMMES SAVANTES En 1672, la carrière de Molière est à son apogée. Protégé du roi, reconnu et riche, l’auteur a 50 ans lorsqu’il présente Les Femmes savantes, qu’il peaufine depuis quatre ans. Car après avoir conçu plusieurs projets à la hâte afin de répondre à des commandes royales, Molière souhaite écrire une pièce « tout à fait achevée » une comédie en cinq actes et en vers et approfondir le sujet de son premier succès devant la cour en 1659, Les Précieuses ridicules, une comédie en un acte mais cette fois en prose, dont le ton se rapprochait de la farce. Depuis son arrivée à Paris en 1658, Molière suscite l’envie de ses adversaires et subit de nombreuses attaques. Tandis qu’on cherche à le confiner au rôle d’histrion, il fait au contraire valoir des mérites d’auteur : il a l’ambition littéraire de transcender les limites de la farce en proposant des comédies de mœurs et de caractère. Les querelles de L’École des femmes et du Tartuffe, en 1663 et 1664, témoignent des rivalités animant la Cour et de l’agressivité des adversaires de Molière ; elles révèlent également qu’il a atteint son objectif. Le projet des Femmes savantes aurait d’ailleurs pour origine un compte à régler avec l’un de ses adversaires. Si cette pièce évoque la situation des femmes au 17e siècle et tourne en dérision les excès de la préciosité, il semble que Molière s’y moque autant des savantes que de l’abbé Cotin, qui lui a inspiré le rôle de Trissotin. L’affaire remonte à la représentation de L’École des femmes, en 1662. Cotin, homme savant et auteur de fades poésies galantes pourtant appréciées dans les salons, juge sévèrement la pièce de Molière qu’il considère immorale. Il en remet en 1666 dans La Critique désintéressée sur les satyres du temps, où il attaque les gens de théâtre et plus particulièrement Molière. Ce dernier riposte finalement dans Les Femmes savantes, où des bourgeoises précieuses, usant quantité de compliments hyperboliques, encensent les poèmes aux qualités discutables du sieur Trissotin, accentuant du coup la pauvreté de ses vers. En 1672, Molière vit cependant ses derniers mois. Il cumule alors au sein de sa troupe de multiples fonctions : il est auteur, chef de troupe, metteur en scène et acteur. Il interprète encore les grands rôles qu’il compose, dont Chrysale dans Les Femmes savantes. On le sait cependant très malade. Même épuisé par une toux persistante (il serait atteint de tuberculose), usé par le travail et accablé par de multiples revers – sa collaboratrice de la première heure, Madeleine Béjart, s’éteint ; le roi lui préfère Lulli peu après le grand succès des Femmes savantes ; il perd son fils âgé de quelques semaines –, Molière ne ralentit pas le rythme. Il s’éteint en 1673, après la quatrième représentation du Malade imaginaire dans laquelle, comme on le sait, il interprétait ironiquement le rôle du malade Argan. Hélène Jacques Source :http://www.tnm.qc.ca/saison-2012-2013/Les-Femmes-savantes/textes-Les-Femmes-savantes.html#sousmenu UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 7 REPÈRES BIOGRAPHIQUES © Stéphanie Jasmin METTEUR EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHE En marge de la pratique théâtrale québécoise, DENIS MARLEAU commence à se faire connaître dans les années 1980 par ses spectacles-collages conçus à partir de textes avant-gardistes qui sont joués à Montréal au Musée d’art contemporain ou à Paris au Centre Pompidou. Au début des années 1990, la démarche théâtrale de Marleau prend une nouvelle dimension avec des grandes formes scéniques : Les Ubs (1991) d’après Alfred Jarry, Roberto Zucco (1993) de Bernard-Marie Koltès, Woyzeck (1994) de Georg Büchner et Maîtres anciens (1995) de Thomas Bernhard qui s’ouvrent également à d’autres créateurs tels les compositeurs Mauricio Kagel, Denis Gougeon et le sculpteur Michel Goulet. Il se consacre aussi aux écritures d’aujourd’hui, celles de José Pliya, de Jon Fosse tout en abordant des auteurs du grand répertoire : Wedekind, Lessing, Goethe, Beckett, Tchekhov, Shakespeare. Denis Marleau développe