La Lettre – 2015-03-Mediscope-PO - Medipole saint

PyrénéesOrientales
L'ACTUALITÉ MÉDICALE DU GROUPE
MÉDIPÔLE PARTENAIRES À DESTINATION
DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
n°2 • mars 2015
édiscope
La cardiologie est, à la clinique Saint-Pierre de Perpignan,
un des secteurs de référence en plein essor par le nombre
de patients à soigner. Parmi les techniques de pointes,
lendoprothèse fenestrée, pour le traitement des anévrismes,
que les cardiologues de Saint-Pierre sont seuls à mtriser
sur le territoire régional.
Clinique Saint-Pierre :
une chirurgie sur
mesure pour éviter la
rupture danévrisme
La Clinique Le Floride se met
au service des patients amputés
a Clinique Le Floride du Barcarès est notamment
spécialisée dans la prise en charge des patients
amputés. Il s’agit majoritairement d’amputations
des membres inférieurs, en général provoquées par des
probmes vasculaires. « Nous prenons également en charge
des patients amputés à la suite d’un accident ou amputés des
membres supérieurs, mais de façon plus irrégulière », précise
Marc Flury, le directeur de cet établissement spécialisé
dans les affections de l’appareil locomoteur et du système
nerveux.
La clinique accueille une moyenne de dix à quinze patients
en continu, la rééducation se fixe pour objectif de restaurer
des capacités fonctionnelles leur permettant de conserver
leur autonomie et de favoriser le retour à domicile. « Le
Floride prend en charge des pathologies qui sont en forte
croissance au sein de la société avec, en particulier, la recru-
descence des maladies chroniques. Au-delà des soins et de la
rééducation, nous contribuons, au travers d’un programme
d’éducation thérapeutique des patients diabétiques, à une
démarche de prévention continue », poursuit Marc Flury.
Le travail de rééducation-réadaptation comprend plusieurs
phases que décline Hélène Dumas, responsable du plateau
technique de rééducation au sein de la clinique : « Il faut
tout d’abord préparer le patient à lappareillage en luttant
contre les douleurs liées à lamputation en faisant appel aux
techniques de désensibilisation manuelle ou par vibralgique,
à l’électrothérapie antalgique, à la méthode dite « thérapie par
le miroir », ou encore à la cryothérapie, pour les amputés
d’origine traumatique ». Des séances d’hypnose, conduites
par le neuropsychologue, peuvent
également être proposées. « Il faut
surveiller la cicatrisation, lutter contre
la formation d’œdème, préparer le
moignon à lappareillage et prévenir
les «attitudes vicieuses » qui peuvent
gêner ou compromettre lappareil-
lage », précise le Docteur Samer
Sheikh Ismael, Médecin Chef de la
clinique Le Floride.
La mise à disposition de fauteuils roulants équipés de repose
moignon, ou l’aménagement ergonomique du fauteuil et du
lit, donne au patient un confort supplémentaire. En outre,
des conseils de postures alternées ou d’étirements muscu-
laires sont également prodigs. « Nous effectuons également
un travail actif pour préparer le moignon à lappareillage notam-
ment par des techniques de globulisation. Nous privilégions
un travail du schéma corporel pour préparer le patient à une
reprise de la marche soit entre les barres parallèles soit sur
plan incliné », poursuit Hélène Dumas.
Véronique Combret, Directrice des soins, insiste par ailleurs
sur la notion de parcours de soins entre sa clinique et la
clinique Saint-Pierre, sont réalisées les amputations,
mais aussi la clinique Supervaltech d’où viennent certains
patients en quête de conseils plus spécifiques.
Dans l’avenir, la clinique le Floride souhaite parvenir à offrir
aux patients arritiques, en collaboration avec les decins
angiologues du département, une hospitalisation à temps
partiel de rééducation pour prévenir et retarder l’amputation
des membres toujours synonyme de perte d’autonomie.
