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Elektor 7-8/99
commande du flip-flop.
On se trouve, si l’on ramène la sécurité électronique à son schéma
de base, sans R1, en présence d’un étage à bascule (figure 2) aux
applications universelles capable, pour peu que l’on choisisse les
transistors adéquats, de fournir un courant plusieurs fois supérieur
à celui que peuvent fournir des circuits intégrés logiques classiques.
Il est possible, par redimensionnement des résistances R4 et R6,
d’adapter le flip-flop pour d’autres tensions d’alimentation. Le
condensateur C1 définit un état parfaitement identique à chaque
application de la tension d’alimentation.
Si, comme l’illustre le schéma de la figure 3, on remplace R3 par la
bobine d’un relais, le montage fonctionne en relais bistable qui
garde, après activation du flip-flop par le biais de la touche « Set »
S2, un état stable jusqu’à ce qu’il soit désactivé par action sur la
touche S1. Il faudra utiliser, pour le dimensionnement proposé ici,
un relais à bobine de forte résistances (900 à 1 100 Ωpour un relais
12 V et de l’ordre de 3,5 kΩdans le cas d’un relais 24 V). La valeur
de R2 devrait être du même ordre, mais cette résistance n’a rien
de bien critique.
Il vous faudra, si vous devez utiliser un « relais de puissance » à
bobine de faible résistance, adapter les transistors ainsi que les
résistances R1, R2 et R4, à l’intensité du courant requis par le
relais. La diode de roue libre D1 pourra être, dans le cas d’un
relais de faible puissance, une 1N4148, sachant qu’il faudra, pour
des courants de bobine supérieurs à 100 mA, opter pour une
1N4001 par exemple. (994058)
Le capteur de température LM35 de National Semiconductor
peut se targuer d’une popularité indiscutable qu’il doit en partie
aux multiples utilisations que nous en avons fait à différentes
occasions dans Elektor. La caractéristique très pratique de ce cap-
teur intégré est qu’il fournit à sa sortie une tension directement
proportionnelle à la température relevée exprimée en degrés Cel-
sius. Il est même possible de mesurer des températures négatives
à condition de relier la sortie du capteur à la ligne négative de
l’alimentation par le biais d’une résistance. Le seul inconvénient
du LM35 est en fait que son application standard implique l’uti-
lisation d’une liaison trifilaire en direction du montage de visua-
lisation de la valeur de mesure.
Nous vous proposons ici une méthode permettant de contourner
cet inconvénient. Si l’on
connecte le circuit intégré
comme l’illustre le schéma, il est
possible, pour une plage de
températures allant de –5 à
+40 °C, de se contenter d’une
liaison bifilaire (torsadée).
À y regarder de plus près, sous
cette forme, le montage est en
fait une source de courant sen-
sible aux variations de tempé-
rature, vu que l’on utilise ici la
sensibilité du courant de repos
aux changements de tempéra-
ture. Les valeurs attribuées à
R3 et R4 sont telles que l’on a
une variation de 10 mV/°C. Il n’est peut-être pas nécessaire de
le préciser, mais faisons-le quand même, il faudra, si l’on veut
donner au circuit une certaine précision, opter, pour toutes les
résistances, pour des résistances à tolérance de 1%. Il ne faudra
pas non plus perdre de vue que, si la liaison entre le capteur et
le circuit de mesure présente d’éventuelles pertes résistives, l’en-
trée en scène d’une erreur de mesure de l’ordre de 1 °C par 5 Ω
de pertes résistives.
Le condensateur C1 élimine d’éventuels signaux parasites. La
consommation de courant du circuit est de l’ordre de 2 mA à
25 °C. (994101)
(application National Semiconductor)