aussi une relation forte et privilégiée avec des auteurs québécois comme Gaétan Soucy – Catoblépas (2001) –, Pierre Perrault – Au cœur de la rose (2002) –, et Normand Chaurette – Le passage de l’Indiana (1996), Le petit Köchel (2000), Les reines (2005), Ce qui meurt en dernier (2008). En résidence au Musée d’art contemporain de Montréal, il conçoit et réalise une « fantasmagorie technologique », Les aveugles (2002), objet hybride entre l’installation et le théâtre de masques. De 2000 à 2007, il est directeur artistique du Théâtre français au Centre national des Arts à Ottawa où il a créé, entre autres, Quelqu’un va venir (2002) de Jon Fosse, La dernière bande (2002) de Beckett et Othello (2007) de Shakespeare. Il a mis en scène Une fête pour Boris (2009) de Thomas Bernhard, Jackie (2010) d’Elfriede Jelinek et Agamemnon (2011) de Sénèque le Jeune à la salle Richelieu de la Comédie-Française. Plus récemment, il a monté L’histoire du roi Lear (2012) au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) de Montréal, Les femmes savantes (2012) de Molière aux Nocturnes du château de Grignan, pièce jouée au TNM à l’automne et en tournée par la suite au Québec et en Europe. Il a créé Le dernier feu de Dea Loher au théâtre Espace GO de Montréal en janvier 2013. CONCEPTEURS © Gabor Szilasi COLLABORATION ARTISTIQUE ET CONCEPTION VIDÉO Diplômée en histoire de l’art de l’École du Louvre à Paris, STÉPHANIE JASMIN a ensuite étudié en cinéma à l’Université Concordia de Montréal où elle obtenu un diplôme en réalisation. Codirectrice artistique d’UBU, elle agit depuis 2000 comme conseillère dramaturgique et collaboratrice artistique aux côtés de Denis Marleau sur toutes les créations de la compagnie, dont les trois fantasmagories technologiques : Les aveugles (2002) de Maurice Maeterlinck, Dors mon petit enfant (2004) de Jon Fosse et Comédie (2004) de Samuel Beckett. Elle réalise aussi les intégrations vidéo scéniques dans plusieurs pièces, notamment Ce qui meurt en dernier (2008) de Normand Chaurette, Une fête pour Boris (2009) de Thomas Bernhard, Agamemnon (2011) de Sénèque le Jeune à la Comédie-Française, L’histoire du roi Lear (2012) au TNM de Montréal et Les femmes savantes (2012). Elle cosigne avec Denis Marleau la mise en scène de l’opéra Barbe-Bleue (2007) de Bartók au Grand Théâtre de Genève, de Jackie (2010) d’Elfriede Jelinek et de la pièce Le dernier feu (2012), toutes deux créées au théâtre Espace GO de Montréal, ainsi que réalisation de trente mannequins animés par la vidéo dans l’exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier (2011) au Musée des beaux-arts de Montréal. Elle a écrit et mis en scène Ombres (2005) à Espace libre, à Montréal. Depuis quelques années, elle œuvre aussi comme dramaturge auprès de la chorégraphe Estelle Clareton. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 8 COMPOSITEUR Compositeur renommé, DENIS GOUGEON a écrit plus de 90 œuvres qui vont du solo à l’orchestre, de la musique concertante (piano, guitare, cor anglais, piccolo) à l’opéra de chambre, et du conte musical jusqu’au ballet symphonique (Munich et Oslo). Avec Gilles Vigneault, il a créé un conte musical original intitulé Le piano muet. Il a composé la musique de onze spectacles pour UBU compagnie de création dont Ce qui meurt en dernier de Normand Chaurette, Nathan le sage de Lessing, Le moine noir de Tchekhov ou Maîtres anciens de Thomas Bernhard. Il est le récipiendaire de plusieurs prix : Prix du Compositeur de l’année décerné par le Conseil québécois de la musique en 2000, Prix Jan V. Matejcek décerné par la SOCAN en 2001, 2002, 2003 et 2007 et Prix JunoComposition classique de en 2007 pour Clere Vénus. Depuis 2001, il enseigne la composition à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. CONCEPTRICE COSTUME GINETTE NOISEUX conjugue le double métier de conceptrice et de directrice générale et artistique d’Espace GO. Plusieurs fois boursière du Conseil des Arts du Canada et du Ministère de la Culture et des Communications du Québec, et, régulièrement finaliste