Cette lettre est éditée par le Groupe Médipôle Sud Santé, 9 Espace Méditerrannée, Av. Général Leclerc, 66 027 Per-
pignan Cedex.
direction@medipolesudsante.fr - www.medipolesudsante.fr • Toj fise rnvisd viesnv dsivhs ifvnam • snfeiuhbv fd nvjn vieyf dkjfsdfdkf dfdks fdjf
Jusqu’ici, dipôle Sud Santé
comptait 12 établissements de
Médecine, Chirurgie, Obsté-
trique (MCO), 4 cliniques de
Soins de Suite et de Réadapta-
tion (SSR) et 2 structures
d’Hospitalisation à Domicile
(HAD). Ces 18 établissements,
tous implantés dans le sud de
la France, ont tous en commun
un projet médical fort. Ce qui
nous anime, c’est cette volonté
de faire de nos cliniques des
lieux d’excellence médicale,
la performance de nos équipes
dicales et paramédicales et
l’innovation n’ont qu’un seul
but : offrir à nos patients la
meilleure prise en charge
possible. Depuis janvier 2014,
le rapprochement de Médipôle
Sud Santé et de Médi-Parte-
naires a donné naissance
à MédiPôle Partenaires. Notre
implantation est désormais
nationale. Mais le projet reste
le me : l’excellence médicale.
ÉDITORIAL
Marcel HERMANN
Président du Groupe Médipôle
Partenaires
Cette lettre d’information semestrielle à destination du corps médical et paramédical des Pyrénées-Orientales
est éditée par le groupe MédiPôle Partenaires, 7 rue Royale - 75008 PARIS tiré à 2 500 ex. Imprimé sur du
papier issu du procédé PEFC Conception & réalisation : agence DIXIT Consulting. Contact Responsable Rédaction Stéphanie HERMANN
s.hermann@medipolepartenaires.fr • Plus d’infos sur www.medipolepartenaires.fr
[
LES SPÉCIALITÉS DES CLINIQUES MSS DES PO :
ndecine : oncologie, anesthésie-réanimation, gastroenté-
rologie, endoscopie, cardiologie médicale, urgences cardio-
logiques, cardiologie interventionnelle, soins intensifs en
cardiologie, électrophysiologie, pneumologie, médecine hy-
perbare, pédiatrie, endocrinologie, angiologie, néphrologie, en-
doscopie digestive.
nChirurgie :digestive, viscérale, orthopédique, traumatologique,
ophtalmologique, urologique, plastique, reconstructrice,
esthétique, stomatologique, cardiaque, thoracique, vasculaire,
neurologique, maxillo-faciale, bariatrique, dermatologique,
gynécologique, ORL.
nObstrique : gynécologie, materni, orthonie, procation
médicalement assise
nHospitalisation à domicile (HAD)
nSoins de suite : Rééducation Fonctionnelle polyvalente en
Hospitalisation Complète, rééducation cardio-vasculaire,
pulmonaire.
nDialyse
nUrgences
L
ela fait 30 ans que la clinique
Saint-Pierre a obtenu l’auto-
risation nécessaire pour
développer au sein de son
établissement la chirurgie cardiaque.
Au fil des ans, cette spécialité a
évolué avec le renforcement des
équipes médico-chirurgicales, par
l’augmentation de la complexité de
la prise en charge liée au vieillisse-
ment de la population et au déve-
loppement des polypathologies.
Trente ans après ces débuts, Pascal
Delubac, directeur général de la
clinique juge « excellente la qualité
de la prise en charge, qualité confirmée
par les classements nationaux et inter-
régionaux, réunissant le Languedoc-
Roussillon et PACA, secteurs public-
pri confondus », se réjouit-il. Lors du
dernier classement de lhebdomadaire
Le Point, la clinique Saint-Pierre a
en effet décroché deux très beaux
classements nationaux : 16ème pour la
chirurgie cardiaque et 2ème pour le
traitement de linfarctus du myocarde.
Mais cette activité n’est aujourd’hui
« que le sommet de lactivité du pôle
cœur et vaisseaux de l’établissement,
poursuit Pascal Delubac. L’Echogra-
phie-cardiaque, la cardiologie interven-
tionnelle, la rythmologie, la réanimation
ou encore les soins intensifs constituent
une véritable filière de soins interne
à l’établissement ». À l’exception de la
diatrie, les praticiens de Saint-
Pierre et les équipes qui les accompa-
gnent répondent, en termes de santé
publique, aux besoins de la population.
