ANNEXE 9 — MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LES LEÇONS ANNEXE 9 a) MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LEÇONS : CONSIGNES Consignes Donnez des instructions simples et courtes. Ne jamais donner trop de tâches ou de directives à la fois, ex. : trois consignes à retenir peuvent être trop pour votre enfant, alors qu’un autre serait capable d’en retenir au moins six. Passez à quelque chose de plus simple si une tâche est trop difficile pour votre enfant. Puis revenez à la première tâche en ayant pris soin de la changer pour que votre enfant puisse la réussir. Sachez reconnaître les habiletés de votre enfant autant que ses faiblesses. Ne continuez pas les tâches qui sont trop faciles pour lui. Elles doivent présenter un certain défi pour retenir l’attention de votre enfant. Obtenez son attention avant de lui poser une question ou de lui donner une directive. Utilisez des mots tels que « écoute », « attention » ou touchez à son épaule en disant son nom. Ce document est tiré intégralement du référentiel De la vulnérabilité au trouble d’apprentissage, CSPI, 2006. Il avait été inspiré de : Ensemble pour la réussite des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL), 2002; outil de consultation pour coordonner nos actions auprès des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture. Document évolutif – adaptation autorisée pour les commissions scolaires. Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec, Troubles d’apprentissage du langage écrit, CSDM Annexe 9, page 1 ANNEXE 9 b) MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LES LEÇONS : ORGANISATION DU TEMPS ET DE L’ESPACE Organisation du temps et de l’espace A B C Le temps 1 Pour la réalisation des devoirs et leçons, choisir un moment qui convient au parent et à l’enfant 2 La durée des devoirs et leçons est-elle réaliste ? Il est important que l’enfant connaisse à l’avance le temps qui sera alloué aux devoirs et aux leçons : • pour un élève du 1er cycle du primaire, prévoir entre 20 et 30 minutes • pour un élève du 2e ou 3e cycle du primaire, prévoir entre 30 et 45 minutes • pour un élève du secondaire, prévoir entre 45 et 80 minutes Les distractions : à éliminer autant que possible 3 Bruits domestiques (sécheuse, téléphone) 4 Bruits extérieurs (klaxon, cris) 5 Musique (radio, disque) 6 Télévision (vidéo, Nintendo) 7 Déplacements (lieu achalandé, corridor) 8 Stimulation visuelle (affiche, objet, jouet) L’éclairage à considérer 9 Lumière naturelle (fenêtre, porte) 10 Lumière d’appoint (lampe fixe ou de bureau) D Coin de travail à déterminer 11 Hauteur adéquate de la chaise de travail 12 Hauteur adéquate de la table de travail 13 Surface adéquate de la table de travail E Les outils de travail à fournir 14 Dictionnaire, grammaire, aide-mémoire, référentiels et livres de référence 15 Feuilles 16 Crayon, stylo, gomme à effacer et taille-crayon 17 Colle, ruban adhésif, ciseaux et règles Ce document est tiré intégralement du référentiel De la vulnérabilité au trouble d’apprentissage, CSPI, 2006. Il avait été inspiré de : Ensemble pour la réussite des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL), 2002; outil de consultation pour coordonner nos actions auprès des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture. Document évolutif – adaptation autorisée pour les commissions scolaires. Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec, Troubles d’apprentissage du langage écrit, CSDM Annexe 9, page 3 ANNEXE 9 c) MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LEÇONS : NIVEAUX D’AIDE Niveaux d’aide A L’aide conjointe À ce niveau, l’enfant a besoin de beaucoup d’aide. La plupart du temps, il exécute ses tâches en présence de l’adulte ou avec l’aide de celui-ci. B Démonstration Ici, l’enfant a besoin d’un modèle ou d’un exemple pour amorcer son travail personnel. Il fonctionne surtout par séquences, une étape à la fois. Exemples : faire une addition et lui demander d’imiter, épeler un mot et lui demander de répéter. C L’aide gestuelle L’enfant peut bénéficier d’indices gestuels. Exemples : pointer du doigt un indice, une erreur, regrouper visuellement des informations. D L’aide verbale Lorsque l’enfant est en panne ou en difficulté, il pose des questions auxquelles l’adulte peut répondre de façon verbale. L’adulte peut également lui donner des indices verbaux. Exemples : traduire la consigne en langage simple, insister sur les mots-clés. E L’autonomie À ce niveau, l’enfant peut se débrouiller seul. S’il éprouve des difficultés, il peut consulter son dictionnaire, sa grammaire, retrouver des exemples dans ses notes, son cahier d’activités, analyser la problématique et parvenir seul à découvrir la solution. Ce document est tiré intégralement du référentiel De la vulnérabilité au trouble d’apprentissage, CSPI, 2006. Il avait été inspiré de : Ensemble pour la réussite des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL), 2002; outil de consultation pour coordonner nos actions auprès des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture. Document évolutif – adaptation autorisée pour les commissions scolaires. Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec, Troubles d’apprentissage du langage écrit, CSDM Annexe 9, page 5 ANNEXE 9 d) MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LEÇONS : STRATÉGIES Étude en 3 dimensions Afin que vous puissiez aider votre enfant à mieux étudier et à développer sa mémoire, nous vous proposons des stratégies d’étude en trois dimensions (3D). Ce type d’étude peut être utilisé dans toutes les matières. L’étude en trois dimensions (3D) Lorsque j’étudie, je ne dois pas simplement regarder. Afin de bien mettre une notion, un mot, une addition… en mémoire, je dois utiliser tous mes sens. Voici la démarche pour apprendre : 1 L’évocation visuelle Je regarde ce que j’ai à apprendre. Faire des images dans sa tête, photographier le mot. 2 L’évocation auditive Je le dis et je l’écoute. Étudier à haute voix, épeler les mots, séparer les syllabes. 3 L’évocation motrice Je l’écris. Faire des schémas, des dessins, écrire des mots. Pour bien mémoriser, je dois faire ces 3 actions. Ce document est tiré intégralement du référentiel De la vulnérabilité au trouble d’apprentissage, CSPI, 2006. Il avait été inspiré de : Ensemble pour la réussite des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL), 2002; outil de consultation pour coordonner nos actions auprès des élèves ayant un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture. Document évolutif – adaptation autorisée pour les commissions scolaires. Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec. Troubles d’apprentissage du langage écrit, CSDM Annexe 9, page 7 ANNEXE 9 e) MOYENS POUR FACILITER LES DEVOIRS ET LEÇONS : TABLEAUX D’ÉTUDE Tableau d’étude Idéalement, l’élève a un cahier dans lequel il pratique son étude tous les soirs pour développer une routine. Il doit appliquer la démarche de façon répétitive afin de créer des automatismes. Avec les élèves des classes du premier cycle du primaire (6 et 7 ans), le parent doit jouer un rôle plus actif. Par exemple : pour l’étude des mots de vocabulaire en vue de la dictée, le parent fait lire les mots et il insiste sur chacune des lettres et des syllabes. Il cache le mot et il demande à l’élève de l’écrire. Ce tableau présente différentes suggestions pour l’étude active ou d’étude en trois dimensions (3D) selon les matières. L’Étude Active ou l’Étude en 3D Pour mieux apprendre mon vocabulaire Pour mieux apprendre mes tables Je regarde le mot. Je sépare le mot en syllabes. J’épelle le mot en l’écrivant. Je cache le mot et je l’écris dans mon cahier d’étude 3D. Mes parents peuvent me donner une dictée. Je choisis un nombre restreint d’équations (+, -, x ou ÷), selon ce que j’ai à étudier. Je les apprends par blocs de cinq. Je récite chacune des équations de mon premier bloc en les regardant, en les disant et en les écrivant. Quand j’ai terminé mes blocs, je les transcris dans mon cahier d’étude 3D. Pour mieux apprendre une règle de grammaire Je regarde la règle en la disant et en l’écrivant. J’écris la règle de mémoire dans mon cahier d’étude 3D. Je formule des exemples afin de mieux intégrer la notion de grammaire. Pour mieux intégrer une notion de mathématique Je regarde la notion en la disant et en l’écrivant. Je l’explique dans mes mots à une autre personne (parent, frère, sœur) en lui donnant un exemple. Lorsque je fais des exercices, je peux dire tout haut ma démarche. Pour mieux retenir la nature des mots (noms, verbes, articles, déterminants, adjectifs…) Je prends une liste de mots et je les regroupe par catégories (noms, verbes, articles, déterminants, adjectifs…). Je lis les mots à haute voix en disant leur catégorie (noms, verbes, articles, déterminants, adjectifs…). J’écris les mots et leur catégorie (noms, verbes, articles, déterminants, adjectifs…) dans mon cahier d’étude 3D. Je compose des exemples. Pour mieux intégrer mes apprentissages en religion ou en morale, en sciences humaines et en sciences de la nature Je compose des questions. Je fais des tableaux pour m’aider à apprendre. Je regarde, je dis et j’écris ce que j’ai à apprendre. J’essaie de réciter mes apprentissages dans mon cahier d’étude 3D. Tiré intégralement du document De la vulnérabilité au trouble d’apprentissage, CSPI, 2006. Inspiré de J. Bourque et R. Darche, La concentration : outil indispensable à la réussite scolaire. Cahier de stratégies à l’intention des parents, S.E.R.S., 2000. Troubles d’apprentissage du langage écrit, CSDM Annexe 9, page 9