à la Soirée des Masques de l’Académie québécoise du théâtre, elle a créé les costumes d’une soixantaine de productions au Québec, en France et en Belgique depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre. Parmi les distinctions qui ont marqué son parcours, mentionnons le titre de Femme de mérite Arts et culture en 2003, de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française en 2001 ainsi que, en 1996, le prix de l’Artiste pour la Paix. Elle a également collaboré avec UBU pour la pièce Le dernier feu de Dea Loher en janvier 2013 à Espace GO. CONCEPTEUR ÉCLAIRAGE MARC PARENT est concepteur d’éclairage depuis plus de vingt ans. Spécialisé d’abord en danse contemporaine, il a collaboré avec de chorégraphes autant sur la scène québécoise qu’internationale. Il aussi travaillé fréquemment pour le théâtre avec différents metteurs en scène dont Martin Faucher, François Girard et Denis Marleau. Pour UBU compagnie de création, il a conçu les éclairages de l’opéra Le château de Barbe-Bleue de Bartók au Grand Théâtre de Genève, des pièces Ce qui meurt en dernier de Normand Chaurette, La fin de Casanova de Marina Tsvetaïeva, Nous étions assis sur le rivage du monde… de José Pliya, Une fête pour Boris de Thomas Bernhard et Jackie d’Elfriede Jelinek Il a été concepteur en résidence pour Les Grands Ballets canadiens de Montréal. Récemment, il a obtenu le pris Gascon-Roux du TNM pour ses éclairages dans L’histoire du roi Lear, mise en scène de Denis Marleau, en 2011. CONCEPTEUR MAQUILLAGE Issu des arts plastiques, ANGELO BARSETTI se fait d'abord connaître dans les milieux de la danse et du théâtre comme maquilleur. En 1987, il accepte l'invitation d'André Brassard de collaborer à la création des Feluettes, pièce de Michel Marc Bouchard (PÀP et CNA). Depuis, il travaille avec les plus importants metteurs en scène du Québec, dont René Richard Cyr, Claude Poissant, Denis Marleau, Wajdi Mouawad et Brigitte Haentjens. Angelo Barsetti a créé les maquillages et coiffures de plusieurs pièces dont Forêts de Wajdi Mouawad et Oh les beaux jours de Samuel Beckett, mise en scène d'André Brassard. Pour UBU, il a collaboré à plusieurs créations : La fin de Casanova (2006) de Marina Tsvetaïeva, Le complexe de Thénardier (2008) de José Pliya, Ce qui meurt en dernier (2008) de Normand Chaurette, Jackie (2012) d’Elfriede Jelinek, L’histoire du roi Lear (2012) de Shakespeare, Les femmes savantes (2012) de Molière et Le dernier feu (2013) de Dea Loher. En danse, les chorégraphes Sylvain Émard, Danièle Desnoyers et Louise Bédard font régulièrement appel à ce concepteur inspiré et inspirant. Angelo Barsetti a aussi enseigné l'art du maquillage de scène aux étudiants en interprétation de l'École nationale de théâtre du Canada. Artiste polyvalent, il se consacre de plus en plus à la photographie. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 9 DISTRIBUTION – BIOGRAPHIES PHILAMINTE © Dominique Malaterre Au cours de sa carrière, CHRISTIANE PASQUIER a joué dans une quarantaine de productions théâtrales. Elle a travaillé sous la direction de Brigitte Haentjens (L’Eden Cinéma de Marguerite Duras, Électre de Sophocle), Martine Beaulne (Le vrai monde ? de Michel Tremblay), Claude Poissant (Bajazet de Racine, Le prince travesti de Marivaux et Le scalpel du diable de JeanFrançois Caron), Lorraine Pintal (Andromaque de Racine), Louise Laprade (C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles de Marie Laberge) et Marie Laberge (Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes de Marie Laberge). Elle est entrée dans l’univers de Denis Marleau en 1993, alors qu’il montait Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès. Depuis, le metteur en scène a fait appel à elle dans Lulu de Frank Wedekind et pour trois textes de Normand Chaurette : Le petit Köchel, Les reines et Ce qui meurt en dernier. Elle était de la distribution d’autres productions d’UBU comme Othello de Shakespeare, Le complexe de Thénardier de José Pliya ainsi que dans Une fête pour Boris de Thomas Bernhard. En