C
Spécialisé dans le traitement des soins de suite et réadaptation, cet établissement,
implanté au Barcarès, a rejoint le groupe depuis un an et demi.
MédiPôle Partenaires, un groupe plurirégional
e fut un long cheminement »,
reconnaît Serge Hostailler,
directeur de la clinique Saint-
Pierre. Le projet « Serra dona
» est en 2010 de la volonté partagée
de la direction de la clinique, des
médecins (oncologues, chirurgiens,
radiologues, anatomopathologistes,
néralistes, médecin conseil de la
CNAM), des soignants et des patientes,
d’améliorer la qualité de la prise en
charge et la qualide vie des femmes
atteintes d’un cancer du sein.
Durant les deux ans de préparation,
trois groupes de travail sont constitués :
le premier avec des patientes, le
deuxième avec des médecins, le troi-
sième groupe, enfin, regroupant des
soignants (infirmiers, pharmacien,
assistante sociale, psychologue…).
« Lors des réunions de synthèse, les pro-
fessionnels parlaient tous de laméliora-
tion de la collaboration et la coopération
entre les difrents acteurs. Les patientes
évoquaient quant à elles les manques
dans le parcours de soins et labsence de
liens. En résumé, tout le monde disait la
me chose », se souvient Agnès Saiz,
cadre de santé à la clinique Saint-Pierre.
Après plusieurs mois de réflexion et de
réunions mélangeant professionnels
et patientes, le rôle des différents
acteurs est mieux défini. Une nouvelle
fonction transversale voit également le
jour : l’infirmière coordinatrice ayant
pour vocation de coordonner le par-
cours de soins de la patiente tout au
long de sa maladie, de faciliter la trans-
mission des informations entre les pro-
fessionnels, d’évaluer des besoins de la
patiente, de délivrer une information
adaptée et de l’orienter au mieux dans
le système de soins. « Cette fonction
est innovante dans la mesure elle
propose un interlocuteur référent
unique à la patiente, qui va décharger
le personnel soignant d’un certain nom-
bre de tâches liées à la coordination de
sa prise en charge », explique Agnès
Saiz. Des démarches sont aujourd’hui
entreprises pour faire reconnaître
cette fonction.
Parmi les activités de pointes du
pôle, figure ainsi l’endoprothèse
fenestrée, qui traite l’anévrisme
aortique. Un anévrisme aortique
abdominal (AAA) est un gonflement
ou une dilatation d'une partie de
l'aorte qui traverse l'abdomen, qui
peut être fatal s’il y a rupture.
Comment empêcher cette rupture ?
Au-dede la chirurgie convention-
nelle (chirurgie lourde impliquant une
longue convalescence), le service de
chirurgie vasculaire de la clinique
Saint-Pierre, de Perpignan, s’est
spécialisé dans le traitement par voie
endovasculaire, c’est-à-dire par la
mise en place d’une prothèse desti-
née à traiter l’aorte par l’intérieur
des vaisseaux.
Perpignan, Londres,
Melbourne
Une endoprothèse fenestrée est un
tube en tissu synthétique renfor
avec une structure tallique (stent).
Les dispositifs d’attachement per-
mettent d’empêcher le sang de
continuer à circuler dans la cavité de
l’anévrisme et d’éviter la migration
de la prothèse. « Dans le secteur hos-
pitalier privé, nous sommes les seuls
en Languedoc-Roussillon à maîtriser
cette spécialité qui cessite une très
grosse expérience et une très haute
technicité, explique le Dr Marc Beaufi-
geau, chirurgien cardio-vasculaire à
la clinique Saint-Pierre. Lanévrisme
est une pathologie délicate à traiter
car située à la jonction thoraco abdo-
minale d’où partent de nombreuses
branches artérielles à destination des
viscères ».
Tous les patients qui souffrent
de cette pathologie sont éligibles.
