pour les deux activités des matériaux de construction et des industries sidé-
rurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE).
L’inflation des prix des « matériaux de construction », estimée à 5,7 % en
moyenne annuelle, est la plus élevée de tous les secteurs. Sa contribution à
l’inflation, cumulée à celle des ISMMEE représente 0,63 points de pourcen-
tage pour une inflation globale de 0,2 point au titre de l’année sous revue.
Réglementés, les prix de l'énergie sont en baisse de 1,2 % en 2013, malgré le
choc lié à la forte hausse de la demande (entreprises et ménages) qui a pro-
gressé de 9,3 % pour le gaz et 4,4 % pour l’énergie électrique.
L’importante baisse des prix du minerai de phosphates (-21,1 %) après leur
flambée de 2012, conjuguée à celle des prix de l’extraction du minerai de fer
et de sel (respectivement 1,2 % et 8,0 %) ainsi que la relative stabilité des
prix des deux autres branches ( 2,6 % pour l’extraction de sable et 1,8 % pour
les autres matières minérales) sont à l’origine de la désinflation des prix du
secteur des mines et carrières (-16,8 %).
En moyenne annuelle, l’inflation dans le secteur des ISMMEE est supérieure
cependant à l’inflation du secteur manufacturier. Mesurée à 2,8 %, elle est
tirée par la forte hausse des prix de la branche de la construction des véhicules
industriels (18,1 %) et par celle, plus faible (2,1 %) mais de forte pondération
(un cinquième du secteur), de la fabrication des biens intermédiaires métal-
liques, mécaniques et électriques. Pour la majorité des autres branches, la
hausse des prix est inférieure à 1,5 %. Enfin, le secteur des ISMMEE participe
à hauteur de 0,39 point à l’inflation totale (0,2 points).
La forte hausse des prix des liants hydrauliques (9,0 %), est à l’origine de la
forte inflation (5,7 %) du secteur des matériaux de construction et celle de la
branche de la fabrication des produits en ciment se limite à 0,3 %. Les prix
des deux autres branches sont stables (0,0 %). Les prix des matériaux de
construction demeurent toujours très volatils et génèrent 0,44 point de l’in-
flation totale de l’industrie publique (0,2 point).
L’inflation annuelle moyenne des industries agroalimentaires est estimée à
0,1 %, contre 0,7 % en 2012. Cette hausse est due à la seule inflation des prix
de la branche du travail des grains (0,3 %), les prix des produits des 7 autres
branches du secteur demeurant stables (0,0 %). Il est utile de rappeler que les
mesures transitoires de soutien des prix des produits agricoles importés, dé-
cidées en 2011, sont toujours en vigueur et, de surcroît, les cours mondiaux
sont quasiment tous en baisse, à l’exception de celui des laits en poudre qui
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