janvier 2013, elle a mis en scène Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute pour le Théâtre Galiléo au théâtre Prospero de Montréal. BÉLISE © Monic Richard Tant au théâtre et à la télévision qu’au cinéma, SYLVIE LÉONARD est l’une des comédiennes les plus remarquées au Québec. Extrêmement polyvalente, elle a joué dans plus de trente pièces dont Oncle Vania de Tchekhov, Les bas-fonds de Gorki, Pygmalion de Bernard Shaw, Le triomphe de L’amour de Marivaux ainsi que dans plusieurs pièces Québécoises dont La Charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau, Le Facteur-réalite de René Gingras, Des yeux de verre de Michel Marc Bouchard, Bachelor de Louis Saïa et Messe solennelle pour une pleine lune d'été de Michel Tremblay. De 1997 à 2003, elle incarne « la fille » dans la populaire série Un gars, une fille, rôle qui lui vaut quatre prix Gémeaux (meilleure interprétation dans une série humoristique en 1998, 1999, 2000, 2002 et meilleure auteure de série humoristique aux côtés de Guy A. Lepage en 1999). Au cinéma on a pu la voir dans plusieurs productions dont La vie après l’amour et Karmina II de Gabriel Pelletier, Que Dieu bénisse L’Amérique de Robert Morin, et L’âge des ténèbres de Denys Arcand. Elle collabore pour la première fois avec UBU dans le rôle titre de Jackie d’Elfriede Jelinek, qui lui vaut le prix d’interprétation féminine 2010-2011 de l’Association québécoise de critiques de théâtre (AQCT). ARMANDE © Yannick Macdonald Sur scène, NOÉMIE GODIN-VIGNEAU aborde des rôles du répertoire classique et contemporain tels que Ruth dans Le retour de Pinter mise en scène d’Yves Desgagnés, Elvire dans Dom Juan de Molière mis en scène de Lorraine Pintal et Inès de Castro dans La reine morte de Montherlant mis en scène par Denise Guilbault. Entre 2008 et 2010, elle participe au projet de création de Julie Vincent, Le portier de la Gare Windsor et accompagne l’auteuremetteure en scène en Uruguay pour participer à la lecture publique du texte en espagnol. Son intérêt pour la danse et le mouvement au théâtre l’amène à travailler avec le metteur en scène Oleg Kisseliov, enseignant de la méthode de L’impulsion créatrice. Elle participe à trois de ses productions dont Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Camera obscura de Nabokov et La leçon de Ionesco. Avec 4D Art, elle est de la création du spectacle multimédia Anima et performe en danse dans 24 X Caprices de la chorégraphe Manon Oligny et S’envoler d’Estelle Clareton. Au cinéma elle a joué dans The Kate Logan Affair de Noël Mitrani, Je n’aime que toi de Claude Fournier, Nouvelle-France de Jean Beaudin et, dernièrement, dans Camion de Rafaël Ouellet ainsi que dans Le météore de François Delisle. Elle a collaboré à nouveau avec UBU récemment dans la pièce Le dernier feu présentée en janvier 2013 au théâtre Espace GO de Montréal. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 10 HENRIETTE © Bernard Rosenberg MURIEL LEGRAND est une comédienne, musicienne et chanteuse belge. En septembre 2007, Michaël Delaunoy (qui fut son professeur) lui offre déjà la possibilité de s’investir dans un projet international avec la reprise d’un rôle dans Frank, le garçon boucher de Patrick McCabe, créé à Mons quelques mois plus tôt. Cette aventure lui permettra de partir à la rencontre du public québécois lors d’une tournée avec le Théâtre Blanc, notamment en Acadie. Elle conquiert ensuite la confiance d’autres metteurs en scènes belges : Frédéric Dussenne lui confiera un rôle dans la création de Elseneur de Clément Laloy au Rideau de Bruxelles, Xavier Lukomski, dans le projet Les hommes quand même au Théâtre Les Tanneurs de Bruxelles. Avec des rôles laissant libre cours autant au théâtre qu’à la musique, la plupart de ces spectacles lui permettent d’exercer conjointement ses talents de musicienne et de comédienne. Pour UBU compagnie de création, elle a interprété Vido aux côtés de Christiane Pasquier dans Le complexe de Thénardier de José Pliya, mis en scène par Denis Marleau. CHRYSALE © Serge Gauvain HENRI