«La seule restriction, prévient le
Dr Beaufigeau, est médico-écono-
mique car les dispositifs sont très
chers, plusieurs dizaines de milliers
d’euros. Les accords préalables sont
donc données au cas par cas par
lassurance maladie ». Le patient est
alors pris en charge à Saint-Pierre,
plusieurs mois avant l’opération. Un
bilan radiologique est réalisé. Un
plan de la prothèse (formes et
mesures) est lui effect au Planning
Center de Londres et renvoyé à
Perpignan pour validation. Une fois
validé, le plan est expédié à Melbourne
(Australie) où 6 à 8 semaines seront
nécessaires pour la fabrication de la
prothèse.
Clinique Saint-Pierre : une chirurgie sur
mesure pour éviter la rupture d’anévrisme
Au sein du service cardiologie, les
troubles du rythme cardiaque repré-
sentent une activité importante ?
Notre service se positionne comme l’un
des principaux centres spécialisés de
la région. En 2014, nous avons par
exemple réalisé l’implantation de 500
pace-maker, dont 140 défibrillateurs
ventriculaires, 300 ablations de tachycar-
die, soit par radiofréquence, soit par
cryothérapie. Dans la clinique, la curité
des patients est assurée par le service
de chirurgie cardiaque, notamment pour
les techniques complexes ou à risques.
En matière de troubles du rythme
cardiaque, quelles sont les dernres
innovations ?
Il sagit de pathologies courantes
l’innovation technique est importante.
C’est probablement le secteur qui a le
plus évolué en cardiologie. La première
innovation concerne les défibrillateurs
ventriculaires avec sonde sous cutanée.
Ils sont sormais positionnés sous la
peau et n’auront plus qu’une fonction de
défibrillation permettant ainsi d’éviter
d’avoir une sonde dans le cœur. Ce
dispositif innovant sadresse en priorité
aux patients qui n’ont pas la nécessité
d’être stimus.
La seconde innovation concerne les
patients souffrant d’arythmie auxquels il
peut être proposé de détruire chirurgi-
calement la zone cellulaire à l’origine du
problème en cas d’arythmie résistante
aux médicaments. Il sagit de brûler la
zone dysfonctionnant avec un courant
électrique à haute fréquence. La seconde
innovation est la cryoablation : la destruc-
tion des cellules par un froid intense.
« Notre service est un des
principaux centres de la région »
Interview
Brèves
Dr Philippe Lagrange
cardiologue interventionnel,
clinique Saint-Pierre (Perpignan) :
Cancer du sein :
Serra dona, un programme
prometteur
C
«
L'accompagnement autour
de la naissance à la maternité
de Notre Dame d'Espérance
Après la création de sa salle nature, la Clinique
poursuit la rénovation de la maternité avec
une grande partie de chambres neuves, des
espaces conviviaux dédiés aux différents
échanges qui participent à la qualité de l'accueil
et de la prise en charge de ses patientes.
Du 9 au 13 mars, le service a organisé une
semaine d'information ouverte au public sur
tout ce qui entoure l'accompagnement de
la naissance : suivi de grossesse, diététique,
allaitement, portage, massage bébé, préven-
tion pré et post partum, salle nature.
Des spécialités reconnues
au niveau national
Les derniers classements du Point et de
l’Express mettent à l'honneur les Cliniques
Médipôle Saint Roch, Saint Pierre, et Notre
Dame d'Espérance. Le Point classe les clinique
Saint Pierre et Saint Roch parmi les 50 meil-
leures cliniques de France, respectivement 18e
et 32e, soit 1ère et 3ème clinique régionale.
Elles se hissent en haut des classements en
particulier pour la cardiologie, la chirurgie ORL,
la chirurgie digestive et la chirurgie gynécolo-
gique à Saint Pierre; l'urologie, l'orthopédie,
l'ophtalmologie, la chirurgie digestive et la
pneumologie à Médipôle Saint Roch.
Notre Dame d'Esrance s'illustre dans le clas-
sement de l'Express pour la chirurgie de l'obésité
et la chirurgie du sein (hors cancer).
Urgences
1 an après… les urgences
à la clinique du Vallespir
Le 1er juillet 2013, la clinique du Vallespir a
ouvert son nouveau service d’accueil des
urgences. L’autorisation avait été accordée en
décembre 2012 par lAgence Régionale de
Santé pour remplacer le centre d’accueil
permanent des soins (CAPS) en place à la
clinique. Six mois ont été nécessaires pour la
réalisation des travaux et la mise en place de
l’organisation fonctionnelle. Un an après cette
ouverture, le bilan est extrêmement positif :
une fréquentation en hausse de plus de 20%,
des délais d’attente duits et une satisfaction
des patients en fort progrès sont notamment
notés.