CHASSÉ passe de la scène à l'écran, du répertoire classique aux œuvres contemporaines. Au théâtre, il est de la distribution de plusieurs productions dont Le dragon bleu de Robert Lepage et Marie Michaud mis en scène de Robert Lepage, L'odyssée d’Alexis Martin et Dominic Champagne, mis en scène par Dominic Champagne, Le vrai monde ? de Michel Tremblay, mis en scène de Martine Beaulne, Les palmes de M. Schultz de Jean-Noël Fenwick, mise en scène de Denise Filiatrault, La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette, mise en scène de Lorraine Pintal, ou encore Août – Un souper à la campagne de Jean Marc Dalpé et Glengarry Glen Ross de David Mamet, pièces toutes deux mises en scène par Fernand Rainville. Avec UBU compagnie de création, il interprète le rôle titre de Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès, joue dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard et Lulu de Wedekind. Au cinéma, il a participé, entre autres, à Post Mortem de Louis Bélanger et Congorama de Philippe Falardeau. En 2008 et en 2010, comme acteur et poète, il est de la distribution du spectacle Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent dirigé par Loui Mauffette. Il a participé à plusieurs numéros de la revue Exit et est l’auteur de deux recueils de poésie publiés aux Écrits des Forges, respectivement en 2003 et en 2008 : Secrets blanchis et Morceaux de tempête. TRISSOTIN © Julie Perreault Comédien accompli, CARL BÉCHARD a joué dans de grandes productions théâtrales comme Tartuffe et Le misanthrope de Molière ainsi que L’asile de la pureté de Claude Gauvreau. Il a fait partie du noyau dur des comédiens qui ont contribué à l’essor d’UBU et on l’a vu dans Cœur à gaz & autres textes Dada, un spectacle-collage avec des textes d’André Breton, Francis Picabia et Tristan Tzara, Lecture-spectacle DADA, Picasso théâtre et le désir attrapé par la queue de Pablo Picasso, Merz Opéra de Kurt Schwitters, Ubu cycle d’Alfred Jarry et Cantate grise de Samuel Beckett. Sous la direction de Denis Marleau, il a aussi joué dans Woyzeck de Büchner, Merz Variétés de Schwitters et Lulu de Wedekind. En 1988, il participait au spectacle Oulipo Show recréé en 2011 avec la distribution originale pour les 30 ans d’UBU compagnie de création. Comme metteur en scène, il a dirigé Le malade imaginaire, Toc Toc, L’imprésario de Smyrne et L’emmerdeur. Il a reçu le Masque de la révélation de l’année en 1998 pour ses mises en scène de Et Vian ! dans la gueule… et Ceci n’est pas un Schmürz ! Au théâtre, on l’a vu ces dernières années dans Le problème avec moi de Larry Tremblay, mise en scène de Francine Alepin, Les fourberies de Scapin de Molière, mise en scène de Denise Filiatrault, Le dindon de Feydeau, mise en scène par Normand Chouinard. Il enseigne depuis plusieurs années au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 11 CLITANDRE © David Ospina Au théâtre, FRANÇOIS-XAVIER DUFOUR a joué dans les pièces Il Campiello mis en scène par Serge Denoncourt, Le bourgeois gentilhomme mis en scène par Benoît Brière, Dans les charbons mis en scène par Loui Mauffette, Ailleurs mis en scène par Serge Mandeville, Macbett mis en scène par Renaud Paradis, Le comte de Monte-Cristo mis en scène par Robert Bellefeuille, Antigone mis en scène par Lorraine Pintal, Les mains mis en scène par Éric Jean et Edmond Dantès mis en scène par Robert Bellefeuille. On l’a aussi vu dans Projet Andromaque mis en scène par Serge Denoncourt. En 2007, il a remporté le Prix de la relève Olivier Reichenbach pour son rôle dans la pièce La dame aux camélias mis en scène par Robert Bellefeuille. Au cinéma, il a été de la distribution de Funkytown de Daniel Roby, En terrains connus de Stéphane Lafleur et du film Les amours Imaginaires de Xavier Dolan. ARISTE 0 © Yann Amstutz Diplômé du Conservatoire d’Art Dramatique de Lausanne en 2001, CÉDRIC DORIER a joué sous la direction de nombreux metteurs en scène en Suisse, en France et au Québec parmi lesquels Philippe Sireuil, Marc Liebens, Jean Liermier, Hervé Loichemol, Philippe