Par ailleurs, le service accueille un interne en
médecine, en formation depuis le mois de mai
2014. Ce médecin « en devenir », placé sous
la responsabilité des Docteurs Bruno Zanchi
(coordonnateur du service) et Belkacem Barkat,
vient avantageusement compléter l’équipe
médicale et paramédicale en place.
Pour l’avenir, la direction et l’équipe médicale
prévoient une poursuite du développement du
service. Ils ont dans cette optique engagé une
politique d’investissements, plus particulière-
ment en ce qui concerne l’équipement du ser-
vice en matériel médical.
« Serra dona » est un
programme innovant
d’amélioration de la
quali de la prise en
charge des patientes
atteintes d’un cancer
du sein, centré sur la
coordination des
professionnels de
santé.
hirurgie de la cataracte,
chirurgie de la rétine (col-
lements de rétine, trous
maculaires et membranes
maculaires), chirurgie du glaucome,
chirurgie des paupières, chirurgie
réfractive destinée à traiter la plupart
de amétropies (myopie, hypermétropie,
astigmatisme et presbytie), prise en
charge de DMLA… et même greffes
de cornée par les techniques les plus
innovantes, les ophtalmologues de
la Clinique Médipôle Saint-Roch de
Cabestany traitent une vaste palette
de pathologies. « Nous sommes équipés
pour la chirurgie intracornéenne de
deux lasers : Femtoseconde et Excimer.
Une à deux greffes de core sont effec-
tuées chaque semaine en nos murs.
Ces greffes peuvent être effectuées selon
l'ensemble des techniques existantes :
transfixiante, lamellaire ou endothé-
liale », explique le Dr Serge Zaluski,
l’un des cinq ophtalmologistes de
l’établissement catalan.
Blocs opératoires et salles
dédiées, sur 1000 m2
Quatre blocs opératoires et plusieurs
salles équies dun matériel d’explo-
ration diagnostic complet sont répartis
sur quelques 1000 m². Partie inté-
grante du groupe Vision Sud Santé
(www.visionsudsante.com), le centre
d’ophtalmologie du site Médipôle
s’inscrit dans le contexte d’un terri-
toire maillé par les centres d’ophtal-
mologie des cliniques Notre-Dame de
l’Espérance (Perpignan), Saint-Michel
(Prades), du Vallespir (Céret), et de la
Polyclinique le Languedoc (Narbonne).
Ainsi, pour Pascal Delubac, directeur
général de la clinique Saint-Pierre, à
Perpignan : « Les cliniques de proximité
offrent des plateaux techniques de
qualité avec des médecins de qualité
laccessibilité aux soins n’est pas
garantie
Ce sont ainsi plus de 8 000 personnes
qui sont pris en charge et opérées
chaque année dans l’un des établis-
sements du groupe MédiPôle Parte-
naires. Pour le meilleur confort des
patients et afin de répondre au mieux
à leurs attentes, 99% de ces opérations
sont réalisées dans le cadre d’une
chirurgie ambulatoire.
Vision Sud Sanest
issu du regroupement
des savoir-faire des 5
les Ophtalmologiques
du Groupe Médile
Partenaires et de la
cessité de proposer
des technologies de
pointe et des plateaux
techniques de soins
spécifiques dans tous
les domaines de la
chirurgie de l’œil.
C
Une ophtalmologie de pointe
au cœur du territoire Une offre complète de services
à la personne pour les patients
et leurs entourages
e groupe MédiPôle Partenaires,
qui compte sept cliniques privées
dans le département des
Pyrénées- Orientales, n’est
pas seulement dans la recherche
permanente de l’excellence di-
cale. Avec l’ensemble des équipes
médicales et paramédicales, il a éga-
lement le souci du devenir de ses pa-
tients, une fois passé le temps du
soin. « S’inscrire comme le partenaire
privilégde tous nos patients et de leur
entourage en relais de nos établisse-
ments dans une logique de continuum de
soins et de liens en facilitant leur retour
à domicile après un séjour hospitalier,
en accompagnant le maintien des aînés
ou de personnes dépendantes à domi-
cile, et en proposant des services à la
personne pour simplifier le quotidien, est
pour nous une priorité. Nous sommes
résolument orientés patients », détaille
Xavier Lemoine, responsable projets
au sein de Médipôle Partenaires.
En effet, les patients expriment des
besoins croissants de services à domi-
cile soit ponctuels en sortie d’établis-
sement compte tenu du veloppement
de l’ambulatoire et de la réduction
des durées de séjour; soit continus
dans une logique de «bien vieillir»
et de préférence pour vieillir à domi-
cile y compris dans des situations de
dépendance.
Pour ce faire, la société « Services
Partenaires », dédiée aux services à
la personne, vient récemment d'être
créée et démarre opérationnelle-
ment en avril 2015 et a obtenu les
agréments nécessaires « Les Pyré-
nées-Orientales sont notre première
étape de développement, annonce
Marcel Hermann, Président du
Groupe, notre vision est d’offrir pro-
gressivement ces services partout
les cliniques du groupe sont implantées,
c’est-à-dire dans 15 départements en
France ». Au ur même de chacun
des sept établissements en Pyré-
nées-Orientales, un « responsable
d’agence » aura pour mission d’éva-
luer au mieux les besoins de chaque
patient dans une approche « sur
mesure » et de commercialiser les
services à la personne. Services Par-
tenaires s’appuiera sur une compré-
hension privilégiée des besoins et
des situations des patients grâce
entre autre aux échanges avec les
cadres de soins, les ergothérapeutes
et les assistantes sociales des établis-
sements.
« Notre proposition de valeur est unique
et assure à nos patients et à leur entou-
rage lors de leurs retours à domicile
l’excellence qualité et la continuité de
services », tient à préciser Patrick
Matheu, directeur de la clinique
Supervaltech.
En insistant fortement sur « la préfé-
rence patient » qui demeure, le patient
restant bien entendu libre et unique
décisionnaire quant au choix d’un
éventuel prestataire pour l’accompa-
gner lors de son retour à domicile.
L’activité de « Services Partenaires »
sera constituée de 4 offres de services
à la personne : retour à domicile,
maintien à domicile de personnes
âgées dépendantes, personnes en
situation de handicap, accompagne-
ment quotidien tout public. « Nos
solutions de services aux patients
seront complétées à moyen terme par
d’autres services comme par exemple la
location et ventes de matériel dical »,
conclut M. Lemoine.
www.servicespartenaires.fr
Pour un meilleur suivi, au plus près des besoins des patients après
leur hospitalisation, « Services Partenaires », filiale de MédiPôle
Partenaires, doit voir le jour en avril. Explications.
L
la Polyclinique Médipôle
Saint-Roch
Un chirurgien urologue Le Dr Letang et un
anesthésiste le Dr Legoux ont également
rejoint la clinique se renforce à la Polycli-
nique Médipôle Saint-Roch (Cabestany)
avec l'arrivée de deux médecins : les
docteurs Sanjeet BALGODIN et Hugo
WECLAWIAK.
• la clinique Saint Michel
Un chirurgien ORL, le Dr GALKOWSKI est
venu renforcer les équipes de la clinique
St Michel depuis le 6 octobre 2014.
Il consulte sur site tous les jours excepté
le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
et opère le mercredi matin.
La prise de RDV se fait au : 06.88.64.42.01.
• la clinique Saint Pierre
Depuis le 1er janvier, deux gynécologues
ont rejoint l'équipe de la maternité : il s’agit
des docteurs CARASCO et MEYNARD.