Morand, Geneviève Pasquier & Nicolas Rossier, Philippe Mentha, François Marin, Richard Vachoux, Patrice Caurier & Moshe Leiser (Hamlet de Shakespeare, aux côtés de Charles Berling et Christiane Cohendy, Théâtre Nanterre-Amandiers, Paris, TNM, Montréal 2003-2004). Il aborde ainsi des auteurs aussi variés que Laplace, Mallarmé, Marivaux, Molière, Musil, N’Diaye, Piemme, Racine, Sartre, Voltaire, Walser ou Zahnd. Cédric Dorier crée la compagnie Les célébrants en 2005. Il interprète l’un des deux frères ennemis dans Moitié-Moitié de Daniel Keene, premier projet de la compagnie. En mai 2011, il met en scène Titus Andronicus de Shakespeare à Genève, ainsi qu’une adaptation du conte des frères Grimm, Hänsel et Gretel de Denis Lavalou à Lausanne. En septembre 2012, il met en scène son premier opéra : La petite renarde Rusée de Leos Janacek. Depuis 25 ans DENIS LAVALOU participe à toutes les disciplines de la création théâtrale : il interprète, il écrit et il met en scène. Comme comédien, il se prête autant aux textes classiques qu’aux créations contemporaines et a travaillé sous la direction de nombreux créateurs québécois parmi lesquels Claude Poissant, Marie-Louise Leblanc, Serge Marois, Wajdi Mouawad et Christian Lapointe. Membre du CEAD, il compte à son actif plusieurs textes dramatiques parmi lesquels Le souffleur de verre, texte choral pour 13 comédiens ainsi qu’une adaptation du conte de Grimm Hänsel et Gretel créé en Suisse à l’automne 2012. On l’a vu récemment à l’Usine C de Montréal dans Les hivers de grâce de Henry David Thoreau (2013) dont il signe aussi la mise en scène. MARTINE Diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Montréal en 2004, MARIE-ÈVE BEAULIEU enchaîne rapidement plusieurs rôles à la télévision : Agnès dans la série Minuit le soir, Katrina dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin, Nathalie dans C.A., Stella dans Virginie et Cassandre dans Stan et ses stars. Elle incarne également Madame de Polignac dans le téléfilm Marie-Antoinette. Au théâtre, elle joue la petite Louison du Malade imaginaire et divers rôles dans Et Vian dans la gueule !, deux pièces présentées au TNM et mises en scène par Carl Béchard. Elle est également Salomé dans L'évangile selon Salomé, mise en scène d'Alexandre Marine au théâtre Prospero, suite à quoi on lui confie le rôle-titre de la comédie musicale Sweet Charity, mise en scène par Denise Filiatrault, présentée au Théâtre du Rideau Vert ainsi qu'en tournée au Québec. Elle fait ensuite partie du désopilant spectacle Oscar, mis en scène par Alain Zouvi au théâtre du Vieux-Terrebonne, où elle incarne le rôle de Colette. © Stéphanie Lefebvre © Jean-Sébastien Bailla VADIUS, LE NOTAIRE UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 12 L’ÉPINE ET VALET ©Stéphanie Lefebvre © Stéphane Glazewski Jongleur, Stefan Glazewski vient au théâtre par intérêt pour l'implication physique dans l'action théâtrale. Formé au Chemin du théâtre avec Nadine Abad, il travaille ensuite en théâtre de rue comme comédien jongleur au sein du Théâtre du premier vol de l'Hirondelle, dans A demi-mot dirigé par Laurence Arpi. Il rejoint ensuite la compagnie L'épate en l'air, comme jongleur acrobatique dans Des corps / Décors pendant 3 ans. En 2008, il crée la Compagnie Apogée et développe ses projets solos : des numéros de jonglerie (Tangages et In no Sens), une pièce courte de jonglerie dansée intitulée Paternité, et Les tribulations de Monsieur Aristide, un spectacle jeune public burlesque. Depuis 2010, il est jongleur et échassier dans le spectacle pour enfants Coloricocola, le cirque du chanteur Brice Kapel. © Damien Heinrich JULIEN ET VALET Jongleur autodidacte, Damien Heinrich perfectionne sa technique depuis une dizaine d'années. Il manipule aussi bien les balles et les massues que des objets moins conventionnels tels que les chapeaux ou le porte-manteau. En 2004, il suit la formation "théâtre du corps-théâtre en mouvement" dirigée par Paul-André Sagel. Cette approche de théâtre gestuel va l'amener vers une jonglerie plus expressive, davantage tournée vers l'image que vers la performance. Il se forme ensuite auprès de jongleurs comme Jérôme Thomas, Stefan Sing et Morgan Cosquer. En 2009, il fonde sa propre compagnie, "la Zanzibal’ compagnie", et crée Dialogues, son premier spectacle solo. La même année, il participe à BaliOnibas, un spectacle en mouvement sur structure en bois, chorégraphié par Virginie Quigneaux. En plus de jouer dans ses spectacles, Il travaille actuellement comme enseignant des arts du cirque à la Cascade : Maison des Arts du Cirque et du Clown à Bourg Saint-Andéol. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 13 UBU COMPAGNIE DE CRÉATION Dès son premier spectacle, Cœur à gaz & autres textes DADA (1982), UBU s’organise autour du travail de Denis Marleau et d’un noyau de collaborateurs qui s’est progressivement élargi. Trois créations, Merz Opéra (1987), Maîtres anciens (1995) et Les aveugles (2002), vont constituer des étapes charnières dans l’histoire de la compagnie. Chacune d’elles a permis d’étendre son réseau de diffusion à l’échelle internationale, en même temps qu’elles ont été emblématiques d’une démarche singulière. Une démarche qui conjugue l’exploration de nouveaux langages poétiques inspirés des approches musicales et plastiques parmi les plus radicales du 20e siècle ; la représentation scénique qui puise dans le répertoire théâtral ou romanesque contemporain et l’intégration singulière des nouvelles technologies dans l’invention de nouvelles formes. Ainsi, Denis Marleau a abordé la dramaturgie québécoise en créant des œuvres de Normand Chaurette (Le passage de l’Indiana, 1996 ; Le petit Köchel, 2000 ; Ce qui meurt en dernier, 2009), de Gaétan Soucy (Catoblépas, 2001) et de Pierre Perrault (Au cœur de la rose, 2002). Il s’est aussi intéressé à des auteurs importants de la dramaturgie germanique : de Lessing (Nathan le sage, 1996) à Elfriede Jelinek (Jackie, 2010) ou Dea Loher (Le dernier feu, 2013), en passant par Goethe (Urfaust, 1999), Wedekind (Lulu, 1996), Büchner (Woyzeck, 1994) et Thomas Bernhard (Maîtres anciens, 1996 ; Une fête pour Boris, 2011) ainsi que provenant d’ailleurs dans le monde et dans le temps : Yukio Mishima (La centième nuit, 1983), Antonio Tabucchi (Les trois derniers jours de Fernando Pessoa, 1997), José Pliya (Nous étions assis sur le rivage du monde…, 2004 ; Le complexe de Thénardier, 2009), Maurice Maeterlinck (Intérieur, 2001 ; Les aveugles, 2002), Jon Fosse (Quelqu’un va venir, 2001 ; Dors mon petit enfant, 2004), Anton Tchekhov (Le moine noir, 2004), Marina Tsvetaïeva (La fin de Casanova, 2006), Samuel Beckett (Cantate grise, 1992), La dernière bande (1994 et 2003), Alfred Jarry (Ubu cycle, 1989 ; Les Ubs, 1991) et Bernard-Marie Koltès (Roberto Zucco, 1993). Outre des incursions dans le théâtre musical et l’opéra avec La trahison orale (1992), de Mauricio Kagel et Barbe-Bleue (2007), de Bartók, la direction artistique d’UBU aborde aussi depuis quelques années des textes du répertoire classique : ceux de Shakespeare (Othello, 2007), L’histoire du roi Lear, 2012), de Sénèque le Jeune (Agamemnon, 2011) et de Molière (Les femmes savantes, 2012). À partir des Trois derniers jours de Fernando Pessoa, et de façon marquante avec la fantasmagorie technologique Les aveugles (2002), les codirecteurs Denis Marleau et Stéphanie Jasmin ont approfondi ensemble leur recherche scénique, notamment avec la vidéo au service du personnage. Une recherche qui s’est élargie également aux images comme partie prenante de la scénographie elle-même. Le tandem artistique d’UBU et son équipe rapprochée (Pierre Laniel, Nancy Tobin, Martin Émond, Claude Rodrigue, Angelo Barsetti, etc.) ont ouvert ainsi un champ de recherche et d’exploration unique au Québec. Depuis trente ans, ce rayonnement international dont la base se trouve à Montréal est porté par des artistes québécois, lesquels ont tous à cœur d’assurer une rencontre forte, constante et régulière avec le public. UBU compagnie de création | Les femmes savantes de Molière | Dossier de presse | page 14