• la Clinique du Vallespir
Depuis le 1er janvier, le Dr DE CHASTEIGNER,
Chirurgien Ophtalmologiste a rejoint la
clinique
De nouveaux praticiens dans les cliniques des Pyrénées-Orientales à :
Alternative à l’hospitalisation tradi-
tionnelle et répondant à une véritable
attente des patients, l’hospitalisation
à domicile (HAD) assure une prise en
charge médicale renforcée au domicile
du malade. L’HAD peut également
permettre de raccourcir une hospita-
lisation en autorisant un retour plus
précoce au domicile. Afin de répondre
à cette demande des patients, doublée
par un encouragement du ministère
de la Santé, diHAD vient récemment
de réorganiser cette activi. Doréna-
vant, pour un meilleur suivi des
patients et pour renforcer les liens
avec la médecine de ville, MédiHAD
a décidé de positionner les IDE libé-
raux au centre du dispositif. Ainsi, le
patient conserve-t-il le lien tisavec
son environnement médical habituel,
préalable à la prescription par un
médecin traitant de son hospitalisa-
tion à domicile.
« On ne peut pas travailler à domicile
sans les liraux, affirme Karine Pastor,
attachée de direction de MédiHAD.
Nos deux infirmiers coordonnateurs
assureront le lien avec les libéraux et
effectueront a minima une fois par
semaine, une visite au domicile du
patient. Par ailleurs, afin dassurer le lien
entre la médecine de ville, la pharmacie,
les soins de support, mais aussi la psy-
chologue, lassistante sociale et le stoma-
thérapeute que nous possédons à
l’HAD, mais également le médecin
coordonnateur de l’HAD, le Dr Nathalie
Gourbeyre. » Cadre de santé au sein
de MédiHAD, Nicole Auzeil est chare
d’établir et maintenir le lien entre les
différents acteurs de santé intervenant
auprès du patient, ainsi que d’établir
les protocoles d’intervention.
En outre, MédiHAD envisage d’élargir
ses protocoles de prise en charge
médicaux, notamment pour l’activité
gastro-viscérale, avec des interven-
tions dans le domaine de la stoma-
thérapie en lien direct avec différents
EHPAD du département.
Quel est ce projet d’extension de la
Polyclinique Médipôle Saint Roch ?
Il sagit d’adapter l’établissement
à l’évolution des prises en charge
d’aujourd’hui. À Médipôle Saint-
Roch, lactivité de chirurgie ambula-
toire progresse : 61% des séjours
(soit +10000 interventions) sont réa-
lisés en ambulatoire contre 55%
il y a 4 ans. Il faut de fait nous adapter
à cette évolution.
C’est pourquoi nous prévoyons une
extension de nos bâtiments avec la
création d’une clinique ambulatoire
de 2000 m2, collée au bâtiment exis-
tant.
Il y aura également la création d’une
nouvelle stérilisation centrale.
Quel sera le gain pour le patient ?
Le patient bénéficiera de locaux totale-
ment adaptés à cette prise en charge.
Une entrée dédiée, des circuits
courts amélioreront le confort dans
la prise en charge du patient. Au-
jourd’hui, les patients pris en charge
en ambulatoire sont répartis dans
différents services de l’établisse-
ment, ce qui nécessite notamment
un incessant transport en brancard
depuis le bloc opératoire. Grâce à ce
nouveau bâtiment dédié, des boxes
seront positionnés à proximité immé-
diate des blocs opératoires, réduisant
fortement ce temps de transport.
Avec 38000 passages aux urgences
et une telle progression de lactivité
ambulatoire, il estcessaire de flui-
difier la circulation pour une meil-
leure prise en charge et un meilleur
confort du patient.
Quand doit être réalisée cette
extension de la clinique ?
Nous projetons la pose de la première
pierre en 2016 pour une inauguration
en 2017.
Philippe Aulombard
directeur de la Polyclinique
Médipôle Saint-Roch :
Depuis Septembre 2014, la
structure d'hospitalisation à
domicile a oré un
changement de fonctionnement.
sormais, les libéraux sont
placés au cœur du dispositif.
Dans cette clinique
emblématique de
Perpignan, résolument
tournée vers l'avenir,
la chirurgie est devenue
une activité phare de
l'établissement. Un
exemple de cette capacité
à proposer une offre
toujours plus élargie avec
la chirurgie réparatrice
à la suite d'une opération
bariatrique.
Notre Dame d'Espérance,
obstétrique et chirurgie spécialisée
MédiHAD
s’ouvre aux infirmiers
libéraux
Permanence des soins
La permanence des soins est assurée
24h/24 • 7jours sur 7.
La gestion des urgences repose sur les
principes de prise en charge en HAD :
coordination et continuité des soins.
L’infirmière d’astreinte de l’HAD est
joignable 24h/24 et 7 jours sur 7. Elle se déplace si nécessaire. En cas d’hospi-
talisation, le patient est dirigé vers l’établissement d’origine.
MédiHAD-Bâtiment Le Villeneuve
9, Rue Arnaud de Villeneuve - 66 330 Cabestany. Tél. : 04 68 29 58 50
« Un bâtiment dédié
à lambulatoire »
Au milieu de l’avenue d’Argelès, l’une des principales artères
de la ci catalane, la clinique Notre-Dame d’Espérance s’érige
depuis plus de quarante comme un véritable rere dans la
ville. Pour bon nombre de Perpignanais, cet établissement de
san c’est dabord et avant tout une maternité réputée. Avec
près de 1 700 accouchements comptabilis en 2014, elle reste
l’une des maternités les plus importantes des Pyrénées-
Orientales.
Depuis de nombreuses années déjà, Notre Dame d’Esrance
c’est également un service de chirurgie très performant et des
plateaux techniques à la pointe de la modernité. « Pour amé-
liorer sans cesse la qualité de notre prise en charge, explique
Anne-Marie Pasinetti, directrice, nous nous devons d’innover en
permanence, en investissant dans la haute technologie, en attirant
des spécialistes et en développant grâce à eux de nouvelles
spécialités médicales ».
Au fil des ans, la chirurgie est ainsi devenue une spécialité
majeure de l’établissement, certifié sans réserve en 2013 par
les experts de la Haute Autorité de Santé (HAS). Chirurgie
du rachis, chirurgie gynécologique, chirurgie ORL, chirurgie
bariatrique (chirurgie de l’obésité), chirurgie plastique et
reconstructrice sont les principaux domaines de compétence
de la clinique en hospitalisation complète. En 2014, 1 700
patients ont choisi la clinique Notre Dame pour une interven-
tion chirurgicale.
Une clinique toure vers l’avenir
solument tour vers l’avenir, un important service ambu-
latoire a également vu le jour sous l’impulsion de la direction
de la clinique et du groupe MédiPôle Partenaires auquel il
appartient. « Désormais, se félicite la directrice, la chirurgie
ambulatoire est de plus en plus présente avec notamment la
stomatologie, l’endoscopie, la gynécologie, l’ORL, le viscéral,
la plastie ou encore l’ophtalmologie ». La clinique accueille
sormais 2.5 fois plus de patient en ambulatoire qu’en hos-
pitalisation complète.
Au rang des nouveaus et des innovations, la clinique Notre
Dame de l’Espérance offre aux patients une palette variée de
services en matre de chirurgie plastique, l’une de ses spé-
cialités. Le docteur Fraois CANIZARES propose une chirur-
gie plastique réparatrice, après amaigrissement. Concernant
la chirurgie après amaigrissement, de grands progrès ont é
réalis ces dernres anes, notamment la dermolipecto-
mie totale circulaire appelée aussi bodylifting.
Le bodylifting le plus couramment pratiqué est le bodylifting
inférieur qui vise à supprimer l’excès cutanéo graisseux du
tablier abdominal de la taille et des fesses, soit le surplus de
peau et de graisse au niveau du tiers moyen du tronc. Le
bodylifting inférieur est une intervention lourde qui dure 4
à 6 heures et nécessite 5 nuits d’hospitalisation en moyenne.
Elle est cependant bien accepe par les patients et ne re
que de rares complications. « J’ai faire face à un ou deux
cas complexes seulement en six ans », souligne le Docteur
Canizares.
Plus récemment, d’autres bodyliftings sont pratiqués, notam-
ment le bodylifting supérieur visant à supprimer l’excès de
peau et de graisse du dos et de la partie supérieure de l’abdo-
men, ainsi que le bodylifting externe pour la « culotte de cheval
». 1500 patients sont pris en charge chaque ane par le ser-
vice de chirurgie plastique de la clinique Perpignanaise. 57%
des patients accueillis sont rus pour